30 juil. 2014

Vallon de Cramassouri

Présents : Alex (GSMagnan), Flo (GSV) + Nina, Adam, Sabrina, Julie, Marie Laure, Julien & Bruno
TPEC : 3h

Après la sortie de lundi dernier à l'Alziary, je retrouve une partie du groupe et quatre de leurs amis en vacances pour les emmener en canyon (initiation pour une partie d'entre eux). Nina & Dhann leur ayant fait la surprise de l'activité à découvrir, en laissant le soin à Alex de s'organiser et de choisir le canyon. Ayant d'abord pensé à la Barbaira, Alex se reporte sur le fameux Cramassouri pour son aspect moins sportif ; nos initiés n'étant pas de grands aventuriers selon les dires de leurs amis.

Je retrouve tout le monde à St Isidore pour 9h et prenons la direction de la boulangerie. On s'accorde déjà une bonne pause détente, malgré un vent frais (on ne se croirait pas en juillet...). Second stop pour louer le matos ; comme dit le jeune Adam : "on s'arrête toutes les 10 minutes en fait"... il n'a pas tort.
On atteint le parking amont du vallon des aviateurs (autre nom de Cramassouri) vers 11h, après avoir perdu l'une des voitures à un croisement... Nous nous préparons sous un beau soleil (quelle différence de température avec la vallée du Var !), enkitons le matériel et la bouffe pour entamer la marche d'approche. Pas de navette pour nous, le débit de la Tinée (à traverser pour rejoindre le parking aval) nous ayant freiné.
A la descente, on remarque que Bruno n'est pas à l'aise avec le caractère vertical de la marche... il a le vertige ? Mince... le vertige en canyon, ça n'aide pas... Julien, quant à lui, avance avec plus d'aisance mais il n'aime pas particulièrement l'eau et ne nage pas très bien. J'ai l'impression qu'Alex avait besoin d'une bouée de sauvetage dans les vasques... (j'ai une belle tête de bouée !).

Arrivée au bord de l'eau, on prend notre déjeuner avec les pieds au frais. Puis place à la chaleur avec l'enfilement des néoprènes. Deux groupes passent devant nous en attendant et nous attaquons le parcours aux alentours de midi et des poussières.
Au premier toboggan, petit soucis : "Où est ton casque Bruno ?"
"Il s'est décroché." En effet, nous voyons le casque couler au fond de la vasque... On passe une dizaine de minutes à chercher le casque avec Alex. La turbidité de l'eau nous empêche de le voir ; le courant l'ayant porté vers le fond. Alex finit par le récupérer ! On reprend tranquillement le rythme et nous nous dirigeons vers les premiers sauts.

Sur chaque obstacle, Alex me désigne "fusible" : le premier qui saute ! Ça nous permet d'encadrer efficacement l'équipe : lui en haut, moi en bas. Le vertige des deux garçons (les vieux ; Adam ayant parfaitement géré l'affaire) les freine inévitablement au moment de faire face à l'obstacle. Pour les petits sauts (2 à 3m), ils surmonteront leur peur (chapeau !). Pour les sauts plus hauts, Alex les mouflera et les fera descendre à la corde. Cela ralentit forcement la progression mais au moins, tout le monde va bien et fait face à ses difficultés.
On avance dans ce très beau canyon encaissé, très esthétique et ludique. Au bout de 2h30, on atteint les deux derniers sauts/rappels : le 1er de 8m, le second de 4m. Pour le premier, trois options : le saut (de 8 ou 11m), le toboggan ou le rappel. Le fusible saute de 8m pour "rassurer" le reste du groupe, deux suivent et d'autres se positionnent... mais la peur les bloque. Toboggan pour les uns, rappel pour les autres. Alex finit par un triple saut carpé depuis le promontoire de 11m ! La dernière cascade de 4m ne se saute pas... mon cul a bien tapé...

La marche retour sera également compliquée avec deux petites hypoglycémies. Repos et barres céréales ; le gâteau nous attend à la voiture ! Courage !

Florian

28 juil. 2014

Séance d'artiste à l'Alziary

Présents : Alex (GSMagnan), Flo (GSV) + Dhann, Nina & Sabrina
TPST : 3h

Alex m'avait proposé de l'accompagner lui et son ami Dhann pour une séance photo à l'aven Alziary ; Dhann n'étant pas, à l'origine, un proche de la spéléo mais plutôt un artiste aux multiples facettes. Pour les curieux, voici le lien vers sont site : D-pina et celui vers sa page Facebook.

Pour l'occasion, l'aven Alziary semblait correspondre à son projet, mais Alex ne connaissait pas son emplacement et m'a donc pris en otage (sous la contrainte, la torture et le supplice) pour les guider et donner un coup de main pour l'encadrement.
SVF* oblige, le petit groupe de niçois passe me chercher à 9h et on file vers Valbonne faire un arrêt ravitaillement (café, déjeuner en terrasse). Nous flemmardons jusqu'à 10h et prenons la direction de Roquefort les Pins. On prend le matos de progression, de photographie, le costume et le maquillage jusqu'à la cavité. Je retrouve facilement le chemin d'accès, malgré la végétation luxuriante. Alex et moi équipons le puits d'entrée pour permettre un mouflage efficace et des changements de sens (montée/descente). Pendant ce temps, Dhann, Nina & Sabrina se préparent (maquillage, perruque, premiers éléments du costume).
*Sans Véhicule Fixe

Alex & Dhann rentrent en premier sous terre pour préparer le matériel photo et la mise en scène. Je finis d'équiper Sabrina, le modèle pour la séance, et la fait descendre à son tour. Dhann termine de l'habiller en bas du puits. Les rayons de soleil viennent s'aligner dans le puits d'entrée pour les photographies.
On débute la séance après midi.
Le baudrier n'est pas des plus confortables pour prendre les positions désirées pour le shooting. Plusieurs essais sont réalisés, dont un test avec le baudrier retourné (pour avoir l'attache dans le dos) mais qui n'a pas du tout été concluant... On alterne la montée et la descente pour ajouter des éléments au costume, pendant que le portable d'Alex s’excite toutes les 10 minutes ! Mais qui le harcèle donc à ce point ?

Pose déjeuné à 13h30 : les trois compères restent en bas et le duo de papoteur en haut (avec une bière). Alex profite pour glisser et se taper le tibia... c'est pas parce qu'il y a un beau balancier qu'il faut faire une évac' !
La météo se couvre petit à petit et la lumière n'éclaire plus le puits d'entrée. Le shooting continue jusqu'à 15h ; puis rangement des habits, tractions pour remonter le modèle et déséquipement du puits. On se pose quelques minutes pour grignoter et boire. La poche à pipi d'Alex nous permet de nous rafraichir ; il faut juste en comprendre le fonctionnement...
Retour aux voitures, pause à Valbonne dans le vieux village où l'on s'hydrate (de l'eau et des céréales) et on regarde les aperçus des clichés sur l'appareil photo. La taille de l'écran ne permet pas de vérifier les détails convenablement, mais quelques uns doivent être réussis ! Je vous invite à consulter les pages internet de Dhann pour voir le résultat... dès qu'il les aura publiées ! 

Florian

26 juil. 2014

Ruisseau de Planfaé

Présents : Chris & Mél (ASBTP), Tony & Nath' (SophiTaupes), Flo (GSV)
TPEC : 2h15

On voulait faire la Bendola en intégrale durant le week end, mais vu la météo pluvieuse/orageuse de cet été, on annule... On va quand même se mettre à l'eau et choisissons le ruisseau de Planfaé, qui ne craint pas trop en cas de crue.

Je passe chercher Chris et Mél à 9h15 et direction Contes pour retrouver Tony et Nath'. A peine on démarre, Chris reçoit un SMS pour nous signaler leur retard... Ils décollent seulement de chez eux... On va avoir du temps à tuer, mais au moins, il fait beau (pour le moment).
Dès qu'ils nous rejoignent, on file en direction de Coaraze et du col St Roch pour entamer le canyon. Les nuages commencent à arriver mais ça n'a pas fait peur aux canyoneurs. Le parking aval est plein.
Vu l'heure, on mange directement avant de se préparer.

On attaque la marche d'approche avant midi. Toujours cette météo mitigée, avec quelques éclaircies. On arrive assez rapidement au cours d'eau ; on s'habille et faisons trempette à 12h35. Le kit que Chris me prête est idéalement adapté pour l'évacuation de l'eau : les coutures se font la malle ! J'ai peur que le bidon ne passe au travers durant la descente...
On avance rapidement et passons les premiers obstacles sans corde. On croise un groupe avec guide, en pause repas ; on ne se fait pas prier, on trace devant eux. Arrivée à la partie encaissée du canyon, esthétique, avec un passage sous arche très beau. L'eau est malheureusement trouble et ça nous met le doute sur certains obstacles. On sortira trois fois la corde jusqu'à la fin du canyon : par nécessité ou pour vérifier un saut.
On croise trois jeunes qui remontent le cours d'eau, pas équipés, pieds nus... la jeunesse et ses chevilles cassées, quel plaisir !

L'enchaînement est tellement fluide que l'on atteint le panneau de sortie en 1h10 de descente... Nath' propose de prolonger en faisant l'aval. Il y aura plus de marche, mais ça nous permet de passer une autre heure dans l'eau, avec la météo stable.
Après avoir passé le pont et une petite marche, on retrouve quelques obstacles équipés avec un goujon, plaquette et maillon... c'est beau la rouille et l'usure sur les amarrages. On les descend et saute sans mal. Nath' ne se souvient plus exactement du chemin de sortie ; on guette la moindre sente en rive gauche. On croise une superbe couleuvre de 6m de long... enfin 3m... 1m en gros, qui nous examine avant de s'échapper (Tony fait peur, même aux animaux !).

Dernière pause au soleil avant d'attaque la marche retour. Un bon dénivelé brute à travers le bois, une demi-heure de trotte et on rejoint la voiture. On grignote, se change et allons chercher la navette pour tous se retrouver ensuite autour d'un repas arrosé... On a finalement pris l'averse une fois sec !

Florian

21 juil. 2014

Le grand méchant loup et les 3 petits cochons à la Mescla

Présents : Florian (GSV) & ses trois petits cochons : Damien, Ondine & Laura
TPST : 5h30

Après une via ferrata samedi dernier, on voulait aller manipuler de la corde à La Turbie (apprendre ou réviser les techniques aux débutants), mais la météo prévue étant bien moche, on se dirige vers la grotte de la Mescla, ce qui "précipite" l'initiation de Laura. On retrouve nos deux autres fidèles comparses : Damien l'Isérois et Ondine la fana de flotte sous terre.

On décolle tardivement de la maison, histoire de se reposer d'un long week-end éreintant. L'exploration de cette cavité n'étant pas spécifiquement complexe, rien ne sert de se presser. On monte tranquillement jusqu'à la cavité, sous un soleil radieux ; le Var a un bon débit et sa couleur ne peut que rappeler les nombreux orages de l'arrière et haut pays. Des travaux de sécurisation ont lieu au dessus du tunnel précédent l'entrée de la cavité ; on se gare en contrebas pour ne pas avoir de soucis. On s'habille doucement, le temps d'équiper tout le monde, de prendre un coup de chaud et d'enkiter les vivres. 

On entre dans la cavité un peu avant midi pour quitter cette chaleur estivale et retrouver la douce ambiance de cette grotte. La porte de la cavité n'a pas été fermé par nos prédécesseurs... On commence par aller au siphon ; je m'attendais à y voir plus d'eau que ça. Le mouvement d'eau d'habitude apparent ne sera pas des nôtres. Petit détour pour aller voir les autres points d'eau à proximité. Damien nous pose des énigmes : selon la réponse, on mangera ou pas... Enjeu trop important, je m'éclipse et vais manger tout seul... Fin de la sortie !
Retour dans la 1ère salle, repas serein et séance photo à la "mode jeun's". On attaque ensuite le réseau supérieur ; le nouvel équipement est plus adapté à l'escalade et nous permet d'avancer assez simplement, en assurant régulièrement les prises de Laura (en basket, autant essayer qu'elle ne glisse pas... tout de suite).

On progresse en franchissant les différents obstacles, glissons sur un toboggan et esquivons le peu d'eau qu'il y a. Le siphon Spada est également très bas, la vasque suivante a le même niveau que d'habitude (je ne l'ai jamais vu bouger) et on arrive à l'échelle. Une fois franchie, je me réjouis de faire trempette au lac suspendu, à quelques mètres. Surprise : c'est une belle voute mouillante aujourd'hui ! Il n'y a que 5cm pour passer la tête ; on fait bien trempette en effet ! Je préfère ne pas tremper complètement mes invités, surtout pour le peu de parcours restant. 
Demi-tour et direction "le coin de l'étroiture". J'en profite pour leur faire utiliser la poignée en assurance à la descente, surtout pour Laura et ses chaussures anti-adhérence. J'entends Ondine pester contre la sienne... des difficultés à la faire coulisser. Damien lui file la sienne pour simplifier (en fait, la mienne) mais ça n'a pas l'air d'aller mieux. Elle préfère sauter et s'accrocher en paroi comme un vampire en fuite.
On arrive à l'étroiture, j'ai pris l'habitude de faire passer les initiés par là, mais ça reste totalement optionnel. Je passe en tête pour essayer de rassurer Laura, un peu stressée, et quand mon baudrier m'empêche d'avancer, je sens que ça ne va pas suivre derrière ! Damien arrive tout de même à la motiver et on passe les quatre par là. En fait, vu le gabarit du reste du groupe, je suis le seul à avoir bloqué... Retour sur nos pas et on attaque la descente pour retourner au point de départ. C'est l'heure de ressortir le grand démon d'Ondine.... La poignée !!!

On finit la visite par le traditionnel bain, en sortant par la résurgence. L'eau a une bonne température, toujours ce goût salé (confirmé par Ondine). On revoit la lumière du jour vers 17h30, quelques petites gouttes tombent encore, mais le gros de l'orage a du passer sans que l'on s'en rende compte. Le Var est toujours aussi trouble et agité. Pendant que l'on se change à la voiture, des blocs se décrochent sur l'autre versant du cours d'eau ; bien content de pas être à côté ! On file quand la pluie reprend, direction le supermarché pour une soirée bouffe - Miyazaki !

Florian

20 juil. 2014

Vallon de Basséra

Présents : Paul, Alex, Anne Lise, Magalie (GSMagnan), Anaïs & Laura (ASBTP), Flo (GSV)
TPEC : 2h

Avec une météo capricieuse, pourquoi rester enfermés alors que l'on pourrait risquer d'aller se prendre un orage en canyon ? Le choix est vite fait pour nous ! Je rejoins Paul et la bande sur Nice pour 8h30. Alex & Magalie arrivent en même temps que moi, puis Laura. Pas de trace du petit trinôme restant... café ? On traîne dans le McDo, puis dehors... on tarde à décoller. On pensait d'abord aller au Griou, mais vu la météo, on tente un canyon moins engagé : la Basséra, également sur Sospel.
On prend la route en passant par Menton. Il y a encore les traces des éboulements de début d'année... "Je suis sur la réserve d'essence. C'est encore loin Sospel ?" : efficacité matinale ! Et plutôt que de s'arrêter à Menton, on tente, au culot, de trouver une station en route ou sur Sospel. Sur place, c'est la fête : marché provençal, personnes costumées, petit orchestre, voitures en double file... et une station essence (so lucky !). Petit arrêt pour prendre à manger, on esquive une averse et filons enfin vers le départ du canyon. 11h sonne quand on attaque la marche d'approche et mon ventre fait déjà des drôles de bruit... J'aurais du prendre des beignets de fleur de courgette faits maison ou des Torta Barozzi (juste pour vous allécher !).
La marche ombragée ne présente pas trop de difficultés : ça grimpe de manière discontinue, il fait chaud, Paul se trompe de chemin (ne rejetons pas la faute sur une pauvre petite âme sans défense), ça papote de tout et de rien, et notamment du blog (GSV) où on me demande ce que j'y mets. Outre des bêtises et des photos, des anecdotes sympathiques dont celle "offerte" gracieusement par Magalie :
"Le baudrier me fait mal dans le dos. Là où le lavabo tapait hier." Alex, nous saluons ton geste !

On arrive au départ à midi et attaquons le repas. Le cadre est sympathique, deux petites gouttes percent au travers des arbres, le filet d'eau régulier à nos pieds nous tendant les bras. On se prépare à faire trempette et entamons le canyon par un toboggan. Dans le doute, Paul l'équipe et nous laisse filer en premier. Il y a du fond et ça passe en se laissant glisser. Ça sera la seule fois de la journée où l'on sortira la corde. Donc, pas besoin de baudard pour cette fois.
Il y a pas mal de marche et de petites vasques ; les obstacles sont relativement rares ; on ajoute des sauts dès que possible pour pimenter la descente. Pas vraiment d'anecdotes croustillantes le temps de progresser : un groupe de tête (Anaïs & Laura) qui semblerait nous fuir, les amoureux de la nature (qui ramassent des libellules et les mettent dans un bidon...), les psychotiques (apparemment, j'ai trois personnalités... nous n'étions pas au courant), les nageurs recherchant désespérément l'eau et de la profondeur, les "lanceurs de kit dans la gueule", les insectes dévorés par les araignées, les arbres plantés dans les vasques, les canyoneurs plantés sur les arbres plantés dans les vasques... 
Tout cela nous fait arriver à la fin du canyon vers 14h20, avec un joli dernier saut. La courte marche de retour est appréciable et on retrouve le goût de la liberté. Quel sera le prochain canyon ?
Florian

12 juil. 2014

Rio della Barbaira

Présents : Paul (GSMagnan), Flo (GSV) + Julia & Morgan
TPEC : 3h20

On continue la saison de canyon sur une initiation de la famille de Paul. Enfin, de sa cousine et son compagnon. Des déboires ayant empêché les autres de venir. Pour l'occasion, on profite de la réouverture du canyon de la Barbaira, en Italie, réputé pour sa beauté et son côté très ludique.

Je rejoins Paul à 7h30 sur Nice et on file chercher nos deux américains (et oui, c'est une sortie internationale !!!). La cousine de Paul parle français, mais pas son compagnon : la traduction instantanée fonctionne à merveille. On part pour l'Italie et coupons par la montagne pour éviter Vintimille. La météo est variable et des orages sont annoncés pour le début d'après midi. On ne va pas traîner !
On prépare les kits et les 4€ par personne... redevance d'accès ! Ces italiens alors... La marche d'approche est agréable ; on voit plusieurs glissements ou effondrements, dont celui qui avait entraîné la fermeture du canyon (impressionnant par sa taille !). Valait mieux ne pas être dans l'eau à ce moment.

En arrivant, on croise un 1er groupe de canyoneurs. On se prépare et on attaque le canyon par le traditionnel saut du pont de 8m. Pas impressionnant de côté, ni d'en bas, ni lorsque l'on passe dessus, mais c'est autre chose quand on se met debout au bord. Pour bien résumer la situation, autant citer nos deux initiés avant le saut : "No matter what happen, I love you Morgan." (pour les non anglophones : "Quoiqu'il arrive, je t'aime Johnny"). Et c'est parti sous les yeux amusés d'un autre groupe ! Eux, moins amusés, ayant vu un serpent dans l'eau...

On progresse tranquillement dans ce cours d'eau d'une limpidité impressionnante et aux superbes couleurs. On alterne la marche aquatique, les toboggans et ponctuons le tout de sauts optionnels. Paul équipe les rappels et apprend à ses proches l'utilisation du 8. La descente est fluide et un groupe ne tarde pas à nous rattraper (celui au serpent) ; on les laisse passer devant pendant que l'on continue à sauter partout où c'est possible.

Au bout d'une grosse heure, on arrive dans les parties plus encaissées où les parois sont tapissées de petites cascades et végétations luxuriantes. Le soleil s'y faufilant, on a l'occasion d'admirer un paysage sorti tout droit de cartes postales. Nos deux initiés profitent pour se laisser porter et rêver...

Malgré les différents obstacles, on arrive vers la longue marche de fin. On se pose vers 12h45 pour manger. Et cette fois, tous les bidons sont étanches ! L'un d'eux ne le restera peut être pas (explication plus loin). On ré-attaque le canyon en tombant une partie du matos maintenant inutile. On arrive au dernier saut où des jeunes cherchent le courage de faire le grand pas. Paul, en parfait gentleman, aide les demoiselles en détresse ! On profite encore un peu de la dernière vasque et rangeons le matos. La météo commence à tourner...
Retour à la voiture, on se met au sec et démarrons lorsque quelque chose bloque sous la bagnole... un bidon s'y est glissé dessous et on ne peut pas dire qu'il ait une bonne tronche maintenant (il semblait un peu cubique... moi qui les ai toujours vu arrondi). Retour tranquille jusqu'à Nice, pas de pluie. Ca tombera plus tard...

Florian

10 juil. 2014

Les retraités et les Trois Mille Pattes

Présents : Dada, Bernard & François (GSV)
TPST : 6h15

Cierge Blanc (Photo : Mathieu 02/02/2014)
Une sortie entre trois retraités (dont un nouveau : Dada !), une découverte pour deux d'entre eux, accompagnée par le découvreur et noble travailleur - acharné. Place au CR / commentaires de François : 
 
"La visite des trois milles pattes s’est très bien passée. C’est une très belle cavité, et je pense la plus belle du secteur vençois. Il n'y manque seulement quelques verticales qui viendraient agrémenter la visite, et peut être un petit actif ! Mais enfin ne soyons pas trop exigeant, elle vaut vraiment le coup d’œil, d’autant plus que nous avons vu toutes les parties de la grotte : du fond à -47m (au bas de la salle du théâtre) à la sortie supérieure, obstruée. 
 
Dada nous à emmener voir les réseaux supérieurs, avec les différents départs, ainsi que là où il compte continuer à travailler ; avec, aussi, le chevauchement du Bajocien sur le Bathonien dans la salle allant vers la sortie supérieure. Quelques photos seraient à faire ! 
 
On est entrés à 9 h30 et sommes sortis à 15 h 45.
Bernard était un peu fatigué, mais ravi de la visite tout comme moi. A mon avis, la cavité doit continuer, car elle possède un fort pendage, un bon calcaire karstifiable, et se dirige apparemment vers la Lubianne, où se trouvent quelques sources !!"
 
François

6 juil. 2014

Vallon de la Maglia (intégrale)

Présents : Paul (GSMagnan), Flo (GSV) + Manu, Angel' & 4 de leurs amis (Fred, Seb, Anne-Sophie & Arnaud)
TPEC : 5h

Pour ce début du mois de Juillet, on entame avec le vallon de la Maglia. Et vu la sortie de la veille, ça fera du bien de se mettre au frais et de laver le matos. Certes, on a fait Morghé - Maglia le mois précédent, mais on avait pas trop envie de faire un canyon à deux alors que l'on pouvait retrouver les très amicaux Manu & Angel' avec leurs amis.

Je retrouve Paul sur Nice à 7h30... et du retard (la nuit a été courte pour tout le monde !) et on doit refaire un détour chez lui (3ième oubli de matos pour Paul ce matin). Je sens que le café va faire un bien fou ! On file direct à Breil sur Roya pour retrouver le reste de la troupe. Le saint café est avalé d'une traite pendant que les néophytes louent leur matos. Puis, direction le parking aval pour la navette ; détour vers un pote de Paul (moniteur de canyon) pour avoir quelques infos sur la Maglia (débit, obstacles, nombre de groupes encadrés par des guides...).

On entre finalement dans l'eau à 10h15, sous un temps couvert. On aura peu de soleil dans la journée. On progresse tranquillement jusqu'aux premiers obstacles : toboggans, petits rappels & sauts. Manu, Angel' & Paul encadrent les quatre novices pendant je ferme la marche (avec 3h de sommeil, on ne m'a pas donné de responsabilités... valait peut être mieux pour eux !).
On s'arrête assez tôt pour manger (11h30) afin de laisser passer les groupes avec guides qui nous collent aux basques ! Et là, encore une fois, un bidon a pris la flotte ! Et encore une fois, c'est celui avec la bouffe !!! On partage les repas restants puis retournons à la flotte. 

On n'avance pas vite avec les groupes de devant. Chaque obstacle signifiant une attente plus ou moins longue... On finit par atteindre le point de jonction avec Morghé vers 13h et allons à la grotte, où nous empruntons l'itinéraire en plafond. Le débit est un peu plus faible que le mois dernier mais ça pousse encore bien.
Pour la seule fois de la descente, je passe en premier pour réceptionner tout le monde... je me suis mis là où c'était le moins confortable de tout le parcours en fait (sous l'eau, à l'ombre, emporté par le courant... je réfléchis pas quand je suis fatigué...). Et on finit tant bien que mal la descente du canyon avec ce beau cadre où les novices sont de plus en plus à l'aise ! On peut même évaluer la hauteur des sauts en fonction des cris, c'est génial !

On sort du cours de la Maglia vers 15h20-30 et nous faisons la marche de retour. Au parking, c'est l'heure de se féliciter avec des pains au chocolat aplatis par 5h de canyon. Mais ça reste délicieux ! Manquait juste les bières cette fois (à bon entendeur ! héhé).

Florian

5 juil. 2014

Ini-Cresp !

Présents : Paul, Perrine (GSMagnan), Flo (GSV) + Sandrine, Manu, Angel' & Anne Lyse (initiés)
TPST : 3h

La classique initiation au Cresp !!! C'est du côté de Paul que ça se passe cette fois, et en famille... ou pas... celle-ci a annulé la veille. Il reste toute de même des personnes à emmener (heureusement). Vu que Paul m'avait accompagné lors de ma précédente sortie d'initiation (en avril), à mon tour de me joindre à lui. Je n'ai trouvé personne à emmener de mon côté... à croire que j'ai épuisé mon "stock d'amis à initier".

On se retrouve tardivement à Pré du Lac (11h15) vu que des participants bossaient jusqu'à 10h. On monte tranquillement au Col de l'Ecre où on mangera avant d'entrer sous terre. Parmi les par les jeunes : des néophytes (ayant fait une sortie à la Mescla et des manip') et des nouveau-nés (initiation pure et dure).
On mange rapidos et commençons à habiller les jeunes ; Paul équipant la cavité (puits d'entrée + P25). Je fais un aller-retour à la voiture pensant y avoir oublié l'appareil photo... caché sous mon sac à la cavité en fait... On finit d'équiper les jeunes avec les derniers réglages et oublis, puis démo de la manipulation de la corde à la descente. Paul les assure en boucle pour leur première descente, Perrine les réceptionnant en bas.

Perrine et Sandrine filent en tête voir le puits suivant et nous les rejoignons rapidement. Paul se place au fractio et on continue à faire descendre tout le monde (Perrine dans la galerie ; moi en tête de puits). Tout le monde arrive entier, certains stressés, d'autres complètement à l'aise !
On visite tout le réseau inférieur puis allons en direction du puits du Lapin. On fait l'aller retour dans la galerie voisine avec la salle des colonnettes et sa petite étroiture. Puis retour au puits d'entrée en passant par le boyau. Perrine ira déséquipée la corde du P25 pendant que les autres attaquant la remontée sur corde. Plus facile pour certains que pour d'autres, normal pour une première fois.

On sort vers 16h sous le soleil, où tout le monde semble satisfait de cette escapade. On a secouru un lézard bloqué en bas du P10 au passage, il semblait un peu chamboulé. En tout cas, on est certains d'en revoir quelques uns sous terre ! Mais pour l'heure, bière ! & demain, canyon avec une partie de l’équipe !

Florian