1 mars 2023

Désobstruction Mars 2023 (25 sorties)

Roquefort (15 sorties):

Réseau sous Péguière (Mardaric, x3): descente dans la faille sur 11m, arrêt sur R4 dans élargissement. Désobstruction terminus partie horizontale au-dessus.

Grotte de la chèvre d’or (Pierre, x1).

Aven du Chevrier (Camouyer, x4): désob de 2 passages à droite en bas du R3 et dans le méandre à gauche.

Réseau de la souche (Rives du Loup, x5): désob du terminus, avancé sur 10m puis carrefour avec pigeonnier ; calibrage de passages vers 2e et 3e entrées.

Pont de Pierre, la carrière (x1): prospection dans le secteur gauche (au Sud), trouvé 4 départs.

Grotte 105R (Gorges du Loup, x1) : visite, désob du terminus, 1ere sur 8m dans petit conduit.

Gourdon (5 sorties):

-Naseaux (x2): pose d’un tuyau de 75 50m après le S1, montage du tableau électrique.

-Craignos (x3): montage du mur, montage nouvelle pompe dans la salle de la Dune, dégagement du câble en extérieur et bloc dans galerie d’entrée enlevé.

Gréolières (Pierre, x2):  

-La Bouisse: 1ere sur 270 à 300m.

Cipières (Nicolas avec le Martel, x1): 

-La Baume.

Le Rouret (Chateauneuf, x2) 

-Recherche du 40B trouvé, puis visite dans la foulée. Recherche du 40C et 40D pas trouvés. Prospection, vu quelques petits départs. Recherche du 112D pas trouvé, semble avoir été rebouché, pointé à côté d’une piste. Prospection dans le section, rien trouvé.

Sorties club (Roquefort, x2):

-105N2 pour photos et film.

-Aven du Lapin (Roquefort).

Pour le Club,

Christophe

26 févr. 2023

Aven du Haut-Pibou

Participants : Bernard, Jérôme, Nicolas, Daniel, Mathieu et François
TPST : 3h50

Lors de la dernière réunion que nous avons eue le 22 février, Mathieu nous a proposé d'aller faire une séance photo dans la grande salle de l'aven du Haut-Pibou 105 T1 à Roquefort les Pins, pour y essayer les nouveaux flashs qu'il a reçus, et par la même occasion d'aller faire un tour dans l'aven 105 N2 tout proche qui a un beau puits de 18m, et 32m de profondeur.

Nous sommes à peu près tous à l'heure vers 9h30 au début de la piste du Debram, soit : Mathieu, Jérôme, Dada, Nicolas, Bernard, et moi-même. Dada part devant équiper le Haut Pibou, et nous le suivons ensuite en priant le ciel qu'il ne pleuve pas à la sortie ! Nous entrons dans le trou entre 10h25 et 10h35 pour moi le dernier.








Après plus d'une heure de poses photo mannequin, tout comme les starlettes au festival de Cannes, nos estomacs nous rappelant à l'ordre, nous envisageons sérieusement de nous mettre à table.

François nous fait remarquer que nous sommes en période de Carême depuis mercredi 22, et qu'il serait bien de jeûner partiellement pour nous laver un peu de nos égarements de langage trop souvent assez peu ponctuels chez certains ! Au passage, NPJ voulant quelques détails d'ordre technique sur le Carême, a été choqué d'apprendre que le Carême consistait principalement dans le jeûne, le partage, et l'abstinence pendant 40 jours ! Mais sur le troisième point pas question d'en parler !!! Quant aux autres il ont acquiescé non sans quelques réticences ! Finalement après ce temps de réflexion théologique, nous cassons la croûte et fêtons par la même occasion les 21 ans de Nicolas, avec un bon gâteau de sa confection.

Ensuite Dada descend le puits de 10m au NE de la salle, tandis que que Nicolas et François fouillent le boyaux boueux du fond nord de la salle, et en ressortent dans un état lamentable, mais ça semble continuer tout au bout ! Dada fait une petite escalade dans le plafond Ouest de la grande salle où un départ de galerie est visible, mais c'est trop exposé, et il faudrait équiper l'escalade plus sûrement.

Nous sortons enfin entre 13h50 et 14h15, et désagréable surprise il pleut abondamment au dehors ! Nos prières n'ont pas été exaucées, et comme disaient nos lointains ancêtres gaulois, le ciel nous est tombé sur la tête ! Le coupable était - il au sein du groupe ? si tel était le cas, elle a lavé le coupable, et nous avec ?

Nous partons rapidement et pas question de faire le 105 N2, on verra ça la prochaine fois !

En cette journée arrosée, nous avons bien démarré ce temps de carême, avec une heure et demi immobiles pour les photos, un bain de boue pour d'autres, et une sortie bien arrosée pour tous. Je pense que le ciel tiendra compte de ces épreuves.

François.

(Photos de Mathieu)

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Bonus :



5 févr. 2023

Et si nous allions chercher un petit renard à mobylette ?

Participants : Daniel, François, Jérôme, Mathieu et Nicolas
TPST : 5h

Cela fait 2 ans que je voulais y aller dans ce coin de Saint Vallier de Thiey, mais cela n’a pu se faire car je me suis retrouvé absent à chaque sortie programmée sur ce lieu. Mais ce dimanche c’était ok, alors merci les copains !

La journée commence à 9h30 où l’on se retrouve sur le parking de l’école (pour spéléos du dimanche).

Dada part en avance pour équiper le puit d’entrée.


Je pars en second avec le 2ème kit de corde. Je ne tarde pas à le rattraper alors qu’il joue à l’acrobate au niveau du palier. D’un point de vue historique, cet endroit possède un vieux spit foiré, un trou où était fixé un spit depuis arraché et un dernier spit valide pour compléter les deux amarrages règlementaires. L’embouteillage commence à se former.

La fiche d’équipement indique un fractio que le club n’utilisait jamais car il n’a pu être identifié qu’à la remontée lors de la dernière sortie. Cette fois-ci, notre président a décidé de l’utiliser. Une conversion et quelques acrobaties plus tard, nous pouvons reprendre la descente. Sauf que voilà, le dernier fractio à équiper présente un spit défaillant. Quelques grognements plus tard, le puit d’entrée est finalement équipé en entier. La consigne est la suivante : « Le spit tient sans tenir, privilégiez le second amarrage (en naturel) et descendre molo-molo ». Je finis par atterrir au fond du puit sans trop de problèmes.



Mathieu me suis tandis que Jérôme commence à descendre. François reste dehors le temps que le trafic se fluidifie. Je pars avec Dada équiper le second puit tout en repérant un réseau parallèle au réseau principal. Tout se rejoint et notre passage présente l’avantage de ne pas être trop humide. Dada est parti pour le dernier puit et n’entendant pas de mouvements derrière moi, je remonte jusque la lucarne séparant la base du puit d’entrée du reste du réseau. Mathieu et Jérôme discutent puis j’entends du bruit de remontée dans le puit d’entrée. Nous apprendrons plus tard que le saint esprit a cessé de retenir le spit foireux lors du passage de Jérôme. Celui-ci décide alors de remonter pour en informer François qui décide de rester à la surface tout en partageant le regard dubitatif de Jérôme sur la qualité des amarrages.




Mathieu remonte également pour reprendre un peu de matos pour remplacer le spit manquant par du « nat » afin de permettre aux spéléos du fond de pouvoir remonter sereinement après une petite visite des lieux ainsi que des concrétions.




Il nous rejoint au fond pour le repas. Repas qu’il a failli perdre lorsque que la sangle de son kit s’est cassée. Sous terre, nous mangerons donc à trois. Je fais quelques photos des concrétions pendant que Dada remonte. Je le suis en second puisque c’est Mathieu qui déséquipera.

De retour au puit d’entrée (ou issue de secours), je remarque que la corde s’est tonchée au niveau d’une concrétion à la forme peut arrangeante. Tout le monde arrive à regagner la surface sous les encouragements de François pendant que Jérôme s’active à nous préparer une boisson plus élaborée que de l’eau des cavernes.



Ces derniers n’ont pas chômés et se sont baladés dans le lapiaz pendant que nous déjeunions sous terre. Les avens jumeaux ainsi qu’un semblant de départ colmaté ont été trouvés. Nous avons eu droit à une petite visite guidée de ces découvertes avant de regagner nos mobylettes à 4 roues (ou pas).

Bilan de la journée. Le GSV sera resté fidèle à ses habitudes et aura cassé son spit dans le puit d’entrée (comme lors des 3 dernières sorties) mais également une sangle de kit ainsi qu’une corde qui sera à couper. La seule tradition non respectée sera celle de la pluie aujourd’hui absente puisqu’en sortant du trou seuls les nuages et la brume étaient au rendez-vous.

Nicolas (récit et photos)

1 févr. 2023

Désobstruction Février 2023 (17 sorties)

Roquefort (12 sorties):

Réseau sous Péguière (Mardaric, x1): descente dans la faille.

Grotte de la chèvre d’or (Pierre, x1): essai topo.

Aven des trépassés (105N2, x1): équipement.

Aven du Chevrier (Camouyer) x9: ouverture du puits R3, petite salle (6x2x3) avec plusieurs départs à ouvrir.

Gourdon (4 sorties):

-Naseaux (x3): pose armoire électrique, mise en route pompe S1, pose broches, support cables et tuyaux. Amené la pompe destinée au S2 en place avec les câbles.

-Craignos (x1): sortie avec Laure : galerie de la source, connections en haut de la salle de la Dune pour nouvelle pompe.

Gréolières (Pierre, 1 sortie): aven 70R1

Sorties club:

-Haut-Pibou (105T1, Roquefort).

-Aven du Petit Renard (Saint Vallier).

22 janv. 2023

Le retour du flash à ampoule

Participants : Bernard, François, Daniel, Jérôme, Nicolas et Mathieu
TPST : 4h

Il fut un temps que je n'ai pas connu où pour éclairer artificiellement une prise de vue souterraine, il fallait brûler du magnesium. Afin de rendre l'opération facile, des ampoules au magnésium étaient produites et consistuaient la partie "consommable" d'un flash. Grace à la puissance naturelle de ce type d'éclairage, il était possible d'utiliser l'ampoule nue ou au pire avec un simple réflecteur parabolique. L'éclairage ainsi obtenu était doux et agréable.

Mais comme les bonnes choses ont toujours une fin, les ampoules ont été détrônées par les flashs électroniques qui autorisent un mitraillage quasi infini pour un coût marginal nul. Or, ce qu'ils ont à offrir se fait au détriment d'une perte de puissance plutôt gênante. Pour arriver à un minimum d'éclairage, il faut focaliser le faisceau, ce qui donne un éclairage dur qui écrase et qui grille tout ce qui réfléchi la lumière.

A partir d'un inconvénient, on peut bien-sûr en faire un parti-pris esthétique tout à fait fécond.

On peut aussi faire appel à tout un tas d'accessoires plus ou moins encombrants qui vont bouffer le peu de puissance qui restait. Autant dire que c'est uniquement pour la photo rapprochée...

Même si Joseph Staline disait que la quantité a une qualité qui lui est propre, je dois avouer que je n'ai jamais été vraiment convaincu. Mon intime conviction serait plutôt que c'était mieux avant.

Aussi, quand j'ai appris que nos amis les chinois ont été capables de sortir un flash électronique assez puissant pour être utilisé ampoule nue, je me suis dit que le GSV se devait de l'essayer pour vous. J'en ai commandé un pour voir. J'ai préféré attendre un peu avant d'en prendre une petite série, ayant quand-même un gros doute sur le coté transportable de l'engin.

Le teste de vérité, c'est bien-sûr : est-ce que ça rentre dans le bidon ?

La réponse est oui, mais il vaut mieux démonter l'ampoule et la tête qui est un peu grosse. Bref, je ne pense pas qu'on arrive à rentrer deux flashs dans le même bidon. Au mieux, on doit pouvoir mettre trois flashs dans deux bidons, en mettant les corps dans l'un et les têtes dans l'autre.

Je me trouve donc avec la mallette de l'appareil photo, un bidon gros flash, un bidon avec trois flashs classiques, trois mini-pieds, et un pied plus adapté au gros flash. Ce dernier ne rentre pas dans le kit et j'ai abandonné l'idée de prendre les torches qui me servent à voir le cadrage...

Heureusement que l'essai n'aura lieu qu'à l'Aven des Chiroptérophages qui, avec son puits de 7m, est dédié aux banquets du GSV et à ses pratiques culinaires bizarres.

Il faut d'ailleurs avouer que sans le prétexte du repas, je n'aurais trouvé personne pour m'accompagner. Alors que, sans prévenir et en les mettant devant le fait accompli, ils n'ont plus le choix qu'entre être capable de remonter le puits ou de rester dans le cadre de la photo.

La première série se fait juste avec l'ampoule nue cachée derrière l'éboulis du puits d'entrée. Les personnages sont placés juste devant pour être éclairés par l'arrière.

Je choisis un réglage pour ne pas griller les hautes lumières. Avec la puissance du flash, un 400 ISO suffit et je peux exploiter la dynamique du capteur au traitement.

Le résultat est plutôt intéressant pour une photo prise avec un seul flash.




Après, je cherche à rajouter mes anciens flashs, mais là ça se complique. On m'avait vendu une compatibilité entre le nouveau déclencheur et les anciens récepteurs, mais il doit sûrement y avoir de la mise à jour de firmware à faire. Bref, l'éclair de teste ne marche pas, la sortie de veille ne marche pas, il ne reste que le déclenchement. Et encore, il faut que je fasse le tour des flashs toutes les deux minutes pour les réveiller car j'ai oublié comment on désactive la mise en veille...

Le résultat n'est pas vraiment convaincant. Les anciens flashs ont une température de couleur plus élevée. Les ombres portées se rappellent à leur bon souvenir. Le mariage ne fonctionne pas.




On terminera par un essai de la tête depuis le font de la salle. Mais on en revient au point précédent dont les conclusions sont toujours valables.





Très progressivement, les modèles involontaires finissent par réussir à remonter le puits et la séance se termine.




Mon sentiment général est que ça vaut sûrement la peine de refaire un essai avec plus de flashs à ampoule. Il va juste falloir bien calculer ce qui est humainement transportable, sachant qu'en plus il faut prévoir des pieds suffisamment costaux. Je sens déjà que je vais souffrir...

La suite au prochain épisode.

Mathieu

Fondue à l’Alziary le 15 janvier 2018 (retour sur une sortie mémorable)

Participants : Audrey, Bernard, Christian, Daniel, François, Jérôme, Mathieu
TPAB  (Temps Passé A Bâfrer) : 3h45

Comme nous l’avons vu précédemment, le GSV est de longue date spécialisé dans les premières en tout genre, et 2018 sera, c’est décidé, l’année des premières. Mathieu ayant redescendu de ses montagnes sauvages d’excellents fromages au lait cru et quelques bouteilles de bon vin blanc d’Apremont, il fut décidé lors de la dernière réunion d’organiser une fondue savoyarde souterraine. Compte tenu de l’intendance exigée par le projet, l’Aven Alziary à Roquefort-les-Pins fut choisi : rapidement accessible depuis les voitures, sept mètres de puits d’entrée, une belle salle au plafond concrétionné et un endroit relativement plat pour déjeuner.

Rendez-vous est donc pris à 10h30 en ce dimanche grisounet au départ de la piste des Terres-Blanches. Avec une organisation quasi-militaire, chacun se charge des éléments indispensables à la réussite de cette première : à Mathieu le fromage, le pain, le vin blanc et le butagaz, à votre serviteur les assiettes, les piques, le caquelon émaillé et la salade verte, à Bernard et François l’apéritif, le champagne et le café, et enfin à Audrey le dessert vu que la benjamine de l’équipe profitera de la sortie pour fêter son anniversaire.

Concernant le tirage de la fève, notre ami François, profondément marqué par le récent visionnage d’une vidéo mettant en scène deux transsexuels brésiliens dans des positions controversées, propose que soient élus deux rois au lieu d’un roi et une reine. La seule fille du groupe n’y voyant aucun inconvénient, la motion est adoptée à l’unanimité.

Daniel étant parti en avance pour équiper en double le puits d’accès, nous le rejoignons vers 11h15, chargés comme des mulets. A 11h30, tout ce beau monde est en bas.


Le Président du CDS 06 nous désigne une demi-douzaine de chauves-souris en train de roupiller au plafond et nous enjoint de limiter les nuisances sonores si on ne veut pas avoir d’ennuis avec :

a) Brigitte Bardot
b) le WWF
c) France Nature Environnement
d) La commission écologique de la FFS

François lâche un pet feutré pour marquer son accord, Audrey glousse d’attendrissement et je grommelle parce que je commence à en avoir plein le dos des ces billevesées pseudo-environnementales.



Pendant ce temps, Mathieu frotte abondamment le caquelon avec une gousse d’ail. Il y rajoute une bonne demi-bouteille d’Apremont et trois sortes de fromages amoureusement découpés en lamelles pour faciliter la fonte, à savoir, un Gruyère de Savoie, un Comté et un Beaumont de derrière les fagots. Le tout est mis à feu doux et je me propose pour touiller car j’ai toujours aimé jouer du manche, ce que  Christian confirme.



Bernard dégaine alors son rhum frelaté illégalement importé de la Guadeloupe dans des poches urinaires usagées. Accompagné d’un jus de fruit bien frais, je dois reconnaître que ça descend tout seul.


La fondue commence à embaumer délicatement et les vapeurs de vin blanc mêlé de Kirsch s’élèvent dans l’air cristallin de l’aven. Ce que nous n’avions pas prévu, c’est qu’elles allaient enivrer l’une des chauve-souris positionnée à l’aplomb du caquelon. Saoûle, la bestiole lâche prise et plonge dans le fromage. Fort heureusement, la mixture n’est pas brûlante et le chiroptère tout étonné patauge avec délectation dans le brouet.


Audrey qui m’avait succédé au touillage pousse un cri d’orfraie et refuse catégoriquement de toucher à la pauvre bête. Bernard, qui comme le Saint du même nom, aime à voler au secours de son prochain, extrait avec délicatesse le petit animal. Ne reste plus qu’à le nettoyer de tout le fromage fondu, ce à quoi s’attelle Christian à grands coups de langue. Audrey et François vont vomir, le Président rouspète, Mathieu envoie un texto de dénonciation anonyme à la SPA et je m’étrangle de rire.

Vient enfin le moment de la dégustation. Je ne sais pas si c’est l’admirable dosage de vin et de fromage par Mathieu, notre exceptionnel tour de main à Audrey et à votre serviteur, ou encore la macération rapide et fortuite de la chauve-souris, mais c’est réellement l’une des meilleures fondues savoyardes que j’ai jamais mangé.


Les autres sont d’accord avec moi, y compris la chauve-souris désormais toute propre qui vient tournoyer autour du caquelon… Bernard, qui a le sens du slogan publicitaire, l’a d’ailleurs baptisée « Entremont ». Une mâche du pays nantais permet de nous alléger l’estomac avant de passer à la galette des rois apportée par Audrey.

Notre amie, très à cheval sur les traditions a également apporté 21 bougies qu’elle souffle du premier coup. Comme prévu, il y aura deux rois, à savoir le Président et votre serviteur. Bernard verse le champagne et nous trinquons :

a) à l’anniversaire d’Audrey
b) à la nouvelle voiture hybride de Bernard
c) au sauvetage d’ « Entremont »



François nous sert le café accompagné de carrés de chocolat noir, Audrey farfouille dans le sac de papillotes à la recherche de chocolat blanc, Christian tente de recracher les derniers poils de chauve-souris collés sur sa langue, Bernard somnole et le Président planté sous le puits d’entrée nous fait remarquer que dehors, il pleut. Ces petits moments d’éternité font tout le charme des sorties du GSV.




Il est 15h15 quand nous nous extrayons de l’Alziary. Le retour à la voiture se fait sous un léger crachin. François et Bernard se font rapidement et discrètement distancer. Mathieu sous-entend perfidement que le premier doit être en train d’expliquer au second, avec force détails, la vidéo sur les transsexuels brésiliens. Christian le traite de jaloux, et Audrey demande innocemment ce que c’est qu’un transsexuel. Dada lève les yeux au ciel et se demande s’il pourra tenir une année de plus à la présidence du GSV...

Jérôme

1 janv. 2023

Désobstruction Janvier 2023 (16 sorties)

Sur la Colle sur Loup (3 sorties) :

-Secteur des rives du Loup : Grotte des Barres : désob terminus, vue la 2e entrée de l’extérieur.

Sur Gréolières/Coursegoules (1): le Cheiron, prospection de Pierre et Mathieu.

Sur Roquefort les Pins (10 sorties)

-Secteur Mardaric-Péguière (1) : calibrage et pose de barreaux.

-Secteur du Pont de Pierre (1) : grotte du Sanglier trouvée en 2011. Désob d’un boyau, avancée sur 6m environ puis désob d’un autre conduit 10m plus loin, avancée sur 4m, à suivre…

-Secteur des rives du Loup (3): grotte de la souche, dev provisoire de 13m, courant d’air.

-Secteur du Camouyer (5) : aven des biquettes, suite trop étroite, désob terminée. Aven du Chévrier : désob du point bas, prof de -5m, entrevu un puits de 4/5m, courant d’air.

Sur Gourdon (1) : Pont du Loup, Fugeret n°1, réparation des câbles. Au labo : maçonnerie regard, dégagement des blocs sous le pont.

Sur Cipières (1): Résurgence du Rai : branchement dans l’armoire. Visite pour voir le niveau de l’eau qui est remonté jusqu’à la base du P11.

 

SORTIES CLUB: Ces sorties ne sont pas comptabilisées dans le nombre de sorties ‘désob’ : Aven Alziari (Roquefort, club).

 
Pour le Club, 

Christophe