31 mars 2019

Désobstruction Mars 2019 (14 sorties)


 SUR VENCE : 6 sorties.

-Baume qui remonte (Baou des Blancs ; 2 sorties, Dada) : désob du terminus « haut » : avancée de 18-20m.
-Grotte des ballons (Baou des Blancs ; 1 sortie, Dada) : désob du passage au milieu du P5 terminal.
-Réseau 157-R1-Cocon (Baou des Blancs ; 1 sortie, Fred, Angela et Dada) : galerie à gauche de la salle n°2 : avancée de 3m, sans suite. Dans la nouvelle galerie, passage après la colonnette : vu suite étroite et boueuse. Séance photos de Fred.
-Aven de la Cartouche (Coste Bérarde, 1 sortie, Dada) : topo au déca/clino et Suunto (aven trouvé par Dada il y a une bonne dizaine d’années, il y a bossé dessus seul et avec Christophe ; arrêt sur étroiture ventilée et humide où on entend de l’eau qui tombe/goutte).
-PEYMIA : prospection et visite de la 157C1.

SUR ROQUEFORT les PINS : 2 sorties (Pierre).

-Grottes Fabre#1 (105 S) : désob du terminus actuel.

SUR BAR sur Loup / Châteauneuf / Grasse : 6 sorties (Dada & B.Hof).

-Barres de la Sarrée : pointage de cavités avec Bernard.
-Visite d’un aven du Club de Vallauris non répertorié (P25m) ; visite d’un aven du Clan Loubens non répertorié (P8,5m) ; vu aven des ruines 10R1 (P-21m) ; trouvé 3 cavités ; à côté de la 10R1, cavité de P-3 & D7m) ; vu 2 petites grottes.

SORTIES CLUB (sans forcément de CR, non comptabilisées dans le nombre de sorties du titre, en solo ou binôme si un/des noms est/sont spécifié(s)):

Aven du Castéou #4 (Gattières) ; Aven de la Trompe (Bézaudun) ; cascade des Ribes (x3, Grasse, Dada) ; aven Abel (St Vallier, Pierre & Co) ; Aven de la Glacière (Caille, Ondine & Florian) ; Sortie SSF pour entrainement Transmissions à Caussols ; Aven Yvan (St Cézaire) ; et finalement dans le Var : Castelette (X2, Ondine) et Tipau (Ondine).

Pour le club,
Christophe

10 mars 2019

Aven de la Trompe

Participants : Daniel, Pierre et Mathieu
TPST : 3h15

L'Aven de la Trompe est ce qu'on appelle un inédit. Il est encore en cours d'exploration. Il faut faire preuve de discrétion pour aller le visiter. Si on nous pose la question, nous n'avons jamais entendu parler de ce trou, nous ne savons pas où il se trouve et surtout nous ignorons qui a bien pu l'ouvrir. C'est ce qu'on appelle le déni plausible. D'ailleurs, la preuve : Dada m'a fait conduire avec un bandeau sur les yeux en me disant : "Ne t'inquiète pas, c'est tout droit !".

Je ne me suis pas inquiété et je suis allé tout droit. Une fois arrivé sur place et toujours avec mon bandeau sur les yeux, Dada me confie que c'était mieux ainsi car lui n'a jamais osé venir en voiture jusque là, et que sans le bandeau il aurait risqué de devoir marcher...

Effectivement, ça aurait été bête alors qu'on peut se garer à proximité. Mais c'était sans compter sur la capacité de Dada de ne pas retrouver un trou qu'il ne connait pas et qui n'existe pas. Dans ces cas-là, il aurait pourtant été plus simple de suivre un chemin qui n'existe pas, plutôt que de suivre un chemin qui existe. C'est pourtant logique, non ?

La non-visite de la cavité nécessite néanmoins une certaine prudence. Les parois sont instables. Elles ne demandent qu'à se détacher au moindre passage d'un petit Jérôme. Je comprends pourquoi nous avons dû attendre qu'il soit hors service pour pouvoir venir la visiter, ce que tout le monde approuve avec un réel soulagement.

Dada descend en premier. Je le laisse se mettre à l'abri. Puis, c'est à mon tour. Pierre ferme la marche.


En bas du premier puits, nous allons visiter une petite galerie qui se termine en boyau. Je laisse Dada et Pierre se faire plaisir. Aujourd'hui le trou est propre, je ne vois aucune raison de me salir.





La suite passe aussi par un boyau, mais fortement ventilé cette fois. On enchaine avec un P60 bien aligné sur la verticale mais de diamètre relativement modeste (quelques mètres). Pierre qui a suivi ma descente depuis le haut, nous confiera qu'on a l'impression que ça ne s'arrête jamais.




Le dernier puits, bien que plus petit (40m quand-même) est plus impressionnant. Cette fois, il y a vraiment un beau volume.



Le fond est bouché par un amas de blocs. Le courant d'air se perd dedans. Ceux qui creusent sont bien courageux et un brin téméraires. Maintenant, ils vont surement devoir bétonner pour pouvoir continuer.

Nous mangeons rapidement et Dada part comme un voleur. A la remonté, j'essaie de faire quelques photos dans les puits avec Pierre.






La visite a été rapide, mais fort sympathique. Nous remercions ceux que nous ne connaissons pas et qui nous ont permis de visiter ce trou qui n'existe pas.

Mathieu

3 mars 2019

Aven Casteou n°4

Participants : Daniel, Mathieu et Pierre
TPST : 5h30 environ

Ayant réalisés une visite du Casteou n°3 au mois de novembre presque au grand complet, il fallait naturellement aller faire un tour au fond du Casteou n°4. Mais cette fois, seulement avec ce qu’il reste du club, c’est-à-dire pas grand monde.

Dada, Mathieu et Pierre attaquent le Baou de Saint-Jeannet pour 50 minutes de marche sous le soleil. Une fois arrivés, tout le monde se change. Dada balance une corde pour équiper le puits d'entrée de l'aven.







Le trio descend puis franchit à la file indienne la belle étroiture jadis très sélective avec coude à 90° qui « protégeait » la cavité et qui depuis a été très bien recalibrée, vu que Pierre passe sans couiner. Le franchissement d'un puits en araignée suit et donne sur une première salle. L’ensemble de la cavité se constitue de passages à quatre pattes et rampings séparant de beaux volumes vraiment très bien décorés et c’est peu de le dire. Mathieu et Pierre s’arrêtent toutes les 5 minutes pour effectuer des prises de vue afin d’immortaliser colonnes blanches, minarets et autres formations minéralogiques présentes partout. Daniel qui lui voit le temps filer doit rappeler à l’ordre les deux étourdis émerveillés afin d’avancer dans la visite. 





Les salles se suivent avec leur lot de concrétions, mais pas que : des sculptures dues selon Dada au passage de vers qui n’ont rien à envier aux travaux de plasticiens par-ci, des œufs de choucas par-là, et le clou du spectacle, la « cerise sur le pompon » (pour reprendre l’expression de notre œnologue) : les restes d’un ancêtre pris dans la calcite, enfin plutôt ce qu’il en reste. Un ou plusieurs co….. ayant eu l’amabilité d’embarquer le crâne du malheureux non sans casser plusieurs autres os en effectuant leur basse besogne. Quel dommage. 





















Pour passer à autre chose le président nous enjoint à poursuivre la visite par la salle du lac et continuer en direction du point haut de la cavité que l'on atteint par une progression alternant entre le 4 pattes et le plat ventre puis une étroiture donnant sur une escalade de cheminée qui débouche dans un volume plus agréable en son point haut. La redescente se fait naturellement tout en opposition dans le conduit vertical puis l’on repasse l’étroiture pour se laisser glisser sur la calcite tel un phoque sur sa banquise pour rejoindre la salle du lac et prendre la direction de la sortie puis le chemin du retour, toujours sous le soleil avec cette fois une petite touche pastorale.






Pierre
(Avec les photos de Mathieu)