Présents : Fred & Flo
TPST : 4h (sous terre) + 6h dehors
Après une excursion en novembre dernier sur le plateau de Caussols, où on avait plus ou moins visité 4 cavités et la doline d'entraînement, on voulait remettre ça avec d'autres avens sur le même secteur. Encore une fois, on s'est basés sur l'inventaire de Créach avec l'objectif d'aller à l'aven de la Borne (68-A), l'aven Alain (37-W4), l'aven 37-B6 (ayant très certainement fait parti du Cresp, à une époque lointaine), l'aven du Perchoir (37-Q) si on avait le temps, et finir par l'embut de Caussols dont je n'avais toujours pas vu le siphon (et ainsi nettoyé le matos, héhé).
Évidemment, on fait cette balade sans GPS, comme la fois précédente. Je ne prendrai pas ma boussole non plus (elle m'indique le nord en direction de la mer...). Ne vous étonnez pas si notre parcours ne suit pas le plan d'origine.
On se retrouve donc avec Fred le vacancier sur la route à 8h, direction Caussols. On fait notre premier arrêt en bord de route, après la piste des parapentistes. On cherche la cavité (aven de la Borne 68-A) pendant une bonne quinzaine de secondes. L'entrée est recouverte de ronces et d'un gros bloc en travers (très certainement là pour empêcher une chute dans l'aven).
On commence donc par nettoyer avec un couteau et un marteau (oublié le sécateur...) pour arriver plus facilement au bloc et éviter de s'écorcher. Ce dernier ne bouge pas... pas d'un chouïa... On lui passe une sangle autour et tirons comme des bœufs. Il bouge ! De 5 centimètres ! Pour mieux se bloquer ! (je vous évite les jurons proliférés à ce moment). On s'entête à vouloir sortir ce bloc pour aller titiller les -42m de l'aven... mais on abandonne au bout d'une vingtaine de minutes alors que Fred pisse le sang des mains.
Premier échec. On remonte en voiture vers 10h30 et allons au Col de l'Ecre pour visiter des cavités aux alentours du Cresp et de l'ancienne voie romaine. On y croise Pascal Zaoui & Alex (GSMagnan) qui encadrent un groupe scolaire au Cresp. On se change et laissons la bouffe à la voiture, on prévoit de faire une ou deux cavités et de revenir manger.
On décide d'attaquer par le 37-B6 avec sa grande salle de 20x10m. On passe devant le 37-C2 à proximité puis on attaque la cavité qui nous intéresse. Après s'être faufilé sous des blocs, on arrive devant le premier puits étroit. Fred s'y engage et passe en soufflant beaucoup... ça donne pas envie d'y aller quand un petit gabarit est déjà en difficulté. Je tente quand même de passer mais je reste bloqué sur l'étroiture. Quand ça veut pas et que l'on ne peut ni monter, ni descendre, ça ne sert à rien de forcer ! Je fais donc demi-tour (avec difficulté) et abandonne pour cette cavité. Fred ne souhaite pas tenter le 2nd puits en solo.
On ressort donc après ce 2nd échec. On tourne vers les dolines à proximité (37-J ; 37-K ; 37-L) et essayons de repérer les voies d'équipement. A côté de la première doline boisée se trouve le 37-L8 (puits étroit dont on ne voyait pas le fond). Le Créach étant trop vieux (ou la cavité trop récente), on ne sait pas à quoi s'attendre. On équipe la plus longue corde et Fred s'y engage en premier. Au bout de 5m, Fred bloque et n'arrive pas à passer... Je n'ose même pas essayer ! Il remonte et on déséquipe le puits sans savoir ce qu'il cache... en se demandant quelle anguille à pu s'y faufiler !
On passe à la belle doline suivante (37-K) dont la neige en son creux n'a pas encore fondue. En parallèle se trouve le 37-W3 (relié à la doline par une petite arche), dont on repère facilement les spits. On décide de l'équiper et d'aller au fond, histoire de faire enfin une cavité en entière !
J'attaque l'équipement et arrive presque en bout de corde, au dessus du 2nd puits. Chouette, je vais pouvoir appliquer le tricotage ! Puis je lance la deuxième corde dans le puits... et elle ne touche pas le fond. J'essaie de gagner de la longueur en raccourcissant les grandes oreilles du Y, mais ça n'a pas l'air de vouloir. Je descends pour vérifier de plus près si la tension exercée sur la corde pourrait suffire, mais il manque tout de même 3m. Cool, je continue à rabouter les cordes avec un passage de nœud confortable. On atteint enfin le fond noté à -30m dans l'inventaire. Fred me rejoint, on grignote un peu et je remonte en premier, pour laisser le plaisir à Fred de déséquiper et voir comment les cordes sont raboutées entre elles.
On finit de ranger les cordes alors qu'il est déjà 14h... la faim commence à se faire vraiment trop sentir. On regarde quelques autres cavités, dont la doline voisine (37-L) et son puits étroit en bordure (37-X3). Puis on rejoint l'ancienne piste romaine et faisons un détour rapide par l'aven Alain, dont Fred m'avait dit que le départ du P45 était aussi étroit que les puits qui nous ont repoussé jusqu'alors. En effet, ça a pas l'air super large mais cela pourrait peut être passé (Paul m'ayant indiqué le lendemain que ça avait été agrandi). Mais... On a trop faim !!!
On retourne aux voitures alors que le brouillard s'installe rapidement. On retrouve Pascal & Alex au parking, qui finissent de ranger le matos de leurs jeunes initiés. On papote un peu, on ne s'étale pas trop sur nos échecs, et Pascal nous conseille d'aller faire l'aven Suzanne un jour. Un P80 plein gaz, fractionnable pour le confort - à combiner avec les Chardons Bleus pour une sortie ?
Nos deux amis repartent ensuite alors que l'on finit de manger et de regarder les autres cavités à proximité. Vu l'heure et la météo, on décide de clôturer notre journée par l'embut. La fois précédente, nous nous étions arrêtés au toboggan, faute de corde. On enkite les deux cordes nécessaires et les mousquifs, puis nous nous dirigeons au parking de l'embut, qui est protégé du brouillard. On entre dans la cavité vers 16h30, le niveau d'eau n'est pas trop élevé.
Je laisse Fred équiper le départ de la main courante afin de le faire tricoter un peu... il n'arrive pas à faire le nœud de chaise double... et moi non plus ! Un aveugle manchot aurait fait mieux que nous... On continue en passant sur la planche glissante et longeons la rivière jusqu'au toboggan. J'équipe d'abord depuis le haut sur un AN & un spit, et descends. Fred me rejoint et aperçoit 2 PS que je n'avais pas vu. On les utilise et continuons pour se retrouver à mi-hauteur de la cascade, en bout de corde ! J'ai équipé trop tôt... demi-tour, on détache les nœuds pour descendre la corde et rattraper la longueur manquante. Cette fois, je pose les pieds en bas de la cascade, bien trempé.
On continue notre route et nous stoppons à l'ancien siphon. Deux crapauds sont là, certainement prisonniers par l'eau et effrayés de notre présence (Fred leur fait peur en voulant croasser). Il m'indique que le câble servant de guide pour traverser l'ex-siphon n'est plus en place (Il = Fred, pas le crapaud). Sans le câble, avec le niveau d'eau tout de même "haut", le froid et les pieds trempés, on décide de faire demi-tour. La remontée se passe bien, assez rapide, je laisse Fred déséquiper encore une fois (en fait, je suis une vraie feignasse). On ressort sous le soleil et retournons à la voiture... à 19h ! Mais qu'est ce qu'on a fait pour rester plus de 2h30 dans l'embut ???
On se met au sec, petit café et retour... dans le brouillard bien épais ! Bientôt, le Pack Créach III, avec toujours autant de ratages !
Florian
On commence donc par nettoyer avec un couteau et un marteau (oublié le sécateur...) pour arriver plus facilement au bloc et éviter de s'écorcher. Ce dernier ne bouge pas... pas d'un chouïa... On lui passe une sangle autour et tirons comme des bœufs. Il bouge ! De 5 centimètres ! Pour mieux se bloquer ! (je vous évite les jurons proliférés à ce moment). On s'entête à vouloir sortir ce bloc pour aller titiller les -42m de l'aven... mais on abandonne au bout d'une vingtaine de minutes alors que Fred pisse le sang des mains.
Premier échec. On remonte en voiture vers 10h30 et allons au Col de l'Ecre pour visiter des cavités aux alentours du Cresp et de l'ancienne voie romaine. On y croise Pascal Zaoui & Alex (GSMagnan) qui encadrent un groupe scolaire au Cresp. On se change et laissons la bouffe à la voiture, on prévoit de faire une ou deux cavités et de revenir manger.
On décide d'attaquer par le 37-B6 avec sa grande salle de 20x10m. On passe devant le 37-C2 à proximité puis on attaque la cavité qui nous intéresse. Après s'être faufilé sous des blocs, on arrive devant le premier puits étroit. Fred s'y engage et passe en soufflant beaucoup... ça donne pas envie d'y aller quand un petit gabarit est déjà en difficulté. Je tente quand même de passer mais je reste bloqué sur l'étroiture. Quand ça veut pas et que l'on ne peut ni monter, ni descendre, ça ne sert à rien de forcer ! Je fais donc demi-tour (avec difficulté) et abandonne pour cette cavité. Fred ne souhaite pas tenter le 2nd puits en solo.
On ressort donc après ce 2nd échec. On tourne vers les dolines à proximité (37-J ; 37-K ; 37-L) et essayons de repérer les voies d'équipement. A côté de la première doline boisée se trouve le 37-L8 (puits étroit dont on ne voyait pas le fond). Le Créach étant trop vieux (ou la cavité trop récente), on ne sait pas à quoi s'attendre. On équipe la plus longue corde et Fred s'y engage en premier. Au bout de 5m, Fred bloque et n'arrive pas à passer... Je n'ose même pas essayer ! Il remonte et on déséquipe le puits sans savoir ce qu'il cache... en se demandant quelle anguille à pu s'y faufiler !
On passe à la belle doline suivante (37-K) dont la neige en son creux n'a pas encore fondue. En parallèle se trouve le 37-W3 (relié à la doline par une petite arche), dont on repère facilement les spits. On décide de l'équiper et d'aller au fond, histoire de faire enfin une cavité en entière !
J'attaque l'équipement et arrive presque en bout de corde, au dessus du 2nd puits. Chouette, je vais pouvoir appliquer le tricotage ! Puis je lance la deuxième corde dans le puits... et elle ne touche pas le fond. J'essaie de gagner de la longueur en raccourcissant les grandes oreilles du Y, mais ça n'a pas l'air de vouloir. Je descends pour vérifier de plus près si la tension exercée sur la corde pourrait suffire, mais il manque tout de même 3m. Cool, je continue à rabouter les cordes avec un passage de nœud confortable. On atteint enfin le fond noté à -30m dans l'inventaire. Fred me rejoint, on grignote un peu et je remonte en premier, pour laisser le plaisir à Fred de déséquiper et voir comment les cordes sont raboutées entre elles.
On finit de ranger les cordes alors qu'il est déjà 14h... la faim commence à se faire vraiment trop sentir. On regarde quelques autres cavités, dont la doline voisine (37-L) et son puits étroit en bordure (37-X3). Puis on rejoint l'ancienne piste romaine et faisons un détour rapide par l'aven Alain, dont Fred m'avait dit que le départ du P45 était aussi étroit que les puits qui nous ont repoussé jusqu'alors. En effet, ça a pas l'air super large mais cela pourrait peut être passé (Paul m'ayant indiqué le lendemain que ça avait été agrandi). Mais... On a trop faim !!!
On retourne aux voitures alors que le brouillard s'installe rapidement. On retrouve Pascal & Alex au parking, qui finissent de ranger le matos de leurs jeunes initiés. On papote un peu, on ne s'étale pas trop sur nos échecs, et Pascal nous conseille d'aller faire l'aven Suzanne un jour. Un P80 plein gaz, fractionnable pour le confort - à combiner avec les Chardons Bleus pour une sortie ?
Nos deux amis repartent ensuite alors que l'on finit de manger et de regarder les autres cavités à proximité. Vu l'heure et la météo, on décide de clôturer notre journée par l'embut. La fois précédente, nous nous étions arrêtés au toboggan, faute de corde. On enkite les deux cordes nécessaires et les mousquifs, puis nous nous dirigeons au parking de l'embut, qui est protégé du brouillard. On entre dans la cavité vers 16h30, le niveau d'eau n'est pas trop élevé.
Je laisse Fred équiper le départ de la main courante afin de le faire tricoter un peu... il n'arrive pas à faire le nœud de chaise double... et moi non plus ! Un aveugle manchot aurait fait mieux que nous... On continue en passant sur la planche glissante et longeons la rivière jusqu'au toboggan. J'équipe d'abord depuis le haut sur un AN & un spit, et descends. Fred me rejoint et aperçoit 2 PS que je n'avais pas vu. On les utilise et continuons pour se retrouver à mi-hauteur de la cascade, en bout de corde ! J'ai équipé trop tôt... demi-tour, on détache les nœuds pour descendre la corde et rattraper la longueur manquante. Cette fois, je pose les pieds en bas de la cascade, bien trempé.
On continue notre route et nous stoppons à l'ancien siphon. Deux crapauds sont là, certainement prisonniers par l'eau et effrayés de notre présence (Fred leur fait peur en voulant croasser). Il m'indique que le câble servant de guide pour traverser l'ex-siphon n'est plus en place (Il = Fred, pas le crapaud). Sans le câble, avec le niveau d'eau tout de même "haut", le froid et les pieds trempés, on décide de faire demi-tour. La remontée se passe bien, assez rapide, je laisse Fred déséquiper encore une fois (en fait, je suis une vraie feignasse). On ressort sous le soleil et retournons à la voiture... à 19h ! Mais qu'est ce qu'on a fait pour rester plus de 2h30 dans l'embut ???
On se met au sec, petit café et retour... dans le brouillard bien épais ! Bientôt, le Pack Créach III, avec toujours autant de ratages !
Florian
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