30 mars 2014

Baume Robert

Présents : Christian Verduci & Fred
TPST : 7h

http://images.kingdomofloathing.com/adventureimages/miner.gifRDV à 9h30 au parking avec Christian, nous ne serons que deux pour travailler aujourd'hui. On se prépare et rentrons sous terre à 10h.
Jusqu'à 13h, on change une ampoule au dessus du barrage de la salle des Trois Christian (qui ne fonctionnait plus suite aux crues hivernales). On fait actionner une grosse pompe pour vérifier l'état de fonctionnement. Puis cassons la croûte.

Jusqu'à 15h40, nous continuons les travaux de désobstruction dans le réseau fossile ; nous tirons 25 seaux. Nous sortons de la cavité à 17h.

Fred

Neva de Nrelhac

Présents : Paul, Nico & Perrine (Magnan), Chris (ASBTP), Florian (GSV)
TPST : 5h pour le trinôme de tête & 5h30 pour le binôme des fouines furieuses

A l'origine, Paul avait fixé le RDV à 8h à Pré du Lac pour aller remplacer la corde du P61 (l'ancienne étant tonchée)... Mais ayant une soirée festive dans les pattes et le changement d'heure à assumer, on ne se sentait pas de démarrer trop tôt avec Chris. On se proposait donc de les rejoindre une heure plus tard.
Dans la semaine, Paul était passé à 8h30 à Pré du Lac. Ce matin même, c'est devenu 8h30 sur Nice, avec une spéléo qui oublie le changement d'heure et un désistement. Finalement, Chris et moi arrivons avant eux à Pré du Lac ! Café et bain de soleil de rigueur. Les trois "Magnan" nous rejoignent et on croise Ludo, Anaïs, Nico & un de leur jeune (Alex si je ne m'abuse) qui vont bosser sur une cavité.

On décolle enfin pour le plateau de Calern. Un vent léger souffle pendant que l'on se prépare aux voitures, puis on démarre en direction de l'aven. Le temps d'y arriver, il est 11h20 ; autant manger maintenant, ça sera fait ! On se met sous terre à midi ; Chris ouvre la voie, suivi de Perrine, moi, Nico et Paul fermant la marche. Chris voulait faire quelques photos mais a oublié les cellules.
On descend tranquillement, les cordes de gros diamètre et les poids accrochés au bout de celles-ci ne facilitent pas le travail. On retrouve des prospectus religieux dans la cavité (comme en juin dernier) éparpillés sur le chemin vers le fond. Les puits ne suintent pas ou très très peu.
On atteint le P61 rapidement et on constitue les équipes. Nico, Perrine & moi descendons au collecteur des Moustiques, via l'ancienne corde, pendant que Paul & Chris rééquipent le puits (changement corde et ajout d'un fractio, plus à droite, face au puits). Avec la fatigue, je ne suis pas à l'aise dans ce dernier, que j'ai pourtant déjà fait. Mais une fois lancé, ça passe tout seul... sauf le nœud de la corde tonchée, où je me débrouille comme une lavette...

On abandonne donc les deux fouines volantes pour rejoindre le petit campement dans le collecteur. Chris & Paul nous conseillaient d'aller jusqu'au Puits à Gore, mais on s'est arrêtés assez tôt dans la galerie, l'heure avançant ("C'est pas que, mais le tampax" citation de Nico que Perrine a demandé à être intégrée au CR). On fait quelques photos, mais sans flash, les volumes ne ressortent pas...
Retour au campement, on débouche la Goudale pour s'hydrater et grignotons un bout. On blague, on attend un peu, mais nos compères n'arrivent pas. On décide d'attaquer la remontée. On croise forcement Chris & Paul après le premier puits. Ils vont balader jusqu'au Puits à Gore, manger des lentilles chaudes et boire de la vodka et de la grande chartreuse... J'ai vraiment pas choisi la bonne équipe pour la bouffe ! Par contre, pour l'ambiance, c'est autre chose !!!

On continue donc notre ascension. Je me stoppe quelques minutes au puits de la Dev pour refaire quelques photos, puis je reprends la suite... je n'ai plus aucun binôme en visuel... je suis un monôme jusqu'à la sortie.
J'arrive deux minutes après Perrine & Nico, à 17h11. Le soleil est là, mais le vent aussi. On ne s'éternise pas à cause des vêtements humides (j'ai déjà la crève), on range notre matos et nos kits, piquons les clés des bagnoles et partons vers le parking. J'en profite pour "prospecter"... je soulève des pierres qui ne me révèlent rien. J'ai pas du tout comprendre à cette activité encore...
Pendant le retour, on voit nos deux fouines rouges sortir du trou, au loin, pas à portée de voix. On continue donc notre route en passant devant le Baoudillouns et en zigzaguant de part et d'autre des chemins. Perrine & Nico partant dans un gros trip sur la vie extra-terrestre et leur présence sur le plateau de Calern ! J'ai enfin compris pourquoi ils les appelaient "le binôme" ! Complètement allumés et sur la même longueur d'onde ! 

On arrive aux voitures deux minutes avant Chris & Paul. On se change tous puis partageons encore de la nourriture (pizza, gâteaux, friandises) et bières ! On profite du soleil et du vent qui s'en est allé ; on se fend la poire sur des bêtises encore et encore.... et il serait pas 19h passé là ??? Time to go guys !

Florian

23 mars 2014

Grotte des Trois Mille Pattes

Présents : Daniel, Fred, Jérôme, Christian, Florian + Aurélie & Ondine
TPST : 5h30

RDV à 9h30 au parking des Baous pour initier deux amies de Christian à la spéléo. Quelques nuages en montant vers Vence mais rien de menaçant après les pluies de la veille. On monte tranquillement pour accéder à l'entrée des Papattes, où Dada n'a pas encore fini de travailler. On arrive en chaleur, on se prépare et on entre dans la cavité avant 11h.

On entame la visite en prenant le chemin pour aller au fond actuel. Attention, on parle ici du fond en distance par rapport à l'entrée, qui se situe sur un réseau supérieur. Ce qui correspond aux dernières trouvailles de Dada. 
Après la salle du Cierge Blanc, il y a encore un peu de parcours pour atterrir dans deux autres salles (cf. photos). Dimensions agréables et couleurs beaucoup plus claires que précédemment. Je sors l'appareil photo pour essayer de faire des clichés sympathiques... sauf que ça sera un jour où je n'arrive pas à faire ce que je veux ! Après en avoir fait le tour, on retourne vers la salle du Cierge Blanc pour casser la croûte. Fred a voulu faire soft et n'a pas pris de digestif cette fois... contrairement à Jérôme et Christian, fidèles à leur réputation d’œnologue averti ! Deux bouteilles pour sept, ça hydrate !

Après manger, Dada nous montre de potentielles suites où il travaille actuellement : un ressaut à désobstruer où l'on voit partir sur quelques mètres. Intéressant ou pas ? Trop dur à dire dans cette cavité labyrinthique. Puis retour sur nos pas pour aller cette au fond (en profondeur) de la cavité, avec la salle du Théâtre. Contrairement à ce que laissait penser les premiers rampings secs de la cavité, ça coule du plafond en plusieurs points et le petit lac caché est bien rempli. Je ressors mon appareil et n'arrive décidément pas à avoir le rendu attendu...

Dada, Jérôme et nos deux initiées partent devant tandis que Fred, Christian et moi essayons de prendre d'autres clichés. Nous rejoignons le reste du groupe dans la seconde salle de la cavité où Dada leur a montré une autre partie du réseau. Puis, nous ressortons tous ensemble vers 16h30, sous un beau soleil. 
On trouve un mot sur nos affaires, de François, qui est monté nous rejoindre l'après-midi mais qui s'est rapidement arrêté dans sa progression à cause du labyrinthe que représente les Papattes. On se change et redescendons tranquillement aux voitures... les municipales attendent encore des votants !

Florian

22 mars 2014

Aven du Cresp - Exercice Evacuation Civière

Présents : SSF 06 (20 spéléos, en vrac : Chris, Mél, Renaud, Audrey, Pascal, Elsa, Nico, Dgé, Paul, Alex, Perrine, Tony, Nathalie, Sylvain, Sophie, Julien, Olivier, Jean, Christian, Flo)
TPST : 7h 

Faute de pluie, l'entraînement originalement prévu aux carrières de La Turbie est reporté à l'aven du Cresp. L'objectif de la journée n'est pas de faire une évacuation traditionnelle depuis le fond de la cavité, mais plutôt d'apprendre (pour certains) et de réviser les techniques d’évacuation (pour les autres) dans les puits. On retrouvera ainsi au planning : palan, contre-poids, frein de charge.

On se retrouve donc à 8h30 au col de l'Ecre pour préparer le matos, former les équipes et commencer à sortir les parapluies et k-way. On essaie de ne pas trop traîner vu le nombre de participants et de manip' à voir.
La première équipe ouvre la voie pendant que l'on installe une bâche au dessus de l'entrée et que d'autres préparent l'atelier extérieur (palan). Christophe, le leader & big boss of the day, profite pour rappeler plusieurs règles en secours et expliquer la mise en place d'un palan.

La seconde équipe enchaîne dans la cavité tandis que la troisième et dernière équipe (la meilleure, donc la mienne) s'entraînera sur le premier puits et le palan. On tourne à tour de rôle de manière à ce que chacun manipule et installe les ateliers, et aussi pour se mettre à l'abri ; Chris ou Paul chapeautant nos faits et gestes. Puis on évacue une victime une première fois, une seconde, une troisième... bref, cinq victimes (dont une deux fois). 


On propose une évac' complète depuis la base des puits, mais il semblerait que les deux premières équipes n'aient pas eu le temps de tourner aux ateliers. Il faut avouer que l'on a mis les bouchées doubles pour ne pas se refroidir sous la pluie. On descend donc tous ensemble en direction de la grande galerie pour manger au sec et au chaud, vers 12h30-13h.

Après le repas, près de la moitié des équipiers restent dans la galerie pour descendre la civière (logique, une victime, on l'éloigne de la sortie !) et ainsi s'entraîner au portage. On débute donc avec un frein de charge et une progression fluide. On échange régulièrement le rôle de chef d'équipe pour s'exercer à guider et à donner des ordres. On s'arrêtera au ressaut équipé d'une échelle après avoir fait la chenille sous la civière.
Demi-tour et on remonte jusqu'à la base du puits débouchant dans la grande galerie. Notre victime est d'un calme remarquable ! A partir de là, on enchaîne l'évacuation complète de la civière dans les puits. La victime sort rapidement de la cavité pour aller se mouiller.

On finit par déséquiper l'ensemble des ateliers, avec un puits d'entrée qui arrose pas mal. Retour aux voitures où on se met au sec. Chris nous donne une fiche récapitulative de la journée et on se sépare. RDV en juin pour un nouvel exercice d'évac' verticale.

Florian

16 mars 2014

Aven du Danger

Présents : Flo & Mathieu
TPST : 6h30


RDV à 9h30 pour une sortie "en couple" ! Vu la cavité, je serais même tenter de dire "couple SM". Pour cette journée, j'équiperai et déséquiperai tout le parcours, Mathieu souhaitant profiter (il aura quand même un kit de plus).
On se retrouve donc au col de l'Ecre où l'on se prépare au soleil. On y croise Ludo (ASBTP) et deux de ses jeunes qui vont au Cresp (initiation). Après une longue marche d'approche, on aborde la cavité où je nettoie le premier spit et forcement, je me fous de la terre dans l’œil... Ca sert d'avoir un collyre dans son bidon.

J'entame la descente et les conneries continuent : le filetage d'un boulon est KO, heureusement que j'avais pris du rab' de matos. Ensuite, je rate une dév'... pas les yeux en face des trous aujourd'hui. Je me planque au bas du 1er puits, paraitrait que ça parpine, et Mathieu me rejoint. Second puits, je n'ai pas suffisamment de squifs/plaquettes pour équiper correctement, j'en utilise un perso. 

Puits suivant, corde trop courte pour faire une MC avant le puits. On se la joue freestyle, ou plutôt "Dada-style" vu qu'il nous a préparé le matos et la fiche d'équipement. Une autre c******, un squif sans plaquette... pas très utile du coup.
Au palier avant le P12 débouchant dans la grande salle, j'aperçois de la vie cavernicole. Un insecte ailé de 3cm de la famille des... j'en sais rien en fait, c'est pas mon rayon... Mais une jolie bestiole.

On casse la croûte dans la grande salle, à 13h, avec pain aux olives en apéritif et le reste de liqueur du Cataphot (cf sortie du dimanche précédent) en digestif. Pour ma part, je pense que c'est bel et bien de la poire comme indiqué sur l'étiquette, et non de la prune comme l'envisageait Jérôme. Malheureusement, il n'en reste plus pour vérifier...
On reprend ensuite vers le fond. Mathieu retrouve rapidement le chemin et on passe l'étroiture la plus sévère de la cavité. Dernier puits, débouchant dans une salle un peu concrétionnée où les départs cut.

On entame la remontée. A mon passage, je fais voler un gros bloc... "Ah oui, l'aven du Danger !".
On s'arrête à nouveau dans la grande salle pour faire quelques photos. Pas évident à prendre des photos des volumes avec un APN où on ne peut pas trafiquer les réglages... On essaie de ne pas trop s'éterniser car il est presque 16h. 
Mathieu se fait emmerder par ses kits qui choisissent d'autres chemins que lui. Il m'envoie des souvenirs rocailleux sur quelques puits mais on atteint la sortie sain et sauf vers 17h, après avoir revu l'équipement par endroit. On se change tranquillement aux voitures avec une météo toujours clémente pour ce mi-mars puis nous repartons dans nos foyers respectifs... fin de la sortie en couple.

Florian

15 mars 2014

Aven du Fourchu

Présents : Chris & Mél (ASBTP), Jean, Vincent, Elsa & Eric (Martel), Flo & Yoann (GSV)
TPST : 7h 


Une balade au Fourchu, organisée par le Martel, avec plusieurs objectifs : de l'explo (découverte de la cavité pour certains), quelques photos, une initiation... ou pas. La personne n'est pas venue au RDV et n'a pas donné de nouvelles dans la matinée.
On se donne ainsi RDV à 9h au parking de Pré du Lac ; étant en avance, Yo et moi allons prendre un café en terrasse. Quelle chaleur ! On aurait pu aller à la plage. Après les salutations de rigueur, on se réparti le matos dans les voitures et montons vers le parking du Fourchu, avec une demi-heure de retard (temps d'attente du non-initié).

Le temps de se préparer, on entre sous terre vers 10h30. Nous ne verrons pas l'étape du Paris-Nice... Vincent ouvre la voie avec Christophe, et équipe un ressaut pour le confort. Eric équipe en même temps le ressaut d'entrée. Je dois avouer n'avoir utilisé aucune des deux cordes... ça passe très bien d'habitude, avec les barreaux ou en oppo'. On enchaîne ensuite la zone des puits pour s'arrêter au palier du dernier puits et passer par la lucarne. On laisse notre matos ici et nous dirigeons vers les galeries.

En bon guide que je suis, je mélange tous mes souvenirs. Je n'arrive à retrouver que très peu de repères dans ce labyrinthe. Cela me permet de montrer plein de culs de sacs à mes collègues. Après quelques "égarements", nous arrivons au lac du réseau amont. Il est déjà 13h et en profitons pour casser la croûte. On finit le repas par un chocolat chaud et/ou un café, amené par Yo.
Les trois quarts du groupe traverseront ensuite le lac pour pousser l'explo de l'amont. Étant frustrés de n'avoir toujours pas retrouvé le Fourchu (la statue), nous rebroussons chemin avec Yo pour vérifier des passages que l'on aurait pu oublier.

Après quelques tentatives, on se lance dans un passage avec étroitures et escalade. Ça paie enfin ! Nous sommes dans la galerie supérieure, mais pas du tout là où je m'attendais. L'orientation dans cette cavité est tellement complexe...
On rend donc visite et hommage au(x) gardien(s) de la cavité et profitons pour faire quelques clichés. Yoann ajoute un trident à côté de la statue, ce qui vient renforcer les détails de cette mosaïque (après la tête de chien et le coquillage lors de notre précédente visite). Sur le retour, quelques photos dans la galerie. Il est déjà 16h et devons être aux voitures pour 17h (au plus tard). Nous rejoignons le carrefour où notre matos nous attend et voyons qu'une partie de celui de nos collègues n'y est plus. On attend un quart d'heure voir si quelqu'un vient. On se dit qu'ils ont du visité une autre branche du réseau et commençons notre remontée.

Après le second puits, Christophe nous a rattrapés et nous demande si on était perdus. Lui et Eric avaient rebroussé chemin ne nous voyant pas arriver. Le souci étant que nous étions dans une galerie parallèle, mais à l'étage supérieur. Nous ne nous sommes jamais croisés et cela les inquiétaient de ne pas nous entendre (pensant déjà au pire). On finit donc la remontée avec avoir pris une paire de baffe (surtout moi, Yo étant déjà en haut du puits). On sort vers 17h15-30 et retrouvons le reste du groupe, dehors depuis bien longtemps apparemment (plus d'une heure). On se sépare vers 18h, sous un temps couvert et lourd.

Florian

13 mars 2014

Ancienne Carrière de La Turbie

Présents : Christophe & Nico (ASBTP), Flo (GSV)
TPST : 6h30


Petite journée à La Turbie pour que Christophe finisse de préparer la journée SSF du 22 mars. Le but étant simple, compléter ses données pour savoir le nombre de spits / broches utilisables. Nico et moi équipons donc deux voies pour contrôler tous ces petits bouts de métal Ô combien nombreux sur ce site.
Nico en profitera pour rajouter un (ou deux ?) spits, tandis que je m'amuse avec une vire (bien trop tendue !). Christophe chapeaute le tout et prépare le barbecue !

Pause repas au soleil avec apéro. Dur de retourner au charbon après ça... Nico restera à terre, sa main lui faisant encore mal. Je déséquipe ma voie et enchaîne sur une seconde, afin de planter d'autres spits et ainsi apprendre la technique.
Nouvelle vire, avec un cerveau complètement naze... je passe 10 minutes pour faire des nœuds papillon... Pendant ce temps, Chris équipe un répartiteur afin de montrer à Nico la mise en tension d'une tyrolienne lors d'un secours. Nico s'entraîne sur cette manip' et Chris me rejoint pour m'apprendre à planter les spits.
J'en poserai deux, assez bien je pense (modestie) et c'est déjà l'heure de déséquiper et filer. Départ vers 16h30 avec un coup de soleil... sur un seul bras...

Florian

9 mars 2014

Aven du Cataphot

Présents : Dada, Mathieu, Jérôme & Rémy
TPST : 4h15


Il fait beau, RDV à 8h30 avec Mathieu et Rémy pour monter à St Vallier et retrouver Jérôme à 9h15, afin d'aller visiter l'aven du Cataphot.
Entrée à 10h30. Le grand puits est légèrement arrosé. La première corde arrive juste au palier pour le départ du grand puits, mais pas assez longue pour le raboutage sur les amarrages qui sont en hauteur. Je prend un peu de longueur sur la corde du grand puits pensant avoir une corde de 85m car il faut avoir une 80m pour équiper ; mais en bas, il manque 1,50m. Avec l'élasticité, la corde sort juste du descendeur.

Jérôme filme et Mathieu fait des photos du puits à la base duquel on casse la croûte. Mathieu a amené une petite bouteille de digestif. L'étiquette indique que c'est de la poire, mais à l'ouverture et à l'odeur, il n'en est rien ! Chacun donne sa version du breuvage : Rémy pense reconnaitre un goût de cerise, pour Jérôme, de la prune.

Ensuite, pendant que Mathieu et Rémy parlent photographie ou alccol, on fait un tour jusqu'au réseau de la Boucle avec Jérôme.
Vers 13h30, Rémy commence la remontée et va nous balancer quelques blocs en guise de météorites, puis attendre pour la sortie des premiers puits, l'un derrière l'autre, pour 14h45.
Dada

Lien vers le reste de l'album photo : Aven du Cataphot

2 mars 2014

Baume Robert

Présents : Christian Verduci & Jean Claude (indés), François, Fred & Flo (GSV)
TPST : 7h


Une fois de plus, nous allons donner un coup de pied à Christian pour la Baume Robert. François se joindra à nous pour (re)découvrir le réseau, où il n'est pas allé depuis 15 ans. Jean Claude sera également de la partie, après avoir soigné son pouce écrasé. Tout ce beau monde se retrouve à 9h pour aller se mouiller six pieds sous terre.

Le temps de papoter et de se préparer, nous rentrons sous terre vers 9h30-9h45. En bas des puits, Christian nous conseille d'aller voir le lac de la salle Menard. Le niveau de l'eau y est bien supérieur à la normale (environ un mètre), les pluies et la fonte des neiges doivent bien alimenter le réseau cette semaine. On se dirige ensuite vers les pompes et l'armoire électrique où tout fonctionne nickel. 

Christian et François iront vers la salle des Trois Christian et le couloir des Dieux pour voir les dégâts :
François : « Christian a voulu vérifier s’il n’y avait pas eu trop de dégâts suite aux grosses pluies que nous avons essuyées courant janvier et février. Dans la « salle des trois Christian », le gros spot à droite en entrant dans la salle ne marche pas. Christian a constaté qu’un éclairage était resté sous tension, l’a-t-il oublié ? Ensuite, on a gonflé le canot pneumatique (dont un compartiment est percé), en vue de faire des photos par la suite. Puis, on est allé au «couloir des Dieux ». Christian a vérifié les éclairages, l’un après l’autre, tout va bien (un tronçon d’échelle fixe serait le bienvenu dans ce secteur pour s’approcher des parties hautes et faire de la photo) ! N’étant plus descendu dans la Baume depuis au moins 15 ans, Christian s’est fait un plaisir à me montrer et m’expliquer toute l’installation et l’historique de la Baume ; j’ai laissé faire voyant le plaisir qu’il avait à se remémorer ses souvenirs Robertiens ! On a ensuite rejoint le reste du groupe pour continuer la désobstruction qu’il avait commencée. »


Pendant ce temps, Fred, Jean Claude et moi allons au réseau fossile pour continuer à creuser. Au bout d'une quinzaine de seaux, ça cut net ! La paroi se referme devant nous. On vérifie d'autres possibilités en attendant que le reste du groupe nous rejoigne. A son arrivée, François évalue la situation et nous conseille de partir à la verticale, en suivant la paroi et les strates similaires au couloir en amont.
On continue donc à remplir les seaux le reste de la journée, en se relayant et en se restaurant vers 12h45. Être cinq à travailler ici permet de rendre l'ensemble fluide et c'est vraiment agréable ! Plusieurs blagues et idioties fusent pour se donner du courage.
Jean Claude nous abandonne vers 15h30 et ira faire des plans aériens du secteur de la baume, avec un drone. Nous partons nous aussi dès que nous avons atteint les 80 seaux.

Arrêt traditionnel au ponton pour laver le matos et remontée tranquille. Le treuil ne fonctionne pas, Christian doit gravir le puits à l'ancienne : l'échelle ! Il faudra réparer ça la prochaine fois. Nous sortons vers 17h, sous le soleil et le regard amusé et curieux de promeneurs.

Florian & François