26 avr. 2014

Baume Robert

Présents : Christian Verduci & Fred
http://img1.wikia.nocookie.net/__cb20090212135602/metalslug/images/d/dc/Miner.gifTPST : 7h

RDV à 9h00 pour continuer les travaux. On attaque à 9h30, direction le réseau fossile, sans détour. On extraira une quarantaine de seaux dans la journée. Arrêt sur une paroi se resserrant.

A suivre...
Fred

22 avr. 2014

Avens du Lapin & Alziari

Présents : Elvis, Pauline & Flo
TPST : 2h30 & 1h

Une petite sortie pré-vacances pour Elvis & Pauline, que l'on a pas revu sous terre depuis belle lurette ! N'ayant que l'après-midi de libre, on se reporte sur des cavités classiques de Roquefort les Pins et nous permet ainsi d'éviter d'avoir trop de route à faire.
On se rejoint ainsi sur place, à l'heure du repas pour grignoter ensemble. Du moins, c'est ce qu'on espérait : nous n'étions pas du même côté du chemin, séparés par une piste DFCI. Le temps qu'ils me retrouvent, il était 12h30. Casse-croûte au soleil, ça cogne pas mal, on papote, on lézarde... c'est dur de se motiver !
On fait tout de même l'effort de se préparer et faisons de belles longes toutes neuves à Pauline & Elvis (longes doubles et troisième longe, made in GSV). Plus qu'à espérer que je ne me sois pas trompé de nœud... 

Puis direction l'aven du Lapin pour commencer ; je suis sûr de retrouver l'entrée de celle-ci, par contre l'Alziari... on verra. Trois plaquettes sont équipées en fixe au départ du puits, pas besoin de clé de 13 pour une fois. J'équipe la main courante et le puits avec ma corde perso, bien vrillée ! J'ai tellement tourné à la descente que je tenais plus debout une fois les pieds à terre. Qui dit corde neuve de petit diamètre, dit corde rapide. Pauline & Elvis me rejoignent en dix secondes.
On laisse la matos au bas du puits et allons vers la grande salle. J'avais peur que le petit lac soit noyé, mais il est complètement sec. J'y dépose la matériel photo et faisons la petite boucle, histoire de se salir un peu. De retour à la salle, je prépare les flashs et trépied pendant qu'Elvis balade. Je sors les chocolats de post-Pâques et on entame courageusement la séance.

J'essaie de ne pas trop m'éterniser ; ayant laissé un flash à la voiture, certains volumes ne ressortent pas comme je l'aurai souhaité. Pourquoi ne pas avoir pris le flash alors ? Parce qu'il y a deux malins qui n'ont pas pris de piles en partant, mais je tairais leurs prénoms !
On remballe le tout vers 16h30 et commençons la remontée. Anecdote essentielle et toute nouvelle à ce moment : Pauline a la phobie des araignées ! (arachnophobe pour les plus littéraires). Même Elvis ne semblait pas au courant... Elle finit courageusement la remontée en coupant la frontale. On la rejoint dehors et remballons le matos, en s'amusant à faire le cochon pendu, pas doué pour remettre la grille de protection sur l'entrée.

Le soleil est encore là, il fait chaud et l'Alziari n'est pas long. Autant y aller faire un tour. Je retrouve l'entrée sans trop de difficulté et équipe le puits d'entrée. On voit cinq chauves-souris dans la première salle. Pauline & Elvis vont vers la seconde salle, pendant que je fais des photos, et font rapidement demi-tour pour ne pas déranger un important meeting de chauves-souris (une bonne trentaine selon Elvis).
Je profite de la remontée pour leur montrer le décrocher d'un équipier sur corde. J'ai bien peur d'avoir stérilisé Elvis au passage... On finit à l'air libre vers 18h30 et retournons tranquillement aux voitures. On se change et allons nous faire un restaurant mexicain pour se remettre d'aplomb après cette épuisante sortie !

Florian

21 avr. 2014

Vallon de Réoune

Présents : Paul, Laura, Clem, Tom & Flo
TPEC 3h30

Pour le lundi de Pâques, on se fait un canyon dans la Bévéra ! Ça permet de mieux digérer les repas de la veille et de fêter l'anniversaire de Paul (avec 24h de retard). RDV à 8h30 à La Pointe de Contes pour se répartir dans les voitures. Pour une fois, Paul est en avance ! Mais pas Laura... Premier constat, Paul n'a pas pris sa vieille paire de Five Ten qu'il me prête d'habitude, et moi je n'ai pas pris d'autres chaussures que celles de ville, lisse. Va falloir se la jouer tranquille sur les appuis... Petit détour par la boulangerie du coin et on part en direction de Sospel.

Le temps alterne entre éclaircies et nuages (pas aussi menaçants que ceux de l'Ouest du département) mais ça risque de nous tomber dessus dans la journée. On laisse un voiture pour faire la navette au retour et allons au départ de la marche d'approche. Environ une heure de crapahute pour arriver au vallon de la Réoune. On se pose et mangeons avant d'attaquer la descente, vers midi.
Le début du canyon est épuisant, de la marche pas très aquatique et des désescalades. Quelle joie quand on arrive enfin à la première cascade ! Par contre, le débit est assez peu élevé, on va pas beaucoup se mouiller. On enchaîne les premiers rappels, où l'on trouve des crapauds morts dans les vasques (appétissant !) avec une forte odeur... On essuie quelques gouttes de pluie. 

Après un plan incliné de 60 mètres, Laura se planque et prépare la table et le gâteau pour Paul ! Bien sûr, une bouteille trainait par là. Cette pause amplement méritée nous refroidit et nous ensuque (la fatigue de la veille... ou l'alcool ?). On se remet en route et continuons d'enchaîner les rappels ; j'équipe quelques désescalades ou sauts à cause de mes chaussures mal adaptées. On approche de la fin du canyon par un toboggan / saut et des petits rappels. Paul en profite pour montrer une manip de débrayage... infructueuse ! 
On finit ainsi le canyon en un peu plus de 3h30, avec la pause gâteau. Retour rapide aux voitures, on mange une cocotte (en chocolat) et on go. Y en a qui ont RDV !

Florian

19 avr. 2014

Aven des Corneilles

Présents : Paul (GSMagnan) & Flo (GSV)
TPST : 1h (pour moi) + 2h (pour Paul)

Paul voulait rééquiper certains amarrages de l'aven des Corneilles, idéal pour de l'initiation à la verticale. J'en profite pour lui donner un coup de main (menteur), découvrir la cavité et balader aux alentours (retrouver des cavités vues en hiver).

On se retrouve donc à 8h30 à Pré du Lac, sous 2-3 petites gouttes de pluie. On va prendre notre traditionnel café et croisons Nico, Tony & Nath' à notre retour sur le parking. On papote un peu puis montons dans les voitures, direction Calern. Arrivée vers 9h30, avec le sol un peu blanc... de la neige ? Non, non... de la grêle ! Ça va faire mal d'attendre dehors !
On se change rapidos, saluons deux courageux randonneurs suisses et partons chercher l'entrée des Corneilles. On se rappelait grossièrement de son emplacement sur les barres de Calern. Mais, en écho de la sortie de la veille, on tourne une grosse demi-heure avant de la trouver (on était passés trop bas et allés trop loin).

Paul équipe la main courante et se prépare à planter de nouveaux spits, alors qu'il recommence à pleuvoir / grêler. Je l'abandonne pour ne pas attendre figé sous la flotte et me refroidir. Je vais retrouver les cavités vues l'hiver dernier afin de repérer leurs numéros d'inventaire.
Après quelques tours dans le brouillard (il faisait vraiment moche), je retrouve un petit porche profond d’environ deux mètres, avec un seau planqué. Je ne trouve bizarrement aucun numéro d'inventaire... Je me remets en route, toujours sous la flotte et le vent, et repère plusieurs cavités en bordures de dolines (41-Q3 ; 41-O ; 41-A2 ; 41-I6 & un aven de 4m dont je n'ai pas trouvé de numéro, encore une fois).

Après une bonne heure à balader, je retourne vers les Corneilles voir où en est Paul. Il ne répond pas à mes cris... il doit être loin ! J'entame donc la descente pour me mettre enfin au sec ! Il a équipé de manière confortable (2 fractios dans le puits d'entrée). Arrivé en bas du puits, je l'entends taper plus loin. Je descends le 2nd puits et le retrouve à la tête du dernier puits, finissant d'équiper. J'arrive pile au bon moment. Il en profite pour me montrer les anciens spits où la roche sonne creuse. Ça fait peur...
On descend et grignotons un peu au fond de la cavité. Je remonte en premier et embarque le kit du perfo et de la première corde. Paul laisse les nœuds et équipements sur les cordes pour pouvoir mesurer et faire une fiche d'équipement à jour. On sort ainsi vers 12h30, la pluie a cessé mais le vent froid est toujours là. Je ramasse de la grêle et la lance dans le puits pour rafraîchir Paul ! 

On rejoint la voiture pour 13h où on ne traîne pas trop. Paul a un canyon de prévu dans l'aprem', dans la Tinée. On mange, range et démarrons le retour à Pré du Lac. Paul aura planté 7 nouveaux spits dans l'aven des Corneilles et utilisé deux cordes pour descendre (dont une de 90m... bizarre).

Florian

18 avr. 2014

Pack Créach II - Le retour

Présents : Fred & Flo
TPST : 4h (sous terre) + 6h dehors

Après une excursion en novembre dernier sur le plateau de Caussols, où on avait plus ou moins visité 4 cavités et la doline d'entraînement, on voulait remettre ça avec d'autres avens sur le même secteur. Encore une fois, on s'est basés sur l'inventaire de Créach avec l'objectif d'aller à l'aven de la Borne (68-A), l'aven Alain (37-W4), l'aven 37-B6 (ayant très certainement fait parti du Cresp, à une époque lointaine), l'aven du Perchoir (37-Q) si on avait le temps, et finir par l'embut de Caussols dont je n'avais toujours pas vu le siphon (et ainsi nettoyé le matos, héhé).
Évidemment, on fait cette balade sans GPS, comme la fois précédente. Je ne prendrai pas ma boussole non plus (elle m'indique le nord en direction de la mer...). Ne vous étonnez pas si notre parcours ne suit pas le plan d'origine.

On se retrouve donc avec Fred le vacancier sur la route à 8h, direction Caussols. On fait notre premier arrêt en bord de route, après la piste des parapentistes. On cherche la cavité (aven de la Borne 68-A) pendant une bonne quinzaine de secondes. L'entrée est recouverte de ronces et d'un gros bloc en travers (très certainement là pour empêcher une chute dans l'aven). 
On commence donc par nettoyer avec un couteau et un marteau (oublié le sécateur...) pour arriver plus facilement au bloc et éviter de s'écorcher. Ce dernier ne bouge pas... pas d'un chouïa... On lui passe une sangle autour et tirons comme des bœufs. Il bouge ! De 5 centimètres ! Pour mieux se bloquer ! (je vous évite les jurons proliférés à ce moment). On s'entête à vouloir sortir ce bloc pour aller titiller les -42m de l'aven... mais on abandonne au bout d'une vingtaine de minutes alors que Fred pisse le sang des mains. 

Premier échec. On remonte en voiture vers 10h30 et allons au Col de l'Ecre pour visiter des cavités aux alentours du Cresp et de l'ancienne voie romaine. On y croise Pascal Zaoui & Alex (GSMagnan) qui encadrent un groupe scolaire au Cresp. On se change et laissons la bouffe à la voiture, on prévoit de faire une ou deux cavités et de revenir manger.
On décide d'attaquer par le 37-B6 avec sa grande salle de 20x10m. On passe devant le 37-C2 à proximité puis on attaque la cavité qui nous intéresse. Après s'être faufilé sous des blocs, on arrive devant le premier puits étroit. Fred s'y engage et passe en soufflant beaucoup... ça donne pas envie d'y aller quand un petit gabarit est déjà en difficulté. Je tente quand même de passer mais je reste bloqué sur l'étroiture. Quand ça veut pas et que l'on ne peut ni monter, ni descendre, ça ne sert à rien de forcer ! Je fais donc demi-tour (avec difficulté) et abandonne pour cette cavité. Fred ne souhaite pas tenter le 2nd puits en solo.


On ressort donc après ce 2nd échec. On tourne vers les dolines à proximité (37-J ; 37-K ; 37-L) et essayons de repérer les voies d'équipement. A côté de la première doline boisée se trouve le 37-L8 (puits étroit dont on ne voyait pas le fond). Le Créach étant trop vieux (ou la cavité trop récente), on ne sait pas à quoi s'attendre. On équipe la plus longue corde et Fred s'y engage en premier. Au bout de 5m, Fred bloque et n'arrive pas à passer... Je n'ose même pas essayer ! Il remonte et on déséquipe le puits sans savoir ce qu'il cache... en se demandant quelle anguille à pu s'y faufiler !
On passe à la belle doline suivante (37-K) dont la neige en son creux n'a pas encore fondue. En parallèle se trouve le 37-W3 (relié à la doline par une petite arche), dont on repère facilement les spits. On décide de l'équiper et d'aller au fond, histoire de faire enfin une cavité en entière !

J'attaque l'équipement et arrive presque en bout de corde, au dessus du 2nd puits. Chouette, je vais pouvoir appliquer le tricotage ! Puis je lance la deuxième corde dans le puits... et elle ne touche pas le fond. J'essaie de gagner de la longueur en raccourcissant les grandes oreilles du Y, mais ça n'a pas l'air de vouloir. Je descends pour vérifier de plus près si la tension exercée sur la corde pourrait suffire, mais il manque tout de même 3m. Cool, je continue à rabouter les cordes avec un passage de nœud confortable. On atteint enfin le fond noté à -30m dans l'inventaire. Fred me rejoint, on grignote un peu et je remonte en premier, pour laisser le plaisir à Fred de déséquiper et voir comment les cordes sont raboutées entre elles.

On finit de ranger les cordes alors qu'il est déjà 14h... la faim commence à se faire vraiment trop sentir. On regarde quelques autres cavités, dont la doline voisine (37-L) et son puits étroit en bordure (37-X3). Puis on rejoint l'ancienne piste romaine et faisons un détour rapide par l'aven Alain, dont Fred m'avait dit que le départ du P45 était aussi étroit que les puits qui nous ont repoussé jusqu'alors. En effet, ça a pas l'air super large mais cela pourrait peut être passé (Paul m'ayant indiqué le lendemain que ça avait été agrandi). Mais... On a trop faim !!!
On retourne aux voitures alors que le brouillard s'installe rapidement. On retrouve Pascal & Alex au parking, qui finissent de ranger le matos de leurs jeunes initiés. On papote un peu, on ne s'étale pas trop sur nos échecs, et Pascal nous conseille d'aller faire l'aven Suzanne un jour. Un P80 plein gaz, fractionnable pour le confort - à combiner avec les Chardons Bleus pour une sortie ?

Nos deux amis repartent ensuite alors que l'on finit de manger et de regarder les autres cavités à proximité. Vu l'heure et la météo, on décide de clôturer notre journée par l'embut. La fois précédente, nous nous étions arrêtés au toboggan, faute de corde. On enkite les deux cordes nécessaires et les mousquifs, puis nous nous dirigeons au parking de l'embut, qui est protégé du brouillard. On entre dans la cavité vers 16h30, le niveau d'eau n'est pas trop élevé.
Je laisse Fred équiper le départ de la main courante afin de le faire tricoter un peu... il n'arrive pas à faire le nœud de chaise double... et moi non plus ! Un aveugle manchot aurait fait mieux que nous... On continue en passant sur la planche glissante et longeons la rivière jusqu'au toboggan. J'équipe d'abord depuis le haut sur un AN & un spit, et descends. Fred me rejoint et aperçoit 2 PS que je n'avais pas vu. On les utilise et continuons  pour se retrouver à mi-hauteur de la cascade, en bout de corde ! J'ai équipé trop tôt... demi-tour, on détache les nœuds pour descendre la corde et rattraper la longueur manquante. Cette fois, je pose les pieds en bas de la cascade, bien trempé. 
On continue notre route et nous stoppons à l'ancien siphon. Deux crapauds sont là, certainement prisonniers par l'eau et effrayés de notre présence (Fred leur fait peur en voulant croasser). Il m'indique que le câble servant de guide pour traverser l'ex-siphon n'est plus en place (Il = Fred, pas le crapaud). Sans le câble, avec le niveau d'eau tout de même "haut", le froid et les pieds trempés, on décide de faire demi-tour. La remontée se passe bien, assez rapide, je laisse Fred déséquiper encore une fois (en fait, je suis une vraie feignasse). On ressort sous le soleil et retournons à la voiture... à 19h ! Mais qu'est ce qu'on a fait pour rester plus de 2h30 dans l'embut ???
On se met au sec, petit café et retour... dans le brouillard bien épais ! Bientôt, le Pack Créach III, avec toujours autant de ratages !

Florian

13 avr. 2014

Baume Robert

Présents : Christian Verduci, Jean-Claude, Damien (indés) & Fred (GSV)
TPST : 7h

A 9h00, arrivé sur site. Nous rentrons dans la cavité à 9h30 et nous nous rendons au réseau fossile - 1er étage. J'y suis d'abord monté seul, car Jean-Claude et Christian ont fait visité la baume à Damien, jusqu'à la salle de la Proue.
Ayant commencé à remplir les seaux, j'ai continué cette fonction après qu'ils m'aient rejoins (40 seaux en tout, jusqu'à 12h55). Ensuite, j'ai été au vidage des seaux en bout de tyrolienne. On a arrêté à 15h00.

Au total, 75 seaux vidés d'environ 15 kg chacun. On suit la paroi et on va en profondeur, espérant trouver la suite par en dessous, ou changer en avant à la même hauteur. L'avenir le dira !

Fred

Vallon de la Peïra

Présents : Paul (GSMagnan), Anaïs, Laura, Mél (ASBTP), Flo (GSV), Guillaume & Sylvain
TPEC 2h30

Après avoir changé de canyon le week end précédent, on en revient à celui prévu à l'origine : le vallon de la Peïra avec ses beaux rappels (que j'ai esquivé une fois...). RDV à 9h à St Isidore avec Paul, Anaïs & Sylvain pour se diriger vers St Jean la Rivière. En route, Mél', Laura & Guillaume nous appellent pour se joindre à la sortie. N'étant pas arrivés sur place, on décide de les attendre au parking aval plutôt que de partir en tête. On y croise Jean-Luc Hotwaker et son groupe qui vont également faire la Peïra.

On attend le second groupe, on l'attend... mais lorsque l'on ne s'attend pas au même endroit, ça peut durer longtemps... On les retrouve ainsi à un autre parking et on entame la marche d'approche, que l'on plie plus rapidement que ce qui est annoncé, en esquivant deux - trois gouttes de pluie. On mange tranquillement au départ du canyon, pendant que le groupe de Jean-Luc entame sa descente, avec un très beau casque Grenouille !

Début de notre descente vers 12h30, dans une eau relativement bonne (en comparaison avec Bagnolar) avec un débit correct. On enchaîne assez rapidement les obstacles jusqu'au premier grand rappel de 45m. Paul y installe une main courante à demeure pendant que l'on s'amuse dans la vasque. Le descendeur spéléo me rassure bien sur cette cascade.
Au bas du second grand rappel, Mél' trouve du caviar de crapaud dans la vasque : une ribambelle d’œufs surveillée par deux crapauds. On les laisse tranquille après quelques photos et on file vers les derniers rappels et la cascade finale. Paul perd un mousquif & un huit en cours de progression, son porte matériel ayant lâché. On cherche pendant un temps sans résultat, ne sachant pas à quel moment cela est tombé à l'eau.

Sur le rappel précédent la cascade finale, Anaïs nous installe une corde assez courte pour que l'on finisse tous par sauter ! Paul se positionne au relais de la grande cascade et nous débraie un à un pour éviter de flinguer la corde. On arrive tous en bas du canyon vers 15h. 
Il est temps de se mettre au sec, de prendre l'apéro et de goûter le gâteau de Laura & les nounours de Paul !


Florian



12 avr. 2014

Aven du Cresp

Présents : Paul (GSMagnan), Florian & Yoann (GSV), Romain, Marie-Charlotte & Ondine
TPST : 4h

Une sortie d'initiation sur corde pour mon frère, une de ses amies et Ondine, non rassasiée de sa sortie en cavité horizontale. Pour l'occasion, Paul nous accompagne pour encadrer.
On se retrouve tous à 9h à Pré du Lac pour un petit café en terrasse. On y croise les participants à la sortie EDS sur l'orientation à la boussole & l'équipement du Sauvage (plus d'infos ici : EDS06). Puis on se dirige vers le col de l'Ecre où on se prépare tranquillement.

Paul part en tête pour installer une corde de démonstration et d'exercice sur un arbre, ainsi que les deux cordes pour le puits d'entrée. On montre les manip' aux initiés et les faisons s'entraîner à les répéter. Vers 11h, on entame la descente du puits. Paul en profite pour me montrer l'assurance par le haut : simple, donnant confiance et une certaine autonomie aux débutants, facilité et efficacité d'assurance si nécessaire. Les trois mousquetaires s'en sortent tous très bien !

On enchaîne la progression par le puits du Lapin et nous dirigeons vers les Champs Enlisés. Toujours pas motivé pour passer là dedans, surtout avec le reste de la cavité à visiter. On fait un détour par la salle du Renard et on remonte vers le Lapin, direction la grande galerie. On y mange et y laissons les kits. On part vers le fond de la cavité en prenant soin de ne pas glisser sur les échelles. Paul agrémente la visite par l'historique de la cavité et les traces du travail de l'eau.
Puis, nous allons au réseau supérieur et au petit lac (encore pas mal d'eau). On y fait quelques photos et des essais de maquillage à l'argile. Demi-tour et retour au puits d'entrée sans embuche.

La remontée débute par les explications du matériel et les mouvements à effectuer. Paul passe en premier pour pouvoir intervenir du haut du puits si nécessaire. Les trois initiés s'en sortent à merveille une fois de plus, ils remontent assez rapidement et nous retrouvons dehors vers 15h, dans le brouillard.
On se change aux voitures, prenons le post-apéro (ou pré-goûter) avec un large choix de bières, thé, chips, cacahuètes, chocolat, ... On papote longtemps puis allons laver le matos de progression. On se sépare vers 18h. Les trois étant partants pour refaire une sortie spéléo prochainement ! 

Florian


8 avr. 2014

Ravin Surprise de l'Abeiroux

Présents : Chris & Mél' (ASBTP), Paul (GSMagnan), Tony & Nat' (Sophitaupes), Flo (GSV)
TPEC ≥ 1h 

Petit canyon sec "surprise" pour l'anniversaire de Chris. Mél' lui a organisé cette expé pour ses 28 longues années.
Je retrouve Paul à 17h30 sur Aspremont pour aller en premiers sur les lieux. Je dépose Paul au début du canyon pour qu'il prépare la seconde surprise, alors que le brouillard est bel et bien présent (mais heureusement pas de pluie). Chris & Mél' arrivent vers 18h15 et on monte tranquillement au parking supérieur. Chris est persuadé qu'on va faire un barbec'... 

Tony & Nat' nous rejoignent et on file au départ du canyon... Paul attend depuis longtemps...
Après les deux premiers rappels, une bouteille de champagne est posée en plein milieu ! Paul sort de sa cachette et on sabre la bouteille, accompagnée de biscuits apéritifs. On continue notre progression après cette pause ; on va être en retard pour les pizzas !

On finit les rappels à la frontale, avec le dernier de 25m, et toujours ce brouillard présent (ça créé une sacrée ambiance !). Retour aux voitures, on se change rapidos et direction le festin, ou d'autres spéléos et amis attendent l'heureux "vieux" !

Florian

7 avr. 2014

Aven du Saint Joseph

Présents : Chris (ASBTP) & Florian (GSV)
TPST : 6h

RDV à 8h30 à Pré du Lac avec Chris pour un petit tête à tête au St Jo. Vu que je connais très peu les cavités de St Vallier et St Cézaire, Chris voulait m'emmener dans sa préférée. Je comprends pourquoi elle a conquis son cœur !

On arrive au pied de la cavité vers 9h et quelques minutes, après un arrêt sandwich et une route cabossée (mon dos... sniff). On se change tranquillement, en profitant d'un beau soleil estival, pendant que des randonneurs passent. Chris enkite la corde pour le P70 et prépare un second kit pour la bouffe et son matos photo. On entre ainsi dans la cavité à 10h, en prenant soin de combler l'étroiture de départ.

J'équipe le premier puits de 25 mètres : le spit de la main courante est foireux... Chris ajoute une sécurité sur un amarrage naturel puis je finis d'équiper la tête de puits. Quand je lance la corde, pas de "Splash"... mauvais signe... Chris commence la descente pour vérifier la longueur de corde. Il manque un petit mètre mais ça passe en sautant : un très beau saut carpé avec backflip pour Chris et un triple axel pour moi.
On enchaîne notre progression vers le fameux boyau, qui se passe très bien. Vu la météo, Chris annonçait que ce dernier serait très certainement sec... Il ne faut jamais croire un spéléo le lundi matin... On passe la moitié du boyau avec 5 à 10cm d'eau : ça réveille et ça met dans l'ambiance pour la suite !

On arrive rapidement au P70 (Ô joie...) et Chris l'équipe. Il descend plus rapidement que moi bizarrement... est-ce que le fait que j'ai serré la corde au point d'avoir une crampe y est pour quelque chose ? Quoiqu'il en soit, ce puits est sublime ! Mais je ne me suis pas risqué à regarder en bas pendant la descente.
On visite une partie du réseau fossile. Chris essaye de prendre en photo le plafond blanc mais ses flashs ne semblent pas être assez puissants. On laisse la bouffe là et allons balader dans l'actif. L'eau est frisquette et son niveau est assez élevé, comparé à la sortie que Chris y avait fait en hiver (voutes mouillantes pratiquement sèches). Quelques photos en chemin puis on se pause devant la première voute. Autant la tenter, on m'avait conseillé d'aller au moins jusqu'à la galerie du Rat qui se trouve après cette voute.

On se mouille comme il faut et où il faut puis nous dirigeons jusqu'à la seconde voute mouillante. On ne la passera pas, le niveau étant haut et l'envie basse. En revenant sur nos pas, on se faufile vers des étroitures avec des traces de boue. On débouche ainsi dans la galerie du Rat avec ses superbes dimensions ! Des photos ici devraient valoir le coup de se trimballer tout le matos photo. On y a retrouvé des concrétions d'argile et des peintures/inscriptions rupestres (cf. photo).
Puis on fait demi-tour pour aller vers l'aval. On croise un riffnet pour les relevés scientifiques : je sais enfin à quoi ça ressemble ! 
A l'aval, on s'arrête devant le siphon et son eau magnifiquement bleutée. Chris retente quelques photos sur le retour, avec des contre-jours et un top modèle qui prend la pose. Quelques concrétions, de très petites tailles, se sont formées au plafond de l'actif en prenant la forme d'étoiles... la spéléo n'a pas fini de me surprendre !

On mange dans le fossile à 13h20 ; on ne traîne pas longtemps avec nos combis et vêtements trempés. Petit café pour accompagner le retour ; visite de l'autre partie du fossile et on remonte pour se réchauffer, je commence à frissonner... Heureusement, le P70 fournit les efforts nécessaires pour se mettre la pêche !
On renkite la corde du grand puits et progressons vers la sortie. J'ai l'impression que le boyau passait mieux au retour... mais Chris a eu le ressenti inverse. En tout cas, on se trempe toujours autant. Mais ça permet de laver la combi... d'un côté...

On passe la tête dehors vers 16h et des poussières. On se change et grignotons des cochonneries puis repartons vers l'aventure... un bar, avec de la bière bien sûr ! Puis vient l'heure de la douloureuse séparation... Y en a un qui doit préparer son expédition spéléo en Chine !

Florian - Les photos de Chris dans le diaporama ci dessous : 

PS : On ne peut même plus faire de CR tranquille, faut qu'il y ait un séisme pour déranger... 

5 avr. 2014

Vallon de Bagnolar

Présents : Paul (GSMagnan) & Flo (GSV)
TPEC : 3h20 

Première publication canyon pour le blog du GSV ! Mon premier canyon de la saison (et accessoirement mon premier canyon dans les Alpes-Maritimes... et premier canyon depuis deux ans), première fois que j'équipe, première fois que je trouve un couteau dans une vasque, première fois que Paul perd son descendeur en voulant me montrer une manip', première... Vous l'aurez compris, c'était la journée des "premières fois".

Malgré la grande tentation du canyon, on ne s'est retrouvés qu'à deux pour aller se baigner. Paul m'avait d'abord proposé le vallon de la Peïra avec ses trois rappels de 50m... moyennement chaud pour ma reprise de cette activité. Du coup, on s'est rabattus sur le vallon de Bagnolar.
RDV à 9h à St Isidore pour covoiturer. Quelques minutes de retard pour Paul (je m'y habitue à force), on s'arrête en route pour prendre un café et à manger. On croise des canyoneurs (dont José des SophiTaupes), puis on se fait contrôler par les gendarmes... Vas savoir si c'est la voiture de Paul ou ma gueule de bagnard... Petit détour par la Peïra pour voir la cascade finale ; puis direction Bagnolar, avec Giedré en musique (à découvrir !).

On prépare les kits et entamons la sympathique marche d'approche ; 1h30 annoncée, on l'a fait en une heure sous un soleil intermittent. On arrive au départ du canyon pour midi : MANGER ! Puis on se prépare tanquillou (surtout moi, no stress) et on attaque aux alentours de 13h.

Paul profite de cette sortie pour m'apprendre à équiper et me rappeler les bases de la discipline. C'est là où il s'est rendu compte que j'avais pas tous les fils connectés par moment... Il équipera tout de même une majorité des rappels. Surtout ceux bien arrosés, à croire qu'il prend un malin plaisir à voir les autres se noyer...
Débit correct, eau un poil frisquette mais ça passe très bien. L'encaissement est vraiment sympa ; le livre comparant même ce canyon a une sortie spéléo (ils exagèrent un peu...). On descend le canyon en 3h20 vu que je traîne pas mal à l'équipement et en progression : toujours à vouloir éviter les cascades alors que l'on finit obligatoirement dedans....

Retour assez rapide aux voitures où on se change devant des pétanqueurs. Arrêt au retour pour s'hydrater ; pas de bière pour cette fois, j'ai bien trop bu cette semaine...
Danke to Her Paül ! En espérant qu'il voudra bien m'emmener une prochaine fois...

Florian