25 juin 2015

Bilan des mois d'Avril et Mai 2015

En Avril 2015, il y eu 18 sorties club :

Secteur de Vence :

  • Désobstruction à la Source à Léo, 157 U8 : 2
  • Carrières de la Sine, Grotte Chiapello : 4
  • Désobstruction au Plan des Noves (157 V3) :1

Secteur de Roquefort :

  • Désobstruction à l'Embut du Debram, 105 F1 :4

Secteur de Caussols :

  • Secteur Castel du Loup, pointage avec B. Hof : 1
  • Aven Cresp, encadrement collège avec P. Zaoui : 1

Secteur de Gourdon :

  • Aven Ricounaum, film (Daniel, Mathieu, Jérôme, Alain Staebler) : 1

Secteur de Caille :

  • Aven des Primevères, pré-équipement jusqu'à -80 pour le congrès (Daniel, François) : 1

Secteur de Tourrettes sur Loup :

  • Prospection falaises Haut du Loup: 1


En Mai 2015, il y eu 19 sorties club :

Secteur de Vence :

  • Désobstruction à la Source à Léo, 157 U8 :3
  • Carrières de la Sine (Grotte Chiapello, Fracture en ouverture, Aven en ouverture) : 6

Secteur de Saint Cézaire :

  • Prospection, secteur du Bois d'Amon : 1

Secteur de Saint Vallier :

  • Aven de l'Air Chaud : 1
  • Aven Abel : 1
  • Aven KKG: 1
  • Congrès national : 6 journées d'organisation 

Gard:

  • Le Trou Souffleur de Salindre : 1

Ardèche:

  • Réplique de la Grotte Chauvet : 1

Var:

  • Mine de Vallaury (Plan de la Tour) : 1


Daniel

13 juin 2015

Grotte de Saint Marcel (Ardèche)

Participants : Manu, Florian, Caribou, Laetitia, Katia et Jérémy (CSTroglos)
TPST : 5 h

Départ du local des Troglo vers 8h. Caribou Laetitia, Katia et moi-même allons chercher la clé de l'entré naturelle à Bourg St Andeol, puis direction la grotte ! Flo et Manu, qui évite pourtant ce détour, arriveront 15 minutes après nous (Trop de sortie avec Raph ?). Le chemin descendant vers le camping n'est pas encore fermé par la chaine (quelqu'un se rappelle quand ils l'installent ?), donc on se gare à 150 m du trou. Le temps de faire sa fête à une baguette et de s'équiper, et on se réfugie dans la grotte et ses 15 ° décidément très agréables. Il doit être pas loin de 11h environ.

Après la première étroiture (1m de haut par 4 de large, étroit dans le coin !), on se retrouve dans une longue (et graaande) conduite forcée, très rectiligne. On croisera le reste d'un wagon sur 4 m de rail. Le temps de le dépasser et de se retourner, on trouvera Manu et Flo en train de faire les couillons dessus.
On arrive ensuite à l'échelle de 12 m où l'on découvre qu'une crinoline a été installée ! Sécurisant mais galère pour le kit. Pas pratique non plus pour envoyer la corde permettant d'assurer ce qui veulent l'être.
La conduite forcée continue, avec des grosses concrétions poussant ponctuellement ça et là le long de l'autoroute. Euh, du chemin.

Après un lavage de botte en règle, on arrive dans la cathédrale et donc la zone touristique. On y croise un initiateur (je crois) qui fait faire un tour à un groupe de spéléo. Il me semble qu'il attendait pour le réceptionner au bout de la tiro installée dans la salle (câble acier pour ceux qui serait tenté à l'occasion !), mais je n'ai pas entendu tout ce qu'il disait car le spectacle son et lumière de la salle s'est déclenché pour un groupe de touriste. C'est beau, et ça fait un de ces vacarmes ! Oui, parce qu'ils ont choisi la BO d'un tremblement de terre et mis le son à fond, ambiance garantie ! 

On remonte la partie touristique pour démarrer le réseau 1, la aussi très ouvert, avec de magnifique coup de gouge en parois et la encore, ponctuellement, des groupes de concrétions au fur et à mesure de l'avance. A noter qu'au début du réseau 1, on tombera sur le trésor de Saint Marcel ! Sang froid et une grande maitrise de soi-même ont été nécessaire pour se résoudre à ne pas l'emporter. Je n'en dirais pas plus pour le pas provoquer d'émeute à Saint Marcel.
Toutes ces émotions nous ont donné faim ! Pause Pique-nique. A table, on parlera corruption, sexe, argent, état, de cliffhanger, de vie détruite...
On continue un peu dans le réseau 1 puis on fait demi-tour pour le réseau Raoul. Flo tentera de faire un peu de photo.

On repasse dans la partie touristique (Frotte tes bottes !), on passe devant les gours où l'on est bien déçu de ne pas y retrouver de groupe de touriste pour profiter du son et lumière et on attaque Raoul avec un main courante qu'aura installé Caribou. Et là, beaucoup plus de concrétionnement ! On crapahute un peu, et juste avant d'arriver au P20 qui permet de retourner à la cathédrale, on tourne à droite, on avance entre 100 et 200 m pour passer une petite lucarne et tomber dans une magnifique petite salle remplie de concrétionnement ! Petite pause avant de faire demi-tour.
On éteindra les lampes pour profiter du goutte à goutte des infiltrations. Florian en profite pour tenter des attouchements envers ma personne, ça se terminera en bataille de flaque d'eau.

Retour au P20, on utilise la main courante mise en place par le groupe précédent : Elle fait passer sur la vire pour contourner le puits et descendre à l'opposée de celle-ci. Le puits est équipé en double, Après que Manu soit descendu, je descends en amoureux (enfin en parallèle quoi) de Katia qui sera longée à moi. On prend notre temps pour descendre, c'est le premier rappel de Katia sous terre !

On termine la boucle en retournant à la cathédrale, on fera la partie touristique pieds nus pour ne pas salir ! On repart vers l'entrée naturelle, Caribou installe un rappel pour esquiver l'échelle que Katia descendra seule cette fois ! Elle déclarera à l'arrivé "J'aime bien les rappel !". Sans doute parce qu'elle a pas encore eu à les remonter. Les deux zigotos du groupe restés un peu en arrière pour faire de la photo nous rejoindrons après que nous nous soyons changés aux voitures pour nous rendre les clés. Il est approximativement 16h00 !

La Cariboumobile repart sur Lyon, Flo et Manu resterons dans la région !


Jérémy

10 juin 2015

Aven de Despeysse (Ardèche)

Participants : Raph, Marty, Jens, Manu, Florian, Phil' + Lolotte en surface (CSTroglos)
TPST : de 8h à 11h10

En ce glorieux 1er samedi de juin, une sortie débutant avait été demandée par Nico pour leur reprise avec Johanna. Raph avait proposé le Vercors avec Gours Fumant, mais les orages nous poussent à changer de plan. L'Ain est également soumis à cette tempétueuse météo... l'Ardèche semble être notre salvatrice !
Raph propose ainsi de faire l'aven Rochas le samedi et à voir le dimanche (sachant que certains feront l'aller retour le samedi sur Lyon).

Au samedi matin, après un lent réveil de mes compagnons de sommeil, un petit déj en terrasse et des surprises pas toujours classes, nous voilà partis vers l'Ardèche à... 9h passé.

1ère aire d'autoroute, 1er arrêt pour Raph pour faire le plein. On continue en tête avec Manu et nous nous arrêtons sur la dernière aire avant la sortie de Montélimar Sud pour prendre un café et attendre Raph, Lolotte & Marty.
Grosse pause avant de rejoindre Bourg St Andéol où l'on retrouve Phil & Jens. Puis direction le supermarché pour faire le stock de vivre et surtout d'eau !!! (quelle chaleur !). Enfin, on prend la direction de Rochas !!! Malgré le GPS, on fait des petits détours/erreurs d'itinéraire mais arrivons tout même sur place... il est presque 13h !!!
Toutes ces pauses et détours nous ont grandement retardé et... on repart !!! Le parking en bord de route (un peu bondé) ne plait pas à Raph qui va devoir laisser la voiture et Lolotte avec plein de matériel (trop visible). On se reporte sur l'aven de Despeysse et plusieurs minutes plus tard (après 2 erreurs d'itinéraire à cause d'un GPS qui s'auto-formate), on est au pied de la trappe, en sueur et affamés !
A table sous les arbres, on ouvre une Bourganel au miel de châtaignier (huuummmmm ! que c'est bon !!!) et dégustons sandwichs, chips, cailloux.
On se motive pour aller se mettre au frais (parce qu'on en peut franchement plus de ce cagnard !) et laissons un beau ciel derrière nous et Lolotte sous un abris de fortune. Marty part en tête pour équiper le 1er ressaut et le 1er puits. Je le rejoins en bas de ce dernier et j'enchaîne sur l'équipement. L'un de nos gros soucis ce jour là, c'est que les kits étaient préparés pour une autre cavité ! Et avec la chaleur, on a privilégié d'aller se mettre au frais plutôt que de tout ré-enkiter.

On alterne à l'équipement avec Marty mais nous tombons vite d'accord sur autre chose : on n'aime pas l'équipement de la cavité !!! Pour la traversée, je suis d'accord que l'équipement est bon. Mais pour du fixe, 80% des spits sont foireux (pas de vis morts). Donc, utilisation au maximum d'AN mais on avait pas 50 sangles/dyneemas non plus... On essaie tout de même d'avancer rapidement. On ne peut par contre esquiver des passages de nœuds (raboutage de corde oblige vu les longueurs dispos).Je finis le dernier kit de cordes et, sur le dernier puits avec la lucarne, je fais tomber ma poignée/pédale en bas... Je vous passe le soutien moral que j'ai eu droit de la part de Manu & Marty !
Je descends et au niveau du petit bassin de mi puits (3-4m sous la lucarne), y a rien ! Et j'avais pas entendu de *plouf* ! Donc, c'est plus bas mais aucun amarrage naturel ou artif' n'est là (et ça frotterait beaucoup trop). Tant pis, machard et je remonte équiper la lucarne et la suite de la cavité. Derrière la lucarne, par contre, je vois qu'il y a possibilité de descendre. Je file en bas et retrouve bien calmement mon matos ! Chouette ! Ça fera ça de moins à acheter !

On continue sur la main courante jusqu'à la fin de la corde. Petite pause avant d'attaquer les cordes en place ; Raph nous demande si on en a besoin d'une autre. Dans le doute, je lui dis oui, pensant qu'il en avait une en rab'. Il fait demi-tour et disparait... on continue sur l'équipement en fixe pendant plusieurs mètres, on se pose pour boire et grignoter mais toujours pas de Raph. Marty fait demi-tour, Manu l'attend au spot et je continue d'avancer avec Jens. On atteint la salle blanche puis la galerie N12 (ça devient très joli !) et préférons attendre les autres à l'embranchement.
Une petit 1/2 heure plus tard, Manu et Marty arrivent, sans corde. En fait, Raph voulait tout rééquiper pour rallonger les longueurs et essayer de récupérer la dernière corde. Il avait commencé en demandant à Marty de finir de reprendre le précédent équipement, mais il ne se sentait pas de le faire (ne l'ayant jamais fait et craignant de faire une bêtise) ; Raph ayant fait demi-tour pour remonter avec Phil, ne se sentant plus de continuer.
Pour nous, ça sera petite séance photo et rapide tour des galeries (celle de gauche finissant sur un puits remontant équipé ; celle de droite... ça continuait). Et ma lampe rend l'âme à ce moment là, après avoir déconnée sur 2 sorties et à la descente...
Mais vu l'heure, on a fait demi-tour : 21h !  ... le temps pour Marty d'enfiler ses chaussettes (eh oui, il faisait tellement chaud que Marty était bien nu dans ses bottes et à poil sous la combi !!!) et de nous faire partager cette bonne odeur de fromage américain !

Je déséquipe tout le long ; Marty m'avouant : "Je n'aime pas déséquiper". D'ailleurs la remontée, avec l'équipement modifiée, n'a pas forcement plu à tout le monde. Par exemple : le passage de nœud directement après un pendule (avec double pêcheur double pour le raboutage) a bien fait plaisir à Manu !
Sinon, remontée ponctuée de grosses pauses et temps morts (je n'ai pas trop su pourquoi en fait) ; mais quand ça arrive à minuit, que l'on a mangé 1 barre céréale en 8h et que l'on a dormi 3h la nuit précédente... bah ça fout un sacré coup de barre !!!
Sur l'avant dernier puits, Marty casse sa pédale ! Ca fait un bruit !!! On a cru qu'un amarrage avait lâché ! Heureusement, c'est arrivé en tête de puits. Pour le dernier puits, je lui passe ma pédale et finirai au pantin. En bas de ce dernier, Lolotte nous accueille avec soulagement et encouragement : "y a des nouilles chaudes qui vous attendent !" (je ne sais pas si elles parlaient de Raph et Manu ou de bouffe en fait...)

Et nous voilà dehors... à 1h40 !!! Les bières nous attendent au bord de la trappe (bière de trappiste ? ahah... je me fais rire), avec le repas chaud et un petit vent. Lolotte nous dit que l'orage a bien tapé en début de nuit à proximité, et que le ciel était vraiment bien éclairé ! Mais vu l'heure, la fatigue et le trajet, on préfère rester dormir : 3 dans une tente 2 places avec juste un ptit matelas et une couverture ; c'était caliente !

Florian

2 juin 2015

Déséquipement Primevères-Ollivier

Présents : Daniel et François
TPST : deux fois 3h

Avec Dada, nous montons à la Moulière en vue de sortir toutes les cordes et amarrages de la traversée Primevères/Ollivier, qui avait été équipée pour les visites du congrès FFS à St Vallier. Nous entrons aux Primevères à 10h 15. Dans les parties de la jonction, Dada descend au fractio à -9 du puits de 23m ( -103 jonction Ollivier), tandis que je l’attend en haut du puits. Nous sortons à 13h 15. Nous remontons deux kit bien pleins.

On mange dehors avec les mouches et les moustiques pour compagnie !

On redescend à 14h se mettre au frais dans l’Ollivier. Rebelote, on déséquipe depuis le haut du puits de 14m à -104, et on remonte deux kits  assez lourds.  Quelques remarques sont échangées sur la qualité de l’équipement côté Ollivier, qui n’était pas au top, mais on ne citera personne !
Il resterait quelques passages à recalibrer dans les nouvelles parties du trou, car avec un kit lourd c’est pas évident de sortir de certains passages avec ce poids aux fesses !
Puis nous ressortons à 17h.

François

31 mai 2015

Alerte au KKG

Présents : Fred, Rémy, Daniel et Mathieu
TPST : entre 6h30 et 12h

Pour ce dimanche 31 Mai, nous avions décidé de profiter du dernier jour d'ouverture du KKG à l'occasion du congrès, pour programmer une visite.

Daniel est passé me chercher à 8h30 et nous avons retrouvé Rémy sur le parking. A Saint-Vallier, Fred nous attend sur le parking du Petit Renard. Nous partons avec deux voitures jusqu'à l'entrée du trou.

Nous attaquons la descente à 9h45 et à 11h55 nous sommes arrivés à la rivière où nous nous arrêtons pour manger. Après le repas nous remontons l'amont jusqu'au siphon. La rivière est magnifique avec sa roche taillée comme de la dentelle. Peu avant le siphon, on trouve des dunes de sable.

De retour à l'embranchement de la sortie, je commence la remontée avec Rémy pendant que Daniel et Fred vont faire un petit bout de l'aval pour nous laisser un peu d'avance.

Arrivé en haut des puits, je m'installe pour casser la croute en attendant Rémy. Quelques minutes plus tard, j'entends gueuler dans les puits sans arriver à comprendre ce qui se dit. Finalement, Rémy réussi à me dire que Daniel a perdu Fred dans le méandre.

Il semblerait donc que nous avons un problème...

... qui n'a strictement aucune explication logique !

On a donc un Fred perdu, un Daniel qui commence à paniquer et un Rémy à la ramasse au milieu des puits qui n'est clairement pas en état de redescendre.

Sur de telles situations, on peut essayer de coller artificiellement des raisonnements après coup, mais à la vérité les décisions sont prises totalement à l’instinct. On peut discuter longuement des différentes options qu'il aurait été le plus judicieux de prendre. Sur le moment les questions sont nombreuses et les différentes hypothèses encore plus.

Pour ma part, la première décision s'est imposée immédiatement. Elle est basée sur un principe simple : ne pas rajouter d'autres conneries à la première. Une évaluation rapide de mes réserves physiques m'indique clairement que je n'aurai pas les moyens de refaire les efforts de la journée une deuxième fois. Il me reste au maximum deux heures de réserves avant de me mettre dans le rouge.

Je pose donc à Rémy la question fatidique :
- J'appelle les secours ???

Après un temps de réflexion :
- Oui, appelle les secours !!!

Je ramasse donc mes affaires et je mets le turbo pour ressortir.

A la sortie, je me précipite sur la pierre en dessous de laquelle Dada a caché ses clefs de voiture, et là : RIEN. Je soulève tous les cailloux à proximité et toujours RIEN. Le temps tourne, il semblerait que j’aie un deuxième problème...

La vitre côté conducteur est entre-ouverte. J'essaie de crocheter la poignée intérieure avec une branche d'arbre... sans succès. J'envisage de casser la vitre, mais après réflexion je préfère éviter de me blesser stupidement.

Le temps tourne...

J'opte donc pour les techniques de communication à l'ancienne : LA MARCHE A PIED !

Le temps tourne...

Arrivé à la route de Cabris, j'arrête un automobiliste pour lui demander son portable. Il restera avec moi jusqu'à l'arrivée de la voiture de reconnaissance des pompiers.

Nous sommes de retour à l'entrée du trou vers 19h. Personne n'est encore ressorti. Je reste sur place avec l'un des pompiers et l'autre repart à la route pour servir de guide aux secours.

A 19h45, Rémy ressort après avoir épuisé son acéto, et malheureusement sans nouvelle de Fred et Daniel.

Les secours arrivent progressivement, ainsi que les gendarmes. J'ai le plaisir et le réconfort de retrouver des visages connus.

Deux pompiers du Groupement d'Intervention en Milieu Périlleux descendent dans le trou pour essayer d'aller au contact de la victime. L'un deux, Jean-Michel, est une vieille connaissance qui prend sa licence au club et que je n'avais pas vu depuis 13 ou 14 ans.

A la tombée de la nuit (vers 21h), l'équipe SSF chargée d'installer les transmissions est prête à descendre quand Jean-Michel ressort, immédiatement suivi de Daniel qui a fait la course avec lui. Mais ce n'est qu'une fois dehors qu'ils se reconnaissent en s'exclamant : "C'ETAIT TOI !!!".

Fred a donc été retrouvé et est en train de remonter accompagné par le second pompier. Nous pouvons donc nous consacrer au second problème de la journée : où sont bien passées les clefs de la voiture de Daniel ?

Daniel soulève un des cailloux que j'avais moi-même soulevé il y a quelques heures. Il soulève encore un petit cailloux. La stupéfaction se lit sur son visage. Il se met à creuser à travers les petits cailloux. Et finalement arrive à mettre la main sur la clef.

Bref, je n'avais vraiment aucune chance de la trouver...

Maintenant que l'on peut enfin se changer, Daniel nous raconte le fin mot de l'histoire. Pour ceux qui en douteraient encore, il est tout-à-fait possible de se perdre dans un méandre et cela a été prouvé aujourd'hui. Le passage se trouvant sur le haut, il suffit de descendre dans le bas, de trouver un passage impraticable qui repart sous le côté dont on est venu, et on finit par arriver dans une galerie qui n'en finit plus...

Après avoir fait des aller-retours de plus en plus longs entre l'aval et l'amont, Daniel avait fini par s'installer au niveau de la sortie. A moitié somnolant, il commence à entendre des voix et se demande si il n'est pas en train de rêver. Pour en avoir le cœur net, il part à la recherche des voix et pas très loin du côté de l'amont, il trouve un Fred qui s'est installé pour se restaurer et qui est en grande conversation avec son kit.

Et maintenant pour ceux qui ne sauraient supporter la description d'une colère présidentielle, passez tout de suite au paragraphe suivant ! Il s'est approché de lui et son côté mère poule prenant le dessus, il l'a pris dans ses bras pour lui faire des bisous...

Ils avaient tout juste commencé la remontée des puits quand ils ont été rejoints par les deux pompiers. Laissant Fred à l'un des pompiers, Daniel profite de la remontée pour évacuer la tension nerveuse qu'il n'a pas passée sur Fred.

Fred remontera à son rythme et ressortira après 22h.

Une fois tout rangé, on retrouve tout le monde au PC sur la piste de la Tire pour casser enfin la croute. Le retour à la maison ne se fera qu'à 0h20.

Le mot de la fin sera bien-sûr pour remercier tous ceux qui se sont mobilisés ce soir-là. Nous avons eu de la chance de retrouver Fred sain et sauf, et encore en état de remonter. Tout le monde a été soulagé par cette issue favorable. Mais parce que tout ne se fini pas toujours par le meilleur des cas, il était important qu'ils soient là.

Mathieu
 

Golet aux Loups (Ain)

Présent : Florian, Cédric (CSTroglos), Rolland (et ses 3 acolytes) [Dédicace à Roland du GSMagnan et aux amis du sud]
TPST : 9h10
Temps de route : 2 min
Marche d'approche : 15 secondes

Avec Florian, nous avions des objectifs différents : manger de l'équipement, bouffer du kit, dépasser les -200m (il y en avait marre des -198m) et se faire une belle sortie.
Après avoir prospecté sur les gouffres sympas, nous nous somme d'abord arrêtés sur le gouffre de la Rasse (et ses -500m max) mais faute d'info supplémentaire sur l'équipement et l'accès, nous cherchons une autre cavité.
Notre dévolu s'est jeté sur le Golet aux loups cavité atteignant -280m au plus profond.

Nous prenons le matos (cordes, mouskifs, kits ...) en vrac jeudi au local et nous enkitons vendredi soir chez Florian.
Après avoir lu le CR des derniers Troglos a y être allés et leur TPST de 9h à 5, nous décidons de dormir sur place le soir.

Je retrouve donc Florian samedi soir au niveau du periph' et c'est parti...
Une fois la bonne route trouvée, nous passons à côté du trou et continuons sur 500m pour trouver un coin correct pour planter la tente, ce que nous tardons pas à faire.
Il est 22h quand nous pouvons enfin prendre notre repas : spaghetti sauce tomate basilic, une bonne bière. Après avoir tenté de converser avec une chouette, il est l'heure de se coucher.

Le lever se fait aux aurores, à 6h30. Petit déjeuner, pliage du matériel, et nous arrivons au bord du trou à 7h50.
On s'habille, et c'est parti. On équipera en alternance en fonction des kits que l'on a.
On progresse bien, chacun vérifiant l'équipement de l'autre. Les puits s'enchaînent et le méandre se passe bien.

Arrivé au bas du superbe P 32, nous décidons de poser la dernière corde sur le P9 afin d'aller voir les grandes galeries.
Celles-ci présentent un volume hors normes, un charme particulier et un très joli plafond. Nous mangerons à la base du P32.

À la remontée chacun déséquipe le travail de l'autre à la descente. Rolland qui avait été facile à la descente devient lourd à la remontée. Le méandre nous prendra autant de temps à passer que la remontée des puits. L'un progressait de quelques mètres récupérait les kits, l'autre rejoignait, etc. Nous sortons à 17h30.

Le temps de se changer de manger un coup et nous rentrons sur Lyon. Un petit arrêt sur l'aire de Raph et nous voilà dans les bouchons de l'entrée de Lyon.
Passage au local pour poser le matos que l'on lavera mercredi et nous rentrons chez nous.

Au final, une très jolie sortie, de beaux puits, de belles fistuleuses dans le P18.

Cédric

24 mai 2015

Aven de l'Air Chaud

Présents : Fred et Mathieu
TPST : 7h45

Fred ayant été un peu frustré de pas avoir pas pu aller jusqu'au bout de la rivière avec Daniel et Jérôme, le 8 Mai dernier, il m'a proposé de faire la visite de l'Air Chaud à l'occasion du congrès. Ma dernière et seule visite remontant à 10 ans en arrière, j'approuve sans hésiter la proposition.

Nous nous retrouvons à 9h15 au Col du Pilon et partons avec sa voiture jusqu'au petit parking. Un coup de téléphone de Florian nous apprend qu'il vient juste d'émerger et qu'au mieux il nous rejoindra dans la cavité. Sur place un groupe du Martel nous rejoint.

Nous les laissons passer devant et nous rentrons dans la cavité à 10h20. Fred a pris son appareil photo et nous descendons tranquillement au rythme des séances de pose.

Nous nous arrêtons vers 12h45 au bord de la rivière pour manger juste avant le premier endroit où il faut se mouiller. Après le repas, nous allons jusqu'à la Trémie des Frileux. Et devant la tête de l'étroiture en hauteur et dans le sens de la montée, nous faisons les frileux aussi.

Le retour se fait toujours au rythme des photos. A la salle du Pirate, nous croisons deux autres groupes mais toujours pas de trace de Florian.

Nous sortons du trou à 18h05 et nous abandonnons l'idée d'aller faire un tour au congrès.

Mathieu
 

17 mai 2015

Week end Vercors (encore ?!?!?)

Rebelotte dans le Vercors pour le 16-17 mai !

SAMEDI 16 MAI - GROTTE ROCHE & CHORANCHE 
Participants : Gege, Véro, Thierry G., Thierry V., Nanard, Thomas, Jean Paul, Jean Luc (SCVesoul) + Florian et Manu (CSTroglos)
TPST de 2 à 4 h selon les groupes (4h pour les Troglos, autant profiter à fond de la cavité Sourire )

On décolle de Lyon vers 7h20 avec Manu pour rejoindre les copains spéléos vésuliens à St Laurent en Royans (au gite du séchoir à Noix, des Landry - Geckos). Bonne route accompagnée de M&M's et d'une voiture au comportement étrange (j'étais jamais monté avec Manu... bizarre ces mouvements d'aller-retour à l'arrêt :O).
Sur place, on fait le point sur les envies de la journée et les copains me racontent la crue qu'ils ont subi la veille ! Forcement, ils n'ont pas envie de retourner à la flotte et on exclue Gournier. Ayant besoin de matos, ils vont faire un tour chez Expé le matin tandis que Manu et moi irons faire les touristes à Choranche.

Très belle cavité touristique. Les éclairages mettent bien en valeur les qualités de cette cavité (la rivière, les fistuleuses, les volumes) mais le discours du guide reste très bateau et relativement pauvre je trouve... Arrêt du tour dans une grande salle avec spectacle son et lumière, où l'on voit l'eau arrivée d'une cascade... Et dire que l'on en visite que 500m !!! Par contre, très heureux d'avoir enfin pu voir des Protées !!! Magnifique animal ! 
En sortant, je vais montrer le porche de Gournier à Manu tandis que Jean-Luc m'appelle. Ces derniers décollent du gite pour aller au parking de Grotte Roche. On aura un peu de retard, mais on ne sera pas les derniers sur place.

Au parking, on grignote (et on boit, les vésuliens n'ont pas changé) et on se prépare à aller sous terre. La progression est assez simple et je vous laisse le soin de lire les 2 CR de mes amis (ci dessous) pour plus de détails.
  • J'ajouterai juste quelques lignes sur les moments où l'on sait disperser du groupe SCV. lorsque l'on a arrêté les photos de Jean-Luc et que l'on a filé reprendre l'échelle. L'étroiture dite sélective est un vrai boulevard pour grand gaillard !!! On file sur la gauche pour essayer de rejoindre nos 4 amis partis vers le fond. On entend des cris pendant un court moment, mais le temps de descendre le puits, il n'y a plus personne ! Sur la vire, une des dyneema a bien morflé à force de frotter contre la roche et j'isole la dite partie par un noeud. On continue à avancer dans des galeries de bonnes dimensions en alternant passages secs et petites vasques. On rejoint les vésuliens dans la galerie, à environ 100m du siphon. Ils nous donnent les indications et Thierry G. nous dit qu'il nous attendra pour faire le labyrinthe !!! On trace jusqu'au siphon où il y a quelques traces d'écumes mais le niveau ne semble pas très haut (une réglette indique 14cm, mais elle est sur le côté du siphon).
  • Au retour, on explore un petit départ où des travaux de désob ont eu lieu. Je montre à Manu les traces de cette dernière (mur de pierres servant de remparts à la terre tirée dans cette désob) et m'engage dans l'étroiture. Ca passe en frottant pas mal pour moi et ressort la tête sous une petite cascade : salle colmatée avec une escalade au plafond menant... à la précédente galerie ! Bon, on a fait un tour pour rien. 
  • On rejoint le groupe au puits puis nous nous séparons pour attaquer à 3 le labyrinthe. Thierry G. passe devant et arrive à choisir tous les passages les plus chiants ! Tant pis pour lui, on prend tous les shunts faciles avec Manu. Ca porte bien son nom et on a doit fouiner à plusieurs endroits pour trouver la sortie. Quand on entend le reste du groupe, on est bien contents de savoir que l'on ne s'est pas plantés !!!
  • Le reste ressort pendant que l'on refait quelques photos avec Manu à des endroits sympas (coups de gouge au plafond, galerie à 4 pattes esthétique) puis on trace pour ne pas trop faire attendre les copains et surtout car Manu aura la route de retour pour Lyon !!!
On s'arrêtera au gîte de François Landry pour que Manu se repose un peu avant la route. On enchainera sur un apéro, un super repas et des bonnes blagues !!! Le lendemain, ça sera le Tapinoir pour moi (avec Cédric et Vincent) et le porche de Bournillon pour les copains du SCV !

Je vous joins les 2 CR complémentaires écrits par Jean Luc et Nanard du SCVesoul :


Le matin, repos. François nous emmène à Pont en Royans chez Expé, où il y a des promos et où il doit acheter du matos. Chacun achète ce qui lui manque et ce dont il a besoin (en particulier les couvertures de survie détruites la veille).

Retour au gîte : on décide de partir à Grotte Roche, on grignottera avant d'entrer. Florian et son copain Manu, Thierry G et Gege nous rejoignent sur le parking. Beau porche au bord de la Bourne, qui s'enfonce sous la route. La première salle est de grande dimension. On grimpe sur un éboulis pour atteindre une petite diaclase inclinée, suivie d'un laminoir sableux. On débouche dans la deuxième grande galerie : à droite, une main courante ascendante (qui est en fait la sortie du labyrinthe du retour). On continue la galerie principale descendante. Grosses dimensions, belles concrétions... Une petite escalade équipée nous conduit au pied de la grande colonne, terminus de la salle. Là, le groupe se sépare en deux : Véro, Gege, Manu, Thierry V, Florian et moi repartons tranquillement vers la sortie en faisant des photos, le reste du groupe monte à l'échelle qui amène à la suite du réseau (voir CR de Nanard plus bas). Au retour, Véro, Thierry V et moi allons voir où donne la main courante ascendante : petite cascade, passage étroit qui devient humide : demi-tour pour Thierry et moi. Véro continue, espérant retrouver le reste du groupe. Au pied de la main courante, on retrouve Gege, Flo et Manu sont retournés à l'échelle pour voir la suite du réseau.

Sortie sans problème, non sans avoir croisé de nombreux groupes ( on devait être à un moment donné une cinquantaine dans la cavité).

Dehors à 16 h pour nous 3, Véro nous rejoint une demi-heure plus tard. Elle n'a pas retrouvé les autres, et le labyrinthe est ... labyrintique ! On part à pieds dans les superbes gorges de la Bourne pour aller voir Goule Noire.

Le troisième groupe arrive à 17 h 30, puis à 18 h sortent Flo et Manu qui ont fait des photos.

Retour au gîte, douche, apéro et repas délicieux (caillettes, ravioles, ...) avec Régine et François, qui sont des hôtes merveilleux.

Jean-Luc Géral

Jean-Paul s’engage le premier sur l’échelle derrière la colonne, suivi de Thierry G ,Nanar ,et Thomas. Un boyau étroit sur quelques mètres nous amène à un croisement : à droite direction le labyrinthe et à gauche direction les galeries du fond.

Thierry descend le premier pour vérifier que la main courant de la vire du P30 est bien en place, ce qui est le cas. Nous pouvons donc laisser les kits et nous laisser glisser jusqu’à la vire que nous traversons avant de déboucher sur de grosses galeries descendantes.  Après quelques passages concrétionnés, nous entendons la rivière couler au loin. Un passage bas franchi nous laisse percevoir de nouvelles galeries immenses et nous cheminons le long de la rivière avant d’arriver sur le siphon terminal. Nous remarquons au plafond des traces d’argiles qui laissent supposer des mises en charge jusqu’au plafond lors de grosses crues. Quelques sapins d’argiles sont perceptibles le long des parois.

Finalement nous retrouvons Florian et son collègue spéléo qui iront parcourir le fond de la cavité. Au retour, Thierry s’engage avec Florian et Manu dans le labyrinthe, sans kit, alors que nous retournons à la salle de la colonne par l’échelle où nous rencontrons un groupe. De retour vers la sortie, nous attendons nos compères à la jonction du labyrinthe, d’où ils débouchent par le plafond. Tous réunis nous rejoignons la sortie.

Bernard Détouillon (Nanard)

DIMANCHE 17 MAI - LE TAPINOIRE (réseau de la Glacière d'Autrans)
Participants : Vincent, Cédric & Florian (CSTroglos)
TPST : 7h30


Rdv est donné à 7h au parking de l'aquarium de la Mulatière pour que Vincent me récupère et nous voilà partis en direction de la glacière d'Autrans.
Un détour par pont en royans pour récupérer Florian qui était déjà sur place depuis le début du week-end et un détour dut à un éboulement sur la route. Nous arrivons vers 10h sur le parking du Pré de Gève.

On s'équipe vite, on endosse les kits et c'est parti pour la marche d'approche, aux côtés de la neige. Une bonne demi-heure plus tard on aperçoit enfin la doline et au fond la glacière et le tapinoir. Descente sur la neige, puis remonté vers le tapinoir et c'est parti.

Vincent équipera tout le long pour bouffer du nœud. Première descente sur la neige sur un plan incliné de 10m puis on entre, un meandre et la.... Vincent passe la tête hors du méandre recule et dit : "si je ne trouve pas un AN ici, on fait demi-tour... "
Bon, on cherche, Vincent me dit que derrière le méandre sa craint pour équiper le P 59. Une fois l' AN trouvé et la main courante mise, Vincent passe équiper la tête de puits et je le rejoins. En effet, je comprends la tête de puits se situe sur une plaque de glace... Attention la descente sans main courante...
Vincent descend Florian me rejoint et c'est parti pour le petit train, Vincent en tête, Florian fermant la marche.

En bas du P 59, une petite salle ouvre le sur P41 plein pot. Vincent se lance, tournicote sur lui même, je regarde et ...... PFIOU... Sa frontale parait petite en bas... Allez, c'est parti pour moi : je passe la rambarde naturelle, les pieds dans le vide, la clé défaite et c'est parti. Ce puits est magnifiquement bien taillé et l'impression est splendide. Une fois en bas un méandre nous attend.

On le passera en hauteur en cherchant l'équipement hors crue. Je ne suis pas un expert de la progression en oppo alors je galère, je pousse frotte appuis, on monte, on descend et finalement, on arrive à la tête de puits du P28. La tête de puits est basse, on va galérer à la remontée. Et hop, on descend de nouveau. On cherche ensuite la salle qui jonctionne avec la glacière, ça y est, elle est plus haut. C'est ici que Florian et moi mangerons tandis que Vincent équipe le dernier puits : un P31. De l'hésitation, de la galère, et Vincent nous appelle pour nous dire que c'est bon.
L'équipement est rudimentaire et craint un peu car beaucoup de cailloux.

Enfin, on arrive en bas. Vincent a déjà disparu par l'étroiture pour aller voir le siphon. À son retour, je m'engage moi aussi pour aller voir mon premier siphon... C'est sympa sa donne envis d'aller voir plus loin (là, c'est mon cerveau de plongeur qui parle). Tandis que Florian arrive, Vincent remonte pour manger.
Au retour Florian déséquipera le P31, puis je ferai le P28 et P41 et enfin Florian déséquipera le P59.
En haut du P31 Vincent me demande d'estimer le temps que l'on mettra à la remonter : je table sur 2h30 - 3H. Au final, en passant le méandre en bas dans l'actif et en remontant finalement assez facilement les puits, nous aurons mis 1h30 pour arriver à la tête du P59. On sort, on reprend le chemin pour profiter du ciel bleu qui était présent sur le plateau.
Le retour se fera sans encombre jusqu'au local où l'on déposera les kits et le matériel pour les laver le lendemain avant la formation point chaud - CR de Cédric