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16 août 2015

Vercors avec le GSMagnan - Gournier & les Ecouges II

Paul (GSMagnan) souhaitait revenir au Vercors et refaire la grotte de Gournier qu'il avait pu parcourir il y a 2-3 ans jusqu'au S1. Vu ma "proximité" du Vercors, il m'avait proposé et j'ai directement dit oui ! Au niveau des Troglos, Para & Hélène répondent présents. Raph & Lolotte viendront se joindre au week end en se décidant 24h à l'avance ; la compagne de Para sera également en surface. Mise à part Paul & Anne-Lise, personne d'autre du 06 ! 
On se regroupe vendredi soir au refuge du Breuil à Pont en Royans pour partager repas, alcools et histoires. Le dodo à 1h du matin ne piquera pas trop la journée du lendemain !
 
Samedi 15 Août - Grotte de Gournier (CR mixé d'Hélène & Florian)
Participants : Para, Hélène, Florian (CSTroglos), Anne-Lise et Paul (GSMagnan)
Base arrière : Valérie (ASNE), Laurence, Raphaël (CSTroglos)

TPST : environ 3h30 pour Hélène & Para ; environ 5h30 pour Paul, Anne-Lise & Florian

"6h30 samedi matin, le réveil sonne pour moi à Lyon. Je résiste à l'envie de réveiller les autres qui sont au refuge du Breuil à Pont en Royan, et à 7h10 je suis en route. 8h39, je les trouve au petit dej, j'ai 21 min d'avance, j'en profite pour un 2° tour.

La météo est incertaine pour la nuit qui vient, mais OK pour la journée. Contents d'avoir de la chance avec Gournier ce coup-ci, on est partis vers 9h. Il y a déjà un groupe sur le parking (avec un pro), et un autre qui arrive derrière nous. Gonflage patient du bateau par Para, qui doit laisser tomber le gonfleur à pied percé et sortir son gonfleur à pneu électrique.

Sur le lac, tout va bien, chacun se débrouille tout seul pour ramer (et éviter de se mouiller). Para équipe la vire et on entame la galerie fossile. Les gars donnent un rythme d'enfer à la troupe, pas le temps d'admirer, de toutes façons ça doit être mieux plus loin.

Au bout d'une heure au moins, la malédiction de Gournier nous rattrape : tout à coup, dans je ne sais quel mouvement, je sens d'un coup mon dos qui me fait mal, toute la ceinture lombaire en feu. J'ai du mal à me tenir droite. Paul me prend le kit presque de force en me disant que 5kg de plus sur ses 120kg ça ne fera pas de différence. Vu comme ça... j'accepte. Je repars tant bien que mal en faisant attention. On double le groupe devant nous en discutant un peu. Arrivée à l'accès 1 que Para a du mal à reconnaitre. Je leur dit que je ne pourrais pas aller dans la rivière mais que je les accompagne à l'accès 2. En fait, je fini par faire 50 m de plus et abandonner. J'ai vraiment trop mal, ça ne sert à rien. Il est environ 12h.

Para décide de rentrer avec moi (merci!), rappelle les autres, répartit les kits et les pique-niques, et on repart doucement en marche arrière. 2 ou 3 petites pauses, toujours aussi difficile de repartir après chacune, et des explications données aux 2 groupes menés par des pros intrigués.
Histoire de se faire plaisir, petit tour du lac en bateau chacun son tour, pour aller voir le joli siphon. Je m'empêtre dans la cordelette d'attache du bateau, qui est passée sous l'autre bateau, et j'essaie de laisser un truc plus propre pour les suivants.
A 14h, Para et moi on est sur une estrade en bois à 30 m de l'entrée, en train de pique niquer. Retour à Pont en Royans vers 15h30, où on trouve l'équipe de base arrière à flaner dans les rues en sortant du resto et de l'office du tourisme. Papottage au gite en buvant une tisane (merci Raphaël). Puis chacun part de son coté : Para pour retourner chercher les autres à Gournier, Raph, Lolotte et Valérie vont visiter la fontaine pétrifiante, et moi je prends la route tôt vers Lyon en espérant ne pas trop souffrir en voiture. Une pause de 40 min de sieste sur la banquette arrière, et je suis contente de trouver des anti-inflammatoires dans ma boite à pharmacie."
 
- Hélène
 
Ajout de Florian : concernant Gournier... c'est sec ! Mon Dieu ce que c'est sec !!! Les gours sont vides dès le départ ! Ca perd énormément en charme !

Après notre séparation avec Hélène et Para, on revoit nos objectifs. Ayant pensé au S1 (minimum) lors de l’organisation, on se fixe maintenant un  objectif horaire "court" pour pouvoir retrouver le reste du groupe dehors ou au gîte sans les faire trop attendre. On poursuit jusqu'à l'accès 2 avec Anne-Lise & Paul. Avant d'attaquer la rivière, on casse la croûte et enfilons nos combis néoprènes. On a déjà descendu beaucoup d'eau (le réseau fossile donne soif !!!) et comptons 3 bouteilles restantes pour la progression dans la rivière et le retour, ça devrait le faire !

Premiers pas dans la rivière, premier constat qui donne écho à ce que l'on voit depuis l'entrée de la grotte : le niveau est bas ! Bien bas ! Des copains m'avaient dit de faire gaffe par rapport aux récentes pluies sur le Vercors mais dans le réseau, il n'en est rien !
Autre chose dont on m'avait parlé, la beauté de ce canyon ! Bon sang... on en prend plein la tronche ! Au point qu'Anne-Lise se tape une baignade anticipée de la tête aux pieds en glissant sur les barreaux d'une des vire ! Sur le moment, on l'a senti complètement ailleurs avec le froid soudain de l'eau ; on l'a hisse avec Paul et la laissons reprendre ses esprits.
Petit bilan température : est-ce que ça va ? On continue ? Oui ? C'est parti !

On recroise le 1er groupe avec guide qui font demi-tour et demandons conseil sur le temps horaire pour aller jusqu'à la grande barrière. On se rend compte à ce moment que notre arrêt sera vers la C12 et que l'on ne verra pas la grande barrière ni le S1 ou la Salle Chevalier. C'est pas grave, c'est déjà tellement beau ici !!!

Stop à la C12 à 14h30, heure de demi-tour fixé, petites barres céréales et on repart. Le retour est plus simple, on saute les petites cascades (au nombre de 3), dont une devant les yeux de 2 guides et nombreux touristes. On fait les malins, mais pas trop non plus, p*****, c'est froid !
Retour aux kits de l'accès 2, on tombe le haut de la néoprène et on trace jusqu'à la sortie. Le bateau est là, on met les kits dedans et on finit à la nage devant les touristes venus admirer Gournier (et un peu surpris de ces boulets qui ont un bateau et qui nagent à côté).

Marche de retour "discrète" avec le bateau gonflé dans les bras (j'adore le regard des gens quand on passe comme ça) et arrivée au parking où il n'y a personne... On n'a pas de portable... beh non... on attend... petit café ? Yeah ! On a ... 40cl d'eau...  On l'a bien savouré lui !
Une demi-heure d'attente et Para notre saint sauveur arrive. Plus qu'à tout embarquer, demander des news d'Hélène et retour au gîte. Une bonne douche chaude, plat de pâtes et dodo tôt pour tous. Le lendemain, ça sera les Ecouges II.

- Florian

Dimanche 16 Août - Canyon des Ecouges II
Présents : Anne-Lise, Paul (GSMagnan), Para, Florian
TPEC < 2h

Après notre sortie à Gournier, on souhaite clôturer le week end par un canyon pas trop long ; Paul & Anne-Lise ont la route de retour à faire vers Nice.
Para nous propose ainsi le fameux Ecouges, partie II, version express ! On part de Pont en Royans sous un temps légèrement couvert pendant que les exposants du marché des créateurs s'installent. Valérie, Lolotte & Raph iront y faire un tour et visiteront la grotte de Choranche.

En arrivant au parking du canyon, ça flotte légèrement. On va voir le débit et la grande cascade ; magnifique falaise fendue en deux, avec les hauteurs dans le brouillard qui donne une impression de hauteur infinie. On retourne se changer au parking où Para dispense ses conseils canyon à des touristes belges (flamands), que Paul leur traduit (en anglais), dans l'espoir d'avoir une p'tite bière en remerciement.

On attaque donc le canyon après la grande cascade pour enchaîner quelques rappels ; ça glisse pas mal dans le coin ! La descente est fluide et le duo Paul/Para équipent à tour de rôle. L'eau est assez froide mais on y survit.
Les quelques sauts et toboggans sont fort agréables, surtout grâce à l'esthétique du canyon ! Vers la fin du parcours, un drôle de bruit interpelle Para... Un claquement irrégulier alors que l'on essuie la pluie depuis une 20aine de minutes... On pense à des poches d'air qui se vident subitement mais on ne prend pas le temps de s'attarder. On ne sait pas les chutes d'eau qui peuvent tomber en amont.
Dernier rappel plus "impressionnant" qu'il ne devrait l'être de prime abord : passer dans la cascade pour se faire projeter ? C'est pas rassurant ça !

Marche de retour dans une bonne pente mais avec un échappatoire bien tracé. A la voiture, on essuie la plus forte averse (forcement !). Retour au gîte où l'on attendra les Baccos et Valérie pendant plus d'1h ! Et impossible de les joindre tant qu'ils sont dans Choranche.
Tant pis, on casse la croûte devant le refuge : caillette, pain frais, saint Félicien ! Miam !

Rangement des affaires, ptite douche pour moi et on se sépare, ravis de ce week end bien trop court et "mouvementé".
 
Florian

25 juil. 2015

Cascades de la Fouge (Ain)

Présents : Hélène, Vincent, Para, Florian (CSTroglos)
TPEC : 2h

RDV avec Para & Vincent à 10h à Corlier... sauf qu'on est persuadés avec Hélène que le RDV était à Cerdon. Et aucune des réponses des gars pendant 1/2 heure (le réseau déconnait il semblerait et Para n'avait pas son phone). Au final, ils ont le temps de préparer la navette et on les retrouve vers 10h40 au véritable point de RDV. On va placer les autres voitures, nous nous changeons au parking amont et c'est parti pour une petite marche de 10 minutes.

Para ouvrira la marche et sera secondé par Vincent à l'équipement. Très vite, on est dans l'ambiance verticale du canyon avec une C37 en fil d'araignée ! MAGNIFIQUE ! Et comme le souligne Vincent, on a rarement l'occasion de voir quelqu'un descendre comme ça en extérieur (ces spéléos alors !). Pour Hélène et moi, ce fut une descente avec le matos spéléo : une clé avant de se jeter rassure énormément !

On continue de progresser sur des petits obstacles (des mini toboggans sans fond, 1 saut [dont on profite], de la marche et quelques rappels) nous permettent d'arriver à un grand plan incliné très sympa suivi de la ... C80 ! J'anticipais un peu la bête mais pour rien ! Une C20+C60 en plan incliné, ça passe tout seul !!!

Au final, le niveau d'eau n'est pas super élevé mais les pluies de la veille ont du en ajouter un peu. Débit faible, mais très belle ambiance verte et cascades sympathiques !
Marche de retour en longeant une abbaye en rénovation et un chemin emporté par les crues. Puis casse-croûte à l'altiport (petit zone d'atterrissage pour ULM) où nous aurons droit à 2 très belles arrivées d'avion ! Chapeau les mecs !
 
Florian

10 mai 2015

Week end dans le Vercors

Un petit week end dans le Vercors pour aller spéléoter, canyoner et balader !

VENDREDI 8 MAI - SCIALET DES FLEURS BLANCHES
Présents : Myrtille, Sandrine, Nico, Vincent, Antoine, Judi, Christophe, Stéphane, Florian [6 ou 7 clubs différents de Rhône Alpes]
TSPT : 7h30-8h
Je monte le vendredi matin pour St Martin en Vercors où je dois retrouver Nico (ASBTP Nice pour ceux qui le connaissent) et ses amis ardéchois à 8h30... Finalement, tout le monde arrive entre 9h et 10h et s'installe au gîte. Le temps de prendre le café, de ranger le matos et papoter, on décolle avant 11h pour aller au scialet es Fleurs Blanches.
Sur place, on retrouve Vincent et Antoine arrivés il y a pas mal de temps (ils ont eu le temps de faire plusieurs fois l'aller-retour du trou au parking... et inversement, sur un pied, en fermant les yeux).
On se prépare et filons au rapidement sous terre. Nico et moi ouvrons la marche avec l'objectif de faire de la photo (Nico ayant repéré sur une précédente sortie les spots à immortaliser). Nos 7 autres compagnons suivront et nous retrouveront plus tard, dans le collecteur.

Les puits se descendent facilement (en zéro), l'équipement en place nous offre un précieux gain de temps (toute la zone des puits est équipée en double, voir en triple pour le plus grand tronçon) et sont assez jolis ! Par contre, les parois sont principalement constituées de Mondmilch (beurk beurk, mais ça nous aidera bien par la suite).
On arrive à la zone du méandre qui reste assez physique mais tout de même bien aménagé pour éviter de se coincer (mains courantes, cordes pour ressauts, traces de tirs de confort). L'intérêt des parois sales est tout évident ici : ça permet de glisser entre les coudes façonnés par l'eau !
Un bon coup de chaud plus tard, et après les 100m de méandre, on atterrit dans le collecteur. Petite pause pour s'hydrater, ajouter une couche de vêtements et on se dirige vers l'objectif pour la photo : les carrés de chocolat !!!

Le nom très imagé de cette galerie offre un sol d'argile craquelé formant des grosses plaques (parfois affaissées) sur plusieurs dizaines de mètres de longueur et, à une époque, sur toute la largeur. Le passage "discret" des spéléos sur le bord a tout de même détérioré une partie du paysage ; une main courante aérienne aurait permis de tout protéger et préserver (mais bon, on ne va pas en vouloir à ceux qui ont fait de la première post siphon).
Nico mitraille et je prend la pose comme à la belle époque. On remballe une fois les clichés emprisonnés et retrouvons le reste du groupe en amont de notre passage. On reprend tous ensemble la progression pour traverser une grande galerie avec, comme le Vercors sait le faire, de belles dimensions !

On arrive aux deux voutes mouillantes équipées de bateaux pneumatiques pour passer au sec. On gonfle le 1er et... il a un trou ! Une fois repéré, on essaie de le boucher avec du scotch mais ce dernier ne tiendra pas pour tous. Le 2nd bateau est quant à lui nickel !
Rebelote dans de la galerie avec un break repas (avant ou après la galerie Picasso... les souvenirs se mélangent). Quoiqu'il en soit, nouveau tirage de portait dans la galerie Picasso et casse croûte tranquillou, avec boisson chaude.

Reprise de la progression jusqu'à l'escalade permettant de shunter la trémie. Le groupe se sépare : une moitié monte l'escalade pour aller voir la citrine dans les gours, l'autre rebrousse chemin pour faire une dernière séance photo dans une grande salle. Le temps qu'ils s'installent et visualisent l'emplacement des flashs et la cadrage, on les rattrape et prenons tous la pose pour cet instant.
Une fois satisfait, Nico remballe le tout et on reprend la direction de la surface.

La remontée a été plus ou moins fatigante pour les participants mais tout le monde sort en un seul morceau (rouge d'effort) après 7h30 à 8h d'explo.
On n'a pas visité tout le réseau, mais c'était déjà bien top !!! Retour au gîte, petit apéro et j'abandonne mes hôtes pour retrouver Para à Pont en Royans.


SAMEDI 9 MAI -CANYON DU LEONCEL (par Hélène)
Présents : Para, Hélène, Manu, Tony, Florian (CSTroglos & ASNE)
TPEC : 5h
 
Lever matinal pour aller laver le matos spéléo dans un canyon ! Le CR fait par Hélène :
"Manu et moi avons RDV à 9h30 à Saint Jean. 9h15, appel de Florian : "Vous arrivez bientôt?" - "On sera à l'heure" - "C'était RDV à 9h" - "Non, ça c'est demain" - "Ah zut, on aurait pu dormir 30 min de plus"...

On se gare à l'usine hydroélectrique de Bouvante, et le défilé de mode commence... Manu et moi trouvons des combis néoprène à nos tailles dans le lot amené par Para. Enfin, pour le haut, je me fais aidée pour enfiler les manches, constate que la fermeture éclair est loin de fermer, et je me fais aidée pour l'enlever... Je pars donc avec ma vieille sub 3000 en pensant à Doudou qui voulait me la piquer il y a 2 ans...

A 5 dans la voiture de Para pour monter au départ, certains ont un peu chaud. Petit échauffement impromptu : il faut aider un van à se sortir du terrain boueux où ils ont été s'enliser la veille de nuit. En voilà un qui a du pot qu'on soit passés par là...

C'est l'heure de se mettre à l'eau, ça fait 2 ans que je n'ai pas fait de canyon, mais l'eau est toujours aussi froide. Para gère l'équipement, et s'appuie un peu sur Tony et Florian pour encadrer les 2 débutants que nous sommes Manu et moi. On enchaine les cascades, c'est cool, c'est vert, c'est joli, ça fait du bien.

On est rentrés dans le canyon vers 11h30, en laissant les casse-croutes à la voiture du bas. "Encore une cascade et on s'arrête pour grignoter" nous annonce Para. Ouf! Elle est belle celle là (comme si les autres ne l'étaient pas). "Allez, encore une." "On s'arrêtera après celle là." "Para, on s'arrête STP?!!" Allez, le gouter fait du bien, surtout que le soleil pointe son nez.

Tient, un saut. J'aime pas ça, je prends le sentier. Encore une cascade. Je vois Para mettre la corde autour d'un tout petit arbrisseau qui a bien mauvaise mine et qui ne demande qu'à se déraciner. Je rigole. Non, c'est vraiment là dessus qu'il veut qu'on descende. Je rigole moins. Pour la 1ère fois de la journée, il descend en premier, il veut nous prouver que ça tient. Il y a le sentier qui shunte tout ça, j'y vais, il y a des fois où je tiens à ma vie, enfin, juste des fois.

On arrive derrière un groupe avec 2 BE. Ils nous ralentissent pas trop, c'est bon. Je vois (et Para confirme) que l bas il faut sauter. Il y a bien le sentier, mais je me force un peu. Je fais les 10 m vers le saut en vérifiant que le demi-tour vers le sentier est possible. Motivée, mais à moitié seulement. J'étais devant, mais bizarrement je me retrouve en dernier, avec Para qui me tend la main pour me mettre sur le plongeoir. Ah, zut, je découvre qu'il y a un arbre au milieu de la vasque et qu'il va falloir l'éviter. J'ai failli faire demi-tour. Para fait signe à Tony de s'approcher et d'être prêt à me repêcher si besoin. Oui, je saute enfin! Je remonte à la surface, je frôle l'arbre, et finalement je l'aime bien cet arbre, je l'accroche et le béni d'être là. Les prochaines fois, penser à se boucher le nez...

On termine en shuntant la dernière cascade où le groupe des BE prend son temps et des photos. Retour à pied à la voiture, rencontre avec un pêcheur pour une fois sympa. On se change, et à nous le casse-croute de... 16h30! Pendant que les 2 chauffeurs font la navette, je lutte pour ne pas m'endormir, tentant de faire la conversation avec Tony, mais Morphée a presque gagné.

On passe finalement par Pont en Royans pour profiter 1h du soleil et taper la discut' avec Valérie. Merci Para pour la journée, c'était très sympa.

Bilan aujourd'hui : 2 bleus sous les plis de l'aine, en souvenir des boucles du baudrier. Des brulures au dessus de chaque cheville, au niveau du petit centimètre libre entre la combi et les chaussons néoprènes. Des courbatures un peu partout (le canyon, ça doit pas être les mêmes muscles que la spéléo?)" - Hélène
 
Puis, je (Florian) retrouve mes hôtes de la veille pour le diner. Dodo pas trop tardif surtout que le canyon m'a également marqué à la cheville. J'attendrai de passer la nuit pour voir si la douleur est raisonnable ou non pour attaquer les Ecouges II le lendemain...
 
 
DIMANCHE 10 MAI - CANYON... et bah non... BALADE DANS LE VERCORS
Au réveil, ma cheville est belle et bien douloureuse. Je vois rapidement avec Para mais on ne va pas tenter le diable ; aujourd'hui, ça sera "repos" pour moi ! Je laisse Para et Tony partir pour les Ecouges II où ils retrouvent Philippe. Pour eux, la descente aura été mouvementé vu le niveau d'eau et le débit !

Pour ma part, je remonte les Gorges de la Bourne, passe devant Choranche, traverse la Goule Noire, tombe sur un bouquetin qui s'abreuve en plein milieu de la route (et charge tout curieux qui souhaite l'approcher), fais un détour par Herbouilly, St Martin et Chapelle en Vercors pour remonter par la forêt de Lente et le mémorial, tombe au hasard sur la grotte du Brudour, et redescend tranquillement à Pont en Royans où je devais retrouver Para & Tony pour 14h, le tout ponctué de pauses régulières pour profiter de ce magnifique cadre.

Ils arriveront vers 15h, bien lessivés de leur sortie ! Rangement matos, rangement du gîte, visite de quelques curieux et on reprend la route pour Lyon sous un soleil qui tabasse ! A voir le week end prochain quelles surprises me seront réservées avec le SCVesoul dans le Vercors !

Florian

29 août 2014

Riou de la Bollène

Présents : Paul (GSMagnan), Flo (GSV) + Roland
TPEC : 2h10

Je finis le mois d'Août par le riou de la Bollène, en compagnie de Paul et Roland, un ami de la famille ayant déjà pratiqué le canyoning... il y a 13 ans. RDV à St Isidore à 9h30 pour covoiturer où Paul rigole en rencontrant mon invité (référence au surnom du kit spéléo : Roland - culé) ; puis arrêt stratégique à la boulangerie des Trois Vallées où nous croisons un ami de Paul, membre du CAF de Cannes, qui nous valide que le canyon passe très bien en ce moment. 
On arrive au parking aval de la Bollène avant 11h ; il n'y a qu'une voiture en navette, on ne devrait pas croiser beaucoup de monde aujourd'hui. Des chaussures flinguées sont enroulées sur le câble électrique, ce canyon est-il abrasif ? On m'a pourtant prévenu qu'il glissait beaucoup...

Au parking amont, quatre voitures sont garées. Ce pourrait être un gros groupe de canyoneurs ou des randonneurs. En tout cas, ça cogne et on va vite se mettre à l'ombre pour la courte marche d'approche. Le riou a un débit correct et le niveau est assez élevé pour la saison, Paul s'attendait à y voir beaucoup moins d'eau. On se change, on mange une barre céréale et on enkite les cordes pour commencer à se glisser dans l'eau fraîche à 11h50.
On a vite confirmation des avertissements concernant l'adhérence... ça glisse sévère ! Attention aux appuis, ça serait bête de se faire une cheville maintenant... Les premiers obstacles se passent très bien en sautant, glissant ou en désescalade. On progresse à bonne allure et on arrive rapidement aux deux gros sauts/toboggans du parcours : une C13 et le fameux toboggan de 15m ayant fait la réputation du canyon. Sur la première, Paul et Roland sautent en assurant bien leurs appuis. Le sac de Roland n'a pas supporté le choc et s'est complètement déchiré... Pour ma part, je ne me sentais pas de faire ce saut avec la roche glissante ; toboggan à fond la caisse en écartant bien les bras sur la fin... il faut que je perde cette habitude.

Vient le grand toboggan où Paul souhaite nous faire utiliser la corde pour descendre jusqu'à une margelle pour sauter. Il y a déjà été témoin d'un accident et des hélicoptères y interviennent régulièrement pour évacuer un blessé. Autant ne pas prendre de risque et profiter de l'occasion pour revoir la mise en place d'une MC en canyon. On continue le parcours en croisant de temps à autre des détritus (tambour de machine à laver, moteur, pneu, ...) et une bouteille... tiens, c'est pas celle de Roland ? Ah oui, son sac s'est encore plus déchiré ! Adieu sac scolaire de ses enfants...
Le travail géologique est remarquable par endroit et l'eau claire, oscillant entre le vert et le turquoise, offre une très belle visibilité avec des jeux de lumière sympathique (la réverbération du soleil offre des scintillements dansant sur les parois). On arrive malheureusement à la dernière cascade très esthétique avec les rayons du soleil qui s'engouffrent juste dans l'ouverture. On finit le canyon vers 14h, en ayant croisé personne (c'est tellement rare). On se change, grignotons un peu et repartons. La marche retour est très agréable à l'ombre des arbres et ça papote boulot.
Vêtements secs, déjeuner et soleil au parking aval. On fait la navette et dur retour sur la Côte avec ce cagnard... 


Florian

24 août 2014

Les poissons du Riou de Pierrefeu

Présents : Alex, Paul (GSMagnan), Flo (GSV) + Mary-Annick, Ondine, Damien, Assem, Dhann, Adam, Denis, Magalie
TPEC : 4h30

On se fait une sortie pour initiés/débutants en canyon, en allant du côté de Pierrefeu (après avoir changé d'avis... 2 fois). On retrouve tout le monde pour 8h45 à St Isidore où l'on essuie trois désistements matinaux. Paul est encore fracassé de sa semaine de maladie... mais l'enthousiasme du groupe aura-t-il raison de sa blanche mine ? On se répartie dans les voitures et prenons la route.

On se fait un arrêt à la boulangerie des Trois Vallées pour la bouffe et un café/p'tit déj. Puis direction Pierrefeu sous un temps mitigé : pas de pluie prévue mais pas de grand soleil non plus. On retrouve Guillaume sur place, guide pro qui nous loue le matos pour la journée. On papote, on se prépare doucement, on fait la navette et on re-papote. On le sait déjà, aujourd'hui, l'efficacité ne sera pas au rendez-vous ! La marche d'approche se fait rapidement et on arrive les pieds dans le riou vers 11h30. On s'habille, réglons les baudriers et vient l'heure de faire trempette ! Le groupe de Guillaume nous a déjà rattrapés alors que l'on n'est pas encore mouillé, malgré l'heure d'avance qu'il nous avait laissée... (efficacité !). Ceux-ci cassent la croûte pendant que l'on attaque la descente, pour nous laisser une marge.


L'eau est assez trouble et le débit, faible, est moins important qu'en juin. Les algues ont également bien grandi et il faudra surveiller ses appuis. La progression est à l'image de la préparation de la matinée : tranquille et posée. La première cascade de 25m permet à tous les débutants d'apprendre la descente sur 8, Paul étant à l’équipement et à l'assurance. Tout le monde s'en sort, plus ou moins à l'aise, mais ça nous met déjà un bon coup de frein...
On poursuit avec des petits obstacles (sauts, toboggans et rappels) où certains s'illustrent par leur grâce (Mag' fait l'otarie dans un petit toboggan par exemple). On rattrape un groupe avec guide et on décide de profiter du soleil pour manger à notre tour, vers 13h30. Le groupe de Guillaume nous double par la même occasion. On prend un bon bain de soleil pour laisser de l'avance aux deux groupes devant nous tandis que Dhann donne à manger à de petits poissons présents dans la vasque.

On ré-attaque avant 14h mais on rattrape malheureusement le grand groupe de touristes en 15 minutes... On reste en attente dans la partie encaissée du canyon, trempée, avec un petit vent qui s'engouffre entre les parois et dans les combis. Nouveau programme : combat de boxe pour se réchauffer (Mag' VS moi, je vous laisse deviner le vainqueur), ou danse pour les moins courageux. A la sortie de l'encaissement, je "sonde" un saut... un saut qu'il ne faut pas sauter évidement ! Le fusible a bien failli y laisser sa cheville...
Suite des sauts et toboggans avec une allure de croisière. Ondine tente de plonger un petit siphon et sa réussite est...  mitigée. On la voit partir à la verticale pour plonger sous le bloc, et ressortir exactement au même endroit 10 secondes plus tard ! Quelle classe !

On arrive à l'Estéron vers 16h30 où on se laisse porter par le courant sur plusieurs dizaines de mètres. La flottaison est bonne et le farniente trop tentant... On se déséquipe en bordure de la rivière et on tente une comparaison des muscles de Paul et de Damien : le bras de Paul est en effet plus gros que la cuisse du second ! Damien, remets toi vite au sport !!!
Marche de retour assez rapide et changements vestimentaires avant de faire la navette. Il est déjà 17h bien passé... on a vraiment été long... même avec la moitié de débutants, dont un enfant de 10 ans (autonome sur corde maintenant !) et un adulte ne sachant pas nagé, on aurait du mettre 1h de moins. Retour sur Nice avec une bière pour les uns, retour sur Cannes pour les autres.

Florian

15 août 2014

Combo Canyon : Bausset & Riou Blanc

Vallon du Bausset
Présents : Paul, Alex (GSMagnan), Flo & Yoann (GSV)
TPEC : 3h

Paul souhaitait faire une grosse journée canyon, où l'on en enchainerait trois ! L'idée était plus que tentante ! Alex est également de la partie, ainsi que Yoann qui est là en initiation. Le plan d'origine : attaquer avec le vallon du Bausset le matin, reprendre les voitures et en laisser une en navette pour faire les vallons du Riou Blanc et du Roya dans l'après-midi, avec casse croûte au départ du Riou.

On se retrouve à 7h15 au parking de la scierie de Castagniers avec Yo et Alex. Paul nous avertit qu'il aura du retard (une bonne vingtaine de minutes). Traditionnel arrêt à la boulangerie des Trois Vallées pour faire les stocks de vivre et de force ! On y a peut être un peu traîné d'ailleurs...
Le temps de monter vers Isola, préparer les kits, faire la marche d'approche (environ 50 minutes pour franchir les 330m de dénivelé du canyon), s'habiller et évaluer le débit, on attaque la descente après 10h. Vu l'objectif de la journée, chacun a sa corde afin d'équiper à tour de rôle et d'avoir une progression fluide. Même Yoann en a une... seulement en secours, il n'a pas appris à équiper et on n'aura pas vraiment le temps de lui expliquer aujourd'hui.

Dès le top départ, on apprend une chose : ça glisse ! Paul en fait les frais en premier ! Et en plus, elle est froide... Je découvre ce qu'il appelle un "canyon de montagne" : ça brasse, c'est frisqué, c'est vertical, rien ne se saute (des vasques avec 1m de profondeur... au mieux)... Bref, Yo et moi découvrons le canyon sportif !
S'ensuit une longue descente où l'on quitte très peu la corde. Très intéressant par le côté technique et sportif ; la beauté du site est également au rendez-vous avec pas mal de verdure. On se fait un peu massacrer la tronche par moment à cause du débit mais rien d'insurmontable. Paul avait estimé descendre chaque canyon en 2h30 ; pour le Bausset, on aura mis 3h... et une corde tonchée...

Retour rapide aux voitures où on se déshabille et filons vers le parking aval du Roya. On prend le déjeuner ici, il est déjà 13h30 bien tapé (si ce n'est 14h passé même ? la mémoire me fait défaut). Puis, on prépare la navette et filons vers le Riou Blanc. Même si l'heure est tardive, on prend les frontales dans le doute. Mais on pense déjà à ne pas faire Roya.

Vallon du Riou Blanc
Présents : Paul, Alex (GSMagnan), Flo & Yoann (GSV)
TPEC : 3h30

On attaque la marche d'approche vers 15h, après être passé devant la cascade finale du Riou Blanc. Paul, rassurant, nous lâche un : "On va se faire broyer la gueule ! Woohooo !".
Marche similaire au matin, avec un peu plus de fatigue. On ne parle plus beaucoup... le paysage est également totalement différent : très boisé et calcaire. En chemin, Paul nous montre l'une des cascades dangereuses, à cause de sa marmite trouée. On notifie également un éboulement en rive gauche qu'il faudra escalader à la descente.

On attaque la descente avant 16h, en gardant la même configuration que le Bausset (équipement à tour de rôle). Ce canyon nous parait beaucoup plus esthétique. C'est peut être du, en partie, au fait que l'on se fait moins chambouler par l'eau ? Cela n'empêche que le débit est bien présent, seulement, l'équipement en place nous laisse plus souvent passer en bordure des cascades.
On a cependant notre lot de "claques aquatiques" dans la tronche (la faciale étant infernale !). La progression est assez fluide, on fait face au bon débit, la roche accroche bien les chaussures et on apprend pourquoi ce vallon est appelé le Riou Blanc : blanc à cause de l'écume qui se forme en permanence et qui empêche de voir où on fout les pieds par moment. Ça nous vaut de belles gamelles ! C'est forcément le genou ayant déjà morflé qui prend pour ma part...

Aux trois quarts du parcours, Yo et moi rejoignons Paul, seul. Il nous dit qu'Alex a pris un échappatoire à cause du froid et surtout d'une blessure en dessous de l’œil à cause d'une branche, rien de grave heureusement. On se demande si on poursuit le parcours, il est 18h... Paul nous annonce 4 rappels restants et on décide de les faire.
Parmi ces rappels, une très belle cascade où l'on se fait secouer mais ça en vaut carrément la peine ! La force de l'eau exercée en bas projette un fort courant d'air qui fait froid dans le dos. 

On finit la descente avec des amarrages plus ou moins sûrs (un maillon à moitié bouffé... même pas peur !) et nous ressortons du canyon vers 19h20. La question de faire Roya ne se pose même pas. On essaye de ne pas trop traîner sur la marche de retour, on a quitté Alex depuis longtemps déjà et il était parti sans les clés de la voiture. On le retrouve assis, fatigué et un peu gelé en maillot de bain. On se change et on retourne à la navette où l'on casse la croûte. Départ du parking après 20h, avec le soleil couchant qui projette ses dernières lueurs sur les versants du Mercantour...

Florian
PS : peu de photos, l'écran de mon appareil ayant pris la flotte lors du précédent canyon...

10 août 2014

Ritorniamo alla Maglia e Planfaé

Vallon de la Maglia - Samedi 9 Août
Présents : Paul, Alex, Anne Lyse, Charlotte, Gilles (GSMagnan), Flo (GSV) + Andrea (initiation)
TPEC : 4h

Un altro canyon per questo mese... o no ! Siamo ritorni alla Maglia per... vous comprenez l'italien ? Oui/Non ? Je vais continuer en français. On retourne donc faire le vallon de la Maglia, en comité exceptionnel. 
Je retrouve les niçois à 9h15, pour covoiturer et charger tout le matériel de canyon et de bivouac. On décolle tranquillement en direction de Breil sur Roya, en croisant du monde sur l'autoroute (surtout aux péages, les touristes sont bien arrivés). Arrêt au village pour le ravitaillement et RDV au parking aval pour la navette.

Beaucoup de voitures sont déjà garées, mais on devrait passer entre les groupes avec guides. On se prépare, on réparti le matériel et on monte avec deux voitures. Le parking amont est également plein. On y croise un groupe de français ; ça sera le seul de la journée. Vu l'heure, on décide de manger au bord de l'eau et d'enchaîner sur le canyon après.
A 12h45, nous faisons trempettes et le petit bateau de Paul débute sa descente en rapide. Il ne fait pas long feu, prenant l'eau de tout bord. On progresse tranquillement sur l'ensemble des obstacles, Paul équipant en majorité. Le débit est plus faible que le mois précédent mais ça reste très agréable... mais froid, surtout sans le haut de la néoprène.

A mi parcours, un arrêt pneumatique est nécessaire. Andrea perd régulièrement ses chaussures et les semelles de Charlotte se font la malle. Paul prend du strap dans le bidon de secours pour maintenir le tout. Ça tient suffisamment pour finir la descente, après une frayeur : Andrea perd l'une de ses chaussures sur un saut. On la retrouvera deux vasques plus loin, sur le côté, à nous attendre en faisant bronzette.
En approchant de la grotte, un groupe de canyoneurs italiens semble douteux. Paul, en bon héros/leader, leur donne un coup de main et se positionne pour les aider à passer l'obstacle. On les contourne par le haut de la grotte, en faisant la descente depuis le plafond. Le reste de la progression se fait aisément ; on atteint le saut final vers 17h.

Marche retour, navette et direction la zone de bivouac (col de Braus) vers 20h. Une bonne soirée barbec', céréales et autres plantes digestives. Le retour aux tentes a été plus ou moins dur pour chacun...

Vallon de Planfaé - Dimanche 10 Août
Présents : Paul, Alex, Anne Lyse, Charlotte (GSMagnan), Flo (GSV) + Andrea
TPEC : 2h

Après un réveil difficile, un petit déjeuner copieux et un temps d'inertie latente de deux heures, on décolle en direction du vallon de Planfaé, par le Col de Turini. Gilles doit nous abandonner pour ce second jour et il faut repenser le rangement des voitures.

On arrive au parking aval vers midi, quelques voitures sont déjà là, à 80% hollandaises. Comme d'habitude : préparation, enkitage, navette. Cette fois à six dans la voiture avec les affaires à ras bord. La marche d'approche débute sous un soleil fort et l'ombre de la forêt est plus qu'appréciable sur la seconde partie. On se pose au bord de l'eau pour manger et l'envie de farniente nous reprend... Dur de s'encourager avec cette chaleur et la néoprène à mettre. On arrive tant bien que mal à s'habiller et on se pose aux côtés des têtards.
On attaque la descente vers 14h. Un peu avant le 1er obstacle, Alex se rend compte qu'il a oublié le couteau au départ... il fait l'aller retour et lorsqu'il me rejoint, il me glisse avec humour : "Il était accroché au kit en fait...". Le petit filet d'eau nous rafraichit convenablement mais les vasques sont un peu troubles. Paul sort la corde trois fois ; on saute ; on marche ; on nage ; on traîne dans les vasques quand on le peut.

Deux heures plus tard, nous voilà déjà sortis du canyon. On retrouve le groupe d'hollandais aux voitures ; ils étaient nombreux ! On se change, on prend le goûter et on se pose cinq minutes, le temps que la navette revienne. Sur le chemin de retour, le soleil et la chaleur se font de plus en plus ressentir. Le mois d'Août n'a rien à voir avec son prédécesseur. Je commence même à regretter la pluie...

Florian

5 août 2014

Vallon de Clapoure & Gros Riou

Présents : Flo (GSV) + Manu, Seb, Arnaud & Cyril
TPEC : 1h30 & 2h30

Regardez le casque rouge ;-)
Pour la première sortie d'août, c'est un canyon qui m'est proposé, par Manu. Je retrouve pour l'occasion deux de ses amis que l'on avait accompagné à la Maglia et un troisième, débutant mais pas étranger à la verticale. Tant mieux ! En plus, le beau temps est bel et bien présent.

Covoiturage et RDV à 8h15 pour louer le matos à nos trois compagnons... devant un magasin fermé jusqu'à 9h... Soucis d'organisation ? On se reporte sur un autre établissement et filons vers Roquestéron. La chaleur pointe déjà le bout de son nez à notre arrivée au parking aval, aux côtés de deux épaves (des canyoneurs n'ayant jamais fini le parcours ?). On se change et laissons la voiture pour la navette retour. 
On part vers l'amont et... demi-tour, Manu ne trouve pas son portable. Il n'est pas dans l'autre voiture non plus, bon tant pis, on file... ah non, encore un demi-tour : "J'ai verrouillé la voiture ?"

On arrive finalement à l'amont. On enkite le matos, direction le vallon de Clapoure (l'un des affluents du Riou). Petit canyon avec quatre rappels, pour se mettre en jambe avant le Gros Riou. Une demi-heure de marche d'approche pour arriver en sueur et apprécier l'eau. Pas besoin du haut de la combi, l'Estéron est souvent agréable. Rappel des règles de progression et de franchissement d'obstacle ; arrivée à la première cascade et descente... rapide... pour Manu, Seb et moi. Arnaud et Cyril assurent leurs appuis au maximum, le temps de se mettre dans le bain. 
Le petit débit actuel fait que l'on est, à aucun moment, en immersion. L'eau arrive difficilement aux épaules, rien ne se saute du coup... Progression fluide mais lente, nos pingouins prenant leurs marques et testant différentes techniques de descente (la manipulation du 8 n'a plus aucun secret pour eux).

Retour à la voiture pour 12h30 où on passe à table, sous un soleil battant, accompagné d'un vent agréable. On ne perd pas trop de temps pour enchaîner sur le Gros Riou, juste à côté. J'enkite la corde de 70m et on file. Petite marche, finissant par un tunnel creusé dans la roche (courte ambiance spéléo) et début du canyon par le rappel de 10m depuis le pont.

On retrouve le petit débit du Riou dans une partie encaissée très haute, esthétique et arrivons rapidement au grand rappel (C27). Le passage par la "chatière" (sans déconner, ça une chatière ? faudrait qu'ils viennent en spéléo les mecs) rafraîchit bien la nuque et ça glisse tout seul jusqu'à la vasque... sous les yeux émerveillés de touristes. S'ensuit des passages entre blocs et des petits rappels. Le panneau de fin du canyon Conseil Général est déjà là, ça fait bien court ! Surtout que la suite est aussi intéressante : après un peu de marche, on ré-attaque les obstacles en alternant les rappels, sauts et toboggans. On croise énormément de petites grenouilles (juste sorties de leurs conditions de têtard) dans les multiples vasques.
On finit le canyon vers 15h30 et faisons la marche retour. Il est temps de constater que le soleil a bien tapé : bronzage à la con avec les bretelles... Canyon à refaire avec un débit plus élevé !

Florian

30 juil. 2014

Vallon de Cramassouri

Présents : Alex (GSMagnan), Flo (GSV) + Nina, Adam, Sabrina, Julie, Marie Laure, Julien & Bruno
TPEC : 3h

Après la sortie de lundi dernier à l'Alziary, je retrouve une partie du groupe et quatre de leurs amis en vacances pour les emmener en canyon (initiation pour une partie d'entre eux). Nina & Dhann leur ayant fait la surprise de l'activité à découvrir, en laissant le soin à Alex de s'organiser et de choisir le canyon. Ayant d'abord pensé à la Barbaira, Alex se reporte sur le fameux Cramassouri pour son aspect moins sportif ; nos initiés n'étant pas de grands aventuriers selon les dires de leurs amis.

Je retrouve tout le monde à St Isidore pour 9h et prenons la direction de la boulangerie. On s'accorde déjà une bonne pause détente, malgré un vent frais (on ne se croirait pas en juillet...). Second stop pour louer le matos ; comme dit le jeune Adam : "on s'arrête toutes les 10 minutes en fait"... il n'a pas tort.
On atteint le parking amont du vallon des aviateurs (autre nom de Cramassouri) vers 11h, après avoir perdu l'une des voitures à un croisement... Nous nous préparons sous un beau soleil (quelle différence de température avec la vallée du Var !), enkitons le matériel et la bouffe pour entamer la marche d'approche. Pas de navette pour nous, le débit de la Tinée (à traverser pour rejoindre le parking aval) nous ayant freiné.
A la descente, on remarque que Bruno n'est pas à l'aise avec le caractère vertical de la marche... il a le vertige ? Mince... le vertige en canyon, ça n'aide pas... Julien, quant à lui, avance avec plus d'aisance mais il n'aime pas particulièrement l'eau et ne nage pas très bien. J'ai l'impression qu'Alex avait besoin d'une bouée de sauvetage dans les vasques... (j'ai une belle tête de bouée !).

Arrivée au bord de l'eau, on prend notre déjeuner avec les pieds au frais. Puis place à la chaleur avec l'enfilement des néoprènes. Deux groupes passent devant nous en attendant et nous attaquons le parcours aux alentours de midi et des poussières.
Au premier toboggan, petit soucis : "Où est ton casque Bruno ?"
"Il s'est décroché." En effet, nous voyons le casque couler au fond de la vasque... On passe une dizaine de minutes à chercher le casque avec Alex. La turbidité de l'eau nous empêche de le voir ; le courant l'ayant porté vers le fond. Alex finit par le récupérer ! On reprend tranquillement le rythme et nous nous dirigeons vers les premiers sauts.

Sur chaque obstacle, Alex me désigne "fusible" : le premier qui saute ! Ça nous permet d'encadrer efficacement l'équipe : lui en haut, moi en bas. Le vertige des deux garçons (les vieux ; Adam ayant parfaitement géré l'affaire) les freine inévitablement au moment de faire face à l'obstacle. Pour les petits sauts (2 à 3m), ils surmonteront leur peur (chapeau !). Pour les sauts plus hauts, Alex les mouflera et les fera descendre à la corde. Cela ralentit forcement la progression mais au moins, tout le monde va bien et fait face à ses difficultés.
On avance dans ce très beau canyon encaissé, très esthétique et ludique. Au bout de 2h30, on atteint les deux derniers sauts/rappels : le 1er de 8m, le second de 4m. Pour le premier, trois options : le saut (de 8 ou 11m), le toboggan ou le rappel. Le fusible saute de 8m pour "rassurer" le reste du groupe, deux suivent et d'autres se positionnent... mais la peur les bloque. Toboggan pour les uns, rappel pour les autres. Alex finit par un triple saut carpé depuis le promontoire de 11m ! La dernière cascade de 4m ne se saute pas... mon cul a bien tapé...

La marche retour sera également compliquée avec deux petites hypoglycémies. Repos et barres céréales ; le gâteau nous attend à la voiture ! Courage !

Florian

26 juil. 2014

Ruisseau de Planfaé

Présents : Chris & Mél (ASBTP), Tony & Nath' (SophiTaupes), Flo (GSV)
TPEC : 2h15

On voulait faire la Bendola en intégrale durant le week end, mais vu la météo pluvieuse/orageuse de cet été, on annule... On va quand même se mettre à l'eau et choisissons le ruisseau de Planfaé, qui ne craint pas trop en cas de crue.

Je passe chercher Chris et Mél à 9h15 et direction Contes pour retrouver Tony et Nath'. A peine on démarre, Chris reçoit un SMS pour nous signaler leur retard... Ils décollent seulement de chez eux... On va avoir du temps à tuer, mais au moins, il fait beau (pour le moment).
Dès qu'ils nous rejoignent, on file en direction de Coaraze et du col St Roch pour entamer le canyon. Les nuages commencent à arriver mais ça n'a pas fait peur aux canyoneurs. Le parking aval est plein.
Vu l'heure, on mange directement avant de se préparer.

On attaque la marche d'approche avant midi. Toujours cette météo mitigée, avec quelques éclaircies. On arrive assez rapidement au cours d'eau ; on s'habille et faisons trempette à 12h35. Le kit que Chris me prête est idéalement adapté pour l'évacuation de l'eau : les coutures se font la malle ! J'ai peur que le bidon ne passe au travers durant la descente...
On avance rapidement et passons les premiers obstacles sans corde. On croise un groupe avec guide, en pause repas ; on ne se fait pas prier, on trace devant eux. Arrivée à la partie encaissée du canyon, esthétique, avec un passage sous arche très beau. L'eau est malheureusement trouble et ça nous met le doute sur certains obstacles. On sortira trois fois la corde jusqu'à la fin du canyon : par nécessité ou pour vérifier un saut.
On croise trois jeunes qui remontent le cours d'eau, pas équipés, pieds nus... la jeunesse et ses chevilles cassées, quel plaisir !

L'enchaînement est tellement fluide que l'on atteint le panneau de sortie en 1h10 de descente... Nath' propose de prolonger en faisant l'aval. Il y aura plus de marche, mais ça nous permet de passer une autre heure dans l'eau, avec la météo stable.
Après avoir passé le pont et une petite marche, on retrouve quelques obstacles équipés avec un goujon, plaquette et maillon... c'est beau la rouille et l'usure sur les amarrages. On les descend et saute sans mal. Nath' ne se souvient plus exactement du chemin de sortie ; on guette la moindre sente en rive gauche. On croise une superbe couleuvre de 6m de long... enfin 3m... 1m en gros, qui nous examine avant de s'échapper (Tony fait peur, même aux animaux !).

Dernière pause au soleil avant d'attaque la marche retour. Un bon dénivelé brute à travers le bois, une demi-heure de trotte et on rejoint la voiture. On grignote, se change et allons chercher la navette pour tous se retrouver ensuite autour d'un repas arrosé... On a finalement pris l'averse une fois sec !

Florian

20 juil. 2014

Vallon de Basséra

Présents : Paul, Alex, Anne Lise, Magalie (GSMagnan), Anaïs & Laura (ASBTP), Flo (GSV)
TPEC : 2h

Avec une météo capricieuse, pourquoi rester enfermés alors que l'on pourrait risquer d'aller se prendre un orage en canyon ? Le choix est vite fait pour nous ! Je rejoins Paul et la bande sur Nice pour 8h30. Alex & Magalie arrivent en même temps que moi, puis Laura. Pas de trace du petit trinôme restant... café ? On traîne dans le McDo, puis dehors... on tarde à décoller. On pensait d'abord aller au Griou, mais vu la météo, on tente un canyon moins engagé : la Basséra, également sur Sospel.
On prend la route en passant par Menton. Il y a encore les traces des éboulements de début d'année... "Je suis sur la réserve d'essence. C'est encore loin Sospel ?" : efficacité matinale ! Et plutôt que de s'arrêter à Menton, on tente, au culot, de trouver une station en route ou sur Sospel. Sur place, c'est la fête : marché provençal, personnes costumées, petit orchestre, voitures en double file... et une station essence (so lucky !). Petit arrêt pour prendre à manger, on esquive une averse et filons enfin vers le départ du canyon. 11h sonne quand on attaque la marche d'approche et mon ventre fait déjà des drôles de bruit... J'aurais du prendre des beignets de fleur de courgette faits maison ou des Torta Barozzi (juste pour vous allécher !).
La marche ombragée ne présente pas trop de difficultés : ça grimpe de manière discontinue, il fait chaud, Paul se trompe de chemin (ne rejetons pas la faute sur une pauvre petite âme sans défense), ça papote de tout et de rien, et notamment du blog (GSV) où on me demande ce que j'y mets. Outre des bêtises et des photos, des anecdotes sympathiques dont celle "offerte" gracieusement par Magalie :
"Le baudrier me fait mal dans le dos. Là où le lavabo tapait hier." Alex, nous saluons ton geste !

On arrive au départ à midi et attaquons le repas. Le cadre est sympathique, deux petites gouttes percent au travers des arbres, le filet d'eau régulier à nos pieds nous tendant les bras. On se prépare à faire trempette et entamons le canyon par un toboggan. Dans le doute, Paul l'équipe et nous laisse filer en premier. Il y a du fond et ça passe en se laissant glisser. Ça sera la seule fois de la journée où l'on sortira la corde. Donc, pas besoin de baudard pour cette fois.
Il y a pas mal de marche et de petites vasques ; les obstacles sont relativement rares ; on ajoute des sauts dès que possible pour pimenter la descente. Pas vraiment d'anecdotes croustillantes le temps de progresser : un groupe de tête (Anaïs & Laura) qui semblerait nous fuir, les amoureux de la nature (qui ramassent des libellules et les mettent dans un bidon...), les psychotiques (apparemment, j'ai trois personnalités... nous n'étions pas au courant), les nageurs recherchant désespérément l'eau et de la profondeur, les "lanceurs de kit dans la gueule", les insectes dévorés par les araignées, les arbres plantés dans les vasques, les canyoneurs plantés sur les arbres plantés dans les vasques... 
Tout cela nous fait arriver à la fin du canyon vers 14h20, avec un joli dernier saut. La courte marche de retour est appréciable et on retrouve le goût de la liberté. Quel sera le prochain canyon ?
Florian

12 juil. 2014

Rio della Barbaira

Présents : Paul (GSMagnan), Flo (GSV) + Julia & Morgan
TPEC : 3h20

On continue la saison de canyon sur une initiation de la famille de Paul. Enfin, de sa cousine et son compagnon. Des déboires ayant empêché les autres de venir. Pour l'occasion, on profite de la réouverture du canyon de la Barbaira, en Italie, réputé pour sa beauté et son côté très ludique.

Je rejoins Paul à 7h30 sur Nice et on file chercher nos deux américains (et oui, c'est une sortie internationale !!!). La cousine de Paul parle français, mais pas son compagnon : la traduction instantanée fonctionne à merveille. On part pour l'Italie et coupons par la montagne pour éviter Vintimille. La météo est variable et des orages sont annoncés pour le début d'après midi. On ne va pas traîner !
On prépare les kits et les 4€ par personne... redevance d'accès ! Ces italiens alors... La marche d'approche est agréable ; on voit plusieurs glissements ou effondrements, dont celui qui avait entraîné la fermeture du canyon (impressionnant par sa taille !). Valait mieux ne pas être dans l'eau à ce moment.

En arrivant, on croise un 1er groupe de canyoneurs. On se prépare et on attaque le canyon par le traditionnel saut du pont de 8m. Pas impressionnant de côté, ni d'en bas, ni lorsque l'on passe dessus, mais c'est autre chose quand on se met debout au bord. Pour bien résumer la situation, autant citer nos deux initiés avant le saut : "No matter what happen, I love you Morgan." (pour les non anglophones : "Quoiqu'il arrive, je t'aime Johnny"). Et c'est parti sous les yeux amusés d'un autre groupe ! Eux, moins amusés, ayant vu un serpent dans l'eau...

On progresse tranquillement dans ce cours d'eau d'une limpidité impressionnante et aux superbes couleurs. On alterne la marche aquatique, les toboggans et ponctuons le tout de sauts optionnels. Paul équipe les rappels et apprend à ses proches l'utilisation du 8. La descente est fluide et un groupe ne tarde pas à nous rattraper (celui au serpent) ; on les laisse passer devant pendant que l'on continue à sauter partout où c'est possible.

Au bout d'une grosse heure, on arrive dans les parties plus encaissées où les parois sont tapissées de petites cascades et végétations luxuriantes. Le soleil s'y faufilant, on a l'occasion d'admirer un paysage sorti tout droit de cartes postales. Nos deux initiés profitent pour se laisser porter et rêver...

Malgré les différents obstacles, on arrive vers la longue marche de fin. On se pose vers 12h45 pour manger. Et cette fois, tous les bidons sont étanches ! L'un d'eux ne le restera peut être pas (explication plus loin). On ré-attaque le canyon en tombant une partie du matos maintenant inutile. On arrive au dernier saut où des jeunes cherchent le courage de faire le grand pas. Paul, en parfait gentleman, aide les demoiselles en détresse ! On profite encore un peu de la dernière vasque et rangeons le matos. La météo commence à tourner...
Retour à la voiture, on se met au sec et démarrons lorsque quelque chose bloque sous la bagnole... un bidon s'y est glissé dessous et on ne peut pas dire qu'il ait une bonne tronche maintenant (il semblait un peu cubique... moi qui les ai toujours vu arrondi). Retour tranquille jusqu'à Nice, pas de pluie. Ca tombera plus tard...

Florian

6 juil. 2014

Vallon de la Maglia (intégrale)

Présents : Paul (GSMagnan), Flo (GSV) + Manu, Angel' & 4 de leurs amis (Fred, Seb, Anne-Sophie & Arnaud)
TPEC : 5h

Pour ce début du mois de Juillet, on entame avec le vallon de la Maglia. Et vu la sortie de la veille, ça fera du bien de se mettre au frais et de laver le matos. Certes, on a fait Morghé - Maglia le mois précédent, mais on avait pas trop envie de faire un canyon à deux alors que l'on pouvait retrouver les très amicaux Manu & Angel' avec leurs amis.

Je retrouve Paul sur Nice à 7h30... et du retard (la nuit a été courte pour tout le monde !) et on doit refaire un détour chez lui (3ième oubli de matos pour Paul ce matin). Je sens que le café va faire un bien fou ! On file direct à Breil sur Roya pour retrouver le reste de la troupe. Le saint café est avalé d'une traite pendant que les néophytes louent leur matos. Puis, direction le parking aval pour la navette ; détour vers un pote de Paul (moniteur de canyon) pour avoir quelques infos sur la Maglia (débit, obstacles, nombre de groupes encadrés par des guides...).

On entre finalement dans l'eau à 10h15, sous un temps couvert. On aura peu de soleil dans la journée. On progresse tranquillement jusqu'aux premiers obstacles : toboggans, petits rappels & sauts. Manu, Angel' & Paul encadrent les quatre novices pendant je ferme la marche (avec 3h de sommeil, on ne m'a pas donné de responsabilités... valait peut être mieux pour eux !).
On s'arrête assez tôt pour manger (11h30) afin de laisser passer les groupes avec guides qui nous collent aux basques ! Et là, encore une fois, un bidon a pris la flotte ! Et encore une fois, c'est celui avec la bouffe !!! On partage les repas restants puis retournons à la flotte. 

On n'avance pas vite avec les groupes de devant. Chaque obstacle signifiant une attente plus ou moins longue... On finit par atteindre le point de jonction avec Morghé vers 13h et allons à la grotte, où nous empruntons l'itinéraire en plafond. Le débit est un peu plus faible que le mois dernier mais ça pousse encore bien.
Pour la seule fois de la descente, je passe en premier pour réceptionner tout le monde... je me suis mis là où c'était le moins confortable de tout le parcours en fait (sous l'eau, à l'ombre, emporté par le courant... je réfléchis pas quand je suis fatigué...). Et on finit tant bien que mal la descente du canyon avec ce beau cadre où les novices sont de plus en plus à l'aise ! On peut même évaluer la hauteur des sauts en fonction des cris, c'est génial !

On sort du cours de la Maglia vers 15h20-30 et nous faisons la marche de retour. Au parking, c'est l'heure de se féliciter avec des pains au chocolat aplatis par 5h de canyon. Mais ça reste délicieux ! Manquait juste les bières cette fois (à bon entendeur ! héhé).

Florian

22 juin 2014

Riou de Pierrefeu

Présents : Paul (GSMagnan), Chris & Mél (ASBTP), Flo (GSV) + Laetitia & Corentin (filleul de Chris)
TPEC : 3h

Suite à l'annulation d'une via ferrata à cause des orages prévus, je me greffe à la sortie canyon que Chris & Paul m'avaient proposé. Chris emmène son filleul de 10 ans en canyon ! Ils ont choisi le riou de Pierrefeu pour cela, ludique et pas trop difficile.

On se retrouve à 8h15 au parking de la scierie de Castagniers. Enfin, au parking de la boulangerie... ça explique pourquoi je ne les trouvais pas. On se répartie le matos et montons à deux voitures au village de Pierrefeu. Au parking aval, on laisse une voiture pour faire la navette de retour et chargeons l'autre avec le matos de canyon, la bouffe et nos petits culs en maillot de bain !
On attaque la marche d'approche tranquillement : un quart d'heure en pente descendante. On s'habille les pieds dans l'eau vers 10h ; une eau très agréable, Paul et moi ne mettons pas le haut de la néoprène. Une fois tout le monde prêt, on protège les bières ! Deux techniques sont à l'essai : placer les bouteilles dans un bidon étanche en les protégeant avec des chaussettes et du karimat ; placer les bouteilles dans les manches du haut de la néoprène ! Dans la seconde option, vaut mieux pas que ça casse... enfin, dans les deux cas faut pas que ça casse !!!

A 10h30, on arrive devant la grande cascade du parcours : 25m que Paul équipe en double pour permettre à Chris de descendre en parallèle de Coco (surnom de Corentin). Le petiot s'en sort nickel et on reprend la progression avec une succession de sauts, toboggans, de la marche et autres obstacles. On croise des têtards en pagaille, des crapauds, une couleuvre et autres insectes.
Dans la seconde partie encaissée du canyon, quelques autres rappels s'offrent à nous (dont une C11) et des sauts qu'il faut bien amortir. Il n'y a pas toujours suffisamment de fond et il faut viser, mais ça passe. Coco profite pour refaire les sauts plusieurs fois dès qu'il en a l'occasion. Et ce n'est pas le seul ! C'est tellement agréable dans une eau "chaude" et couleur turquoise !
On finit la descente du canyon en débarquant dans le lit de l'Estéron. L'eau y est meilleure et le courant nous porte jusqu'à la rive où l'on va manger en mode lézard. 
On décollera de la rivière vers 15h après avoir bien fait les feignants ; 15 minutes de marche de retour et on se met tout beau, tout propre. Des "touristes-feignasses" du 06 en voiture, dont la perspicacité exemplaire m'a bluffé, nous demandent s'il y a une rivière dans le coin (les néoprènes ont du leur faire penser qu'on était des canyoneurs) accessible en voiture... Z'ont été déçus les pauvres...

Résultat du test "Protect And Save the Beer !" : TOUTES les bières sont indemnes et n'ont même pas moussé à l'ouverture ! C'est fabuleux ! Par contre, j'ai flingué la godasse de Paul (qui était déjà trouée, rapiécée, déchiquetée)... bref, je l'ai achevé. Et un bidon a encore pris la flotte, forcement celui avec le pain ! Et un super bronzage avec les bretelles de la néoprène...

Florian

9 juin 2014

Vallons de Morghé - Maglia

Présents : Paul & Alex (GSMagnan), Flo (GSV) + Laetitia, Jasmine, Magalie & Fabien
TPEC 5h15

Les jours fériés sont propices au canyon ! Et avec cette chaleur qui a débarqué d'un coup, ça donne d'autant plus envie de faire trempette dans de l'eau fraîche. Cette fois, l'objectif est de faire Morghé - Maglia, dans la vallée de la Roya. On se retrouve donc à 8h15 à Nice Est pour covoiturer et essayer de finir "tôt" la journée, certains ont des impératifs.

Le temps de papoter, de faire le trajet, de s'arrêter à Breil pour la nourriture et la flotte, de se tromper de parking (pour l'une des voitures), on arrive sur site vers 9h30. Laura et Pierre-Yves, que l'on avait retrouvé à Nice, filent en tête vu qu'ils travaillent l'après-midi. On ne les reverra qu'une fois dans Morghé... On croise également deux canyoneurs allemands et un groupe avec moniteurs.

On se met à l'eau à 10h15, avec un débit assez faible. On progresse tranquillement jusqu'au ressaut précédent la cascade de 60m. Laura et Pierre-Yves débutent seulement la descente et les allemands attendent également leur tour. On s'octroie donc une petite pause sauciflard / bronzette.
A la reprise, je déséquipe le ressaut et oublie de défaire le nœud en bout de corde avant de la rappeler... Je pense que Paul a du me maudire intérieurement... Surtout que je réitère une erreur sur le ressaut suivant en croisant les brins (mais Alex m'a assuré qu'il y avait un souci dès l'équipement, faute partagée... faute pardonnée ?).

En approchant de la Maglia, on entend une eau bien plus bruyante. Ça va devenir intéressant !  Surtout que Paul et Alex me font équiper la cascade d'entrée de manière à ce que l'on saute quelques mètres une fois en bout de corde. Magalie me l'a bien fait entendre avec un doux cri de "AAAaaahhhh !".
On décide de continuer notre route et de manger après la grotte, de manière à être au soleil et dans un passage calme. On recroise rapidement nos deux allemands, qui semblaient un peu perdus. Paul leur explique le cheminement et ceux-ci nous suivent. Le passage de la grotte est vraiment superbe, ça rappelle forcement la spéléo avec le concrétionnement, mais le cadre naturel embellit largement la chose.

Vers 14h vient enfin l'heure du casse croûte où le constat de l'étanchéité des bidons est réalisée : 2 bidons sur 5 ont pris la flotte. Que c'est bon le pain trempé... Il y a suffisamment de réserve pour tout le monde heureusement.
On se remet en route où il nous reste quelques sauts, rappels et toboggans. Paul et Alex se relaient pour nous aider à franchir les obstacles et les courants. Le débit de la Maglia est plus que correct et on se retrouve facilement embarqué. Sur un saut, une partie du groupe tente le 12m avec succès et appréhension. Le duo allemand nous suivra sur le reste de la descente et Paul les chapeautera. Ceux-ci avouent ne pas être habitués aux courants forts et sont un peu perdus.

On finit le canyon vers 15h30 où il fait plus que bon de quitter la néoprène. On se rafraichit, buvons un bon coup et attaquons la marche de retour sans navette. On a du vider quatre bouteilles en plus d'1h de marche avec cette chaleur et le dénivelé.
Aux voitures, la récompense : des bières et du rosé frais ! Et un petit mot de Laura pour dire que l'on avait laissé la portière arrière grande ouverte... Rien de voler heureusement !

Florian

1 juin 2014

Week-End avec le Spéléo Club de Vesoul


Suite à mon année passée en Haute-Saône pour mes études (2011-2012) où j'avais été recueilli par les spéléos du club de Vesoul, j'ai toujours gardé contact avec eux, et notamment avec Jean-Luc (leur secrétaire) qui m'avait grandement encadré (90% des sorties) et formé. Ce club s'organisant annuellement un week-end en dehors de leur région, je leur avais proposé de venir chez nous et de découvrir notre karst. 
Je les accueille ainsi sur le gros week-end de l’Ascension, avec un programme souple et pas trop compliqué. Les pauvres ne sont pas habitués aux -200m, -300m... Chez eux, j'avais connu des -90m (plus profond du département) et surtout les rivières souterraines et la boue collante ! C'est la Haute-Saône ! 
Pour le planning d'origine, ç'était :
  • Aven Obscure pour la beauté des concrétions ;
  • Grotte des Pâques pour que les petits et grands puissent venir ;
  • Clue de Saint Auban pour... nettoyer le matos ? Et profiter d'un des nombreux canyons de la Côte d'Azur ;
  • Apéros arrosés !
Et finalement, ce fut...

Aven Obscure - Vendredi 30 Mai

Présents : Jean-Luc, Bruno, Thierry V., Thierry G., Thomas, Jean-Paul & Bernard alias Nanard (SCVesoul), Paul & Nico (GSMagnan), Flo (GSV)
TPST : 3h

Après leur arrivée, jeudi soir, au gîte Tonic sur Saint Auban (autant éviter le monde et le brouhaha des plages) et une bonne nuit de sommeil, je leur ai donné RDV à St Vallier de Thiey à 10h pour visiter l'aven Obscure. Une partie du groupe ira faire du tourisme sur la Côte.

On se retrouve donc à 10 spéléos pour aller visiter cette cavité. Après les retrouvailles, place à l'action ! J'équipe les puits, chapeauté par Paul, ce qui me fait reprendre tout l'équipement que j'avais laissé la semaine précédente. J'ai aussi l'occasion d'utiliser des AS. On descend tous assez rapidement et on prend l'apéro dans la salle. Pendant que d'autres visitent, on fait sauter les bouchons du vin blanc et de la bière ! J'ai d'ailleurs trop arrosé...
Pour ne pas trop faire attendre Jean-Paul resté dehors (qui ne se sentait pas de descendre... 3 ans sans vertical, doute sur les manip'...), on attaque la remontée rapidement et on s'enchaîne les uns derrière les autres. Certains ont plus de mal que les autres mais ça reste fluide. Je laisse Nico déséquiper et je le précède pour vérifier le tout. Les premiers sortis sont accompagnés par Paul vers l'aven de Valinse, petite balade pour nous attendre.
On finit tranquillement notre retour jusqu'aux voitures, sous la chaleur alors que des nuages pointent leurs nez sur les hauteurs. On décide d'aller directement à St Auban, de se doucher et d'improviser la suite. On se sépare donc de nos deux Magnans et entamons la route... et on se choppe l'orage !
Après le repos au gîte, une fois l'orage passé, on va voir la clue de St Auban pour évaluer le débit et voir si on le tente le lendemain... Vallon encaissé superbe, mais débit trop important et canyon interdit le samedi. Retour au gîte pour manger et promenade digestive à la clue du Riolan pour repérage.


Le lendemain... Trois groupes pour deux sorties ! L'un en spéléo, l'autre en canyon ! Et les deux dernières filles en shopping à Nice !


Grotte de Pâques - Samedi 31 Mai

Présents : Thierry V., Jean-Paul, Léo, Thierry G. & Gege (SCVesoul), Fred (GSV)
TPST : 3h20

Je confie le groupe de spéléos à Fred vu que je vais faire la clue du Riolan avec le 2nd groupe. Je donne les infos nécessaires pour accéder à la cavité et demande à Fred de prendre l'inventaire du Créach pour avoir la topo.
Ils se donnent ainsi RDV à 10h au parking du village de St Cézaire sur Siagne. "A 10h10, direction la cavité. A 11h00, on est devant l'entrée : visite jusqu'à la salle de Minuit et plus loin pour Thierry V. (le président SCVesoul), Léo et moi. [NDLR : Vue la description donnée par les Vésuliens, ils sont passés par la galerie de la Cascade]
En passant sous un gros bloc, on a débouché sur une immense galerie, parcourue sur une bonne longueur. Nous sommes arrêtés sur un décroché de la galerie (3 mètres de dénivelé et reprise de la galerie sur la droite).
On est ressortis à 14h20 sous la pluie ! On se change aux voitures et cassons la croûte."

Le groupe de spéléos reviendra assez tard au gîte... à croire que la bouffe post-spéléo a duré trèèès longtemps.

Clue du Riolan - Samedi 31 Mai

Présents : Jean-Luc, Bruno, Thomas, Hervé & Bernard alias Nanard (SCVesoul), Flo (GSV)
TPEC : 4h

En parallèle donc, on fait la clue du Riolan après avis de François, le gérant du gîte et moniteur de canyon. Cependant, il nous conseille d'attaquer la clue à partir du pont du Riolan et de shunter la première partie ce qui nous ferait gagner une heure, et nous permettrait d'éviter l'orage annoncé pour 14h.
On arrive au parking et on se prépare lorsque Thomas remarque qu'il a oublié sa combi néoprène... Au revoir Thomas, on t'aimait bien... Il ira balader sur Sigale et les alentours en nous attendant. On croise un gros groupe de touristes : 10 amateurs encadrés de 2 moniteurs.

On entre dans l'eau vers 9h20 et entamons la descente. Le débit n'est pas excessif mais l'eau est vraiment trouble : on ne voit pas sa cheville avec 15cm d'eau. Cela nous pousse à avancer avec prudence. Hervé ayant fait ce canyon il y a 13 ans, il lui reste quelques souvenirs des passages.
On arrive rapidement sur les rappels et les sauts ; on rejoint un autre groupe de 5 personnes, encadré par un moniteur. La main courante normalement en place a été coupée et le moniteur passe par un autre équipement pour le rappel. 6 canyoneurs de Chamonix nous rattrapent ainsi que le groupe de 12... Ça bouchonne rapidement et on perd pas mal de temps.
On continue cependant la descente en se croisant tous à tour de rôle. La zone encaissée de la clue est très agréable visuellement et rafraichit un bon coup. Cependant, l'heure file et les nuages commencent à arriver. Sur un rappel, l'un des moniteurs nous moufle de manière à avancer vite, pour ne pas se prendre l'orage. Jean-Luc manque de peu de s'étrangler à cause de la corde qui s'est enroulée autour de son coup avec le courant... Gros coup de stress !

On finira le canyon vers 13h20 avec la faim et la soif qui se font bien ressentir. Les nuages gris semblent stagner sur la vallée voisine. On se change et retournons au gîte (sous la pluie) prendre une douche et se reposer un peu. J'ai toujours une barre dans la tête avec l'alcool de la veille... 

Le soir, apéro - balade - repas & jeux ! On avait pensé faire la clue de St Auban dimanche matin mais le débit est pire que la veille. On se séparera donc dimanche matin sous le soleil en espérant se revoir prochainement !

Florian & Fred                                                      Le lien vers le site du Spéléo Club de Vesoul : SCV70