26 oct. 2014

Evacuation de déblais aux Cascadelles

Présents : Fred, Dada et Mathieu
TPST : 7h

Avec un peu de retard, voici le compte-rendu :

Pour ceux qui n'ont jamais entendu parlé des Cascadelles, il s'agit en fait du nouveau nom du 68-S1, le précédent nom ayant été retiré pour des considérations de correction politique. Ce trou ayant été renié par ses découvreurs, Dada a entrepris un re-calibrage complet avant de continuer la suite. C'est pourquoi nous nous retrouvons Fred, Dada et moi-même pour une séance d'évacuation des déblais.

Le trou se trouve dans le vallon qui descend du Cappuccino et sert d'embu les jours de fortes pluies. Il commence par un petit ressaut, cinquante mètres de méandres, quelques petits puits équipés de façon non-conforme, et on arrive au méandre de trente mètres qu'il va falloir évacuer de ses déblais.

Après une bonne séance, Dada a fait tous les tirs de la journée et le méandre est parfaitement nettoyé. Nous arrivons à ressortir, rentrer aux voitures et nous changer avant la nuit, qui justement arrive une heure plus tôt ce jour-là.

Et surtout plus personne ne verra d'inconvénient à ce que l'on dise qu'on aime pas les Cascadelles !

Mathieu



Gouffre de la Morgne (Ain) - Salamandre mon amour !

Présents : Raphaël, Laetitia & Marty (CSTroglos), Flo (GSV)
TPST : 5h


Seconde sortie du week end avec les Troglos lyonnais. Cette fois plus calme, on sort en parallèle d'une séance d'initiation, encadrée par Fran-Trois & Thibaut. Pour ne pas les déranger dans leur progression, on a convenu de partir avec un décalage d'1h - 1h30. Ce qui nous fait un RDV à 9h au local... enfin 9h20 pour les retardataires (dont je tairais le nom cette fois... cf CR précédent)

On décolle plus ou moins rapidement, le temps de préparer le matos, et prenons la direction de l'Ain. On traverse des bancs de brouillard où les percées de lumière offrent une vision surréaliste de la forêt, nous menant par dessus les nuages, sous un soleil éclatant. Après quelques détours grâce au GPS qui nous mène par le bout du nez, on débarque à côté de la voiture du 1er groupe. On va se garer légèrement plus loin où trois bons môssieurs nous indiquent la cavité dans une mauvaise direction... à notre retour, ils avaient disparu !
Drôles de pratiques chez les Troglo...
S'ensuit une chasse au trésor pendant près d'une heure où on aura l'occasion de repérer une belle doline, et une autre plus discrète recouverte de branches (un puits est apparent au fond... si on ne trouve pas la Morgne, on sait toujours quoi faire !). Car oui, après 1h de crapahute, on n'a pas trouvé la cavité ! Vu qu'on cherchait pas du bon côté... Un coup de fil à Laurence permet de la situer rapidement. Midi passé, certains se changent pendant que d'autres cassent la croûte : autant voyager léger dans le gouffre (PS : j'ai du mal à utiliser "gouffre" au lieu de "aven"... maudit sang de sudiste !).

J'équipe la cavité sous les directives de Sieur Raphaël qui souhaite "s'amuser". Une dév' bien chiante à installer dans le puits d'entrée plutôt que le fractio classique. Apparemment, les copains en chient pour la passer aussi ! J'essaie de ne pas utiliser les même points que le groupe d'initiation pour éviter de les gêner dans leur progression. Du coup, ça tricote, ça teste des spits (certains sont complétement morts !) et ça bouffe la dyneema en 2 - 2... Beau volume dans les premières salles qui s'offrent à nous. La seconde est bien concrétionnée et j'aperçois une lumière au fond. Je file la rejoindre et salue FranTrois qui s'apprête à descendre le 2nd puits, après avoir assuré les initiées par le haut. 
Ceux-ci prennent de l'avance pour aller manger au calme... enfin, au calme... c'était sans compter sur nous quatre poires pour aller les embêter ! On prend le café avec eux puis j'équipe le puits Borgne : très beau puits par son concrétionnement. Petit niveau de flotte en bas ; apparemment, c'est très sec pour la saison ! Avant de remonter, je visite très rapidement le réseau sup' (une partie) et abandonne le groupe d'initiation. Raph' n'étant pas top, on ne va pas trop s'éterniser. 

Dans la dernière salle avant la remontée, on trouve le bidon dont nous avait parlé le 1er groupe : Oh, Salamandre mon amour ! Quelle joie de voir toutes ces bestioles ensemble, avec leur tension légendaire. On laisse le soin au 1er groupe de les secourir, nous, on doit déjà se trimballer Raph' (joke ;-p)
Je déséquipe mes conneries de l'aller et remarque que la dev' était franchement chiante : BANZAI le pendule ! Et... mince, il fait nuit ? Ah oui, le changement d'heure ! Mine de rien, on est restés 5h dans cette petite classique de l'initiation. Now, time to get some dry clothes ! Retour toujours aussi paumé avec le GPS : vaut mieux se fier à la mémoire ! Pause café sur une aire d'autoroute où je feins de ne pas connaître notre encadrant : heureusement que le ridicule ne tue pas !

Maintenant que j'ai bien pourri Raph', on va voir s'il me veut toujours autant dans son club ! =D

Florian

25 oct. 2014

Gouffre des Deux Vincents (Ain)

Présents : Nico, Marty & Raphaël (Clan Spéléo des Troglos), Flo (GSV)
TPST : 6h20


Enfin bien installé sur Lyon, je peux me remettre en chasse d'aventures souterraines ! Je contacte l'un des clubs locaux, le Clan Spéléo des Troglos, et suis accueilli par Raphaël, chef initiateur de son club. Après un "test" en salle le jeudi soir, afin de se rencontrer et évaluer mon niveau, Raphaël m'invite à effecteur la sortie du samedi avec Nico (organisateur) & Marty (jeune étudiant américain). 
Nico souhaitant découvrir de nouvelles cavités, il a choisi le gouffre des Deux Vincents dans l'Ain, un réseau de plus de 3km, dont on ne verra pas une grande partie.

RDV le matin à 8h au local des Troglos pour préparer le matos et décoller dans le département voisin. Je fais la rencontre de Nico et papotons en attendant Raphaël et Marty qui arrivent... vers 8h50 ! Bon dieu ! Le réveil a été dur pour eux ! 
On enkite le matos, chargeons la voiture de Raph et prenons la route. 1h20 de trajet plus tard, nous sommes au pied du trou. Ou à la tête plutôt. Une plaque de métal verrouillée permet d'éviter que n'importe quel curieux ne vienne se plomber dans le P7 d'entrée. Nico passe en premier et utilise la corde équipée en fixe. La cavité est, en fait, entièrement équipée mais nous avons voulu nous entraîner un peu et doubler les deux plus grandes longueurs. 

La salle d'entrée présente de belles strates et nous guide rapidement vers le P35. Nico équipe sa corde pendant que je le surveille du coin de l’œil (je suis plus expérimenté des deux apparemment... la pression !). Il débute sa descente et je me mets en parallèle sur la corde en fixe. Si vous allez y faire un tour, sachez que les cordes filent pas mal dans le descendeur ! Me suis fait surprendre dans ce fil d'araignée ! Je double Nico et pars équiper le 2nd puits. La corde en place offre un mono frac' sur le dernier point de vertical, enchaîné 10m plus bas par une dév' sur plan incliné... Ça me tentait moyen de la prendre et étais ravi d'avoir pris le kit. Je tresse un peu pour faire plaisir à Raph, pas fan du nœud de chaise en tête de puits ou MC et, un raboutage de corde suivant et on peut déjà voyager à "vide". 
On passe une belle vire déboulant sur une galerie bien taillée, ponctuée de ressauts et petits puits assez esthétiques. On arrive ainsi sur le siphon shunté : un petit lac que l'on survole par une vire et où l'on débouche dans une fenêtre artisanale  pour aller voir de l'autre côté de la flotte. On continue le parcours avec une galerie descendante et entamons une galerie sèche plutôt que d'aller au fond. Il est déjà 13h... 14h... ou 15h... enfin pas tôt et il fait faim !

Pour les curieux qui se demandent pourquoi on a mis autant de temps, c'est simple : retard + trajet + longue préparation avant d'entrer dans la cavité + 1 débutant (Marty)... De toute façon, le but n'était pas d'aller au fond, surtout que j'avais un RDV le soir.
Bref, on se pose dans un coin sec et plat pour casser la croûte et s'offrir un café ou un thé. Lulu, le découvreur et explorateur de la cavité, avait indiqué à Raph que cette partie de la cavité était belle, sèche et propre. OK pour le 1er point, par contre, pour les autres, ça dépend où on va. Après une superbe faille que l'on remonte sur une dizaine de mètres, on débouche dans une galerie qui cut plusieurs mètres plus loin. Un passage bas, boueux et très humide avec des traces de passage force notre curiosité à aller y fourrer nos pattes. En bon volontaire désigné, Nico passe en tête et nous incite à le suivre... dans de la bonne glaise collante avec étroiture et ressaut remontant. Il fait demi-tour en haut car ce n'est pas engageant. On ne prend même pas la peine de monter le rejoindre vu la tronche du truc.

Vu l'heure et notre vitesse de croisière, on fait demi-tour et remontons à notre rythme. Enfin, au rythme du vieux et du jeune. Nico & moi pétons la forme ! Yeah ! Jeunesse ! Marty se fight avec des araignées dans le puits d'entrée pendant que l'on passe le museau dehors vers 17h - 17h30 et retournons sur Lyon. On se donne RDV le lendemain pour le gouffre de la Morgne, cavité d'initiation classique !

Florian

19 oct. 2014

Week-end en Haute Saône et dans le Doubs


Un retour aux sources, la Franche-Comté, berceau qui m'a formé à la spéléologie, où j'ai appris ce qu'était un accueil chaleureux, à apprécier toutes les bonnes choses (le vin particulièrement) et à pester contre cette maudite glaise qui nous avale tout entier !

Mon installation sur Lyon* me permet de retourner voir mes amis spéléos du Spéléo Club de Vesoul, qui m'avait accueilli et supporté durant 10 mois, lors de mes études. Après nos "retrouvailles" en mai dernier sur la Côte d'Azur, c'est à mon tour d'aller chez eux. Au programme, de la spéléo verticale dans le Doubs avec les gouffres de Foye et de Vau, ainsi que la baume des Crêtes !
Je rejoins Jean-Luc et son épouse Chantal, vendredi soir, qui ont la gentillesse de m'héberger. Je vous passerai les détails sur le délicieux repas (héhéhé).

*Pourquoi il nous casse les pieds à publier sur le blog du GSVence s'il est sur Lyon ?
Parce que je suis toujours licencié à ce club, jusqu'en décembre en tout cas :p

Gouffre de Foye
 Présents : Jean-Luc, Jean-Marie (SCVesoul), Flo (GSV)
TPST : 2h15

Réveil à 8h en ce samedi matin ensoleillé et chaud ! Vu l'heure et demi de route qui nous attend, autant se lever tôt pour ne pas perdre trop de temps. Surtout que l'on a (moi plus particulièrement) un planning chargé : 2 gouffres à visiter, un repas chez un spéléo, un verre avec des amis le soir ! C'est beau la jeunesse !

On retrouve Jean-Marie pour covoiturer et c'est lui qui conduira. Je le rencontre pour la 1ère fois, malgré l'année passée dans son club, où il avait fait une pause de 8 ans ! Cela n'empêche que le Papy a encore de la bonne réserve de force !
On attaque la journée par le Gouffre de Foye, en entrant à 11h et des brouettes. J'équipe la cavité qui commence par une vire + puits. A la base de ce dernier, une salamandre et un crapaud carnivore (cf photo des restes de son repas) ! On enchaîne sur le 2nd puits très confortable et arrivons dans une salle bien sympathique. On s'arrête au fond de celle-ci, devant un passage bas très humide. Derrière, il y a 2 cheminées normalement équipées en fixe, mais sans réel intérêt car il n'y a pas de suite.

On fait quelques photos en remontant et Jean-Marie déséquipe ; Jean-Luc étant patraque. Jean-Marie en profite pour me notifier que j'ai de la poigne ! Il a des difficultés à desserrer les plaquettes avec sa mini-clé ultra-moderne (tête pivotante rendant tous spits simples à visser).

On passe le nez dehors vers 13h30. On se change et on file vers le 2nd gouffre où l'on mangera sur le parking.


Gouffre de Vau
 Présents : Jean-Luc, Jean-Marie (SCVesoul), Flo (GSV)
TPST : 2h30

Seconde partie de la journée avec le Gouffre de Vau. Une verticale de 44m nous attend ! J'équipe la cavité ; c'est un juste retour des choses, je ne savais pas faire il y a 2 ans, je leur rend la monnaie de la pièce maintenant ! Une plaque funéraire est à l'entrée du gouffre, rendant hommage à un spéléo de 1966. C'est pas récent tout ça !
Au bas des 44m, une impressionnante vie animale y règne : 12 salamandres, 4 crapauds/grenouilles, quelques chauves-souris... Un vrai zoo ! On a même peur d'où on met les pieds ! Certains d'entre eux auront l'occasion de papoter avec la mascotte du SCVesoul : Ankulosorus ! (cf photo du truc vert)
Le reste de la cavité présente de belles galeries bien concrétionnées, avec des formes variées et un joli travail de l'eau. On s'arrête devant une escalade pas très encourageante (pas de point pour installer une MC pour sécuriser... gloups). On profite pour faire des photos avec un seul flash : on en a perdu en route ! C'est ce qui arrive quand on laisse un flash sur le toit de la voiture... Adios old boy !
On remonte tranquillement en ponctuant le trajet d'éclairs dans les galeries et le puits. Jean-Luc se sentant mieux, il déséquipe le puits d'entrée.
Retour à la voiture où l'on se change et prenons la direction de Chambornay les Bellevaux (renommé Chambourey les Blaireaux par Jean-Marc) où ce dernier nous accueille avec sa famille pour un repas. J'enchaîne avec quelques bières dans Vesoul pour revoir des amis (avec un retour tardif au bercail).

Baume des Crêtes
 Présents : Jean-Luc, Nanard (SCVesoul), Flo (GSV)
TPST : 3h

Rebelote pour l'heure du réveil : 8h ! Plus dur que la veille vu l'heure où je suis rentré. On retrouve Nanard en chemin pour faire les même compromis que la veille (Nanard conduit jusqu'à la cavité, à proximité de Nans Sous Ste Anne). Mes deux amis & hôtes n'ont pas fait cette cavité depuis longtemps et avaient demandé confirmation à Jean-Marc, la veille, quand à l'équipement.
Sur place, on arrive sous un grand soleil mais également un grand vent ! Au point que l'on supporte aisément la sous combi et la combi ! J'équipe et déséquipe la cavité aujourd'hui ; une belle MC se transformant en vire permet d'accéder aux 30m restants du puits d'entrée (cavité brochée = temps gagné !). Le puits est déjà très beau mais la salle où on arrive est juste... GE-NI-ALE !!! Le plafond de la salle reste constant alors que l'on descend une 40aine de mètres de dénivelé, alors que les parois sont éloignées. Je n'ai pas les dimensions de la salle mais ça vaut franchement le coup ! De plus, c'est très bien concrétionné : grande coulée de calcite, empilement d'assiettes, gours... Superbe !
On fait quelques photos avant de continuer notre progression. On cherche la suite et ratons d'abord le passage vers le fond. Nanard et moi visitions la salle des Suisses tandis que Jean-Luc nous attend dans la salle précédente (il sentait que ce n'était pas là). Je repasse entre des blocs que JL avait vérifié et découvre la suite du réseau (un passage bas qui lui avait échappé). J'y vois les broches suivantes mais vu l'heure, il faut envisager la remontée avec les pauses photos. Et oui, j'ai une contrainte horaire avec mon retour sur Lyon... On positive en se disant que l'on a fait du repérage pour la prochaine fois ! Parce qu'en plus d'être une belle cavité, elle donne accès au réseau du Verneau via le collecteur ! Et ça, ça donne envie !!!
En remontant, on fait plusieurs photos dans différents styles : contre-jour dans la salle du Réveillon (où une trace d'une main à 6 doigts se trouve... bizarre...), volume et concrétions dans la grande salle d'entrée, puits. On sort avant 15h et prenons le temps de manger au soleil. Puis retour sur Vesoul où je dois me doucher avant de décoller pour le Rhône.

Très bon week end, beaucoup trop court, où la joie de retrouver des amis était encore plus grande que celle de découvrir des nouvelles cavités ! Prenez vos calepins, je vais revenir en Haute Saône plus tôt que prévu ! (tant de cavités à y visiter...)

Florian
Petit diaporama du week end avec des photos de Jean-Luc et des miennes.

Prospection au Férion

Présents : Brit, René (ASBTP), Daniel et Mathieu (GSV)
TPST : 6h


Pour ceux qu'un doute habite, même si le massif du Mont Férion n'est pas très connu des spéléologues, il n'est pas entièrement dépourvu de cavités. Le fichier en répertorie royalement quatre qui se développent toutes sur des petites failles. On peut expliquer cette situation à la fois par une roche assez dolomitique, peu propice à la karstification, et une difficulté d'accès non-négligeable.

Aussi quand le Conseil Général a contacté le CDS pour identifier des cavités présentant un écoulement d'eau afin de faire des colorations, le défi n'a pas manqué d'être relever. Et afin de pouvoir faire la prospection, le 4X4 de René a reçu l'autorisation d'emprunter la piste.

Nous nous retrouvons donc à 8h30 chez René, pour aller ouvrir deux entrés repérées par Dada lors de la séance précédente. A partir de Levens, il faut grosso modo compter une demi-heure de piste pour monter jusqu'à la chapelle. Les entrées sont à cinq-dix minutes de marche.

Nous nous séparons en deux équipes pour ouvrir les deux entrées, Dada ayant gardé la plus coriace pour nous. Au bout d'un quart d'heure, René nous indique que Brit a réussi à rentrer et qu'il va la suivre.

A midi sonnant au clocher de Coaraze, Brit et René sont de retour, topographie faite. Et nous, nous sommes toujours en train de fignoler l'ouverture. L'heure de manger s'approchant, sous nos chaleureux encouragements Dada se décide à rentrer quand-même.

Après le repas, nous laissons Brit et René faire la topographie du deuxième trou, et allons visiter le premier. Celui-ci est très peu engageant. Il se développe dans une trémie au milieu d'une faille. Pour les suicidaires, il reste de la première à faire dans ce trou. Sur quatre personnes, aucune n'a été tentée.

A la suite, je pars continuer la prospection pendant que les autres terminent les derniers aménagements. Quelques dizaines de mètres plus loin, je tombe sur une entrée naturelle. Je rameute tout le monde et je commence la visite. J'arrive jusqu'à un puits où il y a déjà un spit et une plaquette. Brit a retrouvé le numéro sous la mousse : 75-L.

Encore quelques dizaines de mètres plus loin, je trouve une autre entrée qui permet d'accéder dans une petite bulle avec une petite faille non-pénétrable qui descend. René fait la topographie. Comme on n'a pas été capable de trouver une marque, Dada grave le signe de la doline.

On arrête la prospection à 16h pour rentrer.

Mathieu

11 oct. 2014

Les averses et le soleil de La Turbie !


Présents : Paul, Anne-Lyse, Nico (GSMagnan), Chris D. (ASBTP), Flo & Yo (GSV) + Micka, Ondine, Damien & Laura

TPST : 7h

Un petit retour sur la Côte d'Azur après deux semaines lyonnaises et suisses, pour retrouver les amis locaux aux fameuses carrières romaines de La Turbinette, où la météo n'est jamais avec nous depuis le début de l'année.
On se retrouve pour 9h30, avec un effectif moins nombreux que prévu. Tant pis, ça nous fera plus de voies dispos par personne ! On attaque chacun un équipement différent, avec Micka en tête qui trace ! Je n'ai même pas le temps de visser mes premières plaquettes... 

Chris chapote Yoann sur une autre voie pendant que je fais descendre le barbec' vers Paul. J'entame ma voie... la plus pourrie, me suis encore fait n***** ! 80% des spits sont bouchés par de la terre ! Les trois "touristes" arrivent à leur tour et Chris se chargent de les former à la descente de rappel avec fractio, ou bien il leur fait juste un rappel (pour Ondine l'habituée par exemple).
Yoann me rejoint sur ma voie et j'en profite pour lui montrer comment équiper une vire. Ça me permet de me reposer aussi, ça a tendance à énerver les spits colmatés, sous la pluie... Tout le monde tourne pendant que Paul prépare le barbec'.

On se retrouve tous, ainsi que Nico, le jeune papa dynamique, autour de ce généreux repas, un peu arrosé. Des slackliners finissent d'installer leur ligne. Nico ira tester sa chance après le repas ! On papote et rigole tellement que l'on remonte sur les cordes vers 15h30... Autant dire que l'on a fini notre journée tranquillement. 
Bilan : Paul assure toujours autant au barbec' et à l'équipement, Chris est un excellent encadrant (j'en suis la preuve, modeste), on a pu manipuler différents matos (dyneema, plaquettes, racines de gingembre), les débutants étaient ravis et le soleil était même présent l'après-midi ! J'ai zappé les photos par contre...

Florian