27 sept. 2014

Barnum annuel du SSF06... au Fourcul !!!

Présents : SSF06, SSF83 et le GRIMP
TPST : presque 10h

En cette joyeuse fin de Septembre, nous nous embarquons dans une galère sans nom pour évacuer une pseudo victime à l'aval du Fourchu. Le repérage réalisé avec Renaud m'avait pourtant laissé entendre qu'on allait en chier... Super ! A l'attaque !

Le barnum au petit matin (Photo : Fred B. - SophiTaupe)
Je retrouve les fêtards de la veille au PC, pour 7h45, heure d'arrivée demandée par notre CT. L'inertie du matin, le temps que tout le monde émerge et se présente à "l'accueil", les CT's constituent les équipes et nous font un topo de la situation (cavité, répartition des ateliers et des équipes d'ASV et d'évacuation, temps de progression, radio pour l'équipe téléphone et les équipiers engagés qui les utiliseront, etc.). L'exercice débute vers 9h avec les premiers à partir : l'équipe transmission en surface et l'ASV composée de nos responsables du SSF06 et des membres du GRIMP (dont un médecin).

Pour les équipes d'évac', nouveau brief plus complet et préparation du matériel. Je suis engagé dans la première équipe d'évacuation avec Chris D. (notre chef), Paul, Mél, Nath, Jean Luc et Bélingo. Notre secteur : la Grande Fendasse jusqu'à la base des puits. On ne fera pas partir la civière de plus loin vu que celle-ci ne passerait certainement pas à vide. Nous entrons sous terre vers 10h après un transport cheveux aux vents ! 
On se répartie les kits à la descente jusqu'à ce que ma bouteille se tape un vol plané dans le 2nd puits... une bouteille de moins pour la journée, chiottes... A la base du même puits, on dépasse l'équipe téléphone. Il semblerait que Michel n'ait pas fini de partager ses connaissances avec Perrine ! Arrivée à l'ex siphon, ce dernier n'a pas bougé depuis le repérage et ça refroidit les papattes quand on le traverse. Certains crient plus que d'autres !

L'équipe arrive ainsi dans la Grande Fendasse et notre chef établit le plan des opérations : plusieurs binômes ou trinômes vont installer les divers ateliers de la tyrolienne. Avec un seul perfo et deux tamponnoirs, tout le monde n'est pas occupé... surtout quand l'un des tamponnoirs casse sous les coups d'une grande brute (au grand cœur) et finit au fond de la faille...
La mise en place des ateliers traîne un peu, surtout à cause d'une reprise entre deux points où le répartiteur ne veut pas répartir ! Quand le clou du spectacle ne veut pas faire son boulot, ça n'aide pas... Et la victime arrive déjà vers nous ?!? Où est le téléphone d'ailleurs ? Ils étaient partis changer la ligne et on ne les a pas revu... 

On prend tous un bon repas avant d'attaquer l'évacuation (je n'ai plus les heures en tête... mais il devait être 13h30 bien tapé). Chacun se positionne, se relaie, manipule pendant que la civière progresse à bonne allure.
On déséquipe une partie des ateliers pour en équiper un autre, plus loin, installé par Jean-Luc en prévoyance. La victime semble à l'aise, décontractée, sauf quand on lui montre la paroi d'un peu trop prés !
On arrive à la voute tant attendue ! La civière passe au sec sur nos jambes, puis sur nos dos ou, pour Bélingo, sur la tête pendant qu'il se noie ! Ça a bien fait rire tout le monde !

On rejoint l'équipe d'évac II à la base des puits qui finit d'installer ses ateliers. On se pose quelques minutes jusqu'à ce que la civière puisse décoller. Une partie de notre équipe remonte (obligation familiale ou fatigue) tandis que l'autre va déséquiper ses ateliers et le téléphone. Avant d'attaquer les puits, on s'octroie une pause café et rigolade grâce à Bélingo ! Puis, on rattrape une petite partie de l'évac II qui nous file un coup de main avec les kits à sortir. Je ne sais plus quel micmac nous avons fait, mais on s'est bien mélangés et on a pu tout sortir facilement (cordes de progression, ateliers, téléphone). On sort en dernier vers 19h30, une demi-heure après la civière selon les copains. Place aux affaires sèches, à la grande bouffe et au trajet cheveux au vent... trempés !

Merci à tous pour l'orga, l'énorme repas, la logistique et la bonne ambiance ! Je m'en retourne en Rhône Alpes...


Le CR du SSF06 : ici.

Florian

21 sept. 2014

Fête de la Saint-Matthieu

Présents: Daniel et Mathieu
TPST: 4h40

L'infirmerie du GSV étant pleine à craquer, nous nous sommes retrouvés, Dada et moi-même, dans l'obligation d'organiser une sortie VIP. Aussi par discrétion, ni la cavité, ni le secteur, ni le découvreur  ne seront indiqués dans ce compte-rendu.

Nous sommes rentrés sous terre à 9h50. Nous enchainons de beaux puits jusqu'à -130m et Dada rajoute une corde à un endroit où celle en place était un peu courte. La base du dernier puits présente de beaux spécimens de rhyncholites, des coquilles et des oursins.

C'est après que l'on rencontre vraiment le côté VIP de la sortie. La sélection étant impitoyable, nous mettons le matériel de progression sur corde dans le kit et nous nous remémorons les derniers échecs de nos acolytes en ce disant qu'on a bien fait de ne pas les avoir amenés. A un ressaut de 6m, une prise me reste dans la main à un mètre du sol, mais Dada a la délicatesse d'amortir ma chute. Plus de peur que de mal. Nous arrivons finalement à la pointe de l'exploration, qui est ma fois très prometteuse.

Nous sommes de retour à la base des puits à 12h12 pour le repas. Et nous ressortons à 14h30.

Mathieu

12 sept. 2014

Repérage à l'aval du Fourchu

Présents : Renaud (CAF Martel), Florian (GSV)
TPST : moins de 4h

On se retrouve vers 9h20 à Pré du Lac avec Renaud ; l'objectif : prendre un café ! Après avoir un peu papoté, on se décide à décoller en direction du Fourchu, le véritable objectif de la journée. Le but est d'y faire une séance de repérage en vue de l'exercice SSF de la fin du mois, d'enlever les cordes qui y sont à l'année et d'installer celles de progression. On se change tranquillement et on se répartie les kits.
A l'entrée de la cavité, nous croisons Jo et son ami Pascal venus enlever les cordes de progression qu'ils utilisent à l'année. Ils nous ont devancé sur cet objectif et les réinstallerons après l'exercice. On discute un peu sur nos plannings respectifs et nous nous séparons pour attaquer la descente à 10h45. Renaud équipe le premier puits et je prend la suite. Je suis un peu trop généreux sur les boucles de fractio... à ce niveau là, ce n'est plus du confort mais de la gourmandise.

On atteint le bas des puits en une heure environ ; on y laisse le surplus du matos et on prend la direction de l'aval, que je ne pas fais depuis plus de deux ans et Renaud depuis... au moins dix ans ? Dans mon souvenir, le parcours n'était pas très long et je laisse ma bouffe/eau au départ de la rivière pour tout laisser au sec (ancien siphon). On entame la progression et l'évaluation de la cavité pour le passage d'une civière. 
Renaud fait des pauses régulières pour prendre des notes : profil des passages, matériel et atelier nécessaires, temps de progression... Par exemple, la Grande Fendasse devrait offrir une belle tyrolienne. L'escalade suivante, précédant les deux ressauts de sept mètres, sera très certainement délicate avec la civière. Peut être faudra-t-il débrayer la victime ? On poursuit le parcours en prenant des bons coups de chaud que l'on atténue en faisant tremper les pieds. 

L'arrivée à la rivière des Courbettes nous permet de souffler un peu. La grande salle avant le siphon ferait un point chaud idéal pour l'ASV. Petit tour au siphon où Renaud retrouve une masse qu'il avait amené lors de l'exploration post-siphon. On l'embarque avec nous au retour pour dégager quelques blocs qui pourraient embêter la progression ; il est 13h et nous attaquons la remontée.
Le trajet parait plus court dans ce sens mais la soif se fait sentir. Quelle idée de faire confiance à ses souvenirs aussi... On atteint la base des puits en moins d'une heure, en s'étant accordé une bonne pause à mi-parcours. On remonte dehors en une demi-heure et on est accueillis par un beau soleil, à 14h30.

Bilan : ça va être sympa d'évacuer la civière depuis l'aval ! Pour les participants, prévoyez d'être mouillés et à l'étroit lorsque la civière vous écrasera ! J'adore motiver les troupes ! 

Florian

7 sept. 2014

Embut de Rouaine

Présents : Dada, Mathieu & François (GSV)
TPST : 6h30

Pour la sortie présidentielle/retraité de septembre, nous étions finalement trois à l’embut de Rouaine : Dada, Mathieu, et moi. Dada a équipé et déséquipé le trou, nous sommes entrés a 10 h et sortie à 16h30.
Le trou est toujours aussi étroit et sélectif, aux passages exigus ! Ne l’ayant plus fait depuis huit ans, je ne me souvenais plus de sa difficulté. Je me suis arrêté vers – 125 au bas du puits de 8 m, n’ayant pu franchir l’étroiture du sommet du puits suivant de 9m. Il semblerait que j’ai pris du poids depuis ma retraite ! Il faudra faire un peu plus de spéléo et manger un peu moins !!
Effectivement dans les puits, qui sont beaux du reste aucun problème, mais dans les étroitures, c’est une autre histoire ! Donc, comme je disais, Dada et Mathieu sont allés au fond - arrêt avant le boyau terminal - puis nous sommes ressortis, avec pour moi une grosse fatigue à la clef.
Mais après un bonne nuit de sommeil ça va mieux. 
 
François

6 sept. 2014

Escalade au Cataphot

Présents : Chris (ASBTP), Yo & Flo (GSV)
TPST : 5h

Suite à notre sortie au Cataphot début Août (CR ici), où Chris se questionnait sur l'escalade d'un puits du Réseau de l'Espérance, on décide de profiter de la douce fraicheur d'un samedi ensoleillé pour mettre en place l'opération : "Cliffhanger" ! Pour l'occasion, un vieux spéléo rouillé du GSV se joint à l'aventure (Yoann est seulement vieux par son manque de sortie, sinon il est jeune et en pleine forme).

On se retrouve à Pré du Lac pour 8h. RDV tôt pour attaquer... assez tôt quand même, on n'a pas trop traîné cette fois. Un petit café en terrasse et on décolle sur Saint Vallier. On arrive à proximité de la cavité après 9h, on se change et croisons de nombreux randonneurs. Je ne savais pas que le plateau était tant pratiqués le week end... et certains d'entre eux ne savaient pas qu'il y avait tant de cavités sur la commune. 
Entrée dans la cavité à 10h ; comme la fois précédente, j'équipe les trois premiers puits et laisse ensuite l'affaire à Chris. On en profite pour montrer le S+0 à Yoann ; la corde de 8,5mm a tendance à filer vite dans le descendeur, même avec un stop. Pour le grand puits, j'ai braqué la plus longue corde de Dada qui, de ses aveux, était l'une de ses fidèles servante au Bois de la Malle (une époque que je n'ai malheureusement pas connu ...). 85m de corde passent nickel et je vois Chris tout petit en bas du puits...

On se dirige vers le réseau de l'Espérance, préparons le matériel et Chris attaque l'escalade à 11h. Je reste en bas pour l'assurer durant son ascension pendant que Yoann fait le soutien logistique (lumière, ambiance, papotage). Chris a fait la grosse erreur de nous filer un talkie-walkie si on avait besoin de communiquer... mais quand on file cet outil à deux grands enfants, ils ne font que s'amuser ! 
Au bout d'une heure, Chris n'a plus de matos et doit redescendre pour enlever les plaquettes et les dégaines. Il a déjà fait une grosse moitié du parcours dans une roche relativement bonne. Avant de faire la pause déjeuner à midi, Yoann et moi allons voir l'arrêt de l'escalade et ainsi jeter un œil sur le haut du puits. 

Après un café chaud et un sandwich, Chris reprend l'escalade. Il arrive à la tête du puits et s'arrête sur une faille impénétrable d'un côté, et sur une étroiture avec un bloc instable de l'autre. Derrière le bloc, il a vu sur un puits remontant d'environ 2mx2m avec un léger courant d'air. Mais ce bloc va clairement compliquer la tâche... et pose un danger certain. Chris sécurise son ascension et redescend en déséquipant la voie, vers 14h. On estime la remontée à une trentaine de mètres environ.
Puis rangement du matos et on prend la direction de la surface. Chris s'étant bien dépensé à l'escalade, je déséquipe la cavité en me compliquant la tâche sur la vire. Je passe la tête dehors à 16h avec une bonne bouffée de chaleur.
Retour aux voitures où l'on se change, prenons un petit café et papotons spéléo (techniques, cavités, SSF, ...). On revoit les multiples utilisations de la dyneema et on prévoit de se faire une classique sous peu. Départ de Saint Vallier après 18h...


Florian

2 sept. 2014

Balade sur St Vallier

Présents : Chris (ASBTP) & Flo (GSV)
TPST : 4h

On se retrouve à 8h30 à Pré du Lac, avec Chris, pour aller prospecter du côté de St Vallier. Le premier objectif est d'essayer de repérer le terrain au dessus du St Jo - Cataphot, ou au niveau des escalades du St Jo. Mais sur place, c'est un ancien terrain cultivé : des restanques et encore des restanques... aucune chance de trouver une cavité ici...

On prend la direction des différentes classiques du secteur en coupant à travers bois et champs, les yeux et le pif grands ouverts ! On vérifie quelques dolines mais rien n'apparait ; on salue le St Jo puis on passe par la Coccinelle et le 129-X8 et tombons sur le 129-50... cavité non inventoriée ? Petite faille colmatée marquée d'un triangle et d'une croix, il faudrait déblayer la terre et les feuilles pour s'assurer qu'il n'y ait rien.
Pause déjeuner et petite bière à l'ombre. Avant de lever le camp, Chris s'aperçoit d'un petit départ derrière lui. Encore une fois, complètement colmaté et sans courant d'air. Il en sera de même pour les deux départs étroits suivants que nous verrons. Puis nous partons vers le Cataphot et vérifions deux autres ouvertures ; toujours pas de courant d'air... on se demande comment ont été trouvées les classiques du secteur. 
Retour à la voiture pour 14h où nous faisons un dernier détour pour que je montre l'aven du Petit Agneau à Chris. Le soleil cogne dur cet après-midi et l'envie de farniente nous gagne ! Les petits départs seront à vérifier mais c'est étroit et sans courant d'air... pas très encourageant.

Florian