3 mars 2019

Aven Casteou n°4

Participants : Daniel, Mathieu et Pierre
TPST : 5h30 environ

Ayant réalisés une visite du Casteou n°3 au mois de novembre presque au grand complet, il fallait naturellement aller faire un tour au fond du Casteou n°4. Mais cette fois, seulement avec ce qu’il reste du club, c’est-à-dire pas grand monde.

Dada, Mathieu et Pierre attaquent le Baou de Saint-Jeannet pour 50 minutes de marche sous le soleil. Une fois arrivés, tout le monde se change. Dada balance une corde pour équiper le puits d'entrée de l'aven.







Le trio descend puis franchit à la file indienne la belle étroiture jadis très sélective avec coude à 90° qui « protégeait » la cavité et qui depuis a été très bien recalibrée, vu que Pierre passe sans couiner. Le franchissement d'un puits en araignée suit et donne sur une première salle. L’ensemble de la cavité se constitue de passages à quatre pattes et rampings séparant de beaux volumes vraiment très bien décorés et c’est peu de le dire. Mathieu et Pierre s’arrêtent toutes les 5 minutes pour effectuer des prises de vue afin d’immortaliser colonnes blanches, minarets et autres formations minéralogiques présentes partout. Daniel qui lui voit le temps filer doit rappeler à l’ordre les deux étourdis émerveillés afin d’avancer dans la visite. 





Les salles se suivent avec leur lot de concrétions, mais pas que : des sculptures dues selon Dada au passage de vers qui n’ont rien à envier aux travaux de plasticiens par-ci, des œufs de choucas par-là, et le clou du spectacle, la « cerise sur le pompon » (pour reprendre l’expression de notre œnologue) : les restes d’un ancêtre pris dans la calcite, enfin plutôt ce qu’il en reste. Un ou plusieurs co….. ayant eu l’amabilité d’embarquer le crâne du malheureux non sans casser plusieurs autres os en effectuant leur basse besogne. Quel dommage. 





















Pour passer à autre chose le président nous enjoint à poursuivre la visite par la salle du lac et continuer en direction du point haut de la cavité que l'on atteint par une progression alternant entre le 4 pattes et le plat ventre puis une étroiture donnant sur une escalade de cheminée qui débouche dans un volume plus agréable en son point haut. La redescente se fait naturellement tout en opposition dans le conduit vertical puis l’on repasse l’étroiture pour se laisser glisser sur la calcite tel un phoque sur sa banquise pour rejoindre la salle du lac et prendre la direction de la sortie puis le chemin du retour, toujours sous le soleil avec cette fois une petite touche pastorale.






Pierre
(Avec les photos de Mathieu)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire