25 juin 2016

Exercice secours au Marguareis - 24, 25 et 26 Juin 2016

Participants GSV : Christian, Christophe et Mathieu sur un total de 38 personnes, comprenant des italiens et des varois en plus du SSF 06
TPST : environ 7-8h

Vendredi 24 Juin :

Après rappel des troupes valides et non-alcoolisées, pour le grand exercice secours au Marguareis, le GSV arrive à aligner dignement trois personnes dont une n'est certaine qu'à 95% à quelques heures du départ (avec un taux aussi surévalué, je n'y croyais pas...).

Pour ceux qui n'auraient jamais entendu parler du Marguareis, il s'agit d'un massif karstique perché à plus de 2000m d'altitude à la frontière italienne au-dessus de Tende, mais constituant une enclave de la commune de La Brigue. Son point culminant est la Pointe Marguareis à 2650m. C'est là que l'on va trouver les trous les plus profonds du département, avec plusieurs à plus de -500. L'exercice secours va se dérouler au début de l'un d'eux, le Penthotal, avec une victime fictive à -100 dans la Salle des Fées juste après le départ du Puits de la Papesse.

Étant bien-sûr fin prêt, l'après-midi du vendredi 24 Juin est consacré à la préparation du matériel. A 16h, je passe chercher Christophe chez lui. Nous avons rendez-vous avec une équipe du COV à Mougins pour monter en pickup. Là-bas, nous retrouvons Yolanda, Sylvain et Michel. Et à 18h, nous sommes en route comme prévu.

Contre toute attente, le trajet sur l'autoroute est fluide à cette heure-là et nous atteignons Ventimille sans souci. Puis nous remontons la vallée de la Roya. Nous faisons un arrêt à Breil pour trouver du pain. Et l'heure étant déjà bien avancée, nous cassons la croute rapidement pendant l'attente au feu rouge avant le tunnel de Tende (20 minutes).

Après le passage du tunnel, nous remontons sur le Col de Tende côté italien pour venir récupérer les 14km de piste jusqu'au refuge du Martel. La vue durant le trajet est particulièrement belle et certains passages sont vertigineux.

Nous arrivons sur place à la tombé du soleil et il faut faire la course pour monter la tente avant la nuit. Et encore, nous avons la chance d'être fin juin, au moment où les jours sont les plus longs. J'arrive juste à terminer avant de devoir mettre la frontale, quand un Christophe désespéré m'appelle au secours. Il a emprunté la canadienne de Jérôme. Il n'arrive pas à finir. Et il a un morceau de tube coudé avec deux parties femelles et une partie mâle, dont il ne sait que faire.

Après un examen du matériel, je dois reconnaitre qu'au moment où je faisais mes armes avec une antiquité des années 50, Jérôme avait ce qu'il se faisait de plus moderne dans les années 80. L'entrée de la tente est soutenue par deux pieds inclinés pour laisser le passage, et qui s'enfilent dans des renforts dans le tapi de sol. A observer le trou côté gauche, je n'ai aucune difficulté à imaginer Jérôme en train de monter la tente !

La partie principale étant montée, il faut se rendre à l'évidence ; il manque un tube de pied pour un des piquets de l'avancée. Mais où Jérôme a-t-il bien pu le mettre ? La question étant de pure rhétorique dans ces conditions, je décide de terminer le montage avec un soutènement en pierres sèches. La nuit est maintenant franchement tombée et Christophe devrait arriver à dormir dedans. Comme les deux toiles se touchent, je me garde bien de lui dire que si il pleut, il va avoir des surprises. Je n'ai pas tout vérifié, mais y aurait-il une chance que deux petits morceaux de tube aient aussi été égarés ?...

Maintenant que l'urgence a été réglée, nous pouvons nous rendre au refuge pour enregistrer notre arrivée. A la constitution des équipes, j'ai le plaisir d'apprendre que je suis intégré à l'équipe ASV et que le rendez-vous est à 7h du matin. La nuit va être courte.

Au retour à la tente, je peux enfin terminer mon repas et je mets le réveil à 6h. Il est déjà 11h30 passées.

Samedi 25 Juin :

La nuit s'est bien passée. Je prend mon petit déjeuné devant la tente. Il n'y a personne debout et je regarde le soleil se lever. Une belle journée se prépare.

Comme prévu, j'arrive au rendez-vous à 7h25 bon premier. Il n'y a personne de prêt. Et quand Christophe prendra son poste au PC, je serai encore le premier à être inscrit sur la liste.

Bref, vers 9h30 l'équipe ASV part en direction du trou, mais personne ne le connait et il y a juste Michel qui a déjà vu l'entrée. Comme celui-ci traine un peu en arrière, il nous faut faire demi-tour quand on est visiblement allé trop loin. Heureusement que le trou est à proximité, il n'y a pas trop de chemin à faire.

Nous rentrons dans l'ordre des kits ASV et avec la fausse victime au milieu. J'ai le dernier kit. Le chef d'équipe, Fred (Var), ferme la marche derrière moi. La descente se fait tranquillement. Avant le puits de la Papesse, je suis les traces les plus évidentes jusqu'à un balcon. Je vois les autres traverser en main courante en dessous. Ce n'est pas le passage, mais le détour valait le coup d’œil. 

Pour la fin du parcours, Fred prend le kit à son tour. A la sortie de la main courante, il m'appelle pour venir récupérer le kit. Je ne me suis rendu compte de rien, mais il vient de se faire un vol et il est un peu sonné. 

Aurait-on finalement une vraie victime pour l'exercice ? Ça tombe assez mal, c'est justement le chef d'une équipe de débutants...

Après un moment, il arrive à s'en remettre. On peut attaquer l'exercice. On le fera sous un mode apprentissage où tout le monde assiste à tout, plutôt que dans un mode comme en vrai où chacun s'occupe de son poste.

Pour ma part, je commence par donner un coup de main à Fred B. (Il y a trop de Fred dans cette équipe) pour l'installation du Téléphone Par le Sol. La première antenne est mise directement dans l'arrivée d'eau. Pour la seconde, à l'autre bout de la salle, juste au-dessus du Puits, une deuxième arrivée d'eau indépendante fera l'affaire.

L'appareil à peine branché, Fred B. se fait déjà agresser par la surface. Il n'y a pas à dire, le signal est fort et clair ! Je peux passer à la suite.

Mon poste officiel est le montage du point chaud que je partage avec un italien. Il faut d'abord trouver un endroit tranquille et aplanir le sol. Dans notre cas, on a pas vraiment l’embarras et le choix est vite trouvé. On empile ensuite, une bâche, un matelas auto-gonflant, une couverture de survie et une bâche de propreté. Par dessus on installe un abri pré-monté en couvertures de survie.

Par la suite, Sophie (Var) et Michel vont prendre place avec la victime, Virginie, pour la déshabiller et faire un deuxième bilan plus approfondi (après le premier, fait sur le lieu de l'accident).

Au TPS, la surface est maintenant beaucoup plus conciliante ; elle en est à demander à l'équipe ASV si elle n'a pas des nouvelles de l'équipe téléphone, ce qui nous fait bien rigoler ! Mais il ne faut pas le dire...

De notre coté, ce n'est pas beaucoup mieux. Personne n'a pensé à mettre de l'eau dans les kits pour pouvoir en faire chauffer. On est obligé de mendier pour pouvoir offrir un thé à la victime...

Au fur et à mesure, on voit arriver les équipes d'évacuation et l'équipe téléphone.

Quand on a des personnes un peu trop frigorifiées, on les fait rentrer un moment dans le point chaud. Pour ma part, je dois reconnaitre que mon équipement spécial trou froid tient toutes ses promesses (sous-combinaison, cagoule en soie, sous-gants en soie). Même en restant inactif à 1-2 degrés, ça passe sans problème. Il y a juste les chaussettes qui pourraient être mieux, mais ce n'est pas dramatique. En tout cas, à voir le cirque que font les autres, je suis content d'avoir été prévoyant. Car il y a du temps à tuer avant d'avoir le signal du départ.

Le moment tant attendu finit quand-même par arriver (vers 14h ? Je ne sais plus). On soulève l’abri du point chaud pour la mise en civière. On place celle-ci à coté de la victime. On se met en position pour soulever : pieds, hanches, épaules et tête (je suis aux hanches). 

- Des pieds à la tête, prêt à soulever ?
- Prêt !
- ...
- Soulevez !

Et là, quelle n'est pas ma surprise de ne pas sentir de résistance ! J'en demande même à la victime si on a pas été un peu brutal, mais tout va bien. A ce moment, j'étais encore loin de me douter qu'à moins d'un demi gabard (unité de poids du GSV), victime et civière comprise, on va au devant des problèmes quand ce n'est pas anticipé. Et je m'étais déjà laissé surprendre.

La civière s'en va et je reste derrière pour replier le point chaud. Je suis donc le dernier à repartir du fond.

Au milieu de la main courante, ça bouchonne et je vois la civière passer au dessus de nos têtes en tyrolienne, à la verticale du Puits de la Papesse. Le spectacle est grandiose !

Durant la remontée, je vais renforcer les différentes équipes pour les sorties de puits. Malheureusement, nous faisons face à une panne du téléphone, et on se résout à s'en passer.

Les puits s'enchainent. Et au bout d'un moment, j'ai le plaisir de rencontrer Christian alors que je n'y croyais plus ! La surprise est totale. Il avait juste éviter de prendre la piste de nuit avec le camion, ce qui est plus prudent. Il était donc arrivé après mon entrée sous terre. 

Mais le plaisir des retrouvailles est interrompu par le devoir et Christian va prendre son poste dans le puits comme contre-poids. Je n'ai pas le temps de réaliser la chose, que le drame est évité de justesse : La civière a décollé comme une fusée et le régulateur fait tout se qu'il peut pour freiner sa course effroyable. Mais heureusement, il réussira à reprendre le contrôle de la situation.

Pour Christian, c'était quasiment de la chute libre et je m'en veut beaucoup de ne pas avoir pensé à le prévenir de ce qui l'attendait. Du coup, là-aussi le régulateur s'est laissé surprendre par le poids insignifiant de la civière.

La suite se fera sans encombre malgré les risques de chutes de pierres dans la zone d'entrée.

A la sortie, on est accueilli par un orage de grêle grosse comme des balles de golf. Du coup, je me porte volontaire pour ramener la victime au refuge au plus vite. Il devait être à peu prêt 17h30, si j'ai bonne mémoire. Heureusement l'orage ira voir plus loin assez rapidement.

La soirée sera consacrée au débriefing et au repas dans le refuge.

Dimanche 26 Juin :

Le lendemain matin, le retour est prévu sans tarder. On replie tout et nous seront sur le départ vers 9h30-10h. La descente se fera par Monesi à cause d'une course de vélo. De ce coté, la piste est beaucoup plus longue, mais plus tranquille.

A Monesi, des travaux nous obligent à attendre. Nous allons prendre un café et acheter du fromage.

Nous récupérons l'autoroute à Imperia. Nous arrivons à Mougins vers 15h30. Puis avec Christophe, nous rentrons sur Vence, contents tout les deux d'avoir pu découvrir le Marguareis.

Mathieu

  


12 juin 2016

Aven Nrelac

Participants : Jérôme, Mathieu, Ondine
TPST : 5h30

Derrière ce nom à coucher dehors (on en a fusillé pour moins que ça…) se dissimule une aimable succession de puits qui plongent directement à - 226 m dans le collecteur (fossile) des Moustiques, à proximité de la jonction avec le collecteur des Baoudillouns.  Nous organisons donc une partie à trois avec Mathieu et Ondine pour aller se tremper les bottes dans ce dernier.

En fait, Mathieu voulait faire un trou déjà équipé car il en avait plein le dos de laver les cordes des sorties précédentes (Dada, le titulaire du poste étant momentanément indisponible) et Ondine voulait refaire le Nrelac autrement qu’en en sortant de nuit et sous la neige... 

Rendez-vous est donc pris pour 10h à l’observatoire de Calern en ce dimanche doux et ensoleillé. Le temps de préparer les sacs et de dire du mal de tous ceux qui devaient venir et se sont dégonflés, nous effectuons tout guillerets la demi-heure de marche vers l’orifice. Mathieu, qui a encore la tête dans le c… de ses frasques du samedi soir met un bon quart d’heure à retrouver l’emplacement du trou.

Après nous être équipés, nous y entrons vers 11h30, et dégringolons joyeusement ressauts et puits divers (pas décorés, mais bien alésés par l’eau) pour échouer à la cote 226, à l'arrivée dans le collecteur des Moustiques vers 13h00 pour le miam. Nous touchons à peine à un excellent vin rouge de Toscane (un doigt pour Ondine, une main pour Mathieu et votre serviteur) afin d’éviter une remontée pénible et éthylique. En guise de digestif Mathieu nous conduit vingt et quelques mètres plus bas dans la rivière aux eaux cristallines en nous faisant remarquer, au moment où nous l’enjambions, que s’amorçait sous nos pieds inconscients le fameux Puits à Gore de 90 m.

Personne n’ayant envie, à l’unanimité, de se remplir les bottes dans le ru limpide (surtout pas Ondine qui gardait un souvenir aqueux de sa dernière expédition au Nrelac), nous entamons la remontée. Vu mon âge avancé et ma condition défaillante, je passe en premier et me surprends à effectuer l’ascension à une vitesse honorable. J’émerge du trou vers 16h45, suivi quinze minutes plus tard par Ondine et Mathieu. Malheureusement la bouteille de vin Toscan n’a pas résisté à l’une des nombreuses valdingues de mon kit et je comprends alors pourquoi une vague odeur de vinasse m’a poursuivi pendant la remontée. Certes le trou en a été tout baptisé mais c’est quand même la première fois en huit ans de sorties spéléo-viticoles que le GSV ne ramène pas une bouteille entière à la surface !

Pour nous consoler, Ondine ouvre deux canettes de « bière pour filles » qu’elle avait mises au frais à l’entrée du Nrelac. Nous ne pouvions mieux clore cette belle journée (nous passerons sur la pénible remontée vers les voitures qui nous permit toutefois de brûler complètement les calories de la « bière pour filles »).

Jérôme

5 juin 2016


Grotte de la Mescla (ou des Eaux salées ou des Eaux légèrement radioactives). 


Participants : Daniel, François, Mathieu, Audrey, Alberto, Ana Helena, Vinicius, Pedro Antonio, Cristobal
TPST : 6h

Suite à la grosse sortie initiation à la Baume des Caranques fin 2015, Audrey et Alberto étaient partants depuis pour une autre sortie d'initiation. Mathieu s'est joint au projet pour initier un collègue brésilien et les deux cousins de ce dernier. Et le film vu fin avril sur les récentes plongées à la Mescla a fini de piquer leur curiosité (J. avait un cours de macramé naturiste et ne s'est pas joint à nous). Nous nous sommes donc retrouvés à 9h45 sur le parking de la Mescla -un peu tard certes mais nous avons dû faire un long détour pour éviter le parcours de l'IronMan 2016.
Nous rentrons tous les 9 à la queuleuleu dans la grotte vers 10h30 (nous notons au passage que la grille d'entrée n'est pas fermée). Nous nous retrouvons dans la salle principale et décidons de laisser les kits de bouffe histoire de ne pas se charger inutilement lors de la visite. Dada nous laisse un moment et monte sur la gauche doubler la main courante qui permet d'accèder aux réseaux supérieurs ; nous emmenons le reste du groupe au réseau actif.



L'équipement fixe est de très bonne qualité et le groupe avance bien, en confiance. Une fois arrivé au siphon, F. en profite pour faire son lavage de pieds du mois, au risque d'une pollution massive de la rivière et du Var. Nous expliquons au groupe la situation exceptionnelle de la Grotte, la température de l'eau anormalement élevée, les explorations en cours de la partie immergée par les collègues du Garagalh. Nous quittons ensuite le siphon; nous prenons à droite, avançant d'une vingtaine de mètres. Nous entre'apercevons Daniel -au travers d'une lucarne- qui se trouve plusieurs mètres plus haut dans le réseau et qui a fini d'équiper. Ce dernier redescend rapidement nous rejoindre alors que nous entamons le retour vers la salle d'entrée.









Il est quasiment midi et décidons de nous restaurer suite à cet effort surhumain. Mathieu a apporté avec lui une bouteille de Côte du Rhone pour l'apéro et une autre de Clairette de Die pour le dessert. Dada, notre double-président, en profite pour nous prouver une fois de plus l'intense évaporation de tous liquides alcoolisés en milieu souterrain dans son verre (chose étonnante, il n'arrive pas à comprendre pourquoi ça évapore plus vite dans son verre que dans les notres)!


Nous poursuivons ensuite la visite de la grotte et partons à l'assaut des réseaux supérieurs. Le petit groupe monte donc tant bien que mal via la main courante d'une quinzaine de mètres. Il manque quelques barreaux mais l'équipement ayant été doublé, nos recrues arrivent sans encombres à la galerie supérieure. Nous continuons la visite jusqu'au siphon suspendu mais le niveau est beaucoup trop haut pour espérer passer sans trop se mouiller. Quelques photos plus loin, on redescend par le même chemin jusqu'à la salle d'entrée. Le retour à l'air libre est prévu par le réseau actif. Tout le monde est partant sauf deux personnes dont nous tairons les noms. Parmi ces personnes, une n'a pas eu d'autre choix que de renoncer à sa volonté initiale de ne pas se mouiller les pieds et de venir s'immerger avec nous (et oui, s'étant mouillé les pieds et le bas de la combi dans le siphon Spada, elle n'avait plus d'excuses). Et l'autre a eu comme excuse de devoir fermer la grille de la grotte et d'embarquer avec lui nos kits (comme si nous ne pouvions pas remonter dans la grotte une fois sortis par le bas, pour récupérer les kits de bouffe et fermer la porte!!!).










 La main courante nous mène directement vers la partie active. Après un bon bain jusqu'à la ceinture et aprés avoir tatonné 5 minutes, notre guide du jour (le fameux M.) trouve le boyau menant à la sortie. Nous retrouvons finalement la lumière du jour vers 16h30. Tout le monde étant sorti, nous lavons le matériel et les combi. Le Var est bien boueux, avec un courant visiblement important. Nous remontons tous à la voiture sous une petite pluie. Tout le monde est content.

Christophe

1 juin 2016

Désobstruction Juin 2016: 7 sorties.

Notre vénéré président ayant été opéré des "boyaux" (pas ceux de la tête) à la mi juin, il n'était pas trés dispo physiquement, cela explique le petit nombre de sorties désob du GSV. 

SUR VENCE:

-Réseau R1-Grotte du Cocon (Baou des Blancs): 2 sorties (F & C); nous travaillons sur la petite salle découverte aprés l'ouverture du laminoir qui se situe au pied du ressaut menant à la partie sur laquelle nous avons travaillé les séances précédentes. Il y a plusieurs mois, nous avions noté un fort courant d'air sortant de ce laminoir. Le passage n'était pas trés grand mais nous voyiions sur plusieurs mètres, et compte tenu du courant d'air, cela nous a motivé un maximum. On a ouvert 2 passages: l'un se dirige à 1ère vue vers le Nord (d'où sort ce courant d'air), à peu prés horizontal et l'autre est un laminoir descendant, qui pourrait correspondre avec une partie du réseau inférieur (si on se base sur la topographie). La suite au prochain épisode!

-157 Z3 + Grotte des randonneurs (Plan des Noves): 1 sorties (D & F); on travaille toujours à élargir le passage pour accéder au puits.

-Aspirateur (Colle Bertrand): 1 sorties (C & F); notre président étant "souffrant", nous avons décidé de changer de trou (…) et d'aller désober un peu plus haut, avec un peu moins de marche d'approche. Une fois au frais, à l'abri des taons agressifs, on apprécie le calibrage fait par Dada dans la partie supérieure de la cavité. Une fois la galerie remontante -découverte par Dada- atteinte, on se concentre d'abord sur le méandre vu en hauteur; Dada l'a équipé d'une petite broche ce qui nous facilite la tâche car une "pelle" de 4m de haut sans assurance, ça fait toujours mal. Donc c'est assuré (et rassuré) qu'on a grimpé. Dada m'avait dit que les trous étaient déjà percés et qu'on avait qu'à bourrer. Ce que j'ai fait avec entrain, étant devenu un pro du bourrage. Il nous faudra 2 tentatives pour arriver à faire tomber une partie du méandre, mais pas suffisante pour que Fred (notre fil de fer) puisse passer. Ce dernier doit du bout du bras manier  notre Bosch 36v -armé d'un foret 14mm- pour arriver à entre-apercevoir la suite du méandre qui part sur la droite (donc vers la partie "connue" de la cavité).
Fred monte tester l'amarrage…

Rassuré, je peux monter travailler un peu du perfo…

Après un repas frugal, nous décidons d'aller voir la partie sur laquelle Dada travaillait en Mai, c'est à dire celle située plus profond (tout étant relatif, par plus profond, j'entends 5 ou 6m plus profond).  Notre perfo aidant, de gros blocs sont tombés mais cependant pas assez pour passer. La suite est un petit puits, toujours à courant d'air, mais nécessitant encore au moins 1 bonne séance de travail dessus. C'est bien boueux que je remonte de quelque mètres pour m'attaquer à un passage que j'avais vu le mois dernier et par lequel Fred a pu se glisser. Mais ne passant pas là où Fred passe, j'ai dû un peu calibrer le passage (de toutes les manières, cela était impératif, car j'ai noté la difficulté avec laquelle il a dû se contorsionner pour bouger la tête). Deux trous plus tard (ainsi qu'un peu de monoxyde de carbone dans l'air plus tard) le passage est ouvert. Heureux que le trou aspire. Pas mal de déblais, mais il est tard est nous devons partir, ayant un impératif personnel. Donc sortie intéressante car nous avons toujours 3 passages à ouvrir.

J'ajoute ci-dessous quelques photos prises lors des séances précédentes:

Une petite méduse dans la "galerie".


La massue et sa petite soeur.


La locataire des lieux.








Du noir entre 2 blocs, de quoi aiguiser notre curiosité!


Une échelle, c'est mieux pour la massue et sa petite soeur!


Dada, à mi galerie. Encore 6m derrière lui.


Après ouverture du passage vu précédemment.


Dada vers le début de la galerie qu'il a découverte.


Le boyau d'accès à la galerie (bien sableux!)


ROQUEFORT LES PINS:
-Aven de la fourmillière (secteur Nord de Camptracier): 1 sortie (D) + désob de l'entrée du numéro 6 + ouverture d'un trou situé 20m sous l'aven de la Fourmillière (numéro 10).

-Aven de la fourmillière (secteur Nord de Camptracier): 1 sortie (D & F). Nettoyage des déblais de la séance précédente et fond précédent mesuré (6,5m). Désob de l'entrée du numéro 6 et du numéro 10 au marteau/burin. Fred réussit à passer. Profondeur estimée de 3,6m et suite en méandre étroit. Pas trés motivant!

SAINT DALMAS DE TENDE:
-Mine de la Vallauria: chantier des SophiTaupes. Dada est monté filer un coup de main pour le creusement d'une galerie de jonction.

Christophe