22 avr. 2018

Aven Léo

Participants : Ondine, Daniel, Mathieu et François
TPST : 4h55

En ce très beau dimanche ensoleillé, nous avons décidé de ne pas profiter du beau temps, et de nous mettre au frais et dans la boue de l’aven Léo à St Cézaire que Dada a décidé de déséquiper du fond jusqu’à -30. Dans cette tâche ingrate pour certains, mais nécessaire pour d’autres, nous sommes quatre, certains considérant mieux de se prélasser au soleil plutôt que se foutre minable dans un trou de m…, à cela je répond : « d’aller faire du roller sur la prom se serait plus cool, mais faut savoir ce qu’on veut dans la vie !! ». Tant pis pour les efféminés, aussi sommes-nous (Ondine, Mathieu, Dada et moi) sur place pour 10 h.


Dada comme d’habitude part le premier, il est alors 10h50, et pourtant nous avons le temps, mais il est comme ça notre cher "prezzi", une fois équipé il faut qu’il rentre dans le trou ! les préliminaires ne l’intéressent pas, il lui faut donner tout de suite, petit coquin ! On gardera ça pour nous, on ne dira rien !

Les puits de l’aven Léo sont de toute beauté, aux départs quelque peu aériens mais bien équipés. Par contre le fond à partir de -100 quelle horreur ! quelle boue ! quel dommage que ça s’arrête ainsi, car effectivement cela dissuade d’aller y travailler pour pouvoir passer. NPJ dirait : « mais il faut être maso pour bosser la dedans », à moins qu’un courant d’air de fous vous y attire. Pourtant le collecteur du fond de l’Air Chaud de -287 passe sous nos pieds à quelques 70 m plus bas ! Et file droit sur les siphons de la grotte de Pâques !





En descendant Mathieu et moi faisons des photos pour immortaliser cette sortie, lui dans l’artiste de l’art photographique et moi dans la starlette qui prend la pose. Pourquoi riez-vous, on peut bien rêver de temps en temps !
Dada et Ondine vont au fin fond du trou du !!! où Dada s’arrête au fractio du dernier p7, et enlève la corde. Quant à Ondine, très courageuse (elle est bien cette petite, on la garde), elle nous rejoint en riant de se voir en tas de boue, pour casser la croûte avec nous à -100.




Après ce repas tout simple, nous entamons la remontée. Alors les kit commencent à être bourrés jusqu’à la garde. Mathieu en sait quelque chose puisqu’il part du bas du P22, avec pendu entre les jambes un kit bien lourd ! Ondine et  moi suivons avec quelques fou-rires, car dans un passage étroit où je portais un kit à bout de bras, elle me dit calmement « je t’aime ! », j’en étais tout retourné, mais aussitôt elle me repris en  me disant « je t’aide », maudite boue dans mes oreilles, j’avais mal compris ! fou-rire garantie après cet intermède !

La remontée se poursuit avec les kit qui se remplissent, ondine a voulu en  prendre un, elle a compris ce qu’il en était, mais elle ne l’a pas lâché jusqu’à la sortie, la classe !





Nous sortons tous l'un derrière l’autre de 14h 15 pour Mathieu à 14h 45 pour Dada. Ensuite Dada nous montre un trou à une cinquantaine de mètres à l’est du Léo, qu’Alain Gomes a trouvé : entrée sympa, et surtout derrière les pierres jetées tombent sur au moins 25 à 30 m !! ça c’est intéressant, si Alain nous le prête !
Sur le chemin du retour Ondine s’est fait un plaisir de cueillir des asperges , moi de l’aider, et Dada de râler parce qu’il avait chaud. Au final une sortie bien agréable, exit la boue du fond.


François.
(Avec les photos de Mathieu)

15 avr. 2018

Aven Obscure au féminin

Participants-Es : Audrey, Bernard, Daniel et Mathieu
Absents-Es : Ondine, Jérôme et François
TPST : Le temps de faire deux trois photos et de manger

Sortie "Descendre sous terre au féminin"

Suivant les instructions du ministère le petit doigt sur la couture du pantalon, et dans le cadre de son plan de féminisation, le GSV organise ce dimanche 15 Avril une sortie de spéléologie axé principalement sur la pratique féminine. Les hommes qui souhaitent participer sont les bienvenus.

La cavité choisie est un petit bijou pour plaire aux dames : l'Aven Obscure. Elle présente un concrétionnement unique dans la région. Elle est restée secrète pendant très longtemps, mais maintenant que tout le monde la connaît, chacun est très inquiet pour sa préservation.

Hélas le sujet est malheureusement encore très clivant. Ondine et Jérôme ont sèchement décliné l'invitation pour marquer leur désapprobation et François nous a sorti une de ces meilleures excuses pour ne pas venir.

Heureusement la présence féminine sera assuré par Audrey qui ne se formalise pas pour si peu. Elle est contente de pouvoir sortir un peu avant d'attaquer les examens. Aucune propagande ne saurait gâcher son plaisir. Il y a aussi Bernard qui a répondu présent. Cela réconforte un peu les deux pauvres organisateurs, Daniel et Mathieu, qui voyaient arriver l'annulation de la sortie à grands pas...

Nous nous retrouvons tous au cimetière de Saint Vallier ce dimanche matin. De façon quasi miraculeuse, il ne pleut pas. Après le déluge de la semaine, personne n'y aurait crû. La sortie "Descendre sous terre au féminin" aura bien lieu.

Contre toute attente, Bernard a pour une fois pris le sujet au sujet au sérieux. Il s'est équipé d'un smartphone spécialement pour l'occasion. Malgré son grand âge, il a parfaitement remarqué que c'est devenu l'accessoire indispensable du savoir-vivre au féminin. Mais celui-ci doit néanmoins  confesser son inexpérience. Audrey s'empresse alors de venir à secours pour lui expliquer les rudiments de l'engin.  Cinq minutes plus tard, on aurait dit deux collégiennes inséparables.


Il faut cependant se décider à s'équiper pour aller faire la visite. Bernard est le premier prêt, tant il est excité par le sujet de la sortie. Il arbore fièrement le sac de dame qu'il a récupéré dans les poubelles et compte bien s'en servir pour descendre son repas sous terre. Aussi, comme la bouteille de 33 cl qu'il a remplie avec du pinard ne rentre pas dedans, il me la refile sans me demander mon avis, comme toute dame qui se respecte. Devant déjà porter les affaires d'Audrey en plus des miennes, ça ne fera effectivement pas une grosse différence...


Pour retrouver la cavité, Daniel décide d'expérimenter l'orientation au féminin. Il file à fond la caisse sur le premier chemin qu'il croise et je dois le rappeler avant qu'on ne le perde définitivement dans la forêt. Il nous avait habitués à avoir le flair d'un chien de race, il ferait mieux d'arrêter les expérimentations.

Il aurait aussi dû se douter que pour pratiquer l'orientation au féminin, il faut être une femme. Audrey décide lui en faire la démonstration. Elle va nous conduire bien qu'elle ne connaisse pas la cavité. Telle une belle jument sûre de son cavalier, elle avance confiante sur le chemin qui serpente à travers les bois. Dans une complicité parfaite, elle bifurque à droite et stoppe quelques mètres plus loin. Elle peut alors fièrement déclarer : "le trou est là !". Tout le monde est stupéfait.

Pour l'équipement au féminin, on repassera. J'ai beau dire à Audrey que cette année, il faut absolument qu'elle apprenne, elle n'a pas l'air d'être très convaincue. Mais comme elle est plutôt sage et obéissante, je garde encore un tout petit peu d'espoir.







C'est donc Daniel qui équipe, suivi de Bernard, puis d'Audrey et de votre serviteur. Quand j'arrive dans la salle, tout le monde a déjà tout vu, ce qui m'étonne beaucoup. Il reste cependant une bonne demi heure avant le repas, que je compte bien mettre à profit pour faire quelques photos. Comme à son habitude, Audrey essaie de négocier  pour la forme avant de se plier à ma volonté.








Une fois la séance terminée, je me rends compte subitement que j'ai complètement oublié d'aborder la photographie souterraine au féminin. C'est assez bête de ma part, je dois le reconnaître. J'essaie de sonder discrètement Audrey sur le sujet pour savoir si ça aurait éventuellement une petite chance de l'intéresser. Elle me répond qu'elle n'a pas les moyens de s'acheter un appareil. A première vue, ce n'était pas la réponse à la question, mais en logique féminine, ça veut dire qu'elle en a très très envie. Ça me rappelle qu'une fois je l'avais laissée jouer avec mon gros appareil et que ça lui avait beaucoup plu. Il faudra renouveler l'expérience et oser l'inversion des rôles.

Le repas est assez sage. Personne ne s'amuse à sortir la moindre grossièreté en présence de chastes oreilles. Le terrorisme intellectuel au féminin semble régner en maître. MPJ, "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé"...

Pour terminer ce repas monacal, j'offre à Audrey la rituelle tablette de chocolat blanc. Celle-ci retrouve alors son naturel enjoué en envoyant sur moi un torrent furieux de reproches : "Je suis grosse !", "Je suis moche !", "En spéléo, on ne fait que bouffer !", "C'est de ta faute !!!!!!!!!", avant de conclure ce débordement d'affection au féminin par : "Juste un carré, je viendrais en spéléo rien que pour ça !!!!!", visiblement réjouie, puis me rend la tablette pour que je la fasse passer aux autres.

Bon public, je suis définitivement sous le charme. Il est totalement superflu de lui dire qu'elle est très bien comme ça, car il suffit de lui laisser le dernier mot pour qu'elle le comprenne.

Bernard, qui n'est ni grosse ni moche, ne fait pas de manières. Il nous avoue sa préférence et sa faiblesse pour le chocolat blanc, comme toute petite fille qui se respecte. Il est tout-à-fait partant pour faire des sorties féminines plus souvent. Deux carrés plus tard, il est fin prêt à attaquer la remontée. Audrey le suit une fois la corde libérée, puis votre serviteur et enfin Dada qui déséquipe.

Nous sommes dehors relativement de bonne heure. Daniel veut en profiter pour aller à la recherche du Tintin. Hélas pour lui, il n'aura pas non-plus le flair de Milou. Heureusement, on ne l'a pas définitivement perdu pour autant, il est toujours capable de revenir vers nous dans un temps acceptable.

En résumé, les échanges de cette sortie d'étude ont montré que la spéléologie est parfaitement compatible avec la féminité moyennant quelques petits ajustements et un minimum de présence masculine. Nous pouvons donc préconiser de passer à la féminisation et rajeunissement massifs du GSV.

Mathieu

8 avr. 2018

Aven du Petit Renard à Mobylette

Participants : Audrey, Jérôme, Daniel, Mathieu et François
TPST : 5h15

En ce premier dimanche d’avril après Pâques, nous décidons après quelques concertations, soit de faire une sortie d’initiation, soit de faire une sortie un peu plus technique. Faute de gens courageux à initier nous prîmes la seconde option. Nous  nous retrouvons ainsi sur le plateau de Saint Vallier pour faire l’Aven du Petit Renard à Mobylette. En cette belle journée un peu venteuse nous sommes cinq à répondre présent à l’appel.

Honneur aux dames, Audrey la plus jeune et la plus sympa, et je pèse mes mots !!  puis par ordre institutionnel : Dada le "prézi", Mathieu le secrétaire, Jérôme le gai luron (spécialisé pour la remontée des troupes et autres situations..), puis enfin François chargé de rédiger le compte rendu et de surveiller les écarts de langage de certains, mais pas à l’abri quant à lui de quelques écarts, mais sous contrôle par crainte de représailles !

Si nous n’avons pas la quantité dans l’effectif, nous avons la qualité ! Ben oui, mes très chers, il n’y a pas de mal  à se faire du bien. Je retourne avec plaisir faire ce trou car cela faisait 13 années que je ne l’avais plus visité, mon Dieu comme le temps passe vite !

Dada ayant digéré le manque d’effectif de la précédente sortie au Cappuccino, s’empressa de partir devant équiper le trou. Nous nous enfilons dans le trou (sans arrières pensées MPJ) je ferme la marche et entre, il est alors 11h.



Nous attendons beaucoup de temps aux départ des différents puits, car soit Dada a perdu la main, soit les amarrages sont foireux et il faudrait bien au cours d’une de ces sorties, rééquiper convenablement les différents trous que nous avons visités, certains seraient même conseillés surtout quand on est court sur patte et j’en sait quelque chose !! Donc nous comprenons bien le temps passé par le "prézi" pour équiper et lui pardonnons, car il n’a pas perdu la main, loin de nous cette pensée.

Le grands puits de 68m est très beau, surtout la partie plein vide de 52m. Mais effectivement comme nous l’avons constaté, il manquait un amarrage vers -35, que nous n’avons pas vu à l’aller mais que Dada a retrouvé à la remontée et situé dans un creux de la paroi très propice aux frottements ! mais qui est allé équiper ici comme cela, c’est vraiment en dépits du bon sens, il y avait excusez moi du peu, 33m en dessous ! Mais avec beaucoup d’attention et nous écartant de la paroi nous sommes tous en bas.




Le trou est un peu arrosé et après une série d’étroitures dans les deux dimensions nous arrivons au pallier du dernier puits de 25m où nous cassons la croûte, avec d’une mini bouteille de vin de notre cher J… Et oui les temps sont durs, ne riez pas, c’est un copain du club ! Pour  se faire pardonner J… nous sort de derrière les fagots un divin élixir de quelques 69°, on a eu chaud d’un coup, mais cela ne s'est pas trop ressenti dans la remontée, ouuuuuf !







Jérôme est parti devant, suivi d’Audrey qui est montée comme une flèche, et n’en revenait  pas une fois dehors, elle a fait des progrès cette petite. Je suivis ensuite, puis Dada, qui laissa le soin à Mathieu de déséquiper. Mathieu sortit en dernier, il était alors 15h45.

Dehors nous fûmes accueillis par un vent violent à décorner les c … on se changea vite, et chacun repartit avec des sensations et des images à renouveler. C’est quand qu’on y retourne !

François.
(Avec les photos de Mathieu)

1 avr. 2018

Désobstruction Avril 2018 (11 sorties)


SUR VENCE (Baou des Blancs, Dada): 3 sorties.

-157 E ( ?)

SUR TOURRETTES: 5 sorties (Courmettes & Georges du Loup, rive gauche ; Dada):

-Sous le Pic de Courmettes : pointage de diverses cavités. Désob à l’aven Faille (+topo), à la grotte des sceaux (sans nom) et à la grotte du Surplomb.
-Dans les gorges du Loup : prospection entre le vallon de Pescaressa et les falaises du 148G. Visite du 148E. Trouvé 2 grottes. Dans la Grotte du site d’Escalade, développement de 9m, avec suite à ouvrir…

SUR ROQUEFORT les PINS: 1 sortie.

-Gorges du Loup : prospection depuis la résurgence du Lauron en remontant vers l’amant du Loup. Cavité 157R repérée. Topo petites grottes vers le site d’escalade mais en rive droite.

SUR PONT DU LOUP: 1 sortie (Dada & co).

-Visite des sources et du barrage avec Choucas. Vu grande faille intéressante dans la descente par les échelles.

SORTIES CLUB (en vrac et sans forcément de CR et non comptées dans le titre !):

Col de Cavillore (Gourdon), Aven du Petit Renard et aven Obscur (St Vallier), aven Léo (St Cézaire, déséquipement), Aven Tagada (Siou Blanc, Var, Ondine), Coume-Ouarnede/Félix Trombe Henne Morte, PDG, Penne Blanque (Hte Garonne, Ondine).

Pour le club,
Christophe