30 juil. 2017

Aven des Primevères

Participants : Bernard, Daniel, Mathieu et François
TPST : 4h30

Par ce temps estival très chaud, nous avons décidé de nous mettre au frais au parc de La Moulière à 1350m d’altitude, et plus particulièrement dans l’Aven des Primevères très riche en bons et moins bons souvenirs.

Le rendez-vous était fixé à 9h 30 sur place, il s’est avéré par la suite qu’il fallait majorer les horaires de rendez-vous d’une bonne demi-heure, à cause de certains qui ont à accompagner leur épouse pour pouvoir être enfin seul quelques heures et libérer leur fantasme spéléo uniquement (Entendons-nous bien mon cher Jérôme ! Même si tu n’es pas là, ne crois pas t’en tirer aussi facilement, tu as laissé trop de traces indélébiles !).


La majoration est due aussi au comportement de notre cher président qui a non seulement oublié son casse-croûte, mais encore qui ne s’en est pas rendu compte avant une bonne demi heure de route ! Aïe, Aïe, Aïe, Alzheimer guette-t-il certains au club ? Après les pédophiles, les nécrophiles, il ne restait plus que les amnésiques, mais c’est quoi ce club !!!


Après cet intermède d’humour (faut-il le préciser ?), nous nous équipons et suivons Dada qui est parti équiper en premier, il est alors 10h30. Je le suis avec un kit de cordes pour équiper de -65 à -118m, terminus proposé pour cette sortie.



Dernière nous, le Bernard toujours en mal des étroitures, décide de s’arrêter en haut des chicanes à -58. Pourtant elles se passent très bien depuis qu’une corde y a été installée ! Mais chez Bernard la tête travaille trop, il fait souvent des blocages non justifiés ; enfin chacun est comme il est ! Nous poursuivons la descente et nous nous arrêtons casser la croûte à -104.


Ensuite nous continuons dans le fameux méandre de -104, pour s’arrêter en haut des grands puits à -118. Moi je m’arrête au départ du puits de 10m au bout du méandre, me contentant de cette profondeur, mais dommage car le plus beau est après, dans ces puits très esthétiques qui s’enchaînent tels que P.28, P.35, P12, P14, jusqu'à -210.








Je remonte donc seul tandis que Dada et Mathieu s’arrêtent 14m plus bas. Je les attend en haut des chicanes à -62, pour récupérer le kit de cordes, puis finalement tout le monde remonte. Nous nous arrêtons faire des photos dans la salle des graviers à -54. Dada et moi passons l’étroiture où nous retrouvons le P15 aveugle et un méandre remontant vite parcouru mais qui s’arrête sur étroiture.



Nous sortons échelonnés entre 15h30 et 15h40, où nous retrouvons la chaleur extérieure. Il faisait meilleur dans le trou, pensez donc, il y faisait entre 8° et 9°, hum !!

François.

23 juil. 2017

Le F1 sinon rien !

Participants : Daniel et Mathieu
TPST : 5h30

Initialement, Bernard avait réclamé une petite sortie gérontologique sous terre pour soigner ses problèmes anatomiques. Nous avions accepté de l'emmener à l'Aven du Danger, mais pas de nous occuper de sa santé car, comme dirait François, nous ne mangeons pas de ce pain-là !

En ce beau dimanche d'été, nous nous préparions donc pour une sortie pour les vieux, mais le sort en a décidé autrement. Le père François a interrogé les oracles et ceux-ci sont formels : "l'ail ronde ment", donc le sort ne nous laissera pas prendre la route de Gourdon au Col de l'Ecre, ce qui est assez embêtant. Je le laisse appeler le Président pour lui demander de prendre une décision. Quelques minutes plus tard, il me rappelle pour me dire que la sortie est annulée.

M'étant levé de bonne heure pour faire de la spéléo après m'être couché à 1h30, je sens monter en moi une certaine déception. Mais je n'ai pas le temps de finir mon petit déjeuner que le téléphone se remet à sonner : c'est le Président en personne ! Il dormait encore très bien quand François l'a réveillé et maintenant il ne sait plus quoi faire. Comme il ne reste pas beaucoup de possibilités, je lui propose donc de l'accompagner à l'Embut du Debram que je ne connais toujours pas. En quelque sorte, c'est le F1 sinon rien...

Royalement, je lui laisse, non-pas un quart heure, mais une demi-heure de plus pour se préparer car il en a bien besoin. Nous nous retrouvons à 9h15 pour partir à Roquefort les Pins. Comme ce n'est pas très loin, une demi-heure plus tard nous sommes sur place et à 10h10 précises nous rentrons dans le trou.

Pour une description synthétique de la cavité, je vous renvoie au compte-rendu de Jérôme pour la sortie de début Mai. Grosso modo, c'est la canalisation qui part en-dessous de l'évier ! Durant la descente, le Président me fait admirer tous les aménagements qui permettent de ne pas se mouiller. Plutôt que de ramper dans la flotte, il a trouvé plus judicieux de faire descendre une strate et de laisser l'eau passer sous les déblais, ce qui est une innovation qui devrait être primée. Il m'avouera d'ailleurs que la première fois, il ne voulait tellement pas y aller qu'il a fait des politesses à Fred en lui disant "A toi l'horreur !". Mais sa plus belle invention est bien sûr le tunnel artificiel en ligne droite pour rejoindre la salle. Il l'a percé suffisamment en hauteur pour que l'eau ne coule pas dedans. Enfin, il faudra attendre la prochaine crue pour voir si il ne nous a pas vendu du rêve.

La dite salle, qui est en fait un puits remontant, présente un volume à peine croyable pour cette évacuation d'évier. Euh non, je voulais dire cette cavité... Elle se situe sur un affluent du tuyau principal (L'évacuation du trop plein de l'évier ?). Daniel a déjà bien progressé avec son escalade en artificiel artisanal et il n'est probablement plus très loin de la surface.

Pour le moment, il a encore quelques tirs à faire pour aménager le tunnel et jeter un œil dans une cheminée. Du coup, il me propose d'aller visiter la suite du réseau en attendant. Comme sa réputation a largement eu le temps d'arriver jusqu'à mes oreilles, je laisse l'intégralité de mon matériel dans la salle, grand bien m'en a pris !

Le début de l'aval se fait en rampant dans la boue. Puis on passe au-dessus d'une flaque encore rouge d'un traçage complètement raté et on remplace la boue par l'eau croupie. Le conduit n'est généralement pas très confortable, et en plus on fait du chemin avant d'arriver à l'étroiture sélective.

Quand je pense que Tonton Christophe a essayé de la passer avec une combinaison néoprène, heureusement qu'il n'a pas trop insisté car il aurait complètement bouché le trou et il aurait fallu lui découper sa combinaison pour arriver à le ressortir.

Cela dit, je tiens à préciser que la combinaison néoprène était là uniquement pour combiner le sauna avec le bain de boue. La température de l'eau est à peine suffisamment fraîche pour évacuer les calories dépensées dans ce p*** de trou de m***, je voulais dire ce beau boyau aquatique.

Pour ceux qui ont suivi les précédents épisodes, c'est là qu'Ondine est montée sur Christophe et que le nez de Jérôme est entré en collision dans l'arrière train d'Audrey. Notez bien que je désapprouve de telles pratiques.

Une fois passée l'étroiture, la canalisation devient beaucoup plus confortable. On marche debout dans de beaux volumes. La galerie se termine sur une coulée de calcite qui fait obstruction, et avec l'eau qui passe tout juste dessous. Il doit rester cinq centimètres d'air libre au début.

C'est là que notre ami Christophe voulait que j'aille faire de la première en apnée avec un masque et un tuba. J'ai jusqu'à présent décliné la proposition. La traversée jusqu'au Lauron attendra.

Le retour est équivalent à l'aller, si ce n'est que l'on termine par la partie boueuse. C'est donc dans un état assez lamentable que je retrouve Dada qui se demandait ce que j'avais bien pu faire pendant tout ce temps. A la manière de César, je lui déclare que : "Je suis venu. J'ai vu. Je ne reviendrai plus !".

Celui-ci est assez contrarié. Il pensait que je me contenterais de la partie boueuse. Mais à me voir trempé, il est déjà complètement frigorifié. Il va devoir changer son programme de la journée dans le sens de la frustration.

Comme il est largement l'heure de manger, nous nous installons dans la grande salle pour le repas. Daniel mange rapidement et retourne à ses tirs car il a trop froid. Moi, je continue tranquillement et je le vois de retour pour le dessert.

Après le repas, nous allons faire la visite de la remontée présidentielle. Celle-ci présente de nouveau le même caractère artisanal qui donnerait la jaunisse aux bureaucrates des offices de normalisation à Bruxelles. Je me garde bien de lancer la polémique avec un Président qui est aussi infaillible que le Pape. Même quand il a tord, il a raison quand-même !

En prenant de la hauteur, on s’aperçoit que la salle est en fait la base d'un puits. Celui-ci fait déjà 22m de haut. Puis on va rejoindre une petite salle avec un petit ressaut et enfin une autre verticale. Grosso modo, on doit déjà remonter d'une bonne trentaine de mètres. On est plus très loin de la surface.

Initialement, le Président avait prévu de planter le premier barreau aujourd'hui, mais étant donné son état de congélation avancé, on va se contenter de prendre quelques mesures avec le décamètre. La remontée attendra le retour de Fred qui est un spectateur beaucoup attentif que moi !

Nous redescendons donc en bas de la salle avant d'attaquer le retour vers la sortie. Ayant livré mon stock de barreaux à destination, mon kit va recevoir deux batteries présidentielles pour le retour, ce qui restera dans mes capacités de portage.

Nous ressortons à 15h50 précises. Il fait une chaleur suffocante. Je suis rarement ressorti aussi pourri d'une cavité. Mais je ne garderai pas un bilan complètement négatif de cette sortie. Comme un homme averti en vaut deux, je sais maintenant quoi répondre à Christophe pour sa proposition de première en apnée avec un masque et un tuba : "C'est non !".

Mathieu

7 juil. 2017

Initiation dans la Grotte des 3 Mille Pattes

Participants: Audrey, Benoît, Daniel, Christophe et Sophie.
TPST: 4h

On rappelle à celles et ceux désireux de mieux connaître les 3MP : n’hésitez pas dans un 1er temps à lire l’historique de la découverte de cette grotte sur ce blog à l'adresse suivante (si le lien ne fonctionne pas, allez voir les sorties du mois d'octobre 2016):

Pour les personnes qui voudraient aller plus loin et la visiter, vous devez savoir que cette grotte est toujours en cours d’exploration par nos soins; que c’est une cavité très complexe avec des risques d’égarement; et que c’est aussi une gigantesque trémie donc par définition très instable, avec tous les risques inhérents à ce genre de cavité. Il est donc plus que très recommandé voire impératif d’être accompagné par l’un des membres du GSV. C’est gratuit pour un fédéré déjà assuré ! Un secours spéléo organisé pour aller récupérer des ‘’touristes’’ perdus ou blessés dans cette cavité risquerait de coûter ‘cher’ au club dans la mesure où la grotte des 3MP pourrait être définitivement fermée sur décision des autorités.

Donc par ce beau jour estival du mois de Juillet 2017, nous allons emmener dans notre grotte ma femme Sophie, sa nièce Audrey (déjà pratiquante assidue du GSV) et mon petit cousin Benoît. Ils ont tous déjà fait un peu de spéléo : Baume des Caranques et petits trous sur Roquefort les Pins pour Sophie et Benoît ; trous plus techniques pour Audrey comme le Beaulieu à la Moulière. Mais ils ne se doutent pas de ce qu’ils vont trouver sous le Baou (du moins j'ose l'imaginer).

C’est donc rendez-vous au parking avec Dada à 8h30 avant que le soleil ne tape vraiment, car nous avons environs 25 minutes de montée pour atteindre l’entrée de la cavité. On monte léger pour une fois, équipés seulement de kits contenant du matériel de progression et les casse-croute. Les perfos, les batteries et les mèches sont restés au placard ; 10 kg en moins sur le dos, ce n’est pas du luxe ! Du moins je le pense tant que ma chérie (100m après avoir quitté le parking et 10m de dénivelé plus haut) ne me regarde pas avec des yeux des biche, me poussant inconsciemment à lui proposer de porter son sac à dos en plus du mien…

Tout transpirants, nous arrivons à l’entrée du trou ; rituel de l’équipement où je distribue à Sophie et Benoit mes fringues de spéléo chaudes et pratiques avec en plus un bleu de travail chacun, histoire de leur éviter une sortie spéléo en jean, t-shirt et baskets (ce qui les dégoutterait surement de revenir avec nous). Audrey en grande connaisseuse a réussi à dévaliser Mathieu de son matos. Ma combinaison AV rouge passé, déchirée et recousue, encore sale de la sortie au F1 deux jours plus tôt fait pâle figure à côté de sa combinaison rouge vif toute propre et quasi neuve. Mais bon, faire de la désob, ça a son prix, en plus des coups de massette sur les doigts.

Pour revenir à nos moutons, c’est un fort courant d’air frais sortant  de la cavité qui nous accompagne pendant qu’on se dévêtit et que l’on ressent même quand on est à 3m de l’entrée ; c’est bien plus agréable que l’air chaud et lourd ambiant (mais qu’une certaine va vite regretter). La progression dans la 1ere partie de la cavité est surtout à 4 pattes voire allongés. Je ferme la marche derrière Sophie (qui avance à reculons), lui indiquant par où aller car Dada, Audrey et Benoît sont plus loin devant. Dada nous attend dans la 1ere salle ; nous nous engageons ensuite dans la partie basse de la 2eme salle puis dans sa partie supérieure, où nous pouvons enfin voir les 1eres belles concrétions multicolores de cette cavité. Pas de chiroptères en vue.

Nous partons ensuite vers le 1er ressaut donnant sur la salle en U. Aucune difficulté à descendre malgré l’aspect peu engageant. Sophie rechigne à s’y engager les pieds et le cul en avant ; mais Dada la réceptionne, lui indiquant où mettre les pieds. Une fois dans la salle en U, Dada explique un peu à nos 3 amis. Puis nous continuons la progression et nous débouchons dans la salle du Carrefour. Nous laissons nos kits quelques minutes, le temps de monter en haut de la salle, pour admirer une petite niche dans laquelle j’étais venu faire des photos au tout début de la découverte avec Florian, un des découvreurs de la cavité. Les gours ne sont plus très actifs mais il faut dire qu’il n’a pas plu depuis pas mal de temps. Seul le gour juste à l’entrée de la niche contient de l’eau.
Audrey et Dada (salle du Théâtre)
On quitte la salle du Carrefour pour descendre dans la salle dite du « puits salle ». Le passage n’est pas évident. Je sens que Sophie commence à en avoir déjà assez et qu’elle se demande pourquoi elle est venue (ah, l’amour !). Une fois arrivés dans la salle, on laisse les kits et nous partons vers le réseau des champignons. Dada en profite pour me montrer l’endroit où il a pu jonctionner avec la salle du Théâtre. On repassera par là quand on complètera la topo faite durant l’été 2016 (pour information : nous en sommes à 1280m de développement avec -42m et +21m, soit 63m de dénivelé).

Retour dans le Puits Salle, où nous récupérons nos kits ; on prend le passage d’une quinzaine de mètres sous la trémie pour arriver dans la salle du Théâtre. Je précise ici que dans cette grotte, nous passons alternativement de parties situées dans le calcaire massif à des parties situées dans la trémie. A ce jour, nous n’avons pas encore vu de miroir de faille, de stries ou autres. Nous laissons à nouveau nos kits remplis de bouffe dans le haut de la salle et on s’engage entre les concrétions multicolores vers la partie basse pour faire admirer les coulées et le « château » à nos invités. On y fait quelques photos rapides. On ne descend pas jusqu’au point bas de la cavité, situé 10m plus bas car cela ne présente pas d’intérêts visuel. On remonte manger dans le haut de la salle. Je sens que ma chérie en a ras le bol. Nous ne sommes pourtant dans la cavité « que » depuis 2 heures ! Une fois le repas expédié (10 minutes plus tard), Dada me montre l’endroit où il  a bossé et a réussi à jonctionner avec le réseau des Champignons (vu précédemment depuis le réseau des champignons). Il me montre aussi une suite potentielle qu’il a ouverte ; je lui propose alors de retourner dans la salle du Théâtre et de tenter de jonctionner avec lui par la voix depuis l’endroit où il se trouve, afin de déterminer si ce passage se dirige vers nous ou bien vers une partie inconnue de la grotte. Manque de chance, on s’entend très bien et le conduit qu’il a remarqué se dirige vers le haut de la salle du Théâtre. Cela fera une boucle de plus pour la topographie.
Sophie, Benoit et Dada (salle du Théâtre)
On décide de quitter la salle du Théâtre et de monter voir la salle du Cierge Blanc car 10 minutes de pause ont suffi à nous refroidir. Ce coup-ci, nous n’avons pas pris de thermos d’eau chaude pour le café (réservé uniquement aux sorties désob avec Fred). En y pensant maintenant, nous n’avons même pas apporté de vin à boire ! Il faut dire que les principaux poivrots du club sont soit en vacance soit déjà affalé au bar-tabac. Et que donc nous n’avons pas aujourd’hui à subir leur influence alcoolisée.


Audrey (salle du Théâtre)
Sophie se demandant ce qu'elle fait là (salle du Théâtre)
Benoît, heureux... (salle du Théâtre)
Le petit groupe sous le château (salle du Théâtre)
Le massif -stalagmitique- central (salle du Théâtre)

C’est donc tantôt en râlant -et me maudissant- pour certaines tantôt de bonne humeur pour d’autres que notre petit groupe reprend l’étroiture en sens inverse, celle donnant sur le passage sous la trémie qui mène au Puits Salle. On remonte tranquillement ensuite vers la partie supérieure du réseau. C’est au moment où nous sommes à la base d’un des 2 ressauts menant à la SCB, à proximité de ce que la grotte a de plus beau à nous offrir  que l’une des initiées -dont je tairais le nom par pudeur- me fait le coup non pas du tunnel (car on est déjà dans le tunnel), mais de la panne sèche. Il nous restait à peine 15m à faire et non, non, elle n’a plus voulu redémarrer. J’ai donc cédé, par peur des représailles. Nous avons laissé Dada avec nos 2 autres initiés grimper dans la salle et nous nous sommes dirigés vers la sortie. La chaleur nous a accueillis (plutôt assaillis, devrais-je dire) vingt minutes plus tard.

Casse croûte selon Benoît
Puis selon Dada (évitons de se bouffer la dent du côté droit)

Puis selon Sophie

Et enfin selon Audrey
Dans les 5 minutes qui ont suivi notre sortie, Dada passe l’étroiture d’entrée. Le tour de la salle a été rapide, la reptation jusqu’à la sortie aussi. Tout le monde est content, ma chérie encore plus j’imagine maintenant qu’elle est à l’air libre, au chaud, en train d’ôter les fringues humides et déchirées. Elle est néanmoins contente d’avoir vu ce que je voulais lui montrer depuis des mois ; et même si elle continue de penser que nous ne sommes que des psychopathes, je compte la ramener dans les mois prochains pour voir ce qu’elle n’a pas pu voir dans la salle du Cierge Blanc. Audrey est contente elle aussi, je pense qu’on pourra l’embarquer pour des séances de topo de 11 ou 12h d’affilées. La combinaison de Mathieu quant à elle tire un peu la gueule mais bon…

Ouf, heureuse de sortir!!
J’espère que quand nos initiés regarderont notre Baou d'en bas, ils le verront d’un œil vraiment différents de ceux qui ne le voient que comme une jolie colline qui domine Vence!

Une fois tous changés, notre petit groupe entame la descente vers la voiture, tantôt toujours en râlant et me maudissant pour certaine, tantôt contents pour d’autres.

Nous arrivons à la voiture 20 minutes, quelques bleus et gamelles et une cheville tordue plus tard.

Benoit et ma Sophie, oui, c’est maintenant après en avoir chié qu’on apprécie le plus une petite bière fraiche et un petit coca zéro frais, n’est-ce pas ??? Audrey,  j’espère que ni le chauffeur du bus ni le passager assis à côté de toi n’ont eu à se plaindre de l’odeur que tu dégageais !!


Christophe

5 juil. 2017

Désobstruction: le F1 donne des ailes (et le barreau) à Dada!


Participants: Christophe, Dada et Fréderic

TPST: 9h


Suite à l’escalade de 18m entreprise par notre vénéré président dans la grande salle de -45m lors du mois de mai/juin 2017 (cf. CR des sorties "désob" des mois de Mai et Juin 2017 dans ce même blog, avec photos), ce dernier a débouché sur un palier en L se divisant en 2 : du côté gauche, il y a un ressaut de 2m de haut donnant sur une courte galerie de 4m de long, se terminant sur la gauche avec un beau et large puits aveugle de 3m de profondeur ; en levant le nez, on se rend compte que cette galerie est en fait la base d’un puits de 6-7m de haut, de 2m de large à sa base. En haut de ce puits, cela semble continuer ; on voit des blocs. Si on revient sur nos pas, au sommet de l’escalade dadanesque et qu’on part sur la droite, on déboule en haut d’une petite coulée de 1,5m ; la désescalade facile nous mène dans une petite salle circulaire de 3m de diamètre qui est en fait la base d’un puits parallèle au puits remontant se trouvant au-dessus. Ce puits remonte sur 7m et semble pincer (mesuré au Disto). Le sol de cette base de puits est boueux d’un côté et voit se développer de l’autre côté une petite coulée constellée de micro-gours sur lesquels coule de l’eau. C’est apparemment un petit actif qui sort d’une étroiture impénétrable. Un peu en hauteur sur la droite de cet actif, une lucarne légèrement ventilée de 30cm de large par 20cm de haut donne sur un vide dans lequel il semblerait qu’on puisse au moins se tenir assis.

Voilà donc où j’en étais resté de la précédente séance de désob entreprise par Dada et Fred le mois d’avant alors que j’étais en rotation en Afrique. Cela n’avait fait qu’attiser ma curiosité. Les buts de la séance d’aujourd’hui sont 1/pour Dada de continuer l’escalade de ce puits de 6-7m (situé pour les amoureux des chiffres à au moins 21m au-dessus du sol de la Grande Salle) et 2/pour Fred et moi d’élargir l’étroiture ventilée entrevue à la base du 2ème puits. Nous lèverons la topographie complète du trou une fois qu’on aura fini les escalades actuelles et quand on aura élargi l’étroiture se trouvant à la fin du laminoir aquatique, celle sur laquelle j’ai buté lorsque nous avons fait la sortie avec Audrey, Jérôme et Ondine. Il n’est évidemment pas question d’élargir aujourd’hui l’étroiture du petit actif donnant sur la petite coulée constellée de micro-gours qui coule à nos pieds…Fred a apporté avec lui un tas de gros plastiques épais qu’on posera sur le sol pour protéger au maximum ces jolies petites formations des projections liées aux tirs qu’on fera pour ouvrir l’étroiture se trouvant au-dessus.

Pour l’instant, le plus inattendu pour moi dans le F1 est de monter du fond de la Grande Salle vers la suite située en hauteur (donc dans un amont car de l’eau coule visiblement de cet endroit) et non de descendre vers l’aval, vers la suite menant surement à la résurgence du Lauron (du moins dans le Loup). La Grande Salle fait 22m de hauteur à son point le plus haut par une quinzaine de mètres de large dans sa plus grande largeur. Vu l’aspect du calcaire en lames, vu les dimensions, vu les volumes, on se croirait aisément sous le karst de la Moulière ou de Caussols. On s’équipe donc pour accéder à cette grosse lucarne située à 18m du sol. Un fractionnement a été posé par Dada à 9m de haut; cette hauteur correspond en fait à la hauteur d’un rebord, d’une corniche marquant la fin de la 1ere escalade qu’a faite Dada dans la partie droite de la salle, lorsque nous avons fait l’initiation avec Audrey, Jérôme et Ondine en mai dernier. Un barreau sur lequel on pose son pied se trouve 1,5m sous le double amarrage, facilitant grandement la manœuvre.  Un mini pendule de 2m sur la droite nous mène à la verticale du 2eme tronçon du puits. La partie terminale de cette escalade est en fait un plan fortement incliné de 2m de long ; on déboule finalement sur le palier en L cité plus haut. A droite, on voit la petite salle où Fred et moi allons bosser et sur la gauche en face on voit le ressaut de 3m qui mène à la portion de galerie et à la base du puits que Dada va escalader. On se déséquipe sur ce palier, c’est là que nous mangerons et de là d’où nous ferons les tirs.
La sortie du puits de 18m
La coulée avec ses micro-gours actifs


La coulée à la base du puits remontant
(situé à droite de la sortie de puits de 18m)

Dada a embarqué le petit Bosch récemment acheté et commence tranquillement son escalade en ‘artif à la mode GSV’, c’est-à-dire en se basant sur la théorie éprouvée du plantage du barreau. Quand on dit que le F1 donne le barreau à notre président, ce ne sont pas (que) des histoires ! Il n’allait pas s’arrêter après 18m de plantage de barreaux ! Il comptait évidemment se taper encore au moins 6 ou 7m de barreau supplémentaires.

Donc pendant que Dada tient son barreau d’une main et le perfo d’une autre, Fred et moi -6m plus bas- bourrons comme des malades les 4 trous présidentiels. Plait-il ? La spéléo, une activité où on a le barreau tout le temps, où on bourre tout le temps ? Et dire qu’on est si peu à pratiquer la désob !!! Mais non, que les esprits mal placés aillent se coucher (MPJ, au plumard avec ton verre de bromure) ! Oui, Dada tient le fer à béton de 12mm d’une main (qu’on plie à la sueur de nos fronts dans mon jardin, avec une plieuse pourrie), suspendu à son croll, et de l’autre main tient le perfo Bosch pour forer des trous. Et Fred et moi bourrons de papier alu les 4 trous de 8mm que Dada a forés la séance précédente, histoire de vider les batteries (non MPJ… tu interprètes tout de travers ; je ne parle que de vider les batteries)!

Il nous faut quand même 6 tirs pour élargir ce passage car la roche est merdique et sous la calcite, on trouve des placages d’argiles qui nous emmerdent mais qui feraient pâlir d’envie le maitre potier du coin (ce dernier ne serait quand même pas maso au point de venir jusque là où nous bossons pour récupérer son argile, aussi belle fût-elle). Certains tirs n’ont fait que fissurer la roche et nous devons finir à l’ancienne, à la massette et au burin. La position n’est pas évidente pour taper à la massette car on est sur les genoux, penché sur la droite et les bras en hauteur. Mais en partageant les efforts avec Fred, on arrive à nos fins.
L'étroiture avant le début du chantier

Fred, qui est toujours le plus fin du club (je parle de finesse PHYSIQUE, Fred), arrive à passer par l’ex-étroiture devenue un boulevard parisien pour lui. Pour moi, ce n’est encore qu’une ruelle de village médiéval…Pour que je puisse passer, j’ai encore quelques becquets à enlever.

Une jolie surprise nous attend derrière; pas du genre galerie de métro mais plus intime, avec une petite bulle où on tient assis et surtout un parterre immaculé de calcite brillante, avec de gros cristaux en forme d’étoile comme on peut le voir sur les photos ci-dessous. Un conduit méandriforme continue sur peut être 2m de long, 30 à 40cm de large, 80cm de haut -peut-être légèrement plus- et monte. La suite semble plus étroite au-delà. Et surtout, si l’on veut progresser par-là pour voir la suite, il faut se dévêtir et passer en chausson afin de ne pas salir les concrétions blanches qui tapissent le sol. Dommage car il y a un petit courant d’air intéressant qui souffle sur notre visage. Et pas question d’entreprendre une désob par-là, on foutrait tout en l’air pour quelques mètres de gagnés. La topo nous dira où nous sommes situés par rapport à la base du puits remontant que Dada est en train d’escalader ; elle doit être située légèrement sur notre gauche au-dessus de nos têtes. Lorsque Fred ressort du conduit, je passe avec mon appareil photo pour voir et prendre quelques clichés. De son côté, il continue d’élargir le passage, de nettoyer tout l’argile accumulé pendant que je prends les photos.
Fred derrière l'ex étroiture

Pendant ce temps, Dada est étrangement silencieux. Connaissant Dada, s’il ne parle plus, s’il ne grogne pas, c’est qu’il y a un truc pas normal ! On l’appelle et il nous répond, nous disant qu’il a atteint le sommet de l’escalade. Il est sur un plancher de calcite épais, situé au sommet du puits et il voit à travers une lucarne la suite qui a l’air conséquente et qui continue de monter. Donc s’il est à 6-7m de haut par rapport à la base du puits qu’il a escaladé, situé lui-même à 3m du sommet du puits situé à 18m du fond de la grande salle dont la profondeur approximative est de -45m, alors Dada serait vers …. -17m de profondeur. Et s’il voit du noir au-dessus, c’est qu’on se rapproche d’une 2ème sortie ! Ce n’est pas forcément ce que l’on cherchait mais ça fait du développement en plus pour le F1 et surtout, ça facilitera grandement l’accès à l’actif, évitant un tas de petit ressaut et de boyaux pas forcément pratiques à passer avec un kit lourd et volumineux. Qui voudrait s’emmerder à accéder à l’actif avec du matos de désob via un cheminement sportif, certes, mais étroit alors qu’en descendant 2 ou 3 beaux puits on peut facilement arriver à -45m! Cela n’enlèvera pas la progression dans le laminoir aquatique, obligatoire pour arriver à la voute mouillante terminale, mais on y arrivera plus rapidement et en galérant moins.






Calcite blanche avec la suite au fond...


Donc si de notre côté (Fred et moi), ce n’est pas très positif en terme de développement, Dada voit lui au contraire une suite intéressante. Malgré la sortie de puits qui craint un peu, il réussit à passer l’étroiture après avoir bien évidé le passage de toute l’argile et de la calcite qui gênaient sa progression. Il nous raconte ensuite qu’après avoir passé l’étroiture, il a cheminé dans une belle galerie montante sur une petite dizaine de mètres de long, qu’il a fini sur un plancher franchement incliné qu’il a escaladé comme il le pouvait en se taillant des marches dans le sol. Il a vu que ça continuait à monter sur encore au moins entre 6 et 8m mais qu’il devrait planter des barreaux pour franchir le passage. Donc à ce stade, il semblerait qu’on ne soit qu’à une petite dizaine de mètres sous la surface; la sortie serait située quelque part sous la forêt. Après être descendu nous conter sa découverte, il remonte pour finir d’équiper proprement la sortie de puits, qu’on monte maintenant à la poignée et au croll. Il y aura surement un ou deux tirs à faire pour bien aménager cette sortie mais on le fera la prochaine fois.

Je lui demande s’il a vu des traces d’un actif là où il a progressé : il n’a rien vu de tel. Le seul actif qu’on ait se trouve à l’endroit où Fred et moi avons travaillé. Or à mon avis, il ne s’agit que d’un petit actif qui ne peut pas justifier la taille de la salle qu’on a en contrebas. Autre solution : la 2e future entrée que l’on va ouvrir est une entrée fossile du F1 qui a fonctionné longtemps avant l’entrée actuelle (105F1), avant qu’il n’y ait eu capture. La seule manière de comprendre le fonctionnement de cette partie du trou sera -une fois la 2e entrée du F1 ouverte- de venir voir de visu un jour de grosses pluies là où l’eau coule. De plus, il faudrait absolument faire un traçage ‘visuel’ (et non quantitatif) entre le petit embut situé à proximité de l’aven du Lapin et notre réseau afin de voir s’il y a communication. Quelques grammes de coquilles de noix ou un morceau de polystyrène seront amplement suffisant pour s’en rendre compte (les paris sont ouverts ; personnellement, je ne pense pas que cette embut corresponde avec le F1 là où nous nous trouvons ; si communication il y a, elle doit se faire plus loin en aval de notre réseau car si on reporte virtuellement le réseau du F1 sur la carte, on doit toujours se trouver sous le poljé du Débram).

Plus terre à terre, on montre à Dada notre jolie découverte. Il est d’accord sur le fait qu’entreprendre une désob là serait dommage pour les concrétions. Puis nous entamons ensuite notre retour vers la sortie, vers le bas donc, puis vers le haut ensuite une fois dans la Grande Salle ; pour ceux qui n’ont pas compris, reprendre le récit depuis le début ;-). Comme en début de séance, l’impression est bizarre : pour sortir du trou, on s’équipe pour descendre le puits de 18m puis ensuite, on range le matos de descente dans le kit et on remonte des ressauts ! De plus, chose appréciable, nous sommes plus légers à la remontée car nous n’avons qu’un petit perfo Bosch 18v avec ses 3 mini batteries qui sont nettement moins lourdes que des batteries 24V ou 36V ; sans compter les gourdes et Thermos vides.

On atteint la sortie une demi-heure plus tard, plus trop frais mais quand même heureux à la perspective d’avoir encore fait progresser le F1. Dada est sorti en 1er. Fred suit puis moi.

Comme quoi on peut avoir la soixantaine fraiche et toujours le barreau en se nourrissant uniquement de produits naturels comme le pastis et les olives de mon jardin (et en bannissant le Vi…gra). N’est-ce pas Dada ?

Dire qu’en 1992, à l’époque du Spéléo Club de Villeneuve-Loubet, quand Eric, Daniel dit ‘le Vésubien’, Denis ‘Spada’ et moi l’avions rouvert, nous nous étions arrêtés à -12m après une trentaine de mètres de progression dans un réseau plutôt très étroit !

La suite au prochain épisode (c’est-à-dire dans pas longtemps) !

Christophe

ps: les profondeurs sont données uniquement à titre indicatif en l'absence de toute topographie officielle!

2 juil. 2017

Aven Beaulieu

Participants : Audrey, Daniel, Mathieu et François
TPST : 5h

En ce beau  week-end de début juillet, la montagne et ses beaux paysages nous convie à venir lui rendre une petite visite, et c'est ce que nous avons fait.

Le rendez-vous est fixé pour 10h au parking de La Moulière dans le massif de l'Audibergue, près de la Via Souterrata aménagée par l'ancien du GSV, Gilles Charles : un fameux spéléo que ce Gilles qui, avec Dada, ont fait, voici près de 40 ans, la découverte du gouffre Beaulieu que nous allons faire aujourd'hui.

Tout le monde se retrouve (enfin ce qu'il en reste des membres actifs du club) à l'heure dite. Sont présents : Audrey, qui a fait honneur au sexe dit faible et qui en fait ne l'ai pas du tout (je peux vous dire qu'elle va bien sous terre notre chère Audrey !), suit Mathieu et Dada puis enfin le rédacteur de cet article, François.

Dada part devant pour équiper le trou qu'il connaît par cœur et qu'il pourrait faire les yeux fermés ! Il est alors 10h45. Je suis ensuite avec un deuxième kit de cordes pour que Dada équipe la cavité après la Salle du Squelette. Nous atteignons celle-ci à -87 et décidons (l'heure se faisant tardive) de casser la croûte.

L'absence de Jérôme se fit  sentir puisque aucune parole déplacée n'a été prononcée et la sobriété a été de mise puisque aucune boisson alcoolisée n'était prévue. Enfin le club est devenu plus sérieux, car il me semble qu'un certain laisser-aller s'était installé malicieusement. Mais tout est revenu dans l'ordre et Bacchus n'est plus à l'honneur dans nos sorties dominicales.

Après cet intermède nourricier, nous repartons pour la Salle du Miroir que nous atteignons une demi heure plus tard. La salle tient son nom d'un magnifique miroir de faille qui forme sa paroi supérieure. Audrey, étudiante en géologie, a apprécié cette particularité géologique à sa juste mesure (Effectivement, elle vaut  le coup d’œil !). Puis, nous nous arrêtons au sommet du P7 à -120 au bas de la salle.

Nous quittons la fraîcheur agréable du trou et remontons vers la civilisation après les moult  passages assez physiques de ses méandres, et finalement nous sortons tous en file indienne de 15h25 pour Mathieu à 15h40 pour Dada.

Au final ce fut une sortie bien agréable et qui, du moins pour moi donne envie de continuer un peu plus loin, mais pour cela il faudra motiver les gars au club, car il faut une bonne dose d'efforts pour la suite et des bras pour tirer les kits !

François.

1 juil. 2017

Désobstruction Juillet 2017 (10 sorties)


Vence (9 sorties):


• R1 - Cocon (Baou des Blancs, Dada, 1 sortie).

Chantier dans le réseau à droite au fond de la salle du Carrefour, avec l'ouverture de 2 passages. Nous avions repéré ce passage lors de la 1ère mais l'accès au passage était pas aisé, nécessitant la pose d'une petite main courante pour franchir le petit ressaut. Un puits faille étroit était bouché par un gros bloc tombé dedans et nous avions alors reporté l'ouverture  du passage à plus tard, préférant nous orienter vers d'autres endroits plus prometteurs. Donc Dada est revenu à cet endroit, à équipé le ressaut de 2m, a enlevé le gros bloc et a trouvé 2 suites possibles.

• Petit Nicolas (Mangiapan, Dada, 2 sorties):

Désobstruction aux 1er, 2è et 3è niveaux. Suites à ouvrir.

• Cavités situées dans la zone de la Foux (Dada, 6 sorties) :

3 sorties dans la A9 (Grotte des chênes verts) : 3 sorties dans la C9 (Grotte du Roncier) avec ouverture de la "traversée"; désob dans la E9 (Abri) et dans la Grotte du Milieu.

Roquefort-les-Pins (1 sortie):

• Embut du Debram (105 F1, Camptracier, Christophe, Dada et Fred):

Fred et Christophe ouvrent l'étroiture dans la bulle concrétionnée située en haut à droite du puits de 18m escaladé par Dada (cf. article dans le même blog). La suite est très jolie mais nécessiterait de tout casser si l'on veut progresser. On prend des photos et on abandonne. On note des traces de charbon de bois minuscules sur les parois, surement apportées par le ruissellement.
Pendant ce temps, Dada finit l'escalade du puits de 7m qui se trouve au dessus du ressaut de 3m (en fait, il arrête l'escalade à 5m car la suite est par là): suite sur salle montante (ou petite galerie montante). Escalade nécessaire pour atteindre la suite en hauteur, qui a l'air assez grande dixit le président. Etroiture sévère pour arriver à cette nouvelle portion, à élargir. A la redescente, Dada déséquipe la main courante utilisée pour escalader le P18. Fred laisse des brosses au pied du P18 pour nettoyer le matos, car la montée du P18 se fait contre paroi et donc on ramasse un maximum de boue...

Voilà, c'en est tout pour la désob! Le reste, ce sont des sorties 'visite' qui ont fait l'objet d'un article pour la majeure partie d'entre elles (à part une visite des TMP).

Pour les taupes du club,

Christophe