Participants : Ondine, Bernard, Daniel, Jérôme, Mathieu
TPST : 6h
Météo
bien grisounette pour cette sortie médico-présidentielle qui voyait le retour de
Dada sur les cordes après quelques semaines d'interruption. Objectif de la
journée : vérifier que ses cicatrices post-opératoires étaient bien refermées et
résistaient correctement aux contraintes de la remontée de puits. La section
chirurgicale du GSV s'était ainsi donnée rendez-vous sous une fine pluie au Col
de l'Ecre avec l'infirmière Ondine, les Professeurs Bernard et Mathieu, ainsi
que le radio-proctologue Jérôme : le prestigieux patient était entre de bonnes
mains...
A
10h30, Mathieu, chargé de l'équipement de l'aven pour l'occasion, s'enfile dans
le trou. A l'un des participants qui lui faisait remarquer qu'il équipait plus
lentement que d'habitude, Mathieu rétorqua qu'il procédait désormais selon les
normes fédérales, ce qui a cloué le bec à tout le monde.
L'aven du danger devant son nom à la fâcheuse tendance du puits d'entrée à parpiner sévèrement, quelques chutes de pierres viennent donc égayer la descente du P20, sans dommages aucun, Mathieu ayant vivement conseillé aux suivants de n'entreprendre la descente qu'une fois le précédent arrivé en bas et bien abrité.
L'aven du danger devant son nom à la fâcheuse tendance du puits d'entrée à parpiner sévèrement, quelques chutes de pierres viennent donc égayer la descente du P20, sans dommages aucun, Mathieu ayant vivement conseillé aux suivants de n'entreprendre la descente qu'une fois le précédent arrivé en bas et bien abrité.
Les
deux autres puits sont descendus sans anicroche jusqu'à la première salle qui,
66 mètres sous la surface, accueillera nos agapes vers 12h10. Le premier
contrôle d'étanchéité des cicatrices du Président est effectué dans les règles :
le docteur Bernard avait fourni à cet effet un Côtes de Blaye particulièrement
tannique et rond en bouche à la robe très sombre. Dada s’en envoie un grand
gobelet et se soumet ensuite à notre examen collégial : nous constatons avec
satisfaction que le Président n'a toujours pas de fuites.
Pour
digérer, la fine équipe s'engage à la suite de Mathieu dans un aimable boyau qui
la conduira à la deuxième salle, de belles dimensions, et plutôt bien ornée. Si
Ondine s'y meut avec la facilité inhérente à sa taille de guêpe, le trio
bedonnant Daniel-Bernard-Jérôme doit se délester d’un peu de quincaillerie pour
passer l'étroiture. Après la remontée d'un ressaut de 2 mètres, nous parvenons à
la dernière salle du gouffre. Il est 13h40 et nous sommes à - 95 mètres. Le
Président, d'humeur badine et toujours en excellent état sanitaire, attire notre
attention sur une minuscule aragonite (notre photo).
La
remontée s'effectue tranquillement au rythme d'Ondine qui, a deux reprises est
confrontée à l'impossibilité de décrocher sa poignée trop proche de l'amarrage.
A cette occasion, et sur les conseils éclairés de son partenaire, elle
découvrira le «branlé» de poignée qui permet de se libérer à coup sûr
!
Le dernier à sortir vers 16h30 est naturellement Mathieu qui était aussi de corvée de déséquipement. Le temps est toujours gris, mais sec et frisquet. Un dernier examen digito-ventral du Président nous confirme l'excellente tenue de ses cicatrices à la jolie couleur violacée et le corps médical présent le déclare à l'unanimité apte pour une nouvelle saison de spéléologie verticale.
Docteur
Jérôme
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