29 déc. 2015

Sur les traces des mineurs du XXième siècle

TPST : 4h environ - CSTroglos

Petite session nocturne dans une ancienne mine, pour de la photo ! 

Progression "easy" et pas mal de pauses pour faire crépiter les flashs. Mais ça caillait dehors !!! Brrr !!!

Le lien : ici !

Florian

12 déc. 2015

Aven du Col de Cavillore

Présents : Paul, Alex, Nico (GSMagnan - Nice), Ondine (future GSVence), Florian (CSTroglos)
TPST : 5h30

Un petit tour dans les Alpes Maritimes pour aller sous terre et se faire un -200m avec des petites verticales (mise à part le P70, mais bien fractionné), et retrouver des amis.
Je n'avais pas gardé un super souvenir de cette cavité à cause des départs étroits des puits (surtout la chatière en tête du P70... une horreur à passer à la montée !!!) ; mais des spéléos niçois y ont fait des tirs pour rendre le tout confortable alors je me suis dit que ça valait le coup de retenter !!!

RDV le matin pour prendre un traditionnel café + viennoiseries ! On manque de peu de se faire une cheville sur du verglas (ça aurait été franchement bête) et on patiente... les niçois ont du retard, "petites princesses" qu'ils sont !

On finit la route pour aller au parking de la cavité où l'on se prépare sous un soleil d'été indien ! Il fait beau, chaud, pas un nuage dans l'air... Huuuuuummmmm, ça fait du bien !
Pendant que l'on s'habille, 2 mamies randonneuses passent et nous demandent : "vous faites du parapente ?"
... Euh... combis et baudards pleins de boue, casque avec frontale, bottes... ça ressemble à du parapente ?
On leur explique notre activité et la localisation de la cavité (qu'elles ont déjà croisé en rando). En partant, elles nous souhaitent "Bon vol !" (on ne sait toujours pas si c'était de l'humour ou si elles n'ont rien compris... on ne souhaite pas "bon vol" à un spéléo, c'est mauvais signe !)

On prend une sente de chèvre... enfin, on coupe au pif dans les barres rocheuses et arrivons vers 10h30 aux abords de la cavité après une demi-heure de marche. Le petit puits d'entrée est bien végétal et Alex prend la tête de l'équipement. En bon casse-couille que je suis, j'ai pris l'appareil photo mais l'un des flashs sera têtu toute la journée et aura tendance à me les ****** ! Quelques essais photos dans le 1er véritable puits-diaclase. Très belle forme mais le manque de recul empêche de mettre en évidence ce relief ...
On continue et on se regroupe vers les -60m pour manger ensemble. Comme je disais, à part les têtes de puits un peu chiantes par moment (et encore, ça passe très bien), la progression sur corde est du pure bonheur ! (presque pas de frac en milieu de puits, frac hyper conforts avec plein de supports pour s'appuyer, quelques dév easy, ...)
Cassage de sandwich et dégommage de bouteille de Coca avant de repartir vers le fond, en utilisant l'équipement en fixe (le trou attaque pas mal les mousquifs par contre) nous permet de rejoindre rapidement la "boite aux lettres". Y a pas à dire, comparé à ma dernière venue, elle est bien plus confortable ! Joli travail !

Je descends en premier et arrive devant le ressaut suivant où la corde est lovée, ainsi qu'une autre grande corde avec amarrages accrochés dessus... ça sent pas bon ça !
Et en effet, des tirs ont du être fait à la remontée par les spéléos qui y bossent. Le ressaut précède le grand puits, et tout a du être déséquipé pour protéger le matos. Mais le soucis, c'est que personne n'a du revenir depuis et la paroi gauche est bien fracturée. N'ayant aucun outil à disposition pour purger, je ne prends pas le risque de continuer. Ondine et Nico descendront la boite aux lettres pour me rejoindre et constater l'arrêt forcé. Mais vu leurs gabarits, c'est comme de glisser une feuille A4 dans un carton de 2m de circonférence ! (grrrr ! je les envie !!!)

Demi-tour et remontée tranquillou. Je refais des photos dans le puits d'entrée, histoire d'avoir au moins une photo qui vaille la peine de mettre trimbaler le matos.
Sortie la tête dans le brouillard avec le soleil qui décline. Le retour aux voitures se fait sans difficulté et on croise un groupe de randonneurs/druides qui ont cueilli du houe sur le plateau de Cavillore. L'une des personne demande si on a fait du parapente (sans déconner, qu'est ce qu'ils ont les vieux à associer le matos spéléo avec celui du parapente ? Et avec cette purée de pois, je ne pense pas qu'il y ait eu beaucoup de personnes tentées par un vol).

Petit réconfort à la voiture. Paul a du thé... mais on a de la bière ! Le choix est vite fait !
Nico cherchera pendant 1/4 d'heure son croque monsieur (que j'avais planqué), avant que l'on ne passe autant de temps à chercher mes clés de voiture... que j'avais soigneusement rangé dans mon sac... Sac que j'ai également cherché par la suite alors que je l'avais sur le dos...
Je pense que le trou devait être gazé pour ne pas avoir les yeux en face des trous comme ça !

Donc, à y retourner avec l'équipe qui y bosse si possible, et leur filer un coup de mai ! 
Quelques autres photos ici ! (y en a peu...)
 
Florian

1 déc. 2015

Désobstruction Décembre 2015: 20 sorties

SUR VENCE (12 sorties):
-La source à Léo (Vallon de la Lubiane): 3 sorties.
-Grotte sur Fracture (-6m & 21m dvt) et Aven sur Faille (-8,7m), Carrières de la Sine: 5 sorties.
-Grotte du Cocon (Baou des Blancs): 4 sorties ; 365m mesurés, 470/500m estimés.

SUR ROQUEFROT (4 sorties):
-105 V1 (embut du Vallon): réouvert jusqu'à -6m.

SUR GOURDON (1 sortie):
-Embut du Vallon de Pierre-feu.

SUR GRASSE (1 sortie):
-Cascade des Ribes, interclub.

SUR PONT DU LOUP (1 sortie):
-Prospection à droite du vallon de la Tuillière.

SUR COURSEGOULES (1 sortie):
-Prospection sur le plateau de Vaire (partie Est). Vu 50 N,O, P, E1 + 2 baumes.

28 nov. 2015

Deux Blaireaux à Favot (Vercors)

Présents : Sarah & Florian (CSTroglos)
TPST (en comptant dès le 1er porche) : 7h

Vu que les trois quarts dispos du club (CSTroglos) étaient au plateau des Glières ce weekend là, on décide d'aller balader dans le Vercors pour faire de la photo à la grotte Favot et aller voir le porche de Bournillon.
On décolle après un café isérois pour arriver au parking de Favot, un poil avant 10h (à peine chercher où c'était... à partir du pont de la Goule Noire).
On s'équipe avec 5 - 10cm de neige, repérons des traces de la veille, certainement, et attaquons la montée. Ne sachant si c'était des traces de randonneurs ou de spéléos, on a coupé droit dans l'éboulis enneigé (me suis fié au bouquin). Après avoir bien galéré, je vois que les traces rejoignent le bord de l'éboulis... bon, ben c'était bien des spéléos alors.
La 1/2 heure de marche d'approche se transforme en 1h à cause des genoux douloureux de Sarah, la neige et les glissades n'aidant pas !
 
Mais une fois arrivés au premier porche, on se régale déjà de la vue offerte et des stalactites de glace sur les arbres ! (bon, par contre, casque obligatoire, ça tombait sur la tronche les glaçons !)
On enquille le ramping pour accéder au 2nd porche... MAGNIFIQUE !!! On m'avait dit que Favot valait le coup juste pour voir le tunnel d'entrée ! On ne m'avait pas menti !!! (pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une superbe conduite forcée de 5m de diamètre... sinon, les photos arrivent).
Forcement, on prend le temps d'y faire de la photo (maintenant qu'on est au sec et "au chaud"). Ce qui fait que l'on ne pénétrera réellement dans la cavité (en bas du tunnel) que vers midi et des poussières.

On attaquera par les petites branches pour aller jusqu'à la fosse aux Ours... autant cassé le rêve de suite, y en a pas !!!
Le parcours est varié et un peu concrétionné (mais vieillot). On trouve un graffiti de "chez moi" : "Centre Mermoz Cannes (23.8.46)" ; je n'ai rien trouvé sur Internet là dessus... et je me demande si ça correspond bien à une date. Dans ce cas là, ça remonte un peu !
On s'amuse à essayer différents passages qui finissent par redonner sur les même galeries. Y a de quoi faire le jeu du Chat et de la Souris là dedans.

Encore quelques clichés de ce côté avant de retourner au Pont rocheux (bas du tunnel) où on avait laissé la bouffe... il est 14h passé !!! FAIM !!!
Vu l'horaire, on se dit que Bournillon sera pour une prochaine fois... On profite de Favot à fond et on prend plus de temps pour les photos !

On repart en traversant un grand éboulis (grande salle magnifique... photo à y faire), on tente une plus petite galerie qui semble rejoindre le dôme (ou le bas ? pas évident cette topo...), mais colmaté par du sable. En grattant, ça pourrait passer ; en plus, du sable fin comme ça, c'est du bonheur !
On arrive au niveau du grand dôme de calcite, après avoir passé des gours : encore un grand volume où plonge cette coulée. On n'a pas prévu de descendre les puits mais c'est bien tentant... une prochaine fois !
On passe par dessus le dôme, en équipant une corde pour se sécuriser même si les marches taillées sont très confortables. Derrière, c'est encore un beau spectacle avec des petits lacs et des concrétions plus actives. On voit deux petits rhinolophes d'un côté et leur laissons la paix pour aller vers le boyau des Fadas...
"Qu'est ce qui les a poussé à creuser ici ?" (question de Sarah, si quelqu'un sait...)

On refait de la photo sur ce secteur avant de rebrousser chemin. L'heure file et le mal de crâne me les brise sévère... on va peut être ressortir. Notre objectif horaire est complètement foutu de toute manière, mais on aura bien profité pour visiter la cavité.
On pointe le nez dehors à 18h, la nuit est là et les éclairages des quelques villages éclairent partiellement les gorges, pendant que des voitures circulent plein phares. Les stalactites de glace sont presque toutes tombées... on en aura pas pour notre Ricard !
Avec le froid, ça a déjà regelé par endroit. On descend prudemment, ça serait con de se blesser maintenant. A un peu plus de la moitié du parcours, on "abandonne" les traces de pas pour suivre une grande pente en ligne droite ! Je pense qu'il y en a qui ont tracé droit la veille et c'est franchement fun à faire !

La voiture est toujours là... gelée... les portières ont un peu de mal à s'ouvrir mais ça passe. Le plaisir de s'habiller chaudement après les premières neiges de la saison. Retour tranquillou de nuit en grignotant.
Je retournerais bien à Favot pour photographier le reste (le grand dôme, la salle d'effondrement, ...) et descendre les puits.

L'album photo : ici !

Florian

15 nov. 2015

Aven Obscure

Présents : Ondine, Léo, Rémy, Daniel et Mathieu
TPST : 3h40

Maintenant que Léo a appris à passer les fractionnements en falaise, nous passons à une première application en conditions réelles. La cavité retenue est un petit bijou accessible à des spéléos débutants : l'Aven Obscure. Elle était sensée rester secrète pour la préserver, mais le secret s'est peu à peu éventé, juger plutôt sur de vieilles photos :

De Aven Obscure - 7 Octobre 2012
ou encore:

De Aven Obscure - 7 Octobre 2012
On se retrouve donc à 8h30 à Vence, et on rejoint Ondine à 9h30 à Saint Vallier. Dada commence à équiper à 10h30. Il est suivit d'Ondine, Rémy, Léo et moi-même qui ferme la marche.

Après une visite rapide, nous mangeons dans la salle et nous remontons. A 14h10, tout le monde est ressorti.

Comme il nous reste un peu de temps, nous allons faire un tour à l'Aven de Vallens. Rémy se précipite pour équiper et arrive en bas sans avoir mis aucun fractionnement. Du coup, plus personne ne veut descendre le rejoindre.

Voici, ce que nous avons manquer :

De Aven Obscure - 7 Octobre 2012
Ce sera pour une autre fois.

Mathieu



14 nov. 2015

On a cherché Grotte Roche (Vercors)

Présents : Joce, Bruno, Florian (CSTroglos)
TPST : 6h environ

Une petiote sortie photo dans le Vercors pour emmener mes deux petits vieux que sont Joce & Bruno !
Départ 8h du local où l'on croise l'équipe d'initiation de Vaux St Sulpice, en séance de dernières préparations.

Ça roule bien, dans un brouillard intense par moment, mais nous arrivons tout de même au carrefour de la goule noire / goule verte vers 9h40. La route des gorges de la Bourne ayant été refaite, je n'ai pas vu le parking de grotte Roche ! J'étais pourtant persuadé de l'emplacement mais aucun parking en terre... et des travaux sont encore en cours... Je cherche en contrebas du pont des goules mais rien ne semble envisager un porche, et de toute manière, on est bien trop bas... Bruno remonte alors les gorges pour voir si un déclic n'arriverait pas. Je le rejoins et on trouve l'entrée à son emplacement habituel (l'inverse serait étonnant). Le parking est désormais en goudron ! (info importante quand on prend des mauvais repères comme moi).

On se change et filons nous mettre sous terre, vers 10h30. Toutes les photos seront faites au retour, alors on fixe directement l'objectif sur le siphon, en passant par la galerie de la Persévérance et l'échelle dans la salle de la Colonne. Le puits et la MC sont toujours équipées en fixe (pas noté de changement de matos par rapport à ma visite du mois de Mai). On abandonne ici le kit avec la corde de secours, on n'en aura pas besoin pour aller au fond.
Petite déception quand je revois le balisage... j'avais oublié qu'il y avait des balles de golf sur les piquets !!! La prochaine fois, j'amène un club pour faire une photo (à bon entendeur, s'il y a des golfeurs parmi les spéléos).

On approche le siphon et je lève la tête... comment ai-je pu rater ce beau plafond la dernière fois ? 
Et ce bloc en équilibre entre les parois... avais zappé aussi !
Bref, le siphon est bien bas !!! La réglette ne touche même pas l'eau ! D'ailleurs... siphon... la marre aux canards quoi ! Bruno l'a même passé en apnée !!! Je l'ai toujours pas vu ressortir par contre... ça doit être un champion d'apnée dans son domaine !

Petit retour pour manger au plat et au sec ; on se fait un café ? Allez ! M****... oubliés le briquet...
Tant pis, on écourte et passons à la photo ! Au total, 80 clichés à trier pour 12 spots différents (galeries entre le puits de la vire et le siphon -> 8 spots ; puits la salle de la Colonne en rapide, un plafond et le porche d'entrée... ça fait 11 spots ? ... euh...).
Pas toujours évident de trouver comment mettre en valeur un élément précis sans le surexposer ou dégrader le reste de la photo. Mais Bruno et Joce sont bien patients ! Merci !

Sur le retour, je mets un coup de boost lorsque l'on est dans la salle de la Colonne. On a déjà choisi d'éviter le labyrinthe à cause de l'heure qui avance vite, et c'est déjà 17h40 sur l'appareil photo lors du dernier cliché !!! Bruno a RDV impératif à 20H ! GOOOOO !!!
C'est bizarre que l'on ait tant de lumière pour 18h... euh... Je crois que j'ai pas changé l'heure sur l'appareil photo.

On a le temps de prendre un (bon) café avec le briquet de la voiture et on range tout dans le noir. Time to go back to Lyon... au moins, on n'a pas trop de matos à laver !

Le reste des photos : ici !

Florian

8 nov. 2015

Photographies à l'aven Saint Joseph

TPST : 10h30
Présents : Chris (ASBTP) & Florian (CSTroglos)

Je profite d'un long week-end sur mes terres natales pour aller faire une sortie photo avec Chris, à l'aven du Saint Joseph (Saint Vallier de Thiey). Fort heureusement, la météo a été clémente sur la semaine ! Le boyau passera ! C'est sûr !

Dimanche matin, je retrouve Chris à Pré du Lac pour prendre un café et covoiturer pour aller sur le plateau de St Vallier. Sur place, un beau soleil nous accueille même s'il ne fait pas super méga chaud (ah ouais, on est en novembre...). On se prépare doucement en se projetant les différents spots photos : le grand puits de 70m, la galerie du Rat, la rivière, la galerie fossile...
On a nos appareils photos, nos flashs, nos déclencheurs, nos piles, notre matos de progression ... On a rien oublié ? Génial !!! 

Chris s'engagera en premier sous terre à 10h et équipera le puits de 25m faisant suite au ressaut. Jusqu'à là, c'est partie de plaisir ! Puis, petit à petit, je redécouvre la cavité...
"P*****, mais y avait ça ici ?"
C'est fou comme la mémoire conserve ce qu'elle veut : les belles galeries du fond, le grand puits... mais rien de rien sur ces étroitures !!!

Bref, on avance doucement en se faisant passer les kits dès que possible, surtout dans le boyau où les coudes serrés nous forcent à se contorsionner (vous inquiétez pas, ça vaut vraiment le coup comme cavité).
On arrive tout de même à la tête du P70 avec quelques sueurs et avec le corps bien mouillé (et oui, le boyau mouille...). "Y a pas à dire, la spéléo, c'est une belle passion !" (ça sera notre phrase de la journée).
Chris équipera le puits en me gratifiant d'un magnifique monologue : "Et si on mettait un mousqueton ici ? - Ah oui bonne idée Chris ! - Merci Chris ! - Et ce nœud, t'en penses quoi ? - Nickel, beau travail ! - Merci - De rien" (ça a duré quelques minutes quand même... je tiens à préciser qu'il est sain d'esprit... enfin je crois...).

Chris descendra en tête pour positionner son appareil et trépied en bas du puits. Une fois prêt, j'attaque la descente en la ponctuant d'arrêts avec les flashs en main. Chris en a fait un montage en assemblant les images mais le résultat n'est pas exactement ce que l'on escomptait...
 
En même temps, c'est notre premier essai avec ce type de photo. Mais le puits parait tellement plus petit que les 70m réel... N'empêche, j'ai moins serré les fesses que la première fois que je l'ai descendu !

On ira ensuite se mettre au sec dans le fossile et ça sera changement de combi : bye la Luire, hello la néo' !
Ô belle rivière du St Jo ! Que ton eau est claire !

On filera jusqu'à la voute mouillante 2 pour ensuite faire les photos sur le retour. Quelques clichés dans la rivière (dont certains dont je ne suis pas satisfait... pas évident de jouer avec les reflets des flashs sur l'eau et le snoot de Chris crâme les photos ! Satané matos coréen ou chinois !).
On avance petit à petit en alternant les spots et en arrivant au croisement de la galerie du Rat, on va s'engouffrer dans ce ramping boueux... Je me souvenais que j'avais bloqué avec le baudard à l'époque ; mais je suis tellement svelte maintenant (interdiction de se moquer) que ça passe tout seul !

Derrière, c'est comme dans les souvenirs : grand et sale... Mais ça vaut le coup de se pourrir pour cette galerie !
Rebelotte pour les photos : chacun son tour, chacun son spot !
Et après avoir pris 10 kgs grâce à la boue, on peut repartir ! Difficilement...

Petite pause dans la rivière pour s'enquiller une part de pizza et un sandwich !
Photos photos et on retourne au fossile ! (on dirait que c'est rapide mais il était 17h quand on a retrouvé nos combis "sèches"). On fait encore quelques clichés et mangeons un plat lyophilisé chaud ! (et oui, chaud, c'est meilleur).

La remontée du P70 se fera assez bien : on emprunte l'équipement en fixe fractionné. Y a des passages étroits de ce côté mais au moins ça fluidifie la montée. On déséquipe et arrive le moment rêvé du boyau... dans le sens inverse...
La phrase du jour nous revient... "La spéléo, c'est une belle passion !"... P***** faut vraiment être passionné pour se trimballer 4 kits à deux dans ce boyau ! 
On s'offre une pause au sec dans l'impossibilité de se lever (et ouais, trop petit à cet endroit...) et, tout en restant allongé sur les cailloux, on papote de l'état de la spéléo actuel... Ce coup de mou qu'on se prend... 1/2 heure plus tard, nous repartons !

La remontée nous aura bien chauffé et la bière à la voiture sera la bienvenue... à 20h30 ! A l'aise, on est sortis tôt !

Bilan : 
Photos : des clichés sympas mais à retravailler je pense...
Appels en absence : seulement 5 ! La famille ne s'inquiète même plus pour nous !

Florian

7 nov. 2015

EDS - Décrochage d'équipier

Présents : Pascal, Jean-Luc et Mathieu
Durée : 5h30 environ

Mise à jour le 8 novembre après revue par Pascal, et ajout de la documentation en post scriptum.

Ayant quasiment tout oublié depuis la dernière fois où j'étais venu avec Florian, il y a bien deux ans, j'ai ressenti le besoin d'un petit rafraichissement et j'ai donc répondu présent à la grande journée auto-secours organisée par Pascal aux carrières romaines de La Turbie.

Le samedi matin, la route est dégagée sur tout le parcours. J'arrive avec vingt bonnes minutes d'avance sur le rendez-vous de 9h30. Je m'attendais à ce qu'il y ait foule, mais le temps passe sans que personne n'arrive. Bizarre. J'observe un gros chien noir qui réussi à passer sous un grillage en rampant. La performance mérite le respect étant donnée la taille de la bête. Il y a de quoi rendre jaloux certains spéléologues dont je tairai le nom.

A 9h40 il y a aussi Jean-Luc qui arrive au rendez-vous en pensant être le dernier.  Mais il n'y a toujours pas de Pascal. Il fait son arrivée à 9h50 en nous expliquant qu'il était parti en direction de Caussols ! Et aujourd'hui, suite à des désistements, nous ne seront finalement que tous les trois. Il fait pourtant grand beau et une chaleur improbable au mois de Novembre.

Le programme de la journée commence avec le balancier espagnol sur grande longe. Comme mes souvenirs ne sont plus très frais, je laisse Jean-Luc commencer et je fais la victime. Puis nous intervertissons les rôles et je compte beaucoup sur lui pour me ré-expliquer tous les détails.

Le deuxième exercice est sur le passage de fractionnement avec une victime. Pascal a fait une photo pour illustrer la technique :


Pour ceux qui ont suivi, il y a une erreur fâcheuse sur cette photo. Si quelqu'un arrive à trouver laquelle d'ici la réunion de mercredi soir, je lui offre une bouteille d'Elixir de la Grande-Chartreuse. En tout cas, Jean-Luc saura trouver une solution très rapidement et nous sortir de cette mauvaise situation.

Arrivé en bas, j'ai l'occasion de ressentir en quoi le décrochage d'équipier est une situation d'urgence. J'ai eu la circulation du sang dans les jambes coupée un peu trop longtemps. Et je n'ai plus qu'à aller marcher un peu pour m'en remettre. Je remonte en faisant le tour de la carrière. Puis on en profite pour boire un coup.

C'est maintenant à mon tour de faire le passage de fractionnement et du coup on est maintenant à surveiller tous les deux :


Le troisième exercice est sur le passage de noeud. La technique consiste à fractionner avec une poignée trois mètres au-dessus du noeud. La question piège de l'examen est : "comment fait-on quand il n'y a pas assez de corde pour re-fractionner et arriver jusqu'en bas ?". Je vous laisse réfléchir.



En quatrième exercice, on verra la situation où l'équipier est descendu en butée dans la boucle de fractionnement. Il faut le remonter avec un balancier espagnol jusqu'à pouvoir le longer. L'arme ultime est la micro poulie avec bloqueur, mais on peut aussi le faire avec deux mousquetons et la poignée.

On terminera avec le passage de main courante en cinquième et dernier exercice. Cela se fait avec deux poignées et une pédale.

Cela clôturera le programme de la journée, qui a été bien rempli grâce au petit effectif qui tenait presque du cours particulier. On peut ranger et rentrer aux voitures. Pour moi, il faudra le refaire un peu plus souvent qu'une fois tous les deux ans pour ne pas oublier. C'est pourtant des techniques particulièrement importantes à maitriser. Un équipier inconscient sur une corde constitue un cas d'urgence vitale où l'on a que quelques minutes pour intervenir.

Mathieu

P.S. Merci à Pascal pour les photos !

P.S. 2 Voici la documentation fournie par Pascal:

1 nov. 2015

Entrainement aux Cascades de la Cagne

Présents : Léo, Daniel et Mathieu
Temps de présence sur site : 6h

Après avoir fait le Cresp (10m), puis le Lapin (25m), nous poursuivons la formation de Léo avec une séance sur le passage de fractionnement. Nous allons donc aujourd'hui en extérieur sur un site à couper le souffle et où nous avons malheureusement connu quelques échecs : Les Cascades de la Cagne.

De Cascades de la Cagne

Comme il fait grand beau, j'en ai profité pour prendre l'appareil photo et pour l'essentiel, je laisse travailler Daniel. Il faut vider tous les spits de leurs habitants et leurs appliquer un peu de dégrippant. J'ai juste à installer la corde sur une des deux voies et comme d'habitude j'ai droit à une corde qui a rétréci au lavage.

De Cascades de la Cagne
Encore une fois, je laisse travailler Daniel sur le front de l'enseignement.

De Cascades de la Cagne
Après la pose de midi, Daniel part équiper la deuxième cascade et j'accompagne Léo pour sa deuxième descente. Comme il est partant, on enchaine directement avec la deuxième cascade, qui cette fois n'est pas équipée en double.

On retrouve Daniel en bas qui est en train d'observer le départ de la grande main courante de la troisième cascade (ce sera pour une autre fois). L'objectif de la journée étant atteint, on peut donc remonter.

Mathieu

P.S. Voici le diaporama de la journée:

25 oct. 2015

Aven du Lapin et Aven Alziary

Présents : Léo, Jérôme, Daniel et Mathieu
TPST : 2 + 1

Pour la troisième sortie de Léo, nous avons mis au programme l'Aven du Lapin avec ses 25 mètres de verticale, histoire d'augmenter la difficulté progressivement. On se retrouve donc à Vence à 9h et on rejoint Jérôme à Roquefort-Les-Pins à 9h25 précises.

Comme il y a un peu de monde à l'entrée du chemin, nous prenons nos affaires et nous allons nous changer au bord du trou. Nous croisons un premier chasseur sur le chemin et un deuxième est posté quelques mètres avant l'entrée.

Daniel équipe le P25 en double. Il commence à descendre avec Jérôme. Léo descend à son tour et je ferme la marche. Pour faire croire que le trou est grand, Daniel dessine un itinéraire en forme de huit : d'abord le passage en balcon, la remontée, la descente dans le boyau, le retour au balcon, la descente de l'autre côté de la salle vers le départ du puits suivant et remontée au point de départ. L'illusion a l'air de fonctionner.

On peut passer maintenant aux choses sérieuses avec la remontée du P25. Daniel part au sprint. Jérôme a encore sujet à se plaindre de sa tendinite aux avant-bras. Je propose à Léo de faire quatre séries avant de manger, mais il n'est pas d'accord. Nous sortons donc à midi moins dix et nous mangeons sur place.

Jérôme nous abandonne et nous allons à l'Aven Alziary en guise de dessert. La visite est relativement vite faite. Dans la deuxième salle, il y a une grande quantité de Chauve-Souries. Pour changer, je sors le premier et je confie Léo à la surveillance de Daniel. Il sortira en dernier à deux heures moins dix.

Mathieu

11 oct. 2015

Week-end Franc-comtois & Jurassien



Petit week end avec les amis du SCVesoul avec un samedi "environnement" et un dimanche "explo".

Samedi 10 octobre - Gouffre des Ravières et Gouffre de Foye (Doubs - 25)
Présents : Jean Luc Géral (SCVesoul) & Florian (CSTroglos)
TPST : 2h30 & 1h30


On attaque la matinée par le gouffre des Ravières, que j'avais exploré l'année dernière avec Nanard (du même club). Très originale par son entrée : une voûte complètement maçonnée pour éviter que les vaches ne tombent dedans (y en a qui ont quand même du essayer le saut à l'élastique avant la construction de la voûte, vu le nombre d'os en bas !) surplombant un P18 et une vaste salle ! Tout connaisseur de gouffres et avens sait que : Vache + P20 = Splash !
JL (comprenez Jean-Luc) souhaitait attraper le soleil à travers la lucarne d'entrée ! Et c'est mission accomplie ! (les photos arriveront dans la semaine... j'espère).
On reste faire encore un peu de photos dans la zone d'entrée puis allons dans la 2nde salle de 30m de diamètre. On éclaire pas grand chose avec nos lampes et les essais photos avec 3 flashs ne seront franchement pas concluants... Déçu du résultat, on fait marche arrière et remontons !
Ah oui, les Ravières : P18, 2 superbes grandes salles.. et basta !!! Mais ça vaut le coup en couplant avec une autre cavité sur la journée (par exemple, le gouffre des Âges avec son sublime P38 d'entrée qui s'évase).
Dehors, 4 chevaux viennent nous voir, curieux de voir 2 têtes sortir de sous terre.

Retour à la voiture et on fait la route vers Foye, où on cassera la croûte sur le parking.
On ne descendra que le puits d'entrée (P28) et ferons également de la photo avec des accessoires sur place (photos photos... bientôt !).
Aucune autre salamandre ne sera vue (alors qu'il y en a plusieurs d'habitude). Mais 4 chauves souris sont là, bien jolies et avec une doudoune.
Retour tranquille sur Vesoul après une bonne bière belge, on prépare le matos pour le lendemain et regardons les photos de la journée.



Dimanche 11 octobre - Gouffre du Gros Gadeau (Jura- 39)
Présents : Jean Luc Géral & Bernard Détouillon - alias Nanard (SCVesoul) & Florian (CSTroglos)
TPST : 4h30


This time, let's go in Jura ! On hésitait entre la Légarde (Doubs) et le Gros Gadeau, mais le 2nd étant plus axé sur ma route de retour et Nanard ne connaissant pas la cavité non plus, on s'est bloqués ce choix.
Perte active, on profite de cette période assez sèche pour découvrir cette succession de puits toujours guidée par l'eau (je n'ose imaginer en crue !). J'équipe toute la descente en alternant les broches et spits foireux... Cette cavité est sur-spitée et il y en a malheureusement peu qui sont bons ! On atteint le siphon assez rapidement et sortons le matos photo... Et qui c'est qui a pas rechargé son appareil photo ? 
On fera avec l'APN tout terrain de Jean Luc, pas évident vu que l'on ne peut rien régler dessus. Quelques clichés donc et on remonte en alternant pause photos et découvertes animales (niphargus, sangsue...). Nanard déséquipera ; même avec un filet d'eau faible, on est trempés lors de la remontée. Bien content de faire de l'alternatif dès que possible !
On passe la tête dehors vers 16h30 et viens l'heure du repas !!! Miam miam glou glou et c'est reparti direction Lyon ! Petit arrêt crêpe chez Raph et Lolotte (CST), mais je tiendrai pas longtemps avec la fatigue.

Lien vers les photos : ici !

Florian

4 oct. 2015

Aven Cresp

Présents : Ondine, David, Léo, Daniel et Mathieu
Temps de présence sous l'arbre et temps de présence sous terre : environ 5h30

Aujourd'hui nous avons programmé l'initiation sur corde de Léo. Notre choix s'est donc porté sur le Cresp qui est particulièrement adapté pour ces cas-là. Et l'occasion faisant le larron, Ondine en a profité pour convoquer David à une initiation librement consentie.

Pour une sortie comme ça, nous avons effectué une planification toute militaire. Le rendez-vous est à 9h00 précise à Vence, puis sachant qu'il faut 35 minutes pour monter au Col de l'Ecre, à 9h30 sur place pour les autres.

Je parts donc à 9h de chez moi, suivant le principe qu'il faut toujours partir à l'heure à laquelle on doit arriver, et je retrouve Daniel et Léo sur le parking deux minutes plus tard. On charge la voiture et on décolle vers 9h10. Au milieu des Gorges du Loup, un SMS fait biper le portable, mais comme je suis un conducteur sérieux et qu'il y a des rochers à éviter, je ne me laisse pas perturber. On arrive au Col vers 9h45 et on ne trouve personne sur place. Il va donc falloir lire le SMS : 9h31 "On va être en retard...".

Je cherche donc un peu de réseau de l'autre côté de la route et je prépare une réponse dans style "pour faire pire que nous...". Une fois la réponse envoyée, je vois Ondine et David qui reviennent du Cresp avec leurs sacs. Ne voyant personne, ils ont couru là-bas pour essayer de nous rattraper et ils sont revenus bredouilles.

Maintenant que tout le monde est là, nous prenons les affaires dans le coffre et nous rejoignons l'entrée du trou. Nous équipons nos trois invités avec le matériel du club. Puis nous commençons les explications avec une corde attachée à une branche du pin, qui permet une descente de 40 cm. Vers midi, nos deux débutants ont fini de travailler les manipulations de corde à leur guise et nous allons manger au soleil.

La visite de la cavité tient donc lieu de dessert. Comme d'habitude, le puits d'entrée est équipé en double. Nous descendons en binôme avec nos débutants, d'abord David avec Daniel, puis Ondine qui n'a plus besoin de personne, et Léo avec moi-même qui fermons la porte et la marche.

Nous faisons le parcours d'initiation classique : le boyau à gauche avant le deuxième puits, le passage en vire au-dessus du Puits du Lapin. On descend la Galerie du Rasoir. Les Champs Enlisés sont bien pleins après les pluies d'hier, personne n'est partant pour les passer. On fait le tour de la dernière salle et on remonte au Puits du Lapin pour aller visiter la Grande Galerie. On fait l'aller-retour et nous repartons au puits d'entrée pour voir comment nos débutants se débrouillent avec la remontée.

Daniel étant quelqu'un de prévoyant, il a déjà installé une poulie-frein au cas où. La menace est dans l'air, mais nous n'auront pas besoin de l'employer. Tout le monte remonte sans laisser échapper la moindre plainte.

On peut donc déséquiper et aller se changer au soleil tranquillement par cette belle journée. Les initiés sont contents de leur sortie et sont prêts à continuer. Le Cresp est un trou très vendeur.

Mathieu

1 oct. 2015

Bilan du mois de Septembre 2015

En Septembre 2015, il y eu 12 sorties club :

Secteur de Vence :

  • Source à Léo, 157 U8, D. 72m : 2
  • Grotte du Cocon, P. -17m D. 67,50m : 3
  • Forum des associations

Secteur de Roquefort :

  • Embut du Debram, 105 F1 : 3
Transformation du laminoir aquatique de -50 en tunnel, sur une longueur de 8m, pour l'accès à la grande salle.

Secteur de Gourdon :

  • Baume des Caranques (initiation club) : 1

Secteur de Saint Cézaire :

  • Aven Léo, calibrage du boyau de -110 (Frédéric, Daniel) : 1

Secteur de Grenoble :

  • Cuves de Sassenage, visite touristique : 1
  • Gorges du Bruyant (Engins), visite d'une exsurgence en laminoir sur 20m : 1

Secteur de Saint Jeannet :

  • Fête du PNR, stand avec Association Baume Obscure et Groupe Spéléo Garagalh : 1
Daniel

[Sur le Web] Son Doong en 360 degrés

Quelques belles images en 360 degrés pour rêver un peu :




20 sept. 2015

Initiation à la Baume des Caranques

Présents : Diane, Marc, John, Léo (initiés), Jérôme, Rémy, Daniel et Mathieu
TPST : 3h

Parmi les personnes rencontrées samedi dernier au forum des associations, quelques unes sont partantes pour une initiation à la spéléologie. Comme il fait beau, notre choix s'est porté sur la Baume des Caranques, qui est très belle, mais qui se mérite un petit peu.

Le rendez-vous est fixé à 8h45 à Vence. Le parking est occupé par un vide-grenier, il nous faut un petit moment pour trouver tout le monde, charger les voitures un peu plus loin et partir. Nous retrouvons Jérôme sur place qui est venu en moto avec les bottes de spéléo.

Avec la Baume des Caranques, la première surprise est bien-sûr la montée. Elle est toujours aussi redoutable et nous faisons plusieurs poses pour ne pas arriver épuisés en haut. Nous nous changeons sous le porche, puis nous attaquons la visite vers 11h.

Aujourd'hui Jérôme emmène sa nouvelle camera sous terre. Il lui a acheté une belle valise pour la protéger. C'est la première fois qu'il filme avec une vraie camera depuis qu'il a essayé de m'assassiner avec un lâcher de kit vidéo de 25m dans le puits d'entrée du Saint Joseph, il y a quelques années.

Nous progressons avec Daniel qui sert de guide aux initiés, Jérôme qui filme et moi qui ferme la marche. Nous atteignons la grande salle sans aucun abandon. Même après de nombreuses visites, on ne se lasse pas du spectacle. Le plafond décoré de fistuleuses est magnifique. Puis après la descente du ressaut, on retrouve la coulée de calcite si souvent immortalisée qui symbolise la cavité.

Le passage dans la deuxième partie se fait de nouveau sans aucun abandon malgré quelques plaintes. La suite est à présent plutôt boueuse. On arrive au départ du P40 dans la deuxième grande salle, à 12h20.

On commence à manger. Puis au bout d'un moment on commence à entendre des sifflements, puis des grognements. Ayant été prévenu le matin par SMS, j'ai comme une petite idée de quelle bête il s'agit. Toutefois, je ne m'attendais certainement pas à la voir arriver en short et en T-short avec un pull dans un sac plastique et un casque peint en jaune. Il s'agit sans conteste, d'un unique spécimen de Rémy qui essaye de nous expliquer que c'est juste un hommage à Dédé Lachambre, inventeur du célèbre réseau du même nom.

Après manger, le retour se fait par le même chemin et je ferme encore la marche. On est de retour au porche d'entrée vers 14h. On se change et chacun redescend vers les voitures.

Mathieu

12 sept. 2015

Scialets Neufs (Vercors)

Présents : Jens, Jérémy, Raph, Aurélien, Florian (CSTroglos)
TPST : de 10h à 11h

J'attend le CR de Raph... mais je sens que je vais me le taper quand même !

Pour patienter, les photos : ici !

Florian

Màj au 25-10-2015 : 
Bon... ça fait un mois et demi que l'on a tenté les scialets neufs...
Je profite du repos forcé du genou pour faire le CR (avec les souvenirs que j'en ai).

A l'origine, Raph voulait faire un -300 pour préparer le monitorat (et oui, cétait encore d'actu' à ce moment là). En checkant les différentes cavités, on s'était arrêtés sur les scialets Neufs pour son enchaînement de puits, dont le dernier jet de 65m. Le but donc : Raph équipe tout de A à Z et nous sommes là pour le soutien moral et porter les kits !

Ce qui nous amène à un samedi matin, constitué de Raph, Jérémy, Aurélien, Jens & moi. Durant la prépa' matos, on avait déjà senti que Raph était stressé. De lui même, il avouait appréhender la sortie et avait appris par coeur la topo et l'équipement !
On the road, on l'encourage comme on peut : en disant des bêtises bien sûr ! Aucune difficulté à trouver le parking ; on y est déjà passé devant à plusieurs reprises (pour le Michelier, les Fleurs Blanches, etc.). Sur place, pendant le temps de préparation classique qu'il faut à un "Raph" stressé, Aurélien va repérer la cavité. Il fait vite car le caca de Raph n'a pas eu le temps de refroidir !!!

On s'habille, attrapons les 18 kits de cordes et quincailleries et c'est parti !!! On prend pas les chemins les plus simples mais après avoir traversé la pampa vercorienne, Aurélien nous présente fièrement les entrées du scialet. Très sympa de l'extérieur, l'équipement est simple à anticiper. Pendant le pipi de Raphi, je lui installe la main courante pour gagner du temps quand j'entends "Ah tu équipes toi ?" d'un air soulagé !
"Euh... non Raph ! Tu t'y colles comme prévu"

Et s'ensuit un défilé de 5 spéléos partis explorés les tréfonds de mère nature...
Raph -> Aurélien -> Jérémy -> Moi -> Jens (si je me souviens bien de l'ordre...)
En bas de la première salle, on a l'impression que le puits est bien plus petit que annoncé ! Y a même une grande poupée ! Et quand je rejoins Jérémy en haut de la butée de terre et que je me rétame, il m'annonce fièrement "C'est un glacier !!!"
WOOHOO ! Trop cool ! Y a une sacrée épaisseur pour une fin d'été !!! Et y a plein d'instruments de relevé ! Tiens, thermomètre... "inférieur à 5°C"... ah ouais... ça caille...

S'ensuit une erreur d'orientation pour Raph qui part du mauvais côté. Pendant ce temps, atelier photo avec Jérémy en modèle/assistant. On laisse de l'avance au groupe pour éviter d'avoir à patienter dans les passages plus étroits et froids ! Il me semble que Raph aura des petits soucis d'orientation encore une fois à la descente...
"Quel puits prendre ?"
*attrape un caillou ; lance !* *PLOUF*
"C'est là, y a un lac !"

Faut pas chercher plus loin des fois !
Équipement bizarre pour cette zone... les points pour les têtes de puits sont 2m plus hauts que la main courante. Mais bon, on arrive à s'amuser en lançant des cailloux sur l'équipeur ! 

La descente continue et Raph attaque les passages plus étroits... il en est clairement pas fan et est content d'en sortir ! J'avouerai que le bas des ressauts est chiant avec les kits ! Mais ça met un peu de piquant !
La poursuite se continuera encore un peu mais viendra l'heure de l'arrêt pour notre chef ! Mine de rien... il était 16h30-17h au moment de l'arrêt (si je me souviens bien.. encore une fois).
Aurélien et moi voulons continuer encore un peu et mon humble compagnon équipe la suite. Il s'arrêtera dans un sympathique P30 à cause de corde trop courte et parce qu'il faut remonter aussi !

Raph nous laissera le soin de tout déséquiper, il ne se sent pas de le faire. Je passerai devant lui pour l'aider à hisser les kits sur les passages chiants et étroits. Il me semble qu'Aurélien et Jérémy déséquiperont à tour de rôle ? 
Je sors en premier du trou, sous la pluie, avec des orages lointains, vers 20h et des poussières... le temps que tout le monde remonte, j'aurai presque patienter 1h en haut.
On ne traîne pas plus à l'entrée ! Tout le monde est là, on attrape les kits et on file à travers bois !!! Sans se perdre... pratiquement...
Retour nocturne et très pluvieux, le temps de rassurer Lolotte et j'ai sombré pendant tout le trajet...

Perso : à refaire l'hiver avec toutes les concrétions de glace dans la première salle pour de la photo !
Et taper le fond, un jour, mais plutôt l'été. Pour éviter la glace dans l'étroiture après la zone d'entrée.

9 sept. 2015

Bilan des mois de Juillet et Août 2015

En Juillet 2015, il y eu 17 sorties club :

Secteur de Vence :

  • Désobstruction à la Source à Léo, 157 U8 (Daniel, Frédéric) : 7

Secteur de Roquefort :

  • Désobstruction à l'Embut du Debram, 105 F1 : 4

Secteur de Caussols :

  • Aven Cresp (initiation club) : 1
  • Traversée Khéphren - Khéops (initiation club) : 1
  • Charogne, Alain, Khéphren, Khéops (Florian, Frédéric, Ondine, Olivier) : 1

Secteur de Caille :

  • Aven Vigneron (Daniel, François, Bernard, Jérôme, Rémy, Mathieu) : 1

Secteur de Saint Cézaire :

  • Grotte de Pâques, portage pour plongée par Frédéric Poggia : 2
  • La Foux (initiation) : 1


En Août 2015, il y eu 17 sorties club :

Secteur de Vence :

  • Désobstruction à la Source à Léo, 157 U8 (Daniel, Frédéric) : 7
  • Grotte des Trois Mille-pattes (Daniel, Christophe, J.F. Brunel)
  • Grotte du Cocon : 2

Secteur de Roquefort :

  • Désobstruction à l'Embut du Debram, 105 F1 : 4
  • Grotte Sous La Dalle, 105 U3 (initiation) : 1

Secteur de Gourdon :

  • Le Fourchu (Daniel, François, Bernard, Jérôme, Vincent) : 1

Secteur de Saint Cézaire :

  • Aven Léo (Daniel, Mathieu, François, Bernard) : 1


Daniel

8 sept. 2015

Ancienne Mine de bitume

Présents : Cédric, Sandra, Sarah & Florian (CSTroglos)
TPST : 3h

Une bonne envie de sortir en semaine mais pour aller où ? Tiens, et pourquoi pas une vieille mine pour changer des cavités naturelles ?

On galérera un peu à trouver l'entrée de nuit (en s'engageant dans ronces, nids de guêpes et autres joyeuseries !) mais en suivant une musique, on trouvera notre dû, gardé par de jeunes squatteurs français et tchèques ! Très sympathiques, ils nous proposeront même une bière entre deux fumettes de produits pas tout à fait autorisés !

La mine se développe sur plusieurs étages parallèles, reliés par des échelles (pour l'accès aux mineurs) ou par de vastes trous d'où les déblais étaient très certainement évacués.
Le parcours est "varié" et très esthétique : on passe de gours très bien formés à une échelle ou un wagon tout deux calcifiés, tout en suivant un miroir de faille (ou joint de strate ? [cf photo ci contre] On m'a posé la question mais n'ai su y répondre... si jamais vous savez ?), puis vient une grande salle avec quelques draperies...

On pourrait parler longuement de la sortie mais autant laisser les images parler d'elles même !
En suivant le lien : ici !

Florian

6 sept. 2015

Relevé de capteurs à Saint Marcel (Ardèche)

Présents : CDS 07 + Nico (ASBTP) + Florian
TPST (pour mon équipe) < 5h

Nico m'avait proposé de me joindre à une sortie du CDS07 organisée par Judi dont le but était d'aller récupérer 3 capteurs dans le réseau de St Marcel.
En parallèle de cela, de la photo était envisagée et refuser aurait été un crime !

Après la traversée des Anciens la veille, je pris une chambre d'hôtel pour me reposer quelques heures et être "frais" pour l'Ardèche. A 8h30, je retrouve les spéléos sur le parking de la cavité. On est moins nombreux que prévu et Judi forme les équipes.
Pour moi, ça sera le réseau II avec la sonde en bas du P80. Une autre équipe ira à Despeysse et la dernière à Solvay. Petite équipe ayant un impératif horaire, je dois abandonner l'idée de faire de la photo... sniff (j'y retournerai un jour pour faire que ça).

On se prépare et pénétrons dans la cavité vers 9h15. Progression aisée au départ (les parties que je connaissais) puis on passe par une lucarne en bas de la salle de la Cathédrale. A partir de là, ça sera plus petit et ça me permet de découvrir que St Marcel, ce n'est pas seulement du "Wooaaaahhh ! C'est grand ! C'est beau ! C'est sec !" 

Rythme de progression rapide : Alain, de la MJC Aubagne, ayant des problèmes d’arthrose, ne peut se maintenir éternellement en ramping et 4 pattes... il m'impose donc un rythme effréné !!! J'ai du perdre autant d'eau qu'une citerne de pompier !

Au bout d'1h30, dont 1h de passages bas et autres originalités (le pont du péage par exemple : un pont en chaîne installé pou éviter de se tremper et se noyer, dont l'accès est payant), on atteint une belle galerie que l'on traverse en 2 - 2. Au bout, le Trou Normand (ou chatière Courbis)... et cela marqua la fin de ma progression.
La fatigue cumulée de la semaine, le peu de repos, la traversée de la veille et la chaleur du trajet ont fait qu'après 3 tentatives, j'ai abandonné... Le stress m'avait bien trop envahi à ce moment là.
Le reste de l'équipe est passé et a continué l'objectif, me laissant un peu d'eau et mon matos. J'en profite donc pour revoir toute la galerie que l'on avait traversé pour en découvrir toutes les merveilles : des os de chauves-souris calcifiés, des concrétions fabuleuses, un dôme de cathédrale tout simplement splendide (les architectes n'ont décidément rien inventer !)...

Comme m'a dit Alain en m'abandonnant  : "C'est dommage que tu n'aies pas pris le matos photo finalement, tu aurais eu de quoi te faire plaisir ici !"  

Après 1h à tourner, le froid s'installe et mon rythme cardiaque et respiratoire est presque stable (quand je dis que j'ai stressé sur la chatière, c'est pas pour déconner... aïe !). C'est parti pour faire le sushi avec la couverture de survie ! Planqué dans un gours asséché, j'attends patiemment pendant une bonne heure.
Puis le bruit des copains vient me tirer de ma somnolence et je vais leur prendre le matos à la chatière. Objectif atteint, la sonde est dans le kit !

Casse-croûte, rangement de tout mon bordel (me suis un peu étalé comme on dit) et on redécolle. Rythme plus léger au retour. Ça parait plus court.
A 14h10, on a atteint la trappe d'entrée. On laisse le matos CDS et la sonde planqués et on va se changer aux voitures. 

Ça n'aura pas été la sortie du siècle pour moi... mais ça m'a permis de me rappeler que l'on a tous nos limites et qu'il faut savoir renoncer des fois !

(... pas de photos... sniff ) 

Florian

30 août 2015

Aven Léo

Présents : Bernard, François, Daniel et Mathieu
TPST : 6h

Ce dimanche, une nouvelle séance est donc programmée à l'Aven Léo. Nous partons de Vence avec Daniel à 8h30 et nous rejoignions Bernard et François sur place vers 9h15. Le temps de s'équiper et d'arriver au trou, nous rentrons sous terre à 10h10.

Daniel part devant pour aller commencer les travaux au plus tôt. Les autres descendent à un train de sénateurs. François, qui relève de maladie et de quelques expériences avec la délicatesse du corps médical, n'est pas très en forme. Il abandonnera en haut des grands puits. Je finis quand-même par doubler Bernard avant que Daniel ne finisse par vider sa première batterie.

J'arrive à -100 vers 11h15. Malheureusement, il est encore beaucoup trop tôt pour refuser d'aller plus loin avant de manger et laisser Daniel patauger dans la boue. C'est donc aujourd'hui que je vais devoir aller voir la suite. Le premier méandre est maintenant passable sans toucher les parois. Je descend le petit puits. Je trouve Daniel en train d'équiper la suite hors d'eau, mais pas hors de boue.

Comme, il n'y a pas grand-chose à faire, je continue la visite en passant par le méandre et le ressaut. Le méandre suivant est déjà plus select et débouche sur un P5 avec un seul amarrage. Puis, il y a un plan incliné et embourbé, suivit d'un petit puis. Je descend dans la trémie et pénètre dans la bulle terminale (-130). Maintenant je l'aurai vue.

Bernard remonte après le repas vers 13h15. Je reste avec Daniel pour la suite des travaux. Il refait trois tirs dans le premier méandre. Puis, il installe une nouvelle corde pour la suite. Il finit les batteries au début du méandre. On commence à remonter vers 15h. On sort vers 16h15. Bernard et François nous attendent dehors.

Mathieu

22 août 2015

Gouffre de la Rochance (Ain)


Présents : Nico, Johanna, Raph, Aurélien, Phil, Flo (CSTroglos)
TPST : 8h

En attendant le CR des participants... les photos ! (ici)
 
Le CR par Nico :
"RDV au local à 8h, tout le monde et à l'heure (Ou presque, persuadé qu'il y aurait personne à l'heure, nous sommes arrivé 15-20 minutes après...), le matos est déjà prêt et nous partons direction la Falconette.

Petits détours en chemin pour récupérer de l'eau oublié chez Raph (Au final nous verserons pas mal de bouteilles avant de remonter...) et à 10h nous descendons de voiture pour nous équiper.

Florian et Aurélien passe devant pour aller commencer à équiper l'entrée de la Rochance, nous les rejoignons et commençons à descendre en suivant Florian qui équipe. Les petits puits s'enchainent et nous continuons dans un méandre assez large pour avancer mais dans lequel nous avons vite chaud (On nous avait bien prévu que la grotte était fraîche mais nous ne rencontrerons jamais la fraîcheur...). Dernier puits de 20 mètres (le plus grand de la sortie du jour) et nous arrivons dans la grande salle (Dont j'ai oublié le nom..). Très belle salle, de belle taille, ...

Nous en profitons pour manger avant de faire une séance photo. Florian a emmené tout l'équipement et nous quelques accessoires...  Nous nous positionnons à tour de rôle avec les différents flash selon le besoin à différent endroits de la grande salle. Nous faisons des photos et Raph continue pour donner les belles photos déjà postées par Florian !!!

Après cet intermède nous continuons en direction de la galerie de la punition. Très belles couleurs, une roche très noire mais avec quelques couleurs ressortant très bien sur les photos de Florian. Au début la galerie ne porte pas du tout son nom, il est facile d'avancer. Mais à peine le 1er quart de passer et là le passage se réduit fortement (Fermant la marche, je n'ai même pas commencé le boyau en ramping venant revenir Florian, Aurélien et Philippe nous disant que ce n'est pas la peine de continuer !). Nous faisons demi-tour, avec Raph nous prenons de l'avance les laissant faire des photos et nous rejoindre.

A la sortie, dernières photos et fatigue plus ou moins marquée selon les participants !"
  
Nicolas (CR) + Florian (photos)

16 août 2015

Vercors avec le GSMagnan - Gournier & les Ecouges II

Paul (GSMagnan) souhaitait revenir au Vercors et refaire la grotte de Gournier qu'il avait pu parcourir il y a 2-3 ans jusqu'au S1. Vu ma "proximité" du Vercors, il m'avait proposé et j'ai directement dit oui ! Au niveau des Troglos, Para & Hélène répondent présents. Raph & Lolotte viendront se joindre au week end en se décidant 24h à l'avance ; la compagne de Para sera également en surface. Mise à part Paul & Anne-Lise, personne d'autre du 06 ! 
On se regroupe vendredi soir au refuge du Breuil à Pont en Royans pour partager repas, alcools et histoires. Le dodo à 1h du matin ne piquera pas trop la journée du lendemain !
 
Samedi 15 Août - Grotte de Gournier (CR mixé d'Hélène & Florian)
Participants : Para, Hélène, Florian (CSTroglos), Anne-Lise et Paul (GSMagnan)
Base arrière : Valérie (ASNE), Laurence, Raphaël (CSTroglos)

TPST : environ 3h30 pour Hélène & Para ; environ 5h30 pour Paul, Anne-Lise & Florian

"6h30 samedi matin, le réveil sonne pour moi à Lyon. Je résiste à l'envie de réveiller les autres qui sont au refuge du Breuil à Pont en Royan, et à 7h10 je suis en route. 8h39, je les trouve au petit dej, j'ai 21 min d'avance, j'en profite pour un 2° tour.

La météo est incertaine pour la nuit qui vient, mais OK pour la journée. Contents d'avoir de la chance avec Gournier ce coup-ci, on est partis vers 9h. Il y a déjà un groupe sur le parking (avec un pro), et un autre qui arrive derrière nous. Gonflage patient du bateau par Para, qui doit laisser tomber le gonfleur à pied percé et sortir son gonfleur à pneu électrique.

Sur le lac, tout va bien, chacun se débrouille tout seul pour ramer (et éviter de se mouiller). Para équipe la vire et on entame la galerie fossile. Les gars donnent un rythme d'enfer à la troupe, pas le temps d'admirer, de toutes façons ça doit être mieux plus loin.

Au bout d'une heure au moins, la malédiction de Gournier nous rattrape : tout à coup, dans je ne sais quel mouvement, je sens d'un coup mon dos qui me fait mal, toute la ceinture lombaire en feu. J'ai du mal à me tenir droite. Paul me prend le kit presque de force en me disant que 5kg de plus sur ses 120kg ça ne fera pas de différence. Vu comme ça... j'accepte. Je repars tant bien que mal en faisant attention. On double le groupe devant nous en discutant un peu. Arrivée à l'accès 1 que Para a du mal à reconnaitre. Je leur dit que je ne pourrais pas aller dans la rivière mais que je les accompagne à l'accès 2. En fait, je fini par faire 50 m de plus et abandonner. J'ai vraiment trop mal, ça ne sert à rien. Il est environ 12h.

Para décide de rentrer avec moi (merci!), rappelle les autres, répartit les kits et les pique-niques, et on repart doucement en marche arrière. 2 ou 3 petites pauses, toujours aussi difficile de repartir après chacune, et des explications données aux 2 groupes menés par des pros intrigués.
Histoire de se faire plaisir, petit tour du lac en bateau chacun son tour, pour aller voir le joli siphon. Je m'empêtre dans la cordelette d'attache du bateau, qui est passée sous l'autre bateau, et j'essaie de laisser un truc plus propre pour les suivants.
A 14h, Para et moi on est sur une estrade en bois à 30 m de l'entrée, en train de pique niquer. Retour à Pont en Royans vers 15h30, où on trouve l'équipe de base arrière à flaner dans les rues en sortant du resto et de l'office du tourisme. Papottage au gite en buvant une tisane (merci Raphaël). Puis chacun part de son coté : Para pour retourner chercher les autres à Gournier, Raph, Lolotte et Valérie vont visiter la fontaine pétrifiante, et moi je prends la route tôt vers Lyon en espérant ne pas trop souffrir en voiture. Une pause de 40 min de sieste sur la banquette arrière, et je suis contente de trouver des anti-inflammatoires dans ma boite à pharmacie."
 
- Hélène
 
Ajout de Florian : concernant Gournier... c'est sec ! Mon Dieu ce que c'est sec !!! Les gours sont vides dès le départ ! Ca perd énormément en charme !

Après notre séparation avec Hélène et Para, on revoit nos objectifs. Ayant pensé au S1 (minimum) lors de l’organisation, on se fixe maintenant un  objectif horaire "court" pour pouvoir retrouver le reste du groupe dehors ou au gîte sans les faire trop attendre. On poursuit jusqu'à l'accès 2 avec Anne-Lise & Paul. Avant d'attaquer la rivière, on casse la croûte et enfilons nos combis néoprènes. On a déjà descendu beaucoup d'eau (le réseau fossile donne soif !!!) et comptons 3 bouteilles restantes pour la progression dans la rivière et le retour, ça devrait le faire !

Premiers pas dans la rivière, premier constat qui donne écho à ce que l'on voit depuis l'entrée de la grotte : le niveau est bas ! Bien bas ! Des copains m'avaient dit de faire gaffe par rapport aux récentes pluies sur le Vercors mais dans le réseau, il n'en est rien !
Autre chose dont on m'avait parlé, la beauté de ce canyon ! Bon sang... on en prend plein la tronche ! Au point qu'Anne-Lise se tape une baignade anticipée de la tête aux pieds en glissant sur les barreaux d'une des vire ! Sur le moment, on l'a senti complètement ailleurs avec le froid soudain de l'eau ; on l'a hisse avec Paul et la laissons reprendre ses esprits.
Petit bilan température : est-ce que ça va ? On continue ? Oui ? C'est parti !

On recroise le 1er groupe avec guide qui font demi-tour et demandons conseil sur le temps horaire pour aller jusqu'à la grande barrière. On se rend compte à ce moment que notre arrêt sera vers la C12 et que l'on ne verra pas la grande barrière ni le S1 ou la Salle Chevalier. C'est pas grave, c'est déjà tellement beau ici !!!

Stop à la C12 à 14h30, heure de demi-tour fixé, petites barres céréales et on repart. Le retour est plus simple, on saute les petites cascades (au nombre de 3), dont une devant les yeux de 2 guides et nombreux touristes. On fait les malins, mais pas trop non plus, p*****, c'est froid !
Retour aux kits de l'accès 2, on tombe le haut de la néoprène et on trace jusqu'à la sortie. Le bateau est là, on met les kits dedans et on finit à la nage devant les touristes venus admirer Gournier (et un peu surpris de ces boulets qui ont un bateau et qui nagent à côté).

Marche de retour "discrète" avec le bateau gonflé dans les bras (j'adore le regard des gens quand on passe comme ça) et arrivée au parking où il n'y a personne... On n'a pas de portable... beh non... on attend... petit café ? Yeah ! On a ... 40cl d'eau...  On l'a bien savouré lui !
Une demi-heure d'attente et Para notre saint sauveur arrive. Plus qu'à tout embarquer, demander des news d'Hélène et retour au gîte. Une bonne douche chaude, plat de pâtes et dodo tôt pour tous. Le lendemain, ça sera les Ecouges II.

- Florian

Dimanche 16 Août - Canyon des Ecouges II
Présents : Anne-Lise, Paul (GSMagnan), Para, Florian
TPEC < 2h

Après notre sortie à Gournier, on souhaite clôturer le week end par un canyon pas trop long ; Paul & Anne-Lise ont la route de retour à faire vers Nice.
Para nous propose ainsi le fameux Ecouges, partie II, version express ! On part de Pont en Royans sous un temps légèrement couvert pendant que les exposants du marché des créateurs s'installent. Valérie, Lolotte & Raph iront y faire un tour et visiteront la grotte de Choranche.

En arrivant au parking du canyon, ça flotte légèrement. On va voir le débit et la grande cascade ; magnifique falaise fendue en deux, avec les hauteurs dans le brouillard qui donne une impression de hauteur infinie. On retourne se changer au parking où Para dispense ses conseils canyon à des touristes belges (flamands), que Paul leur traduit (en anglais), dans l'espoir d'avoir une p'tite bière en remerciement.

On attaque donc le canyon après la grande cascade pour enchaîner quelques rappels ; ça glisse pas mal dans le coin ! La descente est fluide et le duo Paul/Para équipent à tour de rôle. L'eau est assez froide mais on y survit.
Les quelques sauts et toboggans sont fort agréables, surtout grâce à l'esthétique du canyon ! Vers la fin du parcours, un drôle de bruit interpelle Para... Un claquement irrégulier alors que l'on essuie la pluie depuis une 20aine de minutes... On pense à des poches d'air qui se vident subitement mais on ne prend pas le temps de s'attarder. On ne sait pas les chutes d'eau qui peuvent tomber en amont.
Dernier rappel plus "impressionnant" qu'il ne devrait l'être de prime abord : passer dans la cascade pour se faire projeter ? C'est pas rassurant ça !

Marche de retour dans une bonne pente mais avec un échappatoire bien tracé. A la voiture, on essuie la plus forte averse (forcement !). Retour au gîte où l'on attendra les Baccos et Valérie pendant plus d'1h ! Et impossible de les joindre tant qu'ils sont dans Choranche.
Tant pis, on casse la croûte devant le refuge : caillette, pain frais, saint Félicien ! Miam !

Rangement des affaires, ptite douche pour moi et on se sépare, ravis de ce week end bien trop court et "mouvementé".
 
Florian

2 août 2015

Scialet Michelier (Vercors)

Encadrants : Hélène, Para, Florian (en aide) - CSTroglos
Initiés : Hélène (de Grenoble), Fiona, Emma, Cyril, Eddy, Manu (il est encore initié lui ?)
TPST : 8h

A l'origine de cette initiation, il y a un homme : Raphaël ! Qui est en vacances à travers la France ! Après des demandes aux différents initiateurs, Raph' m'envoie un message en disant que Para aura besoin d'aide. Para, quant à lui, est surpris de savoir qu'il a dit "oui" en utilisant les termes "éventuellement disponible" (attention, le dictionnaire du petit Raph' illustré devrait sortir incessamment sous peu !).
 
Au fur et à mesure que la sortie se rapproche, le nombre d'initiés ne cesse de changer. Ça monte, ça descend, ça double... On stoppe au nombre de 6 pour ne pas être surchargé.
Dans le groupe des initiés, la plupart des participants est déjà allé sous terre ou à pratiquer la spéléo (fait qui sera plus ou moins démenti lors de la sortie).

RDV à 7h avec Hélène au local le dimanche matin pour préparer le matos avant l'arrivée des initiés. Je vais pour quitter le périph quand Hélène m'appelle : "Y a plus aucun matos d'initiation au local ! Vincent a tout pris !"
Oh m****... Solutions ? Soit on annule, soit on réveille un paquet de monde pour essayer de prendre du matos à la fédé... Para étant en route, les initiés arrivant au compte goûte, on choisit la 2nde solution et Hélène dégaine son tél' pour ameuter les spéléos lyonnais.
Elle arrive avec un certains brio à dégotter les codes et à récupérer les clés du sous sol de la fédé. Dernier petit soucis lors de la saisie du code de l'alarme et nous voilà tous embarqués par la police... 

Fin du CR

... bien évidement, on a eu accès à la caverne d'Ali Baba et on a rapidement pris notre du ! Départ avec une grosse heure de retard déjà... Et je choisis la route la plus embouteillée (vers Valence Nord) ce qui nous refait perdre 40 minutes. Autant dire qu'on était grave à la bourre !!! Para étant sur place bien avant (en ayant fait détour pour aller chercher Hélène from Grenoble) & Hélène (avec Fiona & Cyril) nous a mis presque 1h d'avance en passant par Grenoble... La prochaine fois, j'écouterai le chef !

Tout ça nous fait rentrer sous terre vers 11h30. J'équipe, suivi de Manu - Eddy - Emma - Hélène - Hélène - Fiona - Cyril - Para (pour l'ordre de la fin, je ne suis pas sûr du tout, je ne voyais pas ce qu'il se passait derrière). La descente est assez calme. Le puits du Silex est superbe ! Je l'avais descendu trop vite l'autre fois... Là, en faisant le relais à la réception des initiés au frac', j'ai eu tout le temps d'admirer les formes ! Et de perdre une jambe avec le baudard...
Les premiers en bas de la zone de puits s'enquillent dans le méandre et partent visiter la grande galerie. Le temps que tout le monde touche le fond et de débriefer rapidos avec Hélène, c'est casse-croûte time ! Vers les 15h si je ne m'abuse.

Après les doux cafés salvateurs de Sieur Para, ceux n'ayant pas vu la galerie vont la visiter rapidement. Vu le temps de descente et l'heure avancée, on ne tentera pas l'escalade et la suite du réseau (de mémoire, l'escalade était assez technique ; s'enquiller dans un méandre en étant longé est toujours une partie de rigolade... mais avec des initiés, on oublie !). Je profite de la remontée du groupe pour faire des photos avec Manu, puis avec Eddy qui se joint à la séance (il était censé me ramener auprès d'Hélène pour l'encadrement... ça a raté).

Rangement du matos, hydratation et c'est parti pour la remontée. Je ne sais pas trop comment ça se passe devant (impossible de voir quand on ferme la marche), mais les 3 jeunes me précédant s'en sortent très bien ! (Eddy, Manu & Emma). Je déséquiperai mes bêtises de l'aller et retrouve le soleil vers 19h30. Les petits puits s'escaladent très bien au passage.Arrêt lavage à Ste Eulalie en Royans (dans un lavoir) puis on cherche à casser la croûte à Pont en Royans... on essuie 3 refus ! Il est 21h30 environ et personne ne sert plus... même à emporter... Déception...
On choppera un McDo avant l'autoroute et nous nous séparerons en 2 groupes : les "fédé" et les "clubs", de manière à ne pas avoir trop de détour à faire et tout ranger au plus vite. A 1h, on verrouille la porte du local avec Manu alors qu'Eddy m'appelle sur le téléphone : "Je trouve pas les clés de chez moi. Tu peux vérifier si elles ne sont pas tombées dans ta voiture ?". Heureusement, il semblerait qu'Hélène les lui ai ramené. OUF !

Les photos sont : ici !

Florian