29 août 2014

Riou de la Bollène

Présents : Paul (GSMagnan), Flo (GSV) + Roland
TPEC : 2h10

Je finis le mois d'Août par le riou de la Bollène, en compagnie de Paul et Roland, un ami de la famille ayant déjà pratiqué le canyoning... il y a 13 ans. RDV à St Isidore à 9h30 pour covoiturer où Paul rigole en rencontrant mon invité (référence au surnom du kit spéléo : Roland - culé) ; puis arrêt stratégique à la boulangerie des Trois Vallées où nous croisons un ami de Paul, membre du CAF de Cannes, qui nous valide que le canyon passe très bien en ce moment. 
On arrive au parking aval de la Bollène avant 11h ; il n'y a qu'une voiture en navette, on ne devrait pas croiser beaucoup de monde aujourd'hui. Des chaussures flinguées sont enroulées sur le câble électrique, ce canyon est-il abrasif ? On m'a pourtant prévenu qu'il glissait beaucoup...

Au parking amont, quatre voitures sont garées. Ce pourrait être un gros groupe de canyoneurs ou des randonneurs. En tout cas, ça cogne et on va vite se mettre à l'ombre pour la courte marche d'approche. Le riou a un débit correct et le niveau est assez élevé pour la saison, Paul s'attendait à y voir beaucoup moins d'eau. On se change, on mange une barre céréale et on enkite les cordes pour commencer à se glisser dans l'eau fraîche à 11h50.
On a vite confirmation des avertissements concernant l'adhérence... ça glisse sévère ! Attention aux appuis, ça serait bête de se faire une cheville maintenant... Les premiers obstacles se passent très bien en sautant, glissant ou en désescalade. On progresse à bonne allure et on arrive rapidement aux deux gros sauts/toboggans du parcours : une C13 et le fameux toboggan de 15m ayant fait la réputation du canyon. Sur la première, Paul et Roland sautent en assurant bien leurs appuis. Le sac de Roland n'a pas supporté le choc et s'est complètement déchiré... Pour ma part, je ne me sentais pas de faire ce saut avec la roche glissante ; toboggan à fond la caisse en écartant bien les bras sur la fin... il faut que je perde cette habitude.

Vient le grand toboggan où Paul souhaite nous faire utiliser la corde pour descendre jusqu'à une margelle pour sauter. Il y a déjà été témoin d'un accident et des hélicoptères y interviennent régulièrement pour évacuer un blessé. Autant ne pas prendre de risque et profiter de l'occasion pour revoir la mise en place d'une MC en canyon. On continue le parcours en croisant de temps à autre des détritus (tambour de machine à laver, moteur, pneu, ...) et une bouteille... tiens, c'est pas celle de Roland ? Ah oui, son sac s'est encore plus déchiré ! Adieu sac scolaire de ses enfants...
Le travail géologique est remarquable par endroit et l'eau claire, oscillant entre le vert et le turquoise, offre une très belle visibilité avec des jeux de lumière sympathique (la réverbération du soleil offre des scintillements dansant sur les parois). On arrive malheureusement à la dernière cascade très esthétique avec les rayons du soleil qui s'engouffrent juste dans l'ouverture. On finit le canyon vers 14h, en ayant croisé personne (c'est tellement rare). On se change, grignotons un peu et repartons. La marche retour est très agréable à l'ombre des arbres et ça papote boulot.
Vêtements secs, déjeuner et soleil au parking aval. On fait la navette et dur retour sur la Côte avec ce cagnard... 


Florian

27 août 2014

Suite des travaux secrets...

Présents : Alex, Paul, Perrine (GSMagnan) & Dada, Flo (GSV)
TPST : 4h

Comment dissimuler un cadavre
Suite à son annulation mercredi dernier (faute de maladie), Paul a rechargé ses batteries à fond et voulait en découdre avec cette nouvelle cavité. On décide donc d'y poursuivre les travaux, entamés la semaine dernière (cf CR : travaux & l'espagnol du Garagai). Perrine se joint également à la partie et son petit gabarit pourrait nous être avantageux. Plus l'expertise de Dada !

On se retrouve tous à 9h pour entamer l'heure de marche d'approche. Le vent de la nuit nous offre une superbe vue dégagée où l'on aperçoit la Corse. On prend un autre chemin que la dernière fois, histoire de mettre du piment à l'aventure (toujours en suivant le GPS, à travers monts et forêts). On perd presque une partie du groupe à force de passer n'importe où.
Sur place, on attaque rapidement les travaux vu qu'il faudra décoller vers 14h. Dada évalue la situation et on déblaie un peu avant d'entamer les tirs. Paul est bien content d'avoir invité Dada vu qu'il a pris la mauvaise batterie pour le perfo. Il est encore plus content quand il s'aperçoit que ses pailles ne fonctionnent pas... mauvaise qualité de marchandise ?

Pas facile de bosser à cinq autour d'une petite faille... Paul et Dada prenant le dessus (faibles que nous sommes... nous n'avons osé contesté leur supériorité numérique)
On fait plusieurs tirs et beaucoup de coups de massettes pour élargir le puits et le stabiliser. Petit casse-croûte à l'ombre, à tour de rôle. A 12h30, on envoie Perrine se préparer pour lui laisser le privilège de faire la première ! Ça n'arrive qu'un fois dans une vie ! Paul l'assure en surface pendant qu'elle désescalade. Arrivée dans une petite salle avec une suite peu évidente : une ouverture légèrement ventilée de la taille du poing. Le sol étant rempli de terre et de blocs que l'on a balancé. Alex va voir à son tour et nous remonte quelques clichés pour avoir une idée de la bête. Ça ne sera pas évident de continuer à y bosser : il faut sécuriser totalement le puits d'entrée, vider les gravats du fond pour ensuite attaquer une étroiture ne laissant pas apparaître de gros volume...

Mais pour l'heure, il faut y aller ! Paul a RDV et c'est infernal de creuser sous ce soleil ! Toute notre eau y est passée...

Et pour finir cet article avec joie et enthousiasme : c'est le 100ème CR du blog !!! Bonnes explos à toutes et à tous ! 

Florian

26 août 2014

Trois jeun's à La Turbie

Présents : Paul, Perrine (GSMagnan) & Flo (GSV)
TPST : 4h

Je m'incruste à une sortie entraînement avec Paul & Perrine aux carrières de La Turbie. Beau soleil, vue dégagée et manipulations sur corde au programme.
On se retrouve à 10h20 sur site pour entamer une petite journée (départ prévu pour 14h30 - 15h). On ne perd pas de temps et on file direct sur la paroi. Paul commence son cours par l'utilisation des AS ; j'apprends une autre manière d'équiper avec la dyneema que celle transmise par Chris D. Perrine et moi manipulons pendant que le grand manitou corrige les erreurs. Puis Perrine part équiper une voie (avec des petites fautes de sécu, dur de se remettre dans le bain !) ; je demande à Paul de me montrer comment se met en place une main courante rappelable en canyon (version simple et version "compliquée", si un point intermédiaire est difficile à atteindre).

Équipement d'une 2nde voie où j'ajoute une petite main courante complètement inutile mais très esthétique. Puis on se pose pour manger pendant que des nuages arrivent. On a bien profité du soleil pendant 1h30, maintenant, place au brouillard, vent et apocalypse...
On retourne sur corde où j'essaie d'appliquer le balancier espagnol. Paul me donne d'autres conseils que ceux d'Alex, mais pourtant bien efficaces, tout en ajoutant un spit parmi ses congénères. Cette fois, l'utilisation de la poulie est fortement appréciée ainsi que le poids de la victime (j'ai pris Perrine, pas Paul... pas folle la guêpe !). On montre la manip' à Perrine en étant sur terre où elle répète les actions guidées par Paul. Dernier cours de la journée avec le "faux-fractio" ou "comment bouffer de la sangle plutôt que le corde quand l'équipement est tout pourri". Puis on déséquipe et on file vers 14h30.



Florian

24 août 2014

Aven des Arabes

Présents : Dada, Bernard & François (GSV)
TPST : 3h20 

Rendez vous à 8 h 30 sur le parking des pompiers à Vence pour monter avec une seule voiture faire l’aven 68-S1 (dans le vallon qui monte de Gourdon à Caussols), et plus connu sous le nom d’ « Aven des arabes », en souvenir de mimiques linguistiques de certains anciens du club lors de sa désobstruction.
Archive 23-10-2013

Nous entrons Dada, Bernard et moi dans le trou à 10 h 30. Le trou à été laissé équipé par le S C Vallauris, qui nous l’a cédé si l’on veut y travailler, j’ai compris pourquoi après en être sorti !
Effectivement il n’est pas très large, quelques petits puits (dont le plus grand fait actuellement de 10 m) agrémentent la progression. Quelques laminoirs et passages bas ont dissuadé Bernard d’aller plus loin, mais en le poussant et en le motivant un peu, il a continué et ce, presque jusqu’au terminus ! Dada et moi voyons le fond qui est très étroit et guère encourageant.
Le fond se présente sous la forme d’un laminoir suivit d’un ressaut de quelques mètres, mais on ne voit pas la suite. Celle-ci se situant dans un coude vertical, ou aucun mouvement de tête n’est possible ! Il est évident qu’il faudra au préalable élargir certains passages supérieurs  avant d’attaquer le fond proprement dit.
On a senti un très léger courant d’air, mais l’intérêt  de ce trou réside dans sa position ! Celui se situe exactement au milieu de deux grandes cavités : en amont du Cappuccino et en aval du Fourchu. On peut toujours rêver, ce n’est pas interdit !!
Nous sortons de la cavité à 13 h 50, sous le soleil. Il faisait meilleur dans le trou !

Aux amateurs de désobstructions, bon courage! Mais courir dans des galeries ne se donne pas aussi aisément qu’on ne le pense, seul l’acharnement dans le travail de la désobstruction paie à la fin !! 

François

Les poissons du Riou de Pierrefeu

Présents : Alex, Paul (GSMagnan), Flo (GSV) + Mary-Annick, Ondine, Damien, Assem, Dhann, Adam, Denis, Magalie
TPEC : 4h30

On se fait une sortie pour initiés/débutants en canyon, en allant du côté de Pierrefeu (après avoir changé d'avis... 2 fois). On retrouve tout le monde pour 8h45 à St Isidore où l'on essuie trois désistements matinaux. Paul est encore fracassé de sa semaine de maladie... mais l'enthousiasme du groupe aura-t-il raison de sa blanche mine ? On se répartie dans les voitures et prenons la route.

On se fait un arrêt à la boulangerie des Trois Vallées pour la bouffe et un café/p'tit déj. Puis direction Pierrefeu sous un temps mitigé : pas de pluie prévue mais pas de grand soleil non plus. On retrouve Guillaume sur place, guide pro qui nous loue le matos pour la journée. On papote, on se prépare doucement, on fait la navette et on re-papote. On le sait déjà, aujourd'hui, l'efficacité ne sera pas au rendez-vous ! La marche d'approche se fait rapidement et on arrive les pieds dans le riou vers 11h30. On s'habille, réglons les baudriers et vient l'heure de faire trempette ! Le groupe de Guillaume nous a déjà rattrapés alors que l'on n'est pas encore mouillé, malgré l'heure d'avance qu'il nous avait laissée... (efficacité !). Ceux-ci cassent la croûte pendant que l'on attaque la descente, pour nous laisser une marge.


L'eau est assez trouble et le débit, faible, est moins important qu'en juin. Les algues ont également bien grandi et il faudra surveiller ses appuis. La progression est à l'image de la préparation de la matinée : tranquille et posée. La première cascade de 25m permet à tous les débutants d'apprendre la descente sur 8, Paul étant à l’équipement et à l'assurance. Tout le monde s'en sort, plus ou moins à l'aise, mais ça nous met déjà un bon coup de frein...
On poursuit avec des petits obstacles (sauts, toboggans et rappels) où certains s'illustrent par leur grâce (Mag' fait l'otarie dans un petit toboggan par exemple). On rattrape un groupe avec guide et on décide de profiter du soleil pour manger à notre tour, vers 13h30. Le groupe de Guillaume nous double par la même occasion. On prend un bon bain de soleil pour laisser de l'avance aux deux groupes devant nous tandis que Dhann donne à manger à de petits poissons présents dans la vasque.

On ré-attaque avant 14h mais on rattrape malheureusement le grand groupe de touristes en 15 minutes... On reste en attente dans la partie encaissée du canyon, trempée, avec un petit vent qui s'engouffre entre les parois et dans les combis. Nouveau programme : combat de boxe pour se réchauffer (Mag' VS moi, je vous laisse deviner le vainqueur), ou danse pour les moins courageux. A la sortie de l'encaissement, je "sonde" un saut... un saut qu'il ne faut pas sauter évidement ! Le fusible a bien failli y laisser sa cheville...
Suite des sauts et toboggans avec une allure de croisière. Ondine tente de plonger un petit siphon et sa réussite est...  mitigée. On la voit partir à la verticale pour plonger sous le bloc, et ressortir exactement au même endroit 10 secondes plus tard ! Quelle classe !

On arrive à l'Estéron vers 16h30 où on se laisse porter par le courant sur plusieurs dizaines de mètres. La flottaison est bonne et le farniente trop tentant... On se déséquipe en bordure de la rivière et on tente une comparaison des muscles de Paul et de Damien : le bras de Paul est en effet plus gros que la cuisse du second ! Damien, remets toi vite au sport !!!
Marche de retour assez rapide et changements vestimentaires avant de faire la navette. Il est déjà 17h bien passé... on a vraiment été long... même avec la moitié de débutants, dont un enfant de 10 ans (autonome sur corde maintenant !) et un adulte ne sachant pas nagé, on aurait du mettre 1h de moins. Retour sur Nice avec une bière pour les uns, retour sur Cannes pour les autres.

Florian

20 août 2014

Travaux & l'espagnol du Garagaï

Présents : Alex (GSMagnan) & Flo (GSV)
TPST : 4h & 2h... mais dehors...

Étant handicapés d'un membre (Paul, cloué au lit), notre sortie bivouac se serait transformée en simple visite du Sans Pascal, avec objectif d'aller à l'aval et peut être l'amont. Seulement, au petit matin, Perrine se doit d'annuler sa venue à cause d'une grande emmerdeuse... 
Faire le Sans Pascal à deux ? Pas vraiment tentant... On décide donc de monter sur zone et de travailler sur une cavité repérée par le groupe lors d'une sortie EDS06 et, selon l'avancement, d'aller s'entraîner sur une doline l'aprem'.

Le temps de faire des petits détours, on se retrouve avec Alex vers 8h45 à Pré du Lac. Café au soleil, un peu voilé. On décolle pour aller bosser sur cette fameuse nouvelle cavité, sans nom pour le moment. Une bonne marche d'approche pour nous mettre en jambes, où on se fait littéralement bouffer/attaquer/violer par des taons ! Même à côté d'un troupeau de vaches, il n'y en a pas autant ! 
On arrive cependant à se débarrasser d'une partie d'eux (grâce à des coups de kung-fu) et on cherche la cavité. Le GPS des smartphones n'est pas forcement au top et Alex doit utiliser sa mémoire pour retrouver le trou. On tourne pendant une vingtaine de minutes mais Alex le déniche !
On commence par agrandir et nettoyer le contour du trou, gros comme un poing. Un léger courant d'air est présent et il semble y avoir de la profondeur (5 à 6m ?). On enchaîne sur du dégagement de blocs et de terre pour avoir une meilleure vision de la bête. C'est une faille qui s'étend sur un mètre de long, mais vraiment pas large ! Je n'y passe pas ma cuisse (certes, c'est du bon jambonneau, mais quand même !). On s'entête à dégager d'autres blocs à cause de la frustration de ne pouvoir descendre. Et ça paie ! Alex se blesse ! Un éclat du burin est venu se planter dans son bras ; heureusement que ce n'était qu'un petit morceau, vite retiré et soigné à l'eau...

Bien évidemment, une bière traînait par là pour le déjeuner. Sans parler des fourmis qui ont apprécié le sandwich d'Alex. Après cette bonne pause et une envie de farniente au soleil, on se motive et retournons à la voiture (vers 14h40). On fait un détour pour remplir les bouteilles d'eau et rencontrer une très jolie cycliste. Puis on va à la doline du Garagaï.
Le but d'Alex étant de m'apprendre le balancier espagnol ! Mission réussie ! Mais bon dieu ce que c'est dur sans poulie ! Ça file tranquille avec un kit de cordes, mais quand il faut faire la manipulation avec un homme pendu en bout de corde, ça devient physique. Le temps de tourner sur les manipulations et de s'épuiser, on passe 2h à l'ombre de cette doline, sous le regard intrigué d'un jeune promeneur. Alex se la joue bon professeur mais mauvais élève : il ne me remonte pas, s'étant trop fatigué à ré-arranger son matos (soucis de pédale, puis de longe, ... bref, on stoppe). On décolle vers 17h30 sous un soleil caliente !

Florian

15 août 2014

Combo Canyon : Bausset & Riou Blanc

Vallon du Bausset
Présents : Paul, Alex (GSMagnan), Flo & Yoann (GSV)
TPEC : 3h

Paul souhaitait faire une grosse journée canyon, où l'on en enchainerait trois ! L'idée était plus que tentante ! Alex est également de la partie, ainsi que Yoann qui est là en initiation. Le plan d'origine : attaquer avec le vallon du Bausset le matin, reprendre les voitures et en laisser une en navette pour faire les vallons du Riou Blanc et du Roya dans l'après-midi, avec casse croûte au départ du Riou.

On se retrouve à 7h15 au parking de la scierie de Castagniers avec Yo et Alex. Paul nous avertit qu'il aura du retard (une bonne vingtaine de minutes). Traditionnel arrêt à la boulangerie des Trois Vallées pour faire les stocks de vivre et de force ! On y a peut être un peu traîné d'ailleurs...
Le temps de monter vers Isola, préparer les kits, faire la marche d'approche (environ 50 minutes pour franchir les 330m de dénivelé du canyon), s'habiller et évaluer le débit, on attaque la descente après 10h. Vu l'objectif de la journée, chacun a sa corde afin d'équiper à tour de rôle et d'avoir une progression fluide. Même Yoann en a une... seulement en secours, il n'a pas appris à équiper et on n'aura pas vraiment le temps de lui expliquer aujourd'hui.

Dès le top départ, on apprend une chose : ça glisse ! Paul en fait les frais en premier ! Et en plus, elle est froide... Je découvre ce qu'il appelle un "canyon de montagne" : ça brasse, c'est frisqué, c'est vertical, rien ne se saute (des vasques avec 1m de profondeur... au mieux)... Bref, Yo et moi découvrons le canyon sportif !
S'ensuit une longue descente où l'on quitte très peu la corde. Très intéressant par le côté technique et sportif ; la beauté du site est également au rendez-vous avec pas mal de verdure. On se fait un peu massacrer la tronche par moment à cause du débit mais rien d'insurmontable. Paul avait estimé descendre chaque canyon en 2h30 ; pour le Bausset, on aura mis 3h... et une corde tonchée...

Retour rapide aux voitures où on se déshabille et filons vers le parking aval du Roya. On prend le déjeuner ici, il est déjà 13h30 bien tapé (si ce n'est 14h passé même ? la mémoire me fait défaut). Puis, on prépare la navette et filons vers le Riou Blanc. Même si l'heure est tardive, on prend les frontales dans le doute. Mais on pense déjà à ne pas faire Roya.

Vallon du Riou Blanc
Présents : Paul, Alex (GSMagnan), Flo & Yoann (GSV)
TPEC : 3h30

On attaque la marche d'approche vers 15h, après être passé devant la cascade finale du Riou Blanc. Paul, rassurant, nous lâche un : "On va se faire broyer la gueule ! Woohooo !".
Marche similaire au matin, avec un peu plus de fatigue. On ne parle plus beaucoup... le paysage est également totalement différent : très boisé et calcaire. En chemin, Paul nous montre l'une des cascades dangereuses, à cause de sa marmite trouée. On notifie également un éboulement en rive gauche qu'il faudra escalader à la descente.

On attaque la descente avant 16h, en gardant la même configuration que le Bausset (équipement à tour de rôle). Ce canyon nous parait beaucoup plus esthétique. C'est peut être du, en partie, au fait que l'on se fait moins chambouler par l'eau ? Cela n'empêche que le débit est bien présent, seulement, l'équipement en place nous laisse plus souvent passer en bordure des cascades.
On a cependant notre lot de "claques aquatiques" dans la tronche (la faciale étant infernale !). La progression est assez fluide, on fait face au bon débit, la roche accroche bien les chaussures et on apprend pourquoi ce vallon est appelé le Riou Blanc : blanc à cause de l'écume qui se forme en permanence et qui empêche de voir où on fout les pieds par moment. Ça nous vaut de belles gamelles ! C'est forcément le genou ayant déjà morflé qui prend pour ma part...

Aux trois quarts du parcours, Yo et moi rejoignons Paul, seul. Il nous dit qu'Alex a pris un échappatoire à cause du froid et surtout d'une blessure en dessous de l’œil à cause d'une branche, rien de grave heureusement. On se demande si on poursuit le parcours, il est 18h... Paul nous annonce 4 rappels restants et on décide de les faire.
Parmi ces rappels, une très belle cascade où l'on se fait secouer mais ça en vaut carrément la peine ! La force de l'eau exercée en bas projette un fort courant d'air qui fait froid dans le dos. 

On finit la descente avec des amarrages plus ou moins sûrs (un maillon à moitié bouffé... même pas peur !) et nous ressortons du canyon vers 19h20. La question de faire Roya ne se pose même pas. On essaye de ne pas trop traîner sur la marche de retour, on a quitté Alex depuis longtemps déjà et il était parti sans les clés de la voiture. On le retrouve assis, fatigué et un peu gelé en maillot de bain. On se change et on retourne à la navette où l'on casse la croûte. Départ du parking après 20h, avec le soleil couchant qui projette ses dernières lueurs sur les versants du Mercantour...

Florian
PS : peu de photos, l'écran de mon appareil ayant pris la flotte lors du précédent canyon...

13 août 2014

Quelques clichés au Fourchu

Présents : Chris (ASBTP), Alex (GSMagnan), Flo (GSV) + Ondine
TPST : 7h

Chris souhaitait faire une sortie photo, pour tester son nouveau matos (cellules). En se demandant quelle cavité on pouvait squatter, je lui ai proposé le Fourcul... euh Fourchu pardon. D'autant plus qu'il ne connait pas la fameuse statue !!! Pour l'occasion, Alex et Ondine se joignent à nous.

On se retrouve tous à Pré du Lac pour 8h30, avec un petit café au chaud tandis que des gouttes tombent dehors. Un temps bien pourri qui était pourtant annoncé pour 11h... On se motive et on décolle avant de prendre racine. Au parking du Fourchu, la météo s'est apaisée lorsque l'on commence à se préparer ; mais ça ne dure pas ! Ceux efficaces, comme Chris & Alex, se réfugient rapidement dans la voiture tandis que ma légendaire lenteur pour m'habiller me vaut la peine d'essuyer une superbe averse ! Quoi de mieux que de commencer une cavité en étant trempée ? Au moins, on a le droit à une crêpe sucrée chacun pour le courage (crêpe faite maison).

On entre dans l'aven avant 10h. Alex passe en tête pour équiper les puits ; des cordes sont toujours équipées là en fixe, mais maintenant que l'on s'est trimballé le kit, autant l'utiliser ! Rappel des règles et manip' à Ondine. Chris l'encadre pendant que je raconte des bêtises pour la rassurer (une vidéo sur le net l'ayant un peu stressée). Le courant d'air est toujours présent dans la zone des puits : frais et assez fort, surtout quand on est trempés.
On arrive rapidement à la partie sèche et chaude de la cavité. C'est le début d'une autre aventure : le chemin vers la statue du Fourchu ! Dans mon souvenir, c'était de la balade... j'avais déjà oublié que c'était gras, bas et très humide par endroit... Encore plus humide quand une bouteille de flotte s'ouvre dans le kit ! Adieu sandwich, pizza... on vous aimait !

On arrive à 11h dans la salle de la statue. On pose les affaires, on sort les flashs et on essaie de faire une beauté à notre hôte. Pas évident quand l'un des flashs n'en fait qu'à sa tête... On ne s'éternise pas trop sur la statue et on enchaîne sur des clichés de groupe et l'apéro ! Une bonne Goudale et le repas avant de faire demi-tour et d'aller retrouver l'actif du réseau.
On progresse rapidement jusqu'au lac, en essayant de laisser Ondine se fier à son 6ième sens... c'est râpé pour elle, mais ça nous fait bien rire ! A mi-parcours, on abandonne la moitié des kits pour voyager léger. Puis, nouvelles photos pendant que je savoure les trous dans ma botte... froid aux pieds... Ondine se prête facilement au jeu de la photo et du mannequinat souterrain.
On attaque la Rivière Noire en ponctuant le parcours d'arrêt photo. Mais le profil de la cavité n'est pas évident pour mettre en valeur le travail de l'eau. Et vu que l'on a le bas du corps trempé, on ne cherche pas trop à se casser la tête. En se faufilant dans ce labyrinthe, une bataille de boue commence ! Autant dire que l'on a eu une grande perdante ! Ondine, nous saluons ta bravoure et ton courage au combat... 

Quand on reprend la marche, l'eau coule dans l'autre sens... ça nous parait bizarre (et ce n'est pas une bière partagée à quatre qui nous a retourné la tête). Chris s'arrête et veut faire des photos parce que "c'est joli ici !"... on y est passés y a 20 minutes... il y a même la paire de gants de Chris qui traîne là. Le Fourchu restera toujours un labyrinthe avec de difficiles repères.
On pose le matos photo et finissons d'explorer cette partie du réseau, avant de faire demi-tour et d'attaquer la remontée. C'est le moment qu'Ondine redoutait le plus (à cause de son ennemie jurée : la poignée !) mais elle s'en sort comme une chef ! Juste le casque qui n'est pas adapté à son tour de tête et qui n'arrête pas de lui tomber sur les épaules. On pointe le bout du nez dehors vers 17h, sous un soleil radieux ! On dirait que l'on a changé de saison en 7h d'explo... 
On se change aux voitures et prenons un gros goûter : Torta Barozzi, pizza, bière... que la force soit avec nous !

Florian

10 août 2014

Ritorniamo alla Maglia e Planfaé

Vallon de la Maglia - Samedi 9 Août
Présents : Paul, Alex, Anne Lyse, Charlotte, Gilles (GSMagnan), Flo (GSV) + Andrea (initiation)
TPEC : 4h

Un altro canyon per questo mese... o no ! Siamo ritorni alla Maglia per... vous comprenez l'italien ? Oui/Non ? Je vais continuer en français. On retourne donc faire le vallon de la Maglia, en comité exceptionnel. 
Je retrouve les niçois à 9h15, pour covoiturer et charger tout le matériel de canyon et de bivouac. On décolle tranquillement en direction de Breil sur Roya, en croisant du monde sur l'autoroute (surtout aux péages, les touristes sont bien arrivés). Arrêt au village pour le ravitaillement et RDV au parking aval pour la navette.

Beaucoup de voitures sont déjà garées, mais on devrait passer entre les groupes avec guides. On se prépare, on réparti le matériel et on monte avec deux voitures. Le parking amont est également plein. On y croise un groupe de français ; ça sera le seul de la journée. Vu l'heure, on décide de manger au bord de l'eau et d'enchaîner sur le canyon après.
A 12h45, nous faisons trempettes et le petit bateau de Paul débute sa descente en rapide. Il ne fait pas long feu, prenant l'eau de tout bord. On progresse tranquillement sur l'ensemble des obstacles, Paul équipant en majorité. Le débit est plus faible que le mois précédent mais ça reste très agréable... mais froid, surtout sans le haut de la néoprène.

A mi parcours, un arrêt pneumatique est nécessaire. Andrea perd régulièrement ses chaussures et les semelles de Charlotte se font la malle. Paul prend du strap dans le bidon de secours pour maintenir le tout. Ça tient suffisamment pour finir la descente, après une frayeur : Andrea perd l'une de ses chaussures sur un saut. On la retrouvera deux vasques plus loin, sur le côté, à nous attendre en faisant bronzette.
En approchant de la grotte, un groupe de canyoneurs italiens semble douteux. Paul, en bon héros/leader, leur donne un coup de main et se positionne pour les aider à passer l'obstacle. On les contourne par le haut de la grotte, en faisant la descente depuis le plafond. Le reste de la progression se fait aisément ; on atteint le saut final vers 17h.

Marche retour, navette et direction la zone de bivouac (col de Braus) vers 20h. Une bonne soirée barbec', céréales et autres plantes digestives. Le retour aux tentes a été plus ou moins dur pour chacun...

Vallon de Planfaé - Dimanche 10 Août
Présents : Paul, Alex, Anne Lyse, Charlotte (GSMagnan), Flo (GSV) + Andrea
TPEC : 2h

Après un réveil difficile, un petit déjeuner copieux et un temps d'inertie latente de deux heures, on décolle en direction du vallon de Planfaé, par le Col de Turini. Gilles doit nous abandonner pour ce second jour et il faut repenser le rangement des voitures.

On arrive au parking aval vers midi, quelques voitures sont déjà là, à 80% hollandaises. Comme d'habitude : préparation, enkitage, navette. Cette fois à six dans la voiture avec les affaires à ras bord. La marche d'approche débute sous un soleil fort et l'ombre de la forêt est plus qu'appréciable sur la seconde partie. On se pose au bord de l'eau pour manger et l'envie de farniente nous reprend... Dur de s'encourager avec cette chaleur et la néoprène à mettre. On arrive tant bien que mal à s'habiller et on se pose aux côtés des têtards.
On attaque la descente vers 14h. Un peu avant le 1er obstacle, Alex se rend compte qu'il a oublié le couteau au départ... il fait l'aller retour et lorsqu'il me rejoint, il me glisse avec humour : "Il était accroché au kit en fait...". Le petit filet d'eau nous rafraichit convenablement mais les vasques sont un peu troubles. Paul sort la corde trois fois ; on saute ; on marche ; on nage ; on traîne dans les vasques quand on le peut.

Deux heures plus tard, nous voilà déjà sortis du canyon. On retrouve le groupe d'hollandais aux voitures ; ils étaient nombreux ! On se change, on prend le goûter et on se pose cinq minutes, le temps que la navette revienne. Sur le chemin de retour, le soleil et la chaleur se font de plus en plus ressentir. Le mois d'Août n'a rien à voir avec son prédécesseur. Je commence même à regretter la pluie...

Florian

8 août 2014

Aven du Cataphot

Présents : Chris (ASBTP) & Flo (GSV)
TPST : 5h

Petite sortie en tête à tête pour aller explorer l'aven du Cataphot, que j'avais raté lors de la sortie club de mars dernier (article et photos : ici). Je retrouve Chris à Pré du Lac pour 8h30 ; comme d'habitude, covoiturage pour limiter notre impact sur l'environnement. Je me rends compte que je n'ai pas tellement mis le nez sous terre cet été... la remontée du P78 va-t-elle être difficile ?

On arrive sur site vers 9h20, après avoir tourné pour retrouver le bon emplacement. Sans GPS, c'est pas évident ; heureusement que l'on a la carte des Préalpes. On commence par vérifier l'emplacement de la cavité et la mémoire de Chris rend bien service (quand elle fonctionne... puisqu'il a oublié le GPS et de mouiller les cordes). Une fois trouvée, on retourne à la voiture se préparer un café. Avec cette chaleur et l'éveil incomplet, une envie de farniente nous envahit... on traîne, on traîne... On se motive tant bien que mal et on s'habille pour faire comme les vrais spéléos : descendre des puits !

Chris en profite pour m'offrir une pédale ! Il en avait marre de me voir me trimballer avec ma sangle de camion... elle en aura pourtant fait rire beaucoup (RIP pédale). Il me prête également un de ses pantins, accessoire dit essentiel mais dont je n'ai jamais eu l'occasion d'utiliser (enfin, jamais bien)
Toutes ces émotions nous amènent au bord du Cataphot, que nous pénétrons à 10h45. J'équipe les trois premiers petits puits, avec leurs fameux mono-points, tout en purgeant le parcours. Puis Chris me rejoint au départ du P78 pour équiper la suite. Un gros bloc est sur le côté du palier : prêt pour calculer le temps de chute ? Quelle douce mélodie d'un bloc qui s'éclate en mille morceaux, on dirait une pluie fine... 
Je ne sais pas pourquoi, mais j'étais en stress devant le P78 (pas assez dormi ? mal réveillé ? le manque de spéléo ?). Chris s'élance en tête, sur une grosse corde qui ressemble plus à un câble en fait. Je le rejoins à mi-puits, où il installe une belle vire confortable mais athlétique. La descente se finit tranquillement. Nous sommes accueillis par un squelette de mouton et des dizaines de petits insectes se délectant de ce bon vieux méchoui !

Il est midi, nous prenons le goûter. Oui oui, le goûter. On a volontairement laissé les sandwichs à la voiture, se disant que la balade serait rapide. Au menu : pizza et barre chocolat. Puis, nous prenons la direction du réseau de la Boucle... que l'on pourrait surnommer le réseau de la Boue. Après ces 96 mètres de puits, ça devient gras et bas. On se faufile vers le fond, j'abandonne mon baudard sur une étroiture, pensant le garder propre jusqu'à la sortie (ahah, erreur de débutant). On arrive au fond en tâtant un peu le chemin. Je suis les indices de Dada pour apercevoir la piste ouverte par les Garagaï. Mais c'est bien étroit, comme il me l'avait annoncé. On a déjà bien crapahuté et on se décourage sur cet accès.
Demi-tour et on visite les autres passages. Remontée sur corde pour atteindre une belle salle. On cherche un peu la fameuse boucle à réaliser mais on bute... on n'insiste pas et on retourne à la base des puits. On visite le réseau de l'Espérance et Chris se demande si l'escalade a été réalisée dans ce puits remontant. Nous irons peut-être la faire dans un futur proche.

Mais pour l'heure, la remontée des puits nous attend, ainsi que le sandwich. Je passe en tête et essaie le pantin : ça m'a changé la vie ! Quel bonheur d'utiliser cet outil. Chris déséquipe le P78 et je prends la suite. On passe la tête dehors vers 16h. Quelques nuages sont là mais la chaleur tape bien. Place au casse-croûte et au repos.

Florian

5 août 2014

Vallon de Clapoure & Gros Riou

Présents : Flo (GSV) + Manu, Seb, Arnaud & Cyril
TPEC : 1h30 & 2h30

Regardez le casque rouge ;-)
Pour la première sortie d'août, c'est un canyon qui m'est proposé, par Manu. Je retrouve pour l'occasion deux de ses amis que l'on avait accompagné à la Maglia et un troisième, débutant mais pas étranger à la verticale. Tant mieux ! En plus, le beau temps est bel et bien présent.

Covoiturage et RDV à 8h15 pour louer le matos à nos trois compagnons... devant un magasin fermé jusqu'à 9h... Soucis d'organisation ? On se reporte sur un autre établissement et filons vers Roquestéron. La chaleur pointe déjà le bout de son nez à notre arrivée au parking aval, aux côtés de deux épaves (des canyoneurs n'ayant jamais fini le parcours ?). On se change et laissons la voiture pour la navette retour. 
On part vers l'amont et... demi-tour, Manu ne trouve pas son portable. Il n'est pas dans l'autre voiture non plus, bon tant pis, on file... ah non, encore un demi-tour : "J'ai verrouillé la voiture ?"

On arrive finalement à l'amont. On enkite le matos, direction le vallon de Clapoure (l'un des affluents du Riou). Petit canyon avec quatre rappels, pour se mettre en jambe avant le Gros Riou. Une demi-heure de marche d'approche pour arriver en sueur et apprécier l'eau. Pas besoin du haut de la combi, l'Estéron est souvent agréable. Rappel des règles de progression et de franchissement d'obstacle ; arrivée à la première cascade et descente... rapide... pour Manu, Seb et moi. Arnaud et Cyril assurent leurs appuis au maximum, le temps de se mettre dans le bain. 
Le petit débit actuel fait que l'on est, à aucun moment, en immersion. L'eau arrive difficilement aux épaules, rien ne se saute du coup... Progression fluide mais lente, nos pingouins prenant leurs marques et testant différentes techniques de descente (la manipulation du 8 n'a plus aucun secret pour eux).

Retour à la voiture pour 12h30 où on passe à table, sous un soleil battant, accompagné d'un vent agréable. On ne perd pas trop de temps pour enchaîner sur le Gros Riou, juste à côté. J'enkite la corde de 70m et on file. Petite marche, finissant par un tunnel creusé dans la roche (courte ambiance spéléo) et début du canyon par le rappel de 10m depuis le pont.

On retrouve le petit débit du Riou dans une partie encaissée très haute, esthétique et arrivons rapidement au grand rappel (C27). Le passage par la "chatière" (sans déconner, ça une chatière ? faudrait qu'ils viennent en spéléo les mecs) rafraîchit bien la nuque et ça glisse tout seul jusqu'à la vasque... sous les yeux émerveillés de touristes. S'ensuit des passages entre blocs et des petits rappels. Le panneau de fin du canyon Conseil Général est déjà là, ça fait bien court ! Surtout que la suite est aussi intéressante : après un peu de marche, on ré-attaque les obstacles en alternant les rappels, sauts et toboggans. On croise énormément de petites grenouilles (juste sorties de leurs conditions de têtard) dans les multiples vasques.
On finit le canyon vers 15h30 et faisons la marche retour. Il est temps de constater que le soleil a bien tapé : bronzage à la con avec les bretelles... Canyon à refaire avec un débit plus élevé !

Florian