Présents: Alain, Jérôme, Daniel et Mathieu
TPST: entre 4 et 5h
Contrairement à une réputation assez abusive, nous allons montrer aujourd'hui que la spéléo peut soigner l'alcoolisme et non-pas l'encourager.
Comme tous les ans, le GSV se doit de fêter dignement l'anniversaire présidentiel du 17 Avril. Et histoire de changer un peu des -15 avec remontée difficile, nous avons porté notre dévolu sur le Ricounaum qui est encore assez peu connu.
Nous nous retrouvons à 8h30 à Vence avec Alain et Daniel pour monter avec une seule voiture. Jérôme nous attend au parking des Bois de Gourdon. Après un conciliabule très intense, Jérôme et Daniel décident de ne descendre que le Cahors présidentiel.
Nous attaquons la descente à 10h (de la cavité, pas de la bouteille). Le début présente beaucoup de travaux d'élargissement. Puis on tombe sur des grands puits se développant sur une fracture et entrecoupés de passages encore une fois élargis. La cavité se termine par un beau méandre que l'on parcourt en opposition avant d'arriver sur un croisement de fractures. Le font est à -163, je crois. On entend un écoulement en-dessous à travers les fractures. D'après l'expert du club en cavités artificielles, les travaux sont suffisamment colossaux pour avoir décourager les créateurs du trou.
Ayant eu l'occasion de vérifier deux ou trois fois à la descente qu'il y a vraiment un Dieu pour les ivrognes, nous nous attablons autour du Cahors présidentiel pour la partie festive de la sortie. Aussi, qu'elle n'est pas ma surprise d'entendre qu'untel ne veut que deux centimètres, un autre que deux doigts, et les autres deux demi-verres. Bien que le Cahors soit très bien, on arrive péniblement à boire la moitié de la bouteille à quatre. Il se passe des choses bizarres au Ricounaum.
Devant ma grande perplexité, je décide de remonter précipitamment et à deux heures moins cinq, je peux terminer mon repas dehors. Alain et Daniel sortent avec un quart d'heure d'intervalle. La pluie se met à tomber, je retourne dans le trou voir où en est Jérôme. Celui-ci apprécie tellement le Ricounaum qu'il refuse catégoriquement d'en sortir. Et ce n'est qu'à 15h05 qu'il accepte finalement de revoir l'extérieur. On trouve Daniel à l'abri sous un arbre sans feuilles et Alain qui a taillé la route.
Cette sortie nous a permis de découvrir que la spéléo ne soigne pas uniquement les quintes de toux, mais aussi l'alcoolisme, ce qui a contraint Daniel à terminer la deuxième moitié de la bouteille le soir en rentrant. Mais ce n'est pas tous les jours qu'on fête son anniversaire.
Mathieu
Tu as oublié également que le Ricounaum provoque des douleurs anales et dorsales insupportables...
RépondreSupprimerJe ne veux surtout pas savoir ce que vous avez fait après que je vous ai abandonnés au font !
SupprimerLe modérateur serait obligé de s'ériger en censeur...
Mathieu
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