Présents : Pascal, Jean-Luc et Mathieu
Durée : 5h30 environ
Mise à jour le 8 novembre après revue par Pascal, et ajout de la documentation en post scriptum.
Ayant quasiment tout oublié depuis la dernière fois où j'étais venu avec Florian, il y a bien deux ans, j'ai ressenti le besoin d'un petit rafraichissement et j'ai donc répondu présent à la grande journée auto-secours organisée par Pascal aux carrières romaines de La Turbie.
Le samedi matin, la route est dégagée sur tout le parcours. J'arrive avec vingt bonnes minutes d'avance sur le rendez-vous de 9h30. Je m'attendais à ce qu'il y ait foule, mais le temps passe sans que personne n'arrive. Bizarre. J'observe un gros chien noir qui réussi à passer sous un grillage en rampant. La performance mérite le respect étant donnée la taille de la bête. Il y a de quoi rendre jaloux certains spéléologues dont je tairai le nom.
A 9h40 il y a aussi Jean-Luc qui arrive au rendez-vous en pensant être le dernier. Mais il n'y a toujours pas de Pascal. Il fait son arrivée à 9h50 en nous expliquant qu'il était parti en direction de Caussols ! Et aujourd'hui, suite à des désistements, nous ne seront finalement que tous les trois. Il fait pourtant grand beau et une chaleur improbable au mois de Novembre.
Le programme de la journée commence avec le balancier espagnol sur grande longe. Comme mes souvenirs ne sont plus très frais, je laisse Jean-Luc commencer et je fais la victime. Puis nous intervertissons les rôles et je compte beaucoup sur lui pour me ré-expliquer tous les détails.
Le deuxième exercice est sur le passage de fractionnement avec une victime. Pascal a fait une photo pour illustrer la technique :
Pour ceux qui ont suivi, il y a une erreur fâcheuse sur cette photo. Si quelqu'un arrive à trouver laquelle d'ici la réunion de mercredi soir, je lui offre une bouteille d'Elixir de la Grande-Chartreuse. En tout cas, Jean-Luc saura trouver une solution très rapidement et nous sortir de cette mauvaise situation.
Arrivé en bas, j'ai l'occasion de ressentir en quoi le décrochage d'équipier est une situation d'urgence. J'ai eu la circulation du sang dans les jambes coupée un peu trop longtemps. Et je n'ai plus qu'à aller marcher un peu pour m'en remettre. Je remonte en faisant le tour de la carrière. Puis on en profite pour boire un coup.
C'est maintenant à mon tour de faire le passage de fractionnement et du coup on est maintenant à surveiller tous les deux :
Le troisième exercice est sur le passage de noeud. La technique consiste à fractionner avec une poignée trois mètres au-dessus du noeud. La question piège de l'examen est : "comment fait-on quand il n'y a pas assez de corde pour re-fractionner et arriver jusqu'en bas ?". Je vous laisse réfléchir.
En quatrième exercice, on verra la situation où l'équipier est descendu en butée dans la boucle de fractionnement. Il faut le remonter avec un balancier espagnol jusqu'à pouvoir le longer. L'arme ultime est la micro poulie avec bloqueur, mais on peut aussi le faire avec deux mousquetons et la poignée.
On terminera avec le passage de main courante en cinquième et dernier exercice. Cela se fait avec deux poignées et une pédale.
Cela clôturera le programme de la journée, qui a été bien rempli grâce au petit effectif qui tenait presque du cours particulier. On peut ranger et rentrer aux voitures. Pour moi, il faudra le refaire un peu plus souvent qu'une fois tous les deux ans pour ne pas oublier. C'est pourtant des techniques particulièrement importantes à maitriser. Un équipier inconscient sur une corde constitue un cas d'urgence vitale où l'on a que quelques minutes pour intervenir.
Mathieu
P.S. Merci à Pascal pour les photos !
P.S. 2 Voici la documentation fournie par Pascal:
P.S. 2 Voici la documentation fournie par Pascal:
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