Participants : Daniel, Jérome, Francis
TPST : 3h
Une caractéristique des membres du GSV étant la ponctualité, tous (trois ce n'est pas foule non plus...) étaient au rdv à 9h30 au petit parking quelques kilomètres après Gourdon. Connaissant l'attrait du coin pour les cyclistes, chacun avait pris ses précautions pour arriver à l'heure; et heureusement car c'est probablement un bon millier de ces adeptes de la pédale qu'il a fallu côtoyer pendant la montée !
NPJ, même en moto, a galéré tant le troupeau était dense par endroit. C'est dire...
Bref, le temps de
s'équiper et de se frayer un passage dans le maquis (on est
content
d'avoir les bottes en pensant aux reptiles que l'on pourrait
déranger...) et nous voilà à l'entrée de l'embut vers 10h15.
Située 100 mètres en aval du célèbre aven du Fourchu, cette cavité récupère également les eaux de ruissellement du vallon de Pierrefeu. Le démarrage se fait plutôt en silence car ouvrir la bouche c'est avaler d'un coup plusieurs insectes du type moucheron et moustique. Même si c'est des protéines, on évite...
L'objectif de la
sortie
est de compléter la topographie de l'aven commencée par le Président. Dada et son fidèle
Jérome commencent rapidement à faire les relevés : à
l'ancienne, avec le décamètre pour la distance, le flacon de blanco pour marquer les visées, le très fiable Suunto Combi pour mesurer inclinaison et azimut et enfin l'indispensable petit carnet à spirales.
Votre serviteur fermant la marche à distance (car il n'y a pas la place dans ces méandres pour gesticuler à plusieurs), nous enquillons un ressaut de 3 mètres, un premier méandre avec une bulle boueuse au bout, puis un puits de 6,70 mètres et ainsi de suite jusqu'à -30 mètres où nous nous arrêtons à l'entrée du boyau boueux déjà cartographié par Son Éminence. C'est fastidieux car évidemment rien n'est d'équerre et il faut choisir judicieusement les points de visée afin de limiter les inévitables contorsions lors des relevés tridimensionnels dans les boyaux étroits.
Dada gère ça tranquillement et note tout au fur et à mesure sur son antique petit carnet à spirale qui se révèle parfois un peu court, le dessin finissant souvent dans les spirales. Jérôme déconne comme d'habitude ce qui perturbe le Président qui a du mal à écrire en rigolant.
Votre serviteur, en bon novice, a amené un pointeur laser destiné au bricolage et à la mesure des pièces d'un appartement. Comme Saint-Thomas j'ai pu ainsi vérifier ce que m'avaient expliqué mes deux compères : ces bidules électroniques chinois ne fonctionnent pas sous terre. C'est ballot car ça a l'air tellement plus pratique. Aaah, l'expérience, toujours l'expérience...
Bref ce n'est pas tout
de
mesurer mais le meilleur moment c'est quand même le casse-croûte
et
comme je l'ai signalé plus haut, au GSV on est toujours à l'heure et il est
donc quasiment midi quand saute le bouchon de la bouteille d'excellent
rosé que Jérome a apporté (eh oui, il ne boit pas que du
rouge...).
Nous finissons sur un bon petit caoua Présidentiel avant la remontée qui se fait rapidement; MPJ, plein de sollicitude, nous rappelle que la sortie se fait bouche fermée, les bestioles n'ayant pas déserté les lieux pour aller à la plage. On est dehors vers 13h15. Nous retraversons le maquis et arrivons aux véhicules en espérant moins de casse-couilles vélocipédiques sur le trajet du retour vers la civilisation.
Francis