Un petit week end dans le Vercors pour aller spéléoter, canyoner et balader !
VENDREDI 8 MAI - SCIALET DES FLEURS BLANCHES
Présents : Myrtille, Sandrine, Nico, Vincent, Antoine, Judi, Christophe, Stéphane, Florian [6 ou 7 clubs différents de Rhône Alpes]
TSPT : 7h30-8h
TSPT : 7h30-8h
Je
monte le vendredi matin pour St Martin en Vercors où je dois retrouver
Nico (ASBTP Nice pour ceux qui le connaissent) et ses amis ardéchois à 8h30... Finalement, tout le monde arrive
entre 9h et 10h et s'installe au gîte. Le temps de prendre le café, de
ranger le matos et papoter, on décolle avant 11h pour aller au scialet es
Fleurs Blanches.
Sur place, on retrouve Vincent et Antoine arrivés il y a pas mal de temps (ils ont eu le temps de faire plusieurs fois l'aller-retour du trou au parking... et inversement, sur un pied, en fermant les yeux).
On se prépare et filons au rapidement sous terre. Nico et moi ouvrons la marche avec l'objectif de faire de la photo (Nico ayant repéré sur une précédente sortie les spots à immortaliser). Nos 7 autres compagnons suivront et nous retrouveront plus tard, dans le collecteur.
Les puits se descendent facilement (en zéro), l'équipement en place nous offre un précieux gain de temps (toute la zone des puits est équipée en double, voir en triple pour le plus grand tronçon) et sont assez jolis ! Par contre, les parois sont principalement constituées de Mondmilch (beurk beurk, mais ça nous aidera bien par la suite).
On arrive à la zone du méandre qui reste assez physique mais tout de même bien aménagé pour éviter de se coincer (mains courantes, cordes pour ressauts, traces de tirs de confort). L'intérêt des parois sales est tout évident ici : ça permet de glisser entre les coudes façonnés par l'eau !
Un bon coup de chaud plus tard, et après les 100m de méandre, on atterrit dans le collecteur. Petite pause pour s'hydrater, ajouter une couche de vêtements et on se dirige vers l'objectif pour la photo : les carrés de chocolat !!!
Le nom très imagé de cette galerie offre un sol d'argile craquelé formant des grosses plaques (parfois affaissées) sur plusieurs dizaines de mètres de longueur et, à une époque, sur toute la largeur. Le passage "discret" des spéléos sur le bord a tout de même détérioré une partie du paysage ; une main courante aérienne aurait permis de tout protéger et préserver (mais bon, on ne va pas en vouloir à ceux qui ont fait de la première post siphon).
Nico mitraille et je prend la pose comme à la belle époque. On remballe une fois les clichés emprisonnés et retrouvons le reste du groupe en amont de notre passage. On reprend tous ensemble la progression pour traverser une grande galerie avec, comme le Vercors sait le faire, de belles dimensions !
On arrive aux deux voutes mouillantes équipées de bateaux pneumatiques pour passer au sec. On gonfle le 1er et... il a un trou ! Une fois repéré, on essaie de le boucher avec du scotch mais ce dernier ne tiendra pas pour tous. Le 2nd bateau est quant à lui nickel !
Rebelote dans de la galerie avec un break repas (avant ou après la galerie Picasso... les souvenirs se mélangent). Quoiqu'il en soit, nouveau tirage de portait dans la galerie Picasso et casse croûte tranquillou, avec boisson chaude.
Reprise de la progression jusqu'à l'escalade permettant de shunter la trémie. Le groupe se sépare : une moitié monte l'escalade pour aller voir la citrine dans les gours, l'autre rebrousse chemin pour faire une dernière séance photo dans une grande salle. Le temps qu'ils s'installent et visualisent l'emplacement des flashs et la cadrage, on les rattrape et prenons tous la pose pour cet instant.
Une fois satisfait, Nico remballe le tout et on reprend la direction de la surface.
La remontée a été plus ou moins fatigante pour les participants mais tout le monde sort en un seul morceau (rouge d'effort) après 7h30 à 8h d'explo.
On n'a pas visité tout le réseau, mais c'était déjà bien top !!! Retour au gîte, petit apéro et j'abandonne mes hôtes pour retrouver Para à Pont en Royans.
Sur place, on retrouve Vincent et Antoine arrivés il y a pas mal de temps (ils ont eu le temps de faire plusieurs fois l'aller-retour du trou au parking... et inversement, sur un pied, en fermant les yeux).
On se prépare et filons au rapidement sous terre. Nico et moi ouvrons la marche avec l'objectif de faire de la photo (Nico ayant repéré sur une précédente sortie les spots à immortaliser). Nos 7 autres compagnons suivront et nous retrouveront plus tard, dans le collecteur.
Les puits se descendent facilement (en zéro), l'équipement en place nous offre un précieux gain de temps (toute la zone des puits est équipée en double, voir en triple pour le plus grand tronçon) et sont assez jolis ! Par contre, les parois sont principalement constituées de Mondmilch (beurk beurk, mais ça nous aidera bien par la suite).
On arrive à la zone du méandre qui reste assez physique mais tout de même bien aménagé pour éviter de se coincer (mains courantes, cordes pour ressauts, traces de tirs de confort). L'intérêt des parois sales est tout évident ici : ça permet de glisser entre les coudes façonnés par l'eau !
Un bon coup de chaud plus tard, et après les 100m de méandre, on atterrit dans le collecteur. Petite pause pour s'hydrater, ajouter une couche de vêtements et on se dirige vers l'objectif pour la photo : les carrés de chocolat !!!
Le nom très imagé de cette galerie offre un sol d'argile craquelé formant des grosses plaques (parfois affaissées) sur plusieurs dizaines de mètres de longueur et, à une époque, sur toute la largeur. Le passage "discret" des spéléos sur le bord a tout de même détérioré une partie du paysage ; une main courante aérienne aurait permis de tout protéger et préserver (mais bon, on ne va pas en vouloir à ceux qui ont fait de la première post siphon).
Nico mitraille et je prend la pose comme à la belle époque. On remballe une fois les clichés emprisonnés et retrouvons le reste du groupe en amont de notre passage. On reprend tous ensemble la progression pour traverser une grande galerie avec, comme le Vercors sait le faire, de belles dimensions !
On arrive aux deux voutes mouillantes équipées de bateaux pneumatiques pour passer au sec. On gonfle le 1er et... il a un trou ! Une fois repéré, on essaie de le boucher avec du scotch mais ce dernier ne tiendra pas pour tous. Le 2nd bateau est quant à lui nickel !
Rebelote dans de la galerie avec un break repas (avant ou après la galerie Picasso... les souvenirs se mélangent). Quoiqu'il en soit, nouveau tirage de portait dans la galerie Picasso et casse croûte tranquillou, avec boisson chaude.
Reprise de la progression jusqu'à l'escalade permettant de shunter la trémie. Le groupe se sépare : une moitié monte l'escalade pour aller voir la citrine dans les gours, l'autre rebrousse chemin pour faire une dernière séance photo dans une grande salle. Le temps qu'ils s'installent et visualisent l'emplacement des flashs et la cadrage, on les rattrape et prenons tous la pose pour cet instant.
Une fois satisfait, Nico remballe le tout et on reprend la direction de la surface.
La remontée a été plus ou moins fatigante pour les participants mais tout le monde sort en un seul morceau (rouge d'effort) après 7h30 à 8h d'explo.
On n'a pas visité tout le réseau, mais c'était déjà bien top !!! Retour au gîte, petit apéro et j'abandonne mes hôtes pour retrouver Para à Pont en Royans.
SAMEDI 9 MAI -CANYON DU LEONCEL (par Hélène)
Présents : Para, Hélène, Manu, Tony, Florian (CSTroglos & ASNE)
TPEC : 5h
Lever matinal pour aller laver le matos spéléo dans un canyon ! Le CR fait par Hélène :
"Manu et moi avons RDV à 9h30 à Saint Jean. 9h15, appel de Florian :
"Vous arrivez bientôt?" - "On sera à l'heure" - "C'était RDV à 9h" -
"Non, ça c'est demain" - "Ah zut, on aurait pu dormir 30 min de plus"...
On se gare à l'usine hydroélectrique de Bouvante, et le défilé de mode commence... Manu et moi trouvons des combis néoprène à nos tailles dans le lot amené par Para. Enfin, pour le haut, je me fais aidée pour enfiler les manches, constate que la fermeture éclair est loin de fermer, et je me fais aidée pour l'enlever... Je pars donc avec ma vieille sub 3000 en pensant à Doudou qui voulait me la piquer il y a 2 ans...
A 5 dans la voiture de Para pour monter au départ, certains ont un peu chaud. Petit échauffement impromptu : il faut aider un van à se sortir du terrain boueux où ils ont été s'enliser la veille de nuit. En voilà un qui a du pot qu'on soit passés par là...
C'est l'heure de se mettre à l'eau, ça fait 2 ans que je n'ai pas fait de canyon, mais l'eau est toujours aussi froide. Para gère l'équipement, et s'appuie un peu sur Tony et Florian pour encadrer les 2 débutants que nous sommes Manu et moi. On enchaine les cascades, c'est cool, c'est vert, c'est joli, ça fait du bien.
On est rentrés dans le canyon vers 11h30, en laissant les casse-croutes à la voiture du bas. "Encore une cascade et on s'arrête pour grignoter" nous annonce Para. Ouf! Elle est belle celle là (comme si les autres ne l'étaient pas). "Allez, encore une." "On s'arrêtera après celle là." "Para, on s'arrête STP?!!" Allez, le gouter fait du bien, surtout que le soleil pointe son nez.
Tient, un saut. J'aime pas ça, je prends le sentier. Encore une cascade. Je vois Para mettre la corde autour d'un tout petit arbrisseau qui a bien mauvaise mine et qui ne demande qu'à se déraciner. Je rigole. Non, c'est vraiment là dessus qu'il veut qu'on descende. Je rigole moins. Pour la 1ère fois de la journée, il descend en premier, il veut nous prouver que ça tient. Il y a le sentier qui shunte tout ça, j'y vais, il y a des fois où je tiens à ma vie, enfin, juste des fois.
On arrive derrière un groupe avec 2 BE. Ils nous ralentissent pas trop, c'est bon. Je vois (et Para confirme) que l bas il faut sauter. Il y a bien le sentier, mais je me force un peu. Je fais les 10 m vers le saut en vérifiant que le demi-tour vers le sentier est possible. Motivée, mais à moitié seulement. J'étais devant, mais bizarrement je me retrouve en dernier, avec Para qui me tend la main pour me mettre sur le plongeoir. Ah, zut, je découvre qu'il y a un arbre au milieu de la vasque et qu'il va falloir l'éviter. J'ai failli faire demi-tour. Para fait signe à Tony de s'approcher et d'être prêt à me repêcher si besoin. Oui, je saute enfin! Je remonte à la surface, je frôle l'arbre, et finalement je l'aime bien cet arbre, je l'accroche et le béni d'être là. Les prochaines fois, penser à se boucher le nez...
On termine en shuntant la dernière cascade où le groupe des BE prend son temps et des photos. Retour à pied à la voiture, rencontre avec un pêcheur pour une fois sympa. On se change, et à nous le casse-croute de... 16h30! Pendant que les 2 chauffeurs font la navette, je lutte pour ne pas m'endormir, tentant de faire la conversation avec Tony, mais Morphée a presque gagné.
On passe finalement par Pont en Royans pour profiter 1h du soleil et taper la discut' avec Valérie. Merci Para pour la journée, c'était très sympa.
Bilan aujourd'hui : 2 bleus sous les plis de l'aine, en souvenir des boucles du baudrier. Des brulures au dessus de chaque cheville, au niveau du petit centimètre libre entre la combi et les chaussons néoprènes. Des courbatures un peu partout (le canyon, ça doit pas être les mêmes muscles que la spéléo?)" - Hélène
On se gare à l'usine hydroélectrique de Bouvante, et le défilé de mode commence... Manu et moi trouvons des combis néoprène à nos tailles dans le lot amené par Para. Enfin, pour le haut, je me fais aidée pour enfiler les manches, constate que la fermeture éclair est loin de fermer, et je me fais aidée pour l'enlever... Je pars donc avec ma vieille sub 3000 en pensant à Doudou qui voulait me la piquer il y a 2 ans...
A 5 dans la voiture de Para pour monter au départ, certains ont un peu chaud. Petit échauffement impromptu : il faut aider un van à se sortir du terrain boueux où ils ont été s'enliser la veille de nuit. En voilà un qui a du pot qu'on soit passés par là...
C'est l'heure de se mettre à l'eau, ça fait 2 ans que je n'ai pas fait de canyon, mais l'eau est toujours aussi froide. Para gère l'équipement, et s'appuie un peu sur Tony et Florian pour encadrer les 2 débutants que nous sommes Manu et moi. On enchaine les cascades, c'est cool, c'est vert, c'est joli, ça fait du bien.
On est rentrés dans le canyon vers 11h30, en laissant les casse-croutes à la voiture du bas. "Encore une cascade et on s'arrête pour grignoter" nous annonce Para. Ouf! Elle est belle celle là (comme si les autres ne l'étaient pas). "Allez, encore une." "On s'arrêtera après celle là." "Para, on s'arrête STP?!!" Allez, le gouter fait du bien, surtout que le soleil pointe son nez.
Tient, un saut. J'aime pas ça, je prends le sentier. Encore une cascade. Je vois Para mettre la corde autour d'un tout petit arbrisseau qui a bien mauvaise mine et qui ne demande qu'à se déraciner. Je rigole. Non, c'est vraiment là dessus qu'il veut qu'on descende. Je rigole moins. Pour la 1ère fois de la journée, il descend en premier, il veut nous prouver que ça tient. Il y a le sentier qui shunte tout ça, j'y vais, il y a des fois où je tiens à ma vie, enfin, juste des fois.
On arrive derrière un groupe avec 2 BE. Ils nous ralentissent pas trop, c'est bon. Je vois (et Para confirme) que l bas il faut sauter. Il y a bien le sentier, mais je me force un peu. Je fais les 10 m vers le saut en vérifiant que le demi-tour vers le sentier est possible. Motivée, mais à moitié seulement. J'étais devant, mais bizarrement je me retrouve en dernier, avec Para qui me tend la main pour me mettre sur le plongeoir. Ah, zut, je découvre qu'il y a un arbre au milieu de la vasque et qu'il va falloir l'éviter. J'ai failli faire demi-tour. Para fait signe à Tony de s'approcher et d'être prêt à me repêcher si besoin. Oui, je saute enfin! Je remonte à la surface, je frôle l'arbre, et finalement je l'aime bien cet arbre, je l'accroche et le béni d'être là. Les prochaines fois, penser à se boucher le nez...
On termine en shuntant la dernière cascade où le groupe des BE prend son temps et des photos. Retour à pied à la voiture, rencontre avec un pêcheur pour une fois sympa. On se change, et à nous le casse-croute de... 16h30! Pendant que les 2 chauffeurs font la navette, je lutte pour ne pas m'endormir, tentant de faire la conversation avec Tony, mais Morphée a presque gagné.
On passe finalement par Pont en Royans pour profiter 1h du soleil et taper la discut' avec Valérie. Merci Para pour la journée, c'était très sympa.
Bilan aujourd'hui : 2 bleus sous les plis de l'aine, en souvenir des boucles du baudrier. Des brulures au dessus de chaque cheville, au niveau du petit centimètre libre entre la combi et les chaussons néoprènes. Des courbatures un peu partout (le canyon, ça doit pas être les mêmes muscles que la spéléo?)" - Hélène
Puis, je (Florian) retrouve mes hôtes de la veille pour le diner. Dodo pas trop tardif surtout que le canyon m'a également marqué à la cheville. J'attendrai de passer la nuit pour voir si la douleur est raisonnable ou non pour attaquer les Ecouges II le lendemain...
DIMANCHE 10 MAI - CANYON... et bah non... BALADE DANS LE VERCORS
Au réveil, ma cheville est belle et bien douloureuse. Je vois rapidement avec Para mais on ne va pas tenter le diable ; aujourd'hui, ça sera "repos" pour moi ! Je laisse Para et Tony partir pour les Ecouges II où ils retrouvent Philippe. Pour eux, la descente aura été mouvementé vu le niveau d'eau et le débit !
Pour ma part, je remonte les Gorges de la Bourne, passe devant Choranche, traverse la Goule Noire, tombe sur un bouquetin qui s'abreuve en plein milieu de la route (et charge tout curieux qui souhaite l'approcher), fais un détour par Herbouilly, St Martin et Chapelle en Vercors pour remonter par la forêt de Lente et le mémorial, tombe au hasard sur la grotte du Brudour, et redescend tranquillement à Pont en Royans où je devais retrouver Para & Tony pour 14h, le tout ponctué de pauses régulières pour profiter de ce magnifique cadre.
Ils arriveront vers 15h, bien lessivés de leur sortie ! Rangement matos, rangement du gîte, visite de quelques curieux et on reprend la route pour Lyon sous un soleil qui tabasse ! A voir le week end prochain quelles surprises me seront réservées avec le SCVesoul dans le Vercors !
Florian
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