Présents : Para, Jérémy, Sarah & Florian (CSTroglos)
TPST : 5h30
A l'origine, on avait planifié depuis longtemps une sortie photo à Vaux St Sulpice. Mais vu l'échec à Préoux du dimanche précédent et le niveau de la neige encore haut, on se rabat sur une cavité... n'importe laquelle tant que l'on peut sortir avec un initiateur, pour encadrer Sarah (et un peu le petit Jérémy). Para s'étant rendu dispo, il nous propose Chemin Neuf, qu'aucun de nous trois ne connait.
On se retrouve avec Jérémy et Sarah à 8h au local pour récupérer le matos préparé en grande partie la veille et récupérer quelques affaires en rab (bidon point chaud, des bâches, la flotte, le sommeil...). On décolle rapidos en direction de Lacoux où on doit retrouver Para ; petite pause sur une aire pour acheter à manger et nous découvrons les restes des grosses chutes de neige dans l'Ain.
Para ayant un détour à faire à cause de route enneigée, il nous rejoint vers 10h à l'église (le parking hein !). On file retrouver les parisiens du club des Abimes qui sont déjà prêts sur le parking. Ceux-ci partent équiper la cavité avec le matos de l'ASNE ; on déséquipera au retour. Ça nous fait économiser le matos Troglos !
On se pose une grosse demi-heure dans la voiture avant de se motiver, pour laisser de l'avance à l'équipe de tête. Para en tête avec les raquettes, il nous montre la traversée proche de Chemin Neuf (sortant sur une via ferrata) et surprend un chamois... que l'on cherche longtemps !
"C'est là, à 10 mètres."
"Je vois rien. J'ai pas mes lunettes."
"Mais vous regardez où ?"
"Vers le bas tu l'as vu non ?"
"Qui ? Je vous parle du porche d'entrée de la grotte, là, à 10 mètres !"
On a raté une transition quelque part...
On entre dans la cavité vers 11h passé, moi en tête, suivi de Sarah, Jérémy et Para qui encadre du haut de son expérience. L'équipement du 1er puits n'est pas top, mais il n'y a pas assez de mou sur la corde pour pouvoir placer les oreilles comme il faut (malgré une tentative). La vie animale est florissante ici : entre les insectes que l'on sait reconnaitre sans difficulté grâce à l'expo de Josiane, et les chauves souris, on ne s'est plus où poser les mains et les pieds.
On avance tranquillement sur les plans inclinés en prenant soin de ne pas faire frotter la corde contre les parois. Entre deux draperies, une chauve souris s'est blottie pour son repos hivernal, avec un joli garde manger pour le réveil. (cf photo ci contre)
On arrive au fameux toboggan, épreuve indispensable au bon équilibre mental de tout spéléo ! Para sort sa luge en forme de pelle à neige et s'élance en premier ! Joli, mais c'est pas très loin. La seconde concurrente se place sur le starting block et s'élance ! New record ! Nice one !
Le jeune intrépide Jérémy saura-t-il faire face à tant de pression ? Eeeeeetttttt.... Non !
Un incident de parcours fait qu'il s'arrache la fesse droite à la descente ; la pelle aurait, selon ses dires, quitté son postérieur !
Je ferme le championnat en adoptant la position la plus aérodynamique. Mes concurrents crient à la triche, mais il n'en fut rien ! (croix de bois, croix de fer !)
Après cette pause récréative, nous visitons rapidement la galerie fossile avec ses jolies gours et ses hôtes : pipistrelle, rhinolophe et grand murin !
Para nous montre le siphon et refait un tour de toboggan ! Puis direction la salle à manger pour... je vous laisse deviner. Les "Abimeurs" (je chercherais un autre nom pour les spéléos du club des Abîmes) remontent du puits des Lames à ce moment là et on papote rapidos. Ils doivent encore retourner sur Paris et nous, on doit aller faire un tour dans cette galerie.
Très belles formes et très beaux frottements. C'est vraiment pas évident d'équiper un profil pareil ! Mais la roche déchirée est agréable à regarder. On arrive en bout de corde et Para cherche rapidement la fin. Mais ça cut dans les deux sens. Ses souvenirs le trompent... Mais vu l'heure, on ne va pas chercher midi à quatorze heures et faisons demi-tour. Para passe en tête pour que je puisse déséquiper. Le puits des lames est à privilégier en escalade ; ça passe très bien et ça évite de flinguer la corde. Remontée tranquillou où on s'amuse à se tirer la bourre avec Jérémy, au point de faire les guignols en se longeant partout l'un sur l'autre et faire du Matrix !
On finit l'explo de la cavité vers 17h30 et filons au parking. Pas de neige retombée, pas de parisiens, pas de bières...
Para nous quitte rapidement vu son programme de soirée chargé. Nous, on finit de se mettre au chaud et prenons la route. Petit arrêt sur l'aire d'autoroute pour rendre hommage à Raph (et pour se réveiller un peu.... les 3h de sommeil de la veille font mal !). Lavage rapide du peu de matos utilisé au local, rangement de ce qui est propre et... il est déjà 20h30 ! Vite, douche, miam miam, dodo !
"Je vois rien. J'ai pas mes lunettes."
"Mais vous regardez où ?"
"Vers le bas tu l'as vu non ?"
"Qui ? Je vous parle du porche d'entrée de la grotte, là, à 10 mètres !"
On a raté une transition quelque part...
On entre dans la cavité vers 11h passé, moi en tête, suivi de Sarah, Jérémy et Para qui encadre du haut de son expérience. L'équipement du 1er puits n'est pas top, mais il n'y a pas assez de mou sur la corde pour pouvoir placer les oreilles comme il faut (malgré une tentative). La vie animale est florissante ici : entre les insectes que l'on sait reconnaitre sans difficulté grâce à l'expo de Josiane, et les chauves souris, on ne s'est plus où poser les mains et les pieds.
On avance tranquillement sur les plans inclinés en prenant soin de ne pas faire frotter la corde contre les parois. Entre deux draperies, une chauve souris s'est blottie pour son repos hivernal, avec un joli garde manger pour le réveil. (cf photo ci contre)
On arrive au fameux toboggan, épreuve indispensable au bon équilibre mental de tout spéléo ! Para sort sa luge en forme de pelle à neige et s'élance en premier ! Joli, mais c'est pas très loin. La seconde concurrente se place sur le starting block et s'élance ! New record ! Nice one !
Le jeune intrépide Jérémy saura-t-il faire face à tant de pression ? Eeeeeetttttt.... Non !
Un incident de parcours fait qu'il s'arrache la fesse droite à la descente ; la pelle aurait, selon ses dires, quitté son postérieur !
Je ferme le championnat en adoptant la position la plus aérodynamique. Mes concurrents crient à la triche, mais il n'en fut rien ! (croix de bois, croix de fer !)
Après cette pause récréative, nous visitons rapidement la galerie fossile avec ses jolies gours et ses hôtes : pipistrelle, rhinolophe et grand murin !
Para nous montre le siphon et refait un tour de toboggan ! Puis direction la salle à manger pour... je vous laisse deviner. Les "Abimeurs" (je chercherais un autre nom pour les spéléos du club des Abîmes) remontent du puits des Lames à ce moment là et on papote rapidos. Ils doivent encore retourner sur Paris et nous, on doit aller faire un tour dans cette galerie.
Très belles formes et très beaux frottements. C'est vraiment pas évident d'équiper un profil pareil ! Mais la roche déchirée est agréable à regarder. On arrive en bout de corde et Para cherche rapidement la fin. Mais ça cut dans les deux sens. Ses souvenirs le trompent... Mais vu l'heure, on ne va pas chercher midi à quatorze heures et faisons demi-tour. Para passe en tête pour que je puisse déséquiper. Le puits des lames est à privilégier en escalade ; ça passe très bien et ça évite de flinguer la corde. Remontée tranquillou où on s'amuse à se tirer la bourre avec Jérémy, au point de faire les guignols en se longeant partout l'un sur l'autre et faire du Matrix !
On finit l'explo de la cavité vers 17h30 et filons au parking. Pas de neige retombée, pas de parisiens, pas de bières...
Para nous quitte rapidement vu son programme de soirée chargé. Nous, on finit de se mettre au chaud et prenons la route. Petit arrêt sur l'aire d'autoroute pour rendre hommage à Raph (et pour se réveiller un peu.... les 3h de sommeil de la veille font mal !). Lavage rapide du peu de matos utilisé au local, rangement de ce qui est propre et... il est déjà 20h30 ! Vite, douche, miam miam, dodo !
Florian
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