29 juin 2014

Grotte de Pâques

Présents : Dada, Mathieu, Bernard, Fred, Flo (GSV) + Ondine, Damien, Angela, Alexandra
TPST : 5h30

Suite à sa sortie avec le Spéléo Club de Vesoul, sur cette même cavité le mois précédent, Fred voulait y retourner pour l'explorer en entière, ou du moins essayer. L'ayant seulement fait jusqu'à la Descente aux Enfers en exercice SSF, ça me tentait d'y aller en visite. Pour l'occasion, et vu le profil horizontal de la cavité, on propose à nos "néophytes" non fédérés de se joindre à nous.

On se retrouve donc à 8h40 chez moi pour covoiturer puis direction la cavité où l'on a RDV à 9h30 pour y retrouver Dada, Bernard & Mathieu. Sur place, seul Mathieu est en retard et le parking est semi-plein ; on fait quelques manœuvres dignes d'un ballet artistique alors que des grimpeurs arrivent à leur tour. Pendant que l'on se prépare, quelques gouttes tombent ; des orages étant prévus dans la mi-journée, on espère qu'ils n'arriveront pas plus tôt. 
On entre dans la cavité vers 10h30 avec l'objectif d'aller jusqu'aux gours de Tony (à minima) et adapter le parcours selon le temps de progression et la fatigue. En chemin, Fred essaie de repérer les passages qu'il avait emprunté le mois dernier : ses descriptions ne nous parlaient pas du tout alors on voulait vérifier avec lui. A l'aller, il n'a pas le déclic attendu et ne reconnait pas le chemin "classique" que nous prenons d'habitude. 

On avance tranquillement jusqu'à la salle de Minuit et continuons sur la galerie de l'Oiseau. Arrivés devant les escalades, Alex ne se sent pas de les faire à cause du vertige dont elle est victime ! On ne la force pas ; Angela reste avec elle et nous allons juste faire l'aller retour aux gours de Tony pour que Fred puisse prendre un autre repère dans cette cavité. On part lui et moi en tête en version rapidos pour ne pas laisser les filles attendre une plombe les pieds mouillés. En débouchant dans la galerie, Fred a un déclic : "On est passé là la dernière fois ! Mais pas par ce chemin !" ... Hein ? Y a un autre chemin qui fait arriver exactement au même endroit ? Trop complexe cette cavité !
On file aux gours et faisons demi-tour ; Fred s'était arrêtés 50m avant lors de sa dernière visite (c'est bête). On croise le groupe et retournons retrouver nos deux demoiselles en détresse !

Quand on arrive, elle s'amuse à sculpter des personnages avec le sable... Elles se portent très bien apparemment. Midi approchant, on passe au casse-croûte lorsque Dada, Ondine et Damien nous rejoignent. Mathieu et Bernard ont passé les gours, dans la douleur et le déchirement sensuel dont ils font preuves.
On redémarre lorsque ceux-ci nous ont rejoint et ont mangé, direction la galerie de la Cascade que je ne connais pas. Les superbes gours à débordement laissent place à de belles coulées de calcite, et malheureusement, Alex s'arrête cette fois aussi devant les escalades (au niveau des barreaux fixes). Elle manque pas mal de parcours aujourd'hui.
Un 1er groupe fait l'aller-retour jusqu'à l'ancien siphon et revient tenir compagnie à Alex. Puis nous allons voir à notre tour ce siphon désamorcé que l'on décide de franchir, Fred, Angela, Ondine et moi.

Me rappelant de la distance à parcourir sur la topo, je me dis que ça doit valoir le coup de se tremper. Et en effet, quelles belles galeries s'offrent à nous ! On explore les différents départs, observons les sculptures spéléo-lithiques d'un artiste, prenons des passages serrés (où je ne passe pas), s'amusons à glisser sur l'argile et finissons notre parcours sur des travaux de désob' entamés il y a fort longtemps apparemment. Au retour, on tente des petites variantes et finissons de nouveau dans l'eau de l'ex-siphon.
Pendant ce temps, l'autre groupe est retourné à la salle de Minuit et a exploré le chemin vers le siphon de la Foux. On se retrouve tous dans la salle précédemment citée et entamons notre retour à la surface.
En chemin, Fred retrouve l'une des variantes qu'il avait emprunté le mois dernier et qui passerait par la salle du Chaos. On la tentera une prochaine fois. Un gâteau et de la bière nous attendent dehors !
Nous sortons vers 16h, sous le soleil. De petites flaques sont présentes, il semblerait qu'il n'ait pas tant plu. On fait un tour à la résurgence de la Foux pour montrer le lac/siphon et laver le matos. Dada et Fred partent explorer une partie sèche du réseau avec étroitures et crapahute ! Place au rafraichissement et à la bronzette !

Florian

28 juin 2014

Aven des Ténèbres

Présents : Tony, Nath, Michel, Raphaël, Laurence & Leslie (SophiTaupes), Flo (GSV)
TPST : 7h30


Tony & Nath m'avaient proposé de les accompagner à l'aven des Ténèbres (objectif d'origine : le fond, puis revu au P39 - Puits Berthier du réseau -405), pour une de leur sortie club où ils étaient peu nombreux au départ. Ne connaissant la cavité que de réputation, j'ai accepté volontiers de me joindre à eux, en adaptant ma durée de visite, vu la sortie visite/initiation à la grotte de Pâques le lendemain.

Je rejoins donc le premier binôme des Taupes, formé de Tony & Nath, à 8h30 à l'Audibergue pour les aider à équiper. Ils ont prévu trois kits correspondant à toute la zone de puits jusqu'au camp de -280m.
Le second groupe des Taupes (Michel, Raphaël, Laurence & Leslie) nous rejoindra plus tard dans la matinée, avec le dernier kit de corde de manière à avoir une progression fluide.
On prépare le matos et on file vers la cavité, GPS en main. On fait le trajet accompagné d'un gros chien (du genre qui porterait bien des kits de corde...) et on arrive à la cavité en sueur. On se change au soleil et prenons eau et bouffe pour la journée. On entre dans la cavité vers 10h, Tony équipant le 1er kit. On rend hommage à Berthier (spéléo décédé dans l'aven il y a plus de 40 ans) via sa plaque commémorative.

Rapide P30 avec les échelles en fixe de l'époque. Tony nous installe une dév sportive en tête du P76 ; ce dernier mouille un peu (le puits bien sûr)... mais un peu pendant 76m, ça suffit à être trempés une fois en bas. Je prends le 2nd kit à l'équipement et merdouille (mauvais choix d'itinéraire), on perd un peu de temps du coup. Un mal de crâne me prenant, je laisse la suite à Nath (il restait le P55 avec un fractio, manquait pas grand chose en fait).
En attaquant le méandre, on entend Tony parler à Raphaël. Il nous a rattrapé, seul, de manière à nous amener le dernier kit de corde. Lorsqu'il a quitté son groupe, ils attaquaient les premiers puits. Pour nous, la descente continue et Nath finit d'équiper le dernier kit avec le petit ressaut puis le P47. Moi qui n'aime pas les pleins gaz, bah bizarrement, ça ne m'a pas tant fait flipper... Manquerait plus que je me mette à aimer ça !

On arrive au camp après avoir hésité sur le passage en bas du P47. On enchaîne en direction du P39 à proximité où Tony voulait faire des photos (notamment pour la cascade). Quand je le vois descendre avec le rideau de flotte qui l'entoure, ça ne me tente pas du tout d'être trempé... J'attends donc les trois taupes à la tête du puits. Ils font rapidement l'aller-retour et sont forcément trempés de la tête aux pieds.
Retour au camp pour manger, à 14h45, et toujours aucun signe du trinôme. On se dit qu'ils ont dû s'arrêter en route pour économiser leurs forces à la remontée. A la fin du repas, on les entend enfin ! Tony & Nath resteront quelques minutes avec eux pendant qu'ils mangent à leur tour, Raphaël et moi attaquons la remontée. Pour le fun, j'utilise l'échelle sur le départ du P47 (à l'ancienne). Je me dis qu'ils étaient bien courageux les gars de l'époque !


J'attends à la tête du P55 pour savoir si je dois prendre un kit, mais Nath' n'en a toujours pas et m'autorise à continuer la remontée jusqu'à l'air libre avec Raphaël. On progresse donc tranquillement, le P76 mouille toujours autant, je m'amuse encore avec les échelles pour varier les efforts. J'ai retenté d'utiliser le pantin de Fred, mais ce fut un échec. La corde n'arrêtait pas de sortir et ça m'a vite gonflé ; comme d'hab', tout à la pédale.
On sort vers 17h15 - 17h30 de la cavité avec un temps alternant nuages et soleil. Je profite pour contrôler ce qui n'allait pas sur le bloqueur de pied en le comparant avec celui de Raphaël...Ah ouais, je l'ai mis au mauvais pied...

On pense que les autres suivront rapidement derrière nous... mais ce ne fut pas le cas. Nath' débarque avec le 1er kit de corde 1h15 après nous, suivie une demi-heure après par Tony avec le 2nd kit. Ils nous expliquent qu'ils ont attendu une bonne heure à la tête du P55 pour recevoir les kits à remonter.

Ayant RDV le soir, on rentre au parking avec Tony & Nath', en laissant Raphaël en comité de soutien pour nos trois derniers spéléos.
Le lendemain, Tony m'informe que le groupe est sorti entre 22h30 & 23h30, épuisé. Il semblerait qu'à la remontée, il avait embarqué la corde du P76 avec son kit ; lorsqu'il a libéré la corde, celle-ci est passée derrière le nœud de l'amarrage et n'a pas touché le bas du puits. Le groupe a donc du redoublé de patience et d'inventivité pendant 2h pour attraper la corde suspendu à 8m au dessus du sol (heureusement que les échelles de l'époque sont encore en bas du puits !). Il faut toujours vérifier l'équipement après son passage (positionnement de la corde, des mousquetons, etc.).

Florian

22 juin 2014

Riou de Pierrefeu

Présents : Paul (GSMagnan), Chris & Mél (ASBTP), Flo (GSV) + Laetitia & Corentin (filleul de Chris)
TPEC : 3h

Suite à l'annulation d'une via ferrata à cause des orages prévus, je me greffe à la sortie canyon que Chris & Paul m'avaient proposé. Chris emmène son filleul de 10 ans en canyon ! Ils ont choisi le riou de Pierrefeu pour cela, ludique et pas trop difficile.

On se retrouve à 8h15 au parking de la scierie de Castagniers. Enfin, au parking de la boulangerie... ça explique pourquoi je ne les trouvais pas. On se répartie le matos et montons à deux voitures au village de Pierrefeu. Au parking aval, on laisse une voiture pour faire la navette de retour et chargeons l'autre avec le matos de canyon, la bouffe et nos petits culs en maillot de bain !
On attaque la marche d'approche tranquillement : un quart d'heure en pente descendante. On s'habille les pieds dans l'eau vers 10h ; une eau très agréable, Paul et moi ne mettons pas le haut de la néoprène. Une fois tout le monde prêt, on protège les bières ! Deux techniques sont à l'essai : placer les bouteilles dans un bidon étanche en les protégeant avec des chaussettes et du karimat ; placer les bouteilles dans les manches du haut de la néoprène ! Dans la seconde option, vaut mieux pas que ça casse... enfin, dans les deux cas faut pas que ça casse !!!

A 10h30, on arrive devant la grande cascade du parcours : 25m que Paul équipe en double pour permettre à Chris de descendre en parallèle de Coco (surnom de Corentin). Le petiot s'en sort nickel et on reprend la progression avec une succession de sauts, toboggans, de la marche et autres obstacles. On croise des têtards en pagaille, des crapauds, une couleuvre et autres insectes.
Dans la seconde partie encaissée du canyon, quelques autres rappels s'offrent à nous (dont une C11) et des sauts qu'il faut bien amortir. Il n'y a pas toujours suffisamment de fond et il faut viser, mais ça passe. Coco profite pour refaire les sauts plusieurs fois dès qu'il en a l'occasion. Et ce n'est pas le seul ! C'est tellement agréable dans une eau "chaude" et couleur turquoise !
On finit la descente du canyon en débarquant dans le lit de l'Estéron. L'eau y est meilleure et le courant nous porte jusqu'à la rive où l'on va manger en mode lézard. 
On décollera de la rivière vers 15h après avoir bien fait les feignants ; 15 minutes de marche de retour et on se met tout beau, tout propre. Des "touristes-feignasses" du 06 en voiture, dont la perspicacité exemplaire m'a bluffé, nous demandent s'il y a une rivière dans le coin (les néoprènes ont du leur faire penser qu'on était des canyoneurs) accessible en voiture... Z'ont été déçus les pauvres...

Résultat du test "Protect And Save the Beer !" : TOUTES les bières sont indemnes et n'ont même pas moussé à l'ouverture ! C'est fabuleux ! Par contre, j'ai flingué la godasse de Paul (qui était déjà trouée, rapiécée, déchiquetée)... bref, je l'ai achevé. Et un bidon a encore pris la flotte, forcement celui avec le pain ! Et un super bronzage avec les bretelles de la néoprène...

Florian

20 juin 2014

Suite des investigations au Cresp - Renard

Présents : Chris (ASBTP), Paul (GSMagnan), Flo (GSV)
TPST : 6h

Après une pause d'un mois, on retourne à trois pour continuer de désobstruer le boyau entre l'aven du Cresp et le Trou du Renard. Une longue pause pour se remettre de nos émotions... enfin, surtout pour aller faire des canyons et des visites de cavités ! Et il faut être au moins trois pour pouvoir bosser confortablement ; donc, le temps de trouver la troisième victime...
On se retrouve à 8h30 à Pré du Lac, comme d'hab' : café, terrasse, soleil, papotage et on décolle vers le col de l'Ecre. En route, on fait un détour par la doline du Garagalh que je ne connais pas. Elle semble idéale pour s'entraîner : plusieurs points, possibilité de faire un plein gaz, ombragé, ... Par contre, un mec est venu jeter ses détritus de chantier en bordure de la doline ; gaffe à pas s'en prendre dans la gueule !
On repart et à proximité de la piste des parapentistes : travaux ! Ils refont la route ! On atteint enfin le col de l'Ecre à 15h... enfin 9h30, on se prépare et on file à l'aven du Cresp. On bosse de l'autre côté du boyau cette fois ! Avec deux perfos et la quantité suffisante de pailles pour faire des tours de magie extraordinaires !

A l'équipement du puits, Chris en profite pour me montrer comment tresser de la dynema sur la corde, sans mousqueton intermédiaire. Pas si compliqué et ça travaille bien. Le reste de la matinée nous permet de dégager quelques dizaines de centimètres au fond et de dégager une étroiture sur le chemin. Rythme tranquille jusqu'à 12h30 où l'on ressort manger au soleil.
On ré-attaque à 13h15 sur un rythme plus soutenu ! Ça sent encore le gaz au bas du méandre, mais rien au niveau du chantier. Le trou aspire suffisamment pour que l'on ne s'asphyxie pas. On continue d'aménager et de faire 8 tirs... La roche au fond n'est vraiment pas terrible, quelques tirs foirent ou un résultat très peu convaincant.

Chris ayant une séance au kiné, on ne ressort pas trop tard. On pointe le nez dehors à 16h sous un brouillard haut, épais, dissimulant le soleil. Nous filons nous changer et Paul nous offre de la bière belge (qui tape !) pendant que l'on assiste à un défilé de kéké à grosse cylindrés...  A suivre.

Florian

17 juin 2014

Aven des Chardons Bleus

Présents : Chris & Clem (ASBTP), Flo (GSV)
TPST : 5h

Un petit tour à cet aven pour les trois pingouins spéléologiques que nous sommes. La veille, on prend la fiche d'équipement la plus récente que l'on trouve (celle de Pascal lors d'une sortie EDS de 2005) et le GPS pour arriver facilement à l'entrée.

Le matin, on se retrouve à Pré du Lac pour 9h30 et on prend le café. On décolle vers 10h et prenons la direction de Caussols, sous le soleil. Chris se souvient de la route pour aller à l'aven, qu'il n'a pas visité depuis 10 ans. On se prépare tranquillement et remplissons le kit d'eau/nourriture ; les deux autres kits de matos étant déjà prêts.
On marche une dizaine de minutes pour arriver à la cavité, le GPS ayant bien servi. On laisse le repas dehors pour attirer les loups. Chris prend la première section d'équipement ; Clem étant fatigué, il ne souhaite pas équipé aujourd'hui. Dès le début, Chris modifie l'équipement par rapport à la fiche que l'on a... et ce sera ainsi tout le long de notre descente ! En résumé, si l'on avait respecté la fiche à la lettre, on aurait eu des frottements importants sur toutes les cordes.

La relecture complète de l'équipement fait que nous progressons doucement. A force de tout revoir, on n'arrive plus à se localiser dans la cavité : à quel puits sommes-nous ? Ça ne correspond à rien...
A mi-parcours, on remarque qu'une limace s'était tapée l'incruste dans le kit d'équipement. Elle se la joue "L'évadé d'Alcatraz" et on la dépose sur le côté.

Je prends le second segment de l'équipement et je continue dans la même lancée que Chris : on tricote, on exploite un maximum d'amarrages naturels et surtout, on peste !!!
Lorsque j'arrive à la tête du dernier puits, je regarde le kit : une corde et deux plaquettes... okay, c'est mort ! On fait donc demi-tour et je commence le déséquipement sur ce puits large et un peu concrétionné. Au moins, celui-ci est confortable et plein gaz ! Chris prendra le relais plus tard, lorsque mon kit pèsera lourd (je crois que je me suis enflé...). Clem reste en tête de marche avec le kit allégé en eau. 
On sort aux alentours de 16h et on passe à table, sous un temps couvert et deux petites gouttes. On avait pensé enchaîner sur l'aven Suzanne, mais vu l'heure et les cordes emmêlées (on a pas défait les nœuds), on se résigne et allons nous changer aux voitures. 

Florian

15 juin 2014

Handicap Aventure - Aven du Lapin

Présents : GSMagnan, SCV, Garagalh, GSV + membres de l'association
TPST : 6h

Christian Starck et son assoc' Handicap Aventure accompagne aujourd'hui deux personnes handicapées sous terre : Béa & Dominique. Paul m'ayant proposé de venir donner un coup de main, je me joins à eux à 8h pour préparer l'équipement de la cavité.

Christian nous donne rapidement le matériel et les indications pour mettre en place les cordes dans l'aven du Lapin. Pendant que Paul, Alex et moi équiperons la cavité, d'autres spéléos et membres de l'association préparent l'extérieur (bâches pour d'éventuelles pluies, périmètre de sécurité, etc.).
Paul se charge du puits d'entrée avec la mise en place de main courantes, de la corde de progression et de la corde de tractage via un répartiteur et une poulie (comme à l'exercice SSF de la veille).

Arrivés à l'étroiture, la barquette coince sur les côtés. Il semblerait que l'on ne l'ait pas suffisamment agrandi la dernière fois... Alex et moi équipons les cordes de sécurité dans la grande salle en exploitant au maximum les amarrages naturels et en ajoutant deux spits.
Cependant, on ne choisit pas le bon chemin. Lorsque Christian vient contrôler, lui et Alex modifient complètement le passage des cordes pour progresser de l'autre côté de la salle. Les chaises roulantes ne passent d'ailleurs pas l'étroiture...
Une fois tout validé, Christian débute l'opération et c'est Béa (grande habituée) qui se lance en première, suivie de Dominique. On sera 10 spéléos à encadrer la partie souterraine de l'aventure.

On passera presque 4h pour faire l'aller-retour, en prenant des temps de pause confortables et en s'assurant du bien de nos deux athlètes, dont la bonne humeur est contagieuse ! Christian raccourcira cependant le trajet à cause de la présence de CO2. Pas de prise de risque inutile, on fait demi-tour à temps. On s'arrêtera au point bas de la grande salle, les traces de CO2 débouchant en amont de notre position.
La remontée se fait tranquillement et on est tous dehors pour 15h, avec quelques gouttes de pluie et un apéro pour nous remercier. L'année prochaine, les 25 ans de l'association... que vont-ils préparer ?

Lien vers le site de l'association Handicap Aventure : http://handicapaventure.edicomnet.fr/

Florian (désolé, eu le temps de prendre qu'une seule photo...)

14 juin 2014

Aven du Dégouttaire - Exercice Evacuation Civière

Présents : SSF 06 (10 spéléos, en vrac : Chris, Mél, Pascal A., Paul, Tony, Nath', Loïc, Virginie, Christian, Flo)
TPST : 9h d'exercice (dont 6h sous terre) 

Pour ce 2nd exercice SSF06 de l'année, la météo n'est toujours pas des nôtres... Heureusement, on n'a pas eu le gros déluge annoncé. On se retrouve à 8h45 sur Gréolières pour prendre un petit café et attendre les retardataires... et les désistements non justifiés. Pour le moment, grand soleil en terrasse. On décolle en direction de l'aven du Dégouttaire pour s'exercer aux manip' d'évacuation verticale.

Le temps de se préparer, papoter, montrer les manip' aux néophytes, enkiter le matos nécessaire, former les équipes, trouver une lumière qui fonctionne pour Loïc (casque et frontale de secours HS) ... on entre sous terre vers 10h30-45. Pascal part en tête pour équiper les cordes de progression. On compose trois ateliers : le premier sur le P23, le second et le troisième sur les deux P10 s'enchaînant. En reprenant les amarrages de l'année précédente (même exercice à date similaire), on améliore le tout afin d'éviter des frottements et perfectionner le tout. On ajoute donc une déviation largable dans le dernier P10 et une autre dans le P23 ; ajout de spits en tête des deux derniers ateliers. Paul plante également un spit dans le P10 pour une déviation sur la corde de progression (frottement important).

Une fois tout mis en place, on tourne sur les manip' et on teste les ateliers ; puis on remonte manger vers 13h30, sous un ciel couvert et ponctué d'orages "lointains". Pascal installe la bâche pour avoir un abri en cas de pluie et après manger, Chris nous montre l'installation d'un palan et les différents équipements que l'on peut utiliser dans ce cas de figure. Il nous expose également les règles à respecter et des conseils : nombre de personnes pouvant tracter selon le matériel, mise en place d'un renvoi, efficacité des poulies... Puis entraînement aux manip' avant de démonter l'atelier extérieur et d'aller secourir la civière !

On retourne sous terre après 15h où l'on peaufine encore légèrement l'équipement. Chacun se positionne à son poste, on place la victime (forcément la plus "jeune" - Virginie) et on débute l'évacuation. Durant toute l'après-midi, l'orage gronde et se réverbère dans les puits. C'est pas que ça stress ou impressionne, mais ça reste un embut quand même... Des petites erreurs se glissent durant l'opération (surtout une : j'ai fais un cabestan au lieu d'un demi sur la dév' largable... ça n'a pas largué grand chose du coup) mais le tout reste fluide. La civière arrivant en tête d'atelier du P23, on la redescend avec la victime à bord. Ca nous permet de manipuler la civière vers le bas, fait plus rare mais tout aussi utile selon le profil de la cavité. Puis, on enchaîne sur une seconde évacuation en inter-changeant nos postes. Celle-ci est forcement plus rapide, les ateliers étant rodés et efficaces. On a juste une petite difficulté au moment de tracter la civière sur le P23, le contrepoids (Nath') étant aussi légère que la civière + victime (si ce n'est plus). J'ai pu tester le rôle de régulateur et le bloqueur de pied aurait été bien utile pour aider à décoller la civière.
La civière ressort à 18h, on déséquipe les ateliers et le matériel de progression. On essuie une petite pluie, rangeons le matos et nous changeons. On espère avoir une meilleure météo pour le futur entraînement de septembre...

Florian

9 juin 2014

Baume Robert

Présents : Christian Verduci & Fred (GSV)
TPST : 6h20 

http://www.gamekult.com/forum/attachment.php?attachmentid=619723&d=1335491197Arrivé sur place à 8h30, on entre dans la cavité à 9h. On galère à descendre les bouts d'échelle qui bloquent dès l'entrée... et ce n'est que le début ! (1st game over) 
Le mousqueton du câble du puits s'ouvre pendant que les seaux et le kit descendent (2nd game over). Rien de cassé heureusement...
Dans le réseau, test des pompes, vérification des éclairages et on met l'échelle en place pour faciliter l'accès au réseau fossile (en quittant la rivière).
Sortis à 15h20, après avoir perdu beaucoup de temps sur des petites manip'...

Fred

Vallons de Morghé - Maglia

Présents : Paul & Alex (GSMagnan), Flo (GSV) + Laetitia, Jasmine, Magalie & Fabien
TPEC 5h15

Les jours fériés sont propices au canyon ! Et avec cette chaleur qui a débarqué d'un coup, ça donne d'autant plus envie de faire trempette dans de l'eau fraîche. Cette fois, l'objectif est de faire Morghé - Maglia, dans la vallée de la Roya. On se retrouve donc à 8h15 à Nice Est pour covoiturer et essayer de finir "tôt" la journée, certains ont des impératifs.

Le temps de papoter, de faire le trajet, de s'arrêter à Breil pour la nourriture et la flotte, de se tromper de parking (pour l'une des voitures), on arrive sur site vers 9h30. Laura et Pierre-Yves, que l'on avait retrouvé à Nice, filent en tête vu qu'ils travaillent l'après-midi. On ne les reverra qu'une fois dans Morghé... On croise également deux canyoneurs allemands et un groupe avec moniteurs.

On se met à l'eau à 10h15, avec un débit assez faible. On progresse tranquillement jusqu'au ressaut précédent la cascade de 60m. Laura et Pierre-Yves débutent seulement la descente et les allemands attendent également leur tour. On s'octroie donc une petite pause sauciflard / bronzette.
A la reprise, je déséquipe le ressaut et oublie de défaire le nœud en bout de corde avant de la rappeler... Je pense que Paul a du me maudire intérieurement... Surtout que je réitère une erreur sur le ressaut suivant en croisant les brins (mais Alex m'a assuré qu'il y avait un souci dès l'équipement, faute partagée... faute pardonnée ?).

En approchant de la Maglia, on entend une eau bien plus bruyante. Ça va devenir intéressant !  Surtout que Paul et Alex me font équiper la cascade d'entrée de manière à ce que l'on saute quelques mètres une fois en bout de corde. Magalie me l'a bien fait entendre avec un doux cri de "AAAaaahhhh !".
On décide de continuer notre route et de manger après la grotte, de manière à être au soleil et dans un passage calme. On recroise rapidement nos deux allemands, qui semblaient un peu perdus. Paul leur explique le cheminement et ceux-ci nous suivent. Le passage de la grotte est vraiment superbe, ça rappelle forcement la spéléo avec le concrétionnement, mais le cadre naturel embellit largement la chose.

Vers 14h vient enfin l'heure du casse croûte où le constat de l'étanchéité des bidons est réalisée : 2 bidons sur 5 ont pris la flotte. Que c'est bon le pain trempé... Il y a suffisamment de réserve pour tout le monde heureusement.
On se remet en route où il nous reste quelques sauts, rappels et toboggans. Paul et Alex se relaient pour nous aider à franchir les obstacles et les courants. Le débit de la Maglia est plus que correct et on se retrouve facilement embarqué. Sur un saut, une partie du groupe tente le 12m avec succès et appréhension. Le duo allemand nous suivra sur le reste de la descente et Paul les chapeautera. Ceux-ci avouent ne pas être habitués aux courants forts et sont un peu perdus.

On finit le canyon vers 15h30 où il fait plus que bon de quitter la néoprène. On se rafraichit, buvons un bon coup et attaquons la marche de retour sans navette. On a du vider quatre bouteilles en plus d'1h de marche avec cette chaleur et le dénivelé.
Aux voitures, la récompense : des bières et du rosé frais ! Et un petit mot de Laura pour dire que l'on avait laissé la portière arrière grande ouverte... Rien de voler heureusement !

Florian

5 juin 2014

Accompagnement personnes handicapées

Présents : ASBTP + GSV + membres de l'association Tous Ensemble
TPST : 6h

Pour la 15ième année consécutive, l'association Tous Ensemble propose aux personnes handicapées de s'essayer à la spéléo, parmi d'autres activités sportives et ludiques le reste de la semaine.

Pour une fois, un CR très court pour laisser place aux images plutôt qu'aux écrits ! Grâce à la présence de deux journalistes de France 3 et des informations relayées par Azur-TV.
Dans la journée, nous aurons accompagnés 50 personnes handicapées au sein des avens de la Glacière et du Vigneron, auxquelles s'ajoutent les accompagnateurs et moniteurs, pas toujours à l'aise (on se demandait même qui devait être rassuré) ; le tout encadré par une vingtaine de spéléos et membres de l'association.

L'article d'Azur-TV.

Le reportage de France 3 (à partir de 2:30).

Florian

1 juin 2014

Week-End avec le Spéléo Club de Vesoul


Suite à mon année passée en Haute-Saône pour mes études (2011-2012) où j'avais été recueilli par les spéléos du club de Vesoul, j'ai toujours gardé contact avec eux, et notamment avec Jean-Luc (leur secrétaire) qui m'avait grandement encadré (90% des sorties) et formé. Ce club s'organisant annuellement un week-end en dehors de leur région, je leur avais proposé de venir chez nous et de découvrir notre karst. 
Je les accueille ainsi sur le gros week-end de l’Ascension, avec un programme souple et pas trop compliqué. Les pauvres ne sont pas habitués aux -200m, -300m... Chez eux, j'avais connu des -90m (plus profond du département) et surtout les rivières souterraines et la boue collante ! C'est la Haute-Saône ! 
Pour le planning d'origine, ç'était :
  • Aven Obscure pour la beauté des concrétions ;
  • Grotte des Pâques pour que les petits et grands puissent venir ;
  • Clue de Saint Auban pour... nettoyer le matos ? Et profiter d'un des nombreux canyons de la Côte d'Azur ;
  • Apéros arrosés !
Et finalement, ce fut...

Aven Obscure - Vendredi 30 Mai

Présents : Jean-Luc, Bruno, Thierry V., Thierry G., Thomas, Jean-Paul & Bernard alias Nanard (SCVesoul), Paul & Nico (GSMagnan), Flo (GSV)
TPST : 3h

Après leur arrivée, jeudi soir, au gîte Tonic sur Saint Auban (autant éviter le monde et le brouhaha des plages) et une bonne nuit de sommeil, je leur ai donné RDV à St Vallier de Thiey à 10h pour visiter l'aven Obscure. Une partie du groupe ira faire du tourisme sur la Côte.

On se retrouve donc à 10 spéléos pour aller visiter cette cavité. Après les retrouvailles, place à l'action ! J'équipe les puits, chapeauté par Paul, ce qui me fait reprendre tout l'équipement que j'avais laissé la semaine précédente. J'ai aussi l'occasion d'utiliser des AS. On descend tous assez rapidement et on prend l'apéro dans la salle. Pendant que d'autres visitent, on fait sauter les bouchons du vin blanc et de la bière ! J'ai d'ailleurs trop arrosé...
Pour ne pas trop faire attendre Jean-Paul resté dehors (qui ne se sentait pas de descendre... 3 ans sans vertical, doute sur les manip'...), on attaque la remontée rapidement et on s'enchaîne les uns derrière les autres. Certains ont plus de mal que les autres mais ça reste fluide. Je laisse Nico déséquiper et je le précède pour vérifier le tout. Les premiers sortis sont accompagnés par Paul vers l'aven de Valinse, petite balade pour nous attendre.
On finit tranquillement notre retour jusqu'aux voitures, sous la chaleur alors que des nuages pointent leurs nez sur les hauteurs. On décide d'aller directement à St Auban, de se doucher et d'improviser la suite. On se sépare donc de nos deux Magnans et entamons la route... et on se choppe l'orage !
Après le repos au gîte, une fois l'orage passé, on va voir la clue de St Auban pour évaluer le débit et voir si on le tente le lendemain... Vallon encaissé superbe, mais débit trop important et canyon interdit le samedi. Retour au gîte pour manger et promenade digestive à la clue du Riolan pour repérage.


Le lendemain... Trois groupes pour deux sorties ! L'un en spéléo, l'autre en canyon ! Et les deux dernières filles en shopping à Nice !


Grotte de Pâques - Samedi 31 Mai

Présents : Thierry V., Jean-Paul, Léo, Thierry G. & Gege (SCVesoul), Fred (GSV)
TPST : 3h20

Je confie le groupe de spéléos à Fred vu que je vais faire la clue du Riolan avec le 2nd groupe. Je donne les infos nécessaires pour accéder à la cavité et demande à Fred de prendre l'inventaire du Créach pour avoir la topo.
Ils se donnent ainsi RDV à 10h au parking du village de St Cézaire sur Siagne. "A 10h10, direction la cavité. A 11h00, on est devant l'entrée : visite jusqu'à la salle de Minuit et plus loin pour Thierry V. (le président SCVesoul), Léo et moi. [NDLR : Vue la description donnée par les Vésuliens, ils sont passés par la galerie de la Cascade]
En passant sous un gros bloc, on a débouché sur une immense galerie, parcourue sur une bonne longueur. Nous sommes arrêtés sur un décroché de la galerie (3 mètres de dénivelé et reprise de la galerie sur la droite).
On est ressortis à 14h20 sous la pluie ! On se change aux voitures et cassons la croûte."

Le groupe de spéléos reviendra assez tard au gîte... à croire que la bouffe post-spéléo a duré trèèès longtemps.

Clue du Riolan - Samedi 31 Mai

Présents : Jean-Luc, Bruno, Thomas, Hervé & Bernard alias Nanard (SCVesoul), Flo (GSV)
TPEC : 4h

En parallèle donc, on fait la clue du Riolan après avis de François, le gérant du gîte et moniteur de canyon. Cependant, il nous conseille d'attaquer la clue à partir du pont du Riolan et de shunter la première partie ce qui nous ferait gagner une heure, et nous permettrait d'éviter l'orage annoncé pour 14h.
On arrive au parking et on se prépare lorsque Thomas remarque qu'il a oublié sa combi néoprène... Au revoir Thomas, on t'aimait bien... Il ira balader sur Sigale et les alentours en nous attendant. On croise un gros groupe de touristes : 10 amateurs encadrés de 2 moniteurs.

On entre dans l'eau vers 9h20 et entamons la descente. Le débit n'est pas excessif mais l'eau est vraiment trouble : on ne voit pas sa cheville avec 15cm d'eau. Cela nous pousse à avancer avec prudence. Hervé ayant fait ce canyon il y a 13 ans, il lui reste quelques souvenirs des passages.
On arrive rapidement sur les rappels et les sauts ; on rejoint un autre groupe de 5 personnes, encadré par un moniteur. La main courante normalement en place a été coupée et le moniteur passe par un autre équipement pour le rappel. 6 canyoneurs de Chamonix nous rattrapent ainsi que le groupe de 12... Ça bouchonne rapidement et on perd pas mal de temps.
On continue cependant la descente en se croisant tous à tour de rôle. La zone encaissée de la clue est très agréable visuellement et rafraichit un bon coup. Cependant, l'heure file et les nuages commencent à arriver. Sur un rappel, l'un des moniteurs nous moufle de manière à avancer vite, pour ne pas se prendre l'orage. Jean-Luc manque de peu de s'étrangler à cause de la corde qui s'est enroulée autour de son coup avec le courant... Gros coup de stress !

On finira le canyon vers 13h20 avec la faim et la soif qui se font bien ressentir. Les nuages gris semblent stagner sur la vallée voisine. On se change et retournons au gîte (sous la pluie) prendre une douche et se reposer un peu. J'ai toujours une barre dans la tête avec l'alcool de la veille... 

Le soir, apéro - balade - repas & jeux ! On avait pensé faire la clue de St Auban dimanche matin mais le débit est pire que la veille. On se séparera donc dimanche matin sous le soleil en espérant se revoir prochainement !

Florian & Fred                                                      Le lien vers le site du Spéléo Club de Vesoul : SCV70