17 févr. 2019

Le GSV ou GSI au Riccounaum

Présents : Daniel, Mathieu et Pierre.
TPST : environ 3h

Le GSV subit depuis quelques mois une véritable malédiction. Tout commence avec Ondine privée de spéléo à cause de son genou. Un mois plus tard, c’est le tour de notre ami Jérôme qui a décidé de se mettre hors-jeu à son tour, s’abimant également le genou en effectuant des acrobaties à ski. Enfin, le vénérable Bernard ayant quelques soucis de santé ces derniers temps est lui aussi privé d’aven. Les sorties club deviennent de plus en plus incertaines. Certains membres du Groupe Spéléologique de Vence évoquent même l’ouverture d’une structure départementale : Le Groupe Spéléo des Invalides. 

Nous sommes trois à avoir répondu présent à l’appel des abîmes karstiques. Mais la malédiction frappe une nouvelle fois le matin même de la sortie. Un faux mouvement me bloque le dos en chargeant la voiture. Je rejoins donc Dada et Mathieu avec un poignard qui me chatouille le dos. Une fois réunis, nous prenons la direction du bois de Gourdon sans dire du mal des absents. Pour ce dimanche Daniel a décidé d’aller voir le résultat des dernières explorations de l’ASBTP dans  le Riccounaum.


Une fois au bord du trou, Mathieu nous présente ses nouvelles acquisitions : une culotte de protection en PVC afin de préserver son postérieur, une paire de genouillères (je me demande comment il a pu s’en passer pendant tout ce temps) et une lampe scurion à lumière chaude toute neuve pour de la photo de qualité.

Il est environ 10h15 quand nous commençons la descente et à seulement trois, la progression se fait plutôt rapidement. Le trou et vraiment beau, quelques passages étroits au début qui se passent sans difficulté car bien calibrés et plus l’on descend, plus les volumes augmentent avec de beaux puits de 30 et 40m pour les plus grands, ouverts sur une faille. Force est de constater que ces puits sont de toute beauté. Mathieu teste alors son nouvel éclairage en effectuant quelques clichés. Il faut avouer qu’on a l’impression d’être éclairé par une véritable acéto ! Ils sont fort ces Helvètes.







Une fois tout le monde en bas des puits (vers -160m) Dada part explorer les parties du trou qui lui sont inconnues. Les passages à l’égyptienne me foudroyant le dos, je laisse Mathieu suivre le président. Nos deux explorateurs auront la joie de voir de belles aragonites blanches dans une galerie de bonne taille et effectuer de petites escalades.








A leur retour, j’annonce au président qu’avec le froid mon dos est en train de se bloquer. Je laisse donc le duo présidentiel manger tranquillement et commence la remontée. En haut d’un des grands puits après avoir passé le petit balcon un doute m’habite : ai-je bien relancé la corde du puit précédent embarqué par mégarde. Je décide d’attendre un peu pour être fixé. Au bout de quelques minutes la voix du président répondra à l’appel, parfait. Nous remontons tous sans trainer. Je pointe le nez dehors à 13h20, suivi par Dada 5 minutes après, notre photographe et son acéto électrique pointe à 13h40, ce fut une visite éclair.

Comme prévu, une fois refroidi le dos est complètement bloqué, il est alors plus que temps de prendre tranquillement le chemin du retour. Sur le trajet le président prend le temps de me montrer une entrée de trou étroite et une fois rendus au parking chacun rentre chez soi.

Pierre

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