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15 déc. 2024

Secours spéléo de Noël à l'aven Alziary

Participants : Daniel, Francis, François, Jérôme, Mathieu, Sacha et Yannick
TPST : 5h

Le repas souterrain de Noël est aussi incontournable au GSV que le pèlerinage à Lourdes pour les chrétiens ou le ramadan chez les musulmans. Cette année, sur proposition de notre ami Mathieu, il doit s'accompagner d'un exercice de spéléo-secours sur le thème : "remontée d'un équipier en état de coma éthylique". Le secours spéléo est une spécialité du GSV qui trouve ses origines au début du XXième siècle. Comme le montrent ces clichés exhumés par le Président, les premiers membres du club Vençois se sont d'abord entraînés sur des chèvres et des sangliers tombés accidentellement au fond des avens du plan des Noves. Très vite, après avoir acquis la maîtrise du maniement des cordes et des poulies, ils ont pu remonter des cadavres humains, puis des spéléologues plus ou moins grièvement blessés. 





C'est à ces glorieux précurseurs que la fine équipe du GSV actuel souhaite rendre hommage lors de cette sortie en utilisant les techniques de l'époque, et ce sous la supervision de Mathieu, notre référent du Spéléo Secours Français. 

Tout le monde répond présent au rendez-vous de dix heures en ce beau matin ensoleillé mais froid, au début du chemin du Debram. Seul notre doyen Bernard s'est fait excuser pour cause de gastro carabinée (en effet il eût été fâcheux qu'il se fit dessous pendant ripaille). Chacun vérifie qu'il n'a rien oublié des victuailles et boissons du déjeuner de Noël puis s'équipe. Il est à noter que le jeune Sacha est cette fois-ci bien chaussé et ganté (cf : dernière sortie au Revest), ce qui devrait lui éviter de se foutre par terre sur terre et sous terre. Le temps de tchatcher et de bavasser, il est presque 10h45 quand nous débouchons à l'aplomb de l'aven Alziary, désormais théâtre des initiations sur corde du GSV et très bientôt site de référence des exercices du Secours Spéléo Vençois. Nous assistons alors au gracieux ballet de Mathieu et Dada installant les différents agrés  nécessaires à la manoeuvre, à savoir une corde de progression classique pour aller bouffer en bas et une corde sur poulie avec vire de dégagement pour la remontée d'un corps avec contrepoids humain. Francis, qui adore les animaux, me fait remarquer en chuchotant que Mathieu tient plus de l'atèle (singe doté de longs bras et d'une grande queue) alors que le Président tient plutôt du koala.


Faut bien le reconnaître : il y a de ça.

Dada descend le premier pour assurer la sécurité de Sacha qui le suit en solo, après une rapide formation au descendeur simple (le pauvre gamin n'a même pas eu droit au descendeur-stop de base...). C'est sa première descente plein vide et le garçon flippe un peu. Pour le rassurer je lui dis qu'en cas de chute il n'y a que 7 mètres et qu'au pire il se cassera une jambe ou un bras. Son père, Yannick, acquiesce : "Vas-y tranquille fiston, si ça tourne mal on fera un vrai spéléo-secours pour te sortir de là". Ainsi rasséréné notre jeune ami effectue une descente impeccable bien qu'un peu crispée. 




François, Yannick et Francis s'enfilent à leur tour dans le trou (et non pas "s'enfilent par tous les trous tour à tour" lecteur à l'esprit mal tourné !) afin de dresser la table. Je reste avec Mathieu pour le filmer en train d'achever la véritable toile d'araignée qu'il a tendue au-dessus de l'aven et qui, vue l'heure tardive (12h15), accueillera l'exercice d'évacuation APRES le repas.


Lequel repas se déroule dans les agréables conditions habituelles avec saumon fumé, poulet, chips à la truffe, pizza, pissaladière, charcuterie, fromage et fruits. Le tout arrosé d'un crémant d'Alsace et d'un pommard 2006 présidentiel pas piqué des hannetons. Pour conclure, café, rhum arrangé de Yannick et verveine qui rend aveugle de madame Mathieu Mère. Le sapin est là ainsi que le fond sonore discret diffusant des chants de Noël (on peut, il n'y a aucune chauve-souris stationnée dans l'Alziary aujourd'hui). Bref, la routine.


Contrairement à une légende tenace et colportée dans le milieu qui sous-entend que toutes les sorties du GSV se terminent en état d'ébriété, les 7 opérateurs du spéléo-secours vençois ont gardé l'esprit clair et le geste sûr, surtout le jeune Sacha qui a carburé au jus de pomme. Du coup Mathieu se voit obligé de modifier le thème de l'évacuation car il n'y a personne en situation de coma éthylique. Il nous faut donc un volontaire pour faire la victime. D'emblée François décline : "J'ai une formidable envie de débourrer, je remonte en vitesse". Yannick ne se fait pas d'illusions : "Vu ma corpulence, vous arriverez jamais à me hisser, laissez-moi crever ici-bas". Francis lève timidement la main (droite) : "Moi je veux bien faire la chèvre parce que j'ai mal à mon poignet gauche". Le Président devant faire contrepoids, François et Yannick devant tirer latéralement le blessé hors du puits, Mathieu devant réguler l'opération depuis la poulie et votre serviteur devant faire des images de tout ça, Francis est désigné victime à l'unanimité. Yannick, Dada et Mathieu montent se positionner. Je reste avec l'Agonisant qui sera simplement mousquetonné au niveau de son baudrier.. 

La victime

Le contrepoids et le régulateur

La victime et le contrepoids présidentiel

François et Yannick tirent la victime hors du trou.
Remarquez le masque de souffrance de ce pauvre Francis
                                                                         

Sans entrer dans les détails techniques il s'agit là d'une manoeuvre soumise à de strictes règles de sécurité, le but étant de remonter un spéléologue blessé et non de le tuer par inadvertance. Tout cela figure dans l'excellent manuel du Spéléo-secours Français auquel nous renvoyons le lecteur.

L'heure du débriefing est arrivée et il apparait que l'opération s'est parfaitement déroulée, avec rapidité et efficacité. Mathieu attribue un bémol à François qui, pris d'une nouvelle et urgente envie de chier, s'est sauvé dans les bois en laissant Yannick finir la traction latérale tout seul. Sentence du Président : "François, tu commences à nous emmerder". 

Nous démontons et remballons. Il est près de 16h45 quand nous arrivons aux voitures. Je demande à Sacha : "Alors garçon, es-tu prêt à adhérer au GSV ?". Il réfléchit deux secondes puis : "Oui si mon père adhère et si comme aujourd'hui il y a des chips, des wings de poulet et du jus de pomme à chaque sortie". 

Il ne nous reste plus qu'à convaincre Yannick : d'abord lui dire qu'il a pas mal minci depuis la dernière fois. On ne sait jamais, un petit compliment pourrait le décider à prendre sa carte du club...



Jérôme

(avec les photos de Yannick et les clichés d'époque du Centre National de Documentation Spéléologique)


Le compte-rendu avec des images qui bougent ici :




3 nov. 2024

Inauguration officielle du nouveau site d'initiation sur corde du GSV

Participants : Daniel, Francis, Jérôme et Philippe
TPST : 4h00

L'aven Cresp ayant été rendu inaccessible aux spéléologues depuis que la convention avec le CDS06 a été dénoncée par les héritiers de la défunte propriétaire du terrain, on peut dire que c'est un bel outil d'initiation sur corde qui a été retiré aux clubs de la région. Fini le beau et large puits d'entrée avec ses dix mètres équipables en double, et finie la belle balade souterraine avec passages de vire, échelles et autres escalades. Comme au GSV on continue à recevoir des demandes d'initiations, le Président Dada a donc creusé la question (entre deux creusements de trous) et il a soumis au Conseil d'Administration du GSV (c'est-à-dire à lui-même) l'idée d'utiliser deux avens pour les initiations sur corde : un avec puits d'entrée inférieur ou égal à 10 mètres, suffisamment large pour un double équipement, et un avec un ou plusieurs puits, équipés en simple, pour mettre en pratique les enseignements de base prodigués dans la première cavité. Daniel ayant fait des bois de Roquefort-les-Pins son domaine d'exploration favori, il a donc choisi l'aven Alziary et son unique P7 pour la formation, et l'aven du Chapeau 2 (200 mètres plus loin), son P12, son P4 et ses belles concrétions pour la mise en pratique. Ne restait plus qu'à trouver des cobayes pour tester la chose. Francis et Philippe ayant manifesté une petite envie de corde, il furent donc désignés à l'unanimité présidentielle pour essuyer les plâtres.

Le soleil était radieux et l'air particulièrement doux en ce surlendemain de Toussaint pour nous accueillir vers 9h30 au départ du chemin des Terres Blanches. Le temps de s'équiper, il était 10h15 quand nous sommes arrivés à l'Alziary, et pratiquement 11h15 quand nous avons commencé les exercices. Pourquoi cette heure de battement ? Tout simplement parce que le pauvre Président, en l'absence de Mathieu (seul autre membre du club capable d'équiper de manière fédérale), a dû se farcir tout seul l'installation des deux cordes avec noeuds triple mickey tendues entre les trois arbres surplombant l'aven. 



Il était inutile qu'il compte sur votre serviteur car je sais à peine nouer les lacets de mes chaussures et a fortiori sur nos deux initiés pour qui une corde est avant tout l'outil de travail des fakirs indiens. Il fallut donc soixante bonnes minutes à Dada pour se dépétrer du sac de noeuds. L'heure du déjeuner approchant dangereusement, ainsi que la perspective de festoyer à quatre avec deux bouteilles de rouge ont été pour beaucoup dans la célérité avec laquelle Francis et Philippe ont acquis les rudiments de la descente et de la remontée sur corde. C'est simple, descendeur et poignée sont devenus des prolongements naturels de leurs membres supérieurs. "C'est quand même curieux" me murmure le Président. "Soit ils sont exceptionnellement doués, soit ce sont des soiffards en phase terminale...". "Tu vois le mal partout", je lui réponds en chuchotant. Mais je dois dire que je suis tout aussi dubitatif. Après deux montées-descente entrecoupées d'une rapide visite de l'Alziary, nous nous mettons à table aux alentours de 12h30. Entre les cacaouhètes du début et le café de la fin, il s'est écoulé une bouteille de vin Corse et une bouteille de Baumes de Venise, ce qui, converti en temps universel du GSV, correspond à une heure et demie de pause-déjeuner, sieste non comprise.

C'est donc en nous trainant comme des limaces que nous emboîtons le pas à Daniel en direction de l'aven du Chapeau 2 vers 14h15. Bien qu'une poignée de décamètres seulement séparent les deux trous, le circuit labyrinthique dans les bois de Roquefort nous a paru durer des plombes. En fait, ce nouveau site d'initiation n'est accessible qu'avec le Président car lui seul sait s'orienter au milieu de ces broussailles. Francis tente bien un pointage GPS sur son téléphone mais Philippe, plus pragmatique, lui souhaite bien du courage pour y revenir un jour par ses propres moyens. Dada ronchonne. "De toute façon vous avez tellement le sens de l'orientation que vous pourriez vous perdre chez vous entre les chiottes et la cuisine". C'est pas faux.

Le Chapeau 2 étant déjà équipé car en cours d'exploration, Dada s'y enfile suivi de Philippe, Francis et votre serviteur. Le P12 d'entrée, pas très large, a néammoins été aménagé "tout confort" par Daniel selon les normes du GSV, avec broches pour poser les pieds, vire et palier pour pouvoir démarrer la descente en position assise. Nos deux initiés de frais ne font qu'une bouchée de ce P12 et avalent tout aussi goulûment le P4 menant à la salle des concrétions. Visiblement la "formation Alziary" a porté ses fruits. Le Président ayant, depuis ma dernière visite, rajouté 50 mètres de développement aux 50 mètres existants, il m'avait demandé de filmer ces nouveaux secteurs de la cavité, notamment une perspective inédite du concrétionnement de la grande salle depuis une lucarne en surélévation. 

Je m'éxécute tandis que Francis et Philippe se familiarisent avec la reptation nez dans la glaise pour éviter de casser des stalagmites à coups de casque. La "suite présidentielle" est un cheminement à travers des comblements argileux menant à de petites salles peu concrétionnées. 

Daniel nous ayant fait l'honneur de ses dernières trouvailles, nous prenons le chemin du retour. Je passe devant et attends l'ami Francis au sommet du P4, ce dernier devant batailler avec son Crolle récalcitrant. Nos deux oiseaux font moins les fiers à la montée mais les bases sont là et l'acquisition des automatismes de l'ascension au Jumar n'est qu'une question de pratique. Le Président les a prévenu : il a tout un stock de puits plus ou moins scabreux à leur disposition. A 17h00 tout le monde est ressorti. La nuit tombe mais Dada ne peut s'empêcher de nous faire faire un petit détour dans les bois pour admirer deux ou trois de ses dernières découvertes, à savoir des trous entourés de déblais rocheux et recouverts de branchages pour prévenir les chutes de bestioles ou de promeneurs.

Au final le bilan est globalement positif comme disaient les communistes français au bon vieux temps de l'URSS. La proximité des deux cavités permet une initiation dans la journée : le matin, acquisition des rudiments avec moniteurs en double corde à l'Alziary et l'après-midi, une mise en pratique en autonomie au Chapeau 2. Reste la question cruciale de la durée de la pause-repas. J'ai eu le malheur de dire qu'elle avait été un poil trop longue et un chouïa trop arrosée, je me suis fait fusiller du regard par trois paires d'yeux outrés : au GSV on ne badine pas avec les traditions séculaires.


Jérôme
(avec les photos de Francis)









22 janv. 2023

Fondue à l’Alziary le 15 janvier 2018 (retour sur une sortie mémorable)

Participants : Audrey, Bernard, Christian, Daniel, François, Jérôme, Mathieu
TPAB  (Temps Passé A Bâfrer) : 3h45

Comme nous l’avons vu précédemment, le GSV est de longue date spécialisé dans les premières en tout genre, et 2018 sera, c’est décidé, l’année des premières. Mathieu ayant redescendu de ses montagnes sauvages d’excellents fromages au lait cru et quelques bouteilles de bon vin blanc d’Apremont, il fut décidé lors de la dernière réunion d’organiser une fondue savoyarde souterraine. Compte tenu de l’intendance exigée par le projet, l’Aven Alziary à Roquefort-les-Pins fut choisi : rapidement accessible depuis les voitures, sept mètres de puits d’entrée, une belle salle au plafond concrétionné et un endroit relativement plat pour déjeuner.

Rendez-vous est donc pris à 10h30 en ce dimanche grisounet au départ de la piste des Terres-Blanches. Avec une organisation quasi-militaire, chacun se charge des éléments indispensables à la réussite de cette première : à Mathieu le fromage, le pain, le vin blanc et le butagaz, à votre serviteur les assiettes, les piques, le caquelon émaillé et la salade verte, à Bernard et François l’apéritif, le champagne et le café, et enfin à Audrey le dessert vu que la benjamine de l’équipe profitera de la sortie pour fêter son anniversaire.

Concernant le tirage de la fève, notre ami François, profondément marqué par le récent visionnage d’une vidéo mettant en scène deux transsexuels brésiliens dans des positions controversées, propose que soient élus deux rois au lieu d’un roi et une reine. La seule fille du groupe n’y voyant aucun inconvénient, la motion est adoptée à l’unanimité.

Daniel étant parti en avance pour équiper en double le puits d’accès, nous le rejoignons vers 11h15, chargés comme des mulets. A 11h30, tout ce beau monde est en bas.


Le Président du CDS 06 nous désigne une demi-douzaine de chauves-souris en train de roupiller au plafond et nous enjoint de limiter les nuisances sonores si on ne veut pas avoir d’ennuis avec :

a) Brigitte Bardot
b) le WWF
c) France Nature Environnement
d) La commission écologique de la FFS

François lâche un pet feutré pour marquer son accord, Audrey glousse d’attendrissement et je grommelle parce que je commence à en avoir plein le dos des ces billevesées pseudo-environnementales.



Pendant ce temps, Mathieu frotte abondamment le caquelon avec une gousse d’ail. Il y rajoute une bonne demi-bouteille d’Apremont et trois sortes de fromages amoureusement découpés en lamelles pour faciliter la fonte, à savoir, un Gruyère de Savoie, un Comté et un Beaumont de derrière les fagots. Le tout est mis à feu doux et je me propose pour touiller car j’ai toujours aimé jouer du manche, ce que  Christian confirme.



Bernard dégaine alors son rhum frelaté illégalement importé de la Guadeloupe dans des poches urinaires usagées. Accompagné d’un jus de fruit bien frais, je dois reconnaître que ça descend tout seul.


La fondue commence à embaumer délicatement et les vapeurs de vin blanc mêlé de Kirsch s’élèvent dans l’air cristallin de l’aven. Ce que nous n’avions pas prévu, c’est qu’elles allaient enivrer l’une des chauve-souris positionnée à l’aplomb du caquelon. Saoûle, la bestiole lâche prise et plonge dans le fromage. Fort heureusement, la mixture n’est pas brûlante et le chiroptère tout étonné patauge avec délectation dans le brouet.


Audrey qui m’avait succédé au touillage pousse un cri d’orfraie et refuse catégoriquement de toucher à la pauvre bête. Bernard, qui comme le Saint du même nom, aime à voler au secours de son prochain, extrait avec délicatesse le petit animal. Ne reste plus qu’à le nettoyer de tout le fromage fondu, ce à quoi s’attelle Christian à grands coups de langue. Audrey et François vont vomir, le Président rouspète, Mathieu envoie un texto de dénonciation anonyme à la SPA et je m’étrangle de rire.

Vient enfin le moment de la dégustation. Je ne sais pas si c’est l’admirable dosage de vin et de fromage par Mathieu, notre exceptionnel tour de main à Audrey et à votre serviteur, ou encore la macération rapide et fortuite de la chauve-souris, mais c’est réellement l’une des meilleures fondues savoyardes que j’ai jamais mangé.


Les autres sont d’accord avec moi, y compris la chauve-souris désormais toute propre qui vient tournoyer autour du caquelon… Bernard, qui a le sens du slogan publicitaire, l’a d’ailleurs baptisée « Entremont ». Une mâche du pays nantais permet de nous alléger l’estomac avant de passer à la galette des rois apportée par Audrey.

Notre amie, très à cheval sur les traditions a également apporté 21 bougies qu’elle souffle du premier coup. Comme prévu, il y aura deux rois, à savoir le Président et votre serviteur. Bernard verse le champagne et nous trinquons :

a) à l’anniversaire d’Audrey
b) à la nouvelle voiture hybride de Bernard
c) au sauvetage d’ « Entremont »



François nous sert le café accompagné de carrés de chocolat noir, Audrey farfouille dans le sac de papillotes à la recherche de chocolat blanc, Christian tente de recracher les derniers poils de chauve-souris collés sur sa langue, Bernard somnole et le Président planté sous le puits d’entrée nous fait remarquer que dehors, il pleut. Ces petits moments d’éternité font tout le charme des sorties du GSV.




Il est 15h15 quand nous nous extrayons de l’Alziary. Le retour à la voiture se fait sous un léger crachin. François et Bernard se font rapidement et discrètement distancer. Mathieu sous-entend perfidement que le premier doit être en train d’expliquer au second, avec force détails, la vidéo sur les transsexuels brésiliens. Christian le traite de jaloux, et Audrey demande innocemment ce que c’est qu’un transsexuel. Dada lève les yeux au ciel et se demande s’il pourra tenir une année de plus à la présidence du GSV...

Jérôme