TPST : 6h20
Enfin bien installé sur Lyon, je peux me remettre en chasse d'aventures souterraines ! Je contacte l'un des clubs locaux, le Clan Spéléo des Troglos, et suis accueilli par Raphaël, chef initiateur de son club. Après un "test" en salle le jeudi soir, afin de se rencontrer et évaluer mon niveau, Raphaël m'invite à effecteur la sortie du samedi avec Nico (organisateur) & Marty (jeune étudiant américain).
Nico souhaitant découvrir de nouvelles cavités, il a choisi le gouffre des Deux Vincents dans l'Ain, un réseau de plus de 3km, dont on ne verra pas une grande partie.
RDV le matin à 8h au local des Troglos pour préparer le matos et décoller dans le département voisin. Je fais la rencontre de Nico et papotons en attendant Raphaël et Marty qui arrivent... vers 8h50 ! Bon dieu ! Le réveil a été dur pour eux !
On enkite le matos, chargeons la voiture de Raph et prenons la route. 1h20 de trajet plus tard, nous sommes au pied du trou. Ou à la tête plutôt. Une plaque de métal verrouillée permet d'éviter que n'importe quel curieux ne vienne se plomber dans le P7 d'entrée. Nico passe en premier et utilise la corde équipée en fixe. La cavité est, en fait, entièrement équipée mais nous avons voulu nous entraîner un peu et doubler les deux plus grandes longueurs.
La salle d'entrée présente de belles strates et nous guide rapidement vers le P35. Nico équipe sa corde pendant que je le surveille du coin de l’œil (je suis plus expérimenté des deux apparemment... la pression !). Il débute sa descente et je me mets en parallèle sur la corde en fixe. Si vous allez y faire un tour, sachez que les cordes filent pas mal dans le descendeur ! Me suis fait surprendre dans ce fil d'araignée ! Je double Nico et pars équiper le 2nd puits. La corde en place offre un mono frac' sur le dernier point de vertical, enchaîné 10m plus bas par une dév' sur plan incliné... Ça me tentait moyen de la prendre et étais ravi d'avoir pris le kit. Je tresse un peu pour faire plaisir à Raph, pas fan du nœud de chaise en tête de puits ou MC et, un raboutage de corde suivant et on peut déjà voyager à "vide".
On passe une belle vire déboulant sur une galerie bien taillée, ponctuée de ressauts et petits puits assez esthétiques. On arrive ainsi sur le siphon shunté : un petit lac que l'on survole par une vire et où l'on débouche dans une fenêtre artisanale pour aller voir de l'autre côté de la flotte. On continue le parcours avec une galerie descendante et entamons une galerie sèche plutôt que d'aller au fond. Il est déjà 13h... 14h... ou 15h... enfin pas tôt et il fait faim !
Pour les curieux qui se demandent pourquoi on a mis autant de temps, c'est simple : retard + trajet + longue préparation avant d'entrer dans la cavité + 1 débutant (Marty)... De toute façon, le but n'était pas d'aller au fond, surtout que j'avais un RDV le soir.
Bref, on se pose dans un coin sec et plat pour casser la croûte et s'offrir un café ou un thé. Lulu, le découvreur et explorateur de la cavité, avait indiqué à Raph que cette partie de la cavité était belle, sèche et propre. OK pour le 1er point, par contre, pour les autres, ça dépend où on va. Après une superbe faille que l'on remonte sur une dizaine de mètres, on débouche dans une galerie qui cut plusieurs mètres plus loin. Un passage bas, boueux et très humide avec des traces de passage force notre curiosité à aller y fourrer nos pattes. En bon volontaire désigné, Nico passe en tête et nous incite à le suivre... dans de la bonne glaise collante avec étroiture et ressaut remontant. Il fait demi-tour en haut car ce n'est pas engageant. On ne prend même pas la peine de monter le rejoindre vu la tronche du truc.
Vu l'heure et notre vitesse de croisière, on fait demi-tour et remontons à notre rythme. Enfin, au rythme du vieux et du jeune. Nico & moi pétons la forme ! Yeah ! Jeunesse ! Marty se fight avec des araignées dans le puits d'entrée pendant que l'on passe le museau dehors vers 17h - 17h30 et retournons sur Lyon. On se donne RDV le lendemain pour le gouffre de la Morgne, cavité d'initiation classique !
Florian
RDV le matin à 8h au local des Troglos pour préparer le matos et décoller dans le département voisin. Je fais la rencontre de Nico et papotons en attendant Raphaël et Marty qui arrivent... vers 8h50 ! Bon dieu ! Le réveil a été dur pour eux !
On enkite le matos, chargeons la voiture de Raph et prenons la route. 1h20 de trajet plus tard, nous sommes au pied du trou. Ou à la tête plutôt. Une plaque de métal verrouillée permet d'éviter que n'importe quel curieux ne vienne se plomber dans le P7 d'entrée. Nico passe en premier et utilise la corde équipée en fixe. La cavité est, en fait, entièrement équipée mais nous avons voulu nous entraîner un peu et doubler les deux plus grandes longueurs.
La salle d'entrée présente de belles strates et nous guide rapidement vers le P35. Nico équipe sa corde pendant que je le surveille du coin de l’œil (je suis plus expérimenté des deux apparemment... la pression !). Il débute sa descente et je me mets en parallèle sur la corde en fixe. Si vous allez y faire un tour, sachez que les cordes filent pas mal dans le descendeur ! Me suis fait surprendre dans ce fil d'araignée ! Je double Nico et pars équiper le 2nd puits. La corde en place offre un mono frac' sur le dernier point de vertical, enchaîné 10m plus bas par une dév' sur plan incliné... Ça me tentait moyen de la prendre et étais ravi d'avoir pris le kit. Je tresse un peu pour faire plaisir à Raph, pas fan du nœud de chaise en tête de puits ou MC et, un raboutage de corde suivant et on peut déjà voyager à "vide".
On passe une belle vire déboulant sur une galerie bien taillée, ponctuée de ressauts et petits puits assez esthétiques. On arrive ainsi sur le siphon shunté : un petit lac que l'on survole par une vire et où l'on débouche dans une fenêtre artisanale pour aller voir de l'autre côté de la flotte. On continue le parcours avec une galerie descendante et entamons une galerie sèche plutôt que d'aller au fond. Il est déjà 13h... 14h... ou 15h... enfin pas tôt et il fait faim !
Pour les curieux qui se demandent pourquoi on a mis autant de temps, c'est simple : retard + trajet + longue préparation avant d'entrer dans la cavité + 1 débutant (Marty)... De toute façon, le but n'était pas d'aller au fond, surtout que j'avais un RDV le soir.
Bref, on se pose dans un coin sec et plat pour casser la croûte et s'offrir un café ou un thé. Lulu, le découvreur et explorateur de la cavité, avait indiqué à Raph que cette partie de la cavité était belle, sèche et propre. OK pour le 1er point, par contre, pour les autres, ça dépend où on va. Après une superbe faille que l'on remonte sur une dizaine de mètres, on débouche dans une galerie qui cut plusieurs mètres plus loin. Un passage bas, boueux et très humide avec des traces de passage force notre curiosité à aller y fourrer nos pattes. En bon volontaire désigné, Nico passe en tête et nous incite à le suivre... dans de la bonne glaise collante avec étroiture et ressaut remontant. Il fait demi-tour en haut car ce n'est pas engageant. On ne prend même pas la peine de monter le rejoindre vu la tronche du truc.
Vu l'heure et notre vitesse de croisière, on fait demi-tour et remontons à notre rythme. Enfin, au rythme du vieux et du jeune. Nico & moi pétons la forme ! Yeah ! Jeunesse ! Marty se fight avec des araignées dans le puits d'entrée pendant que l'on passe le museau dehors vers 17h - 17h30 et retournons sur Lyon. On se donne RDV le lendemain pour le gouffre de la Morgne, cavité d'initiation classique !
Florian
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