16 août 2015

Vercors avec le GSMagnan - Gournier & les Ecouges II

Paul (GSMagnan) souhaitait revenir au Vercors et refaire la grotte de Gournier qu'il avait pu parcourir il y a 2-3 ans jusqu'au S1. Vu ma "proximité" du Vercors, il m'avait proposé et j'ai directement dit oui ! Au niveau des Troglos, Para & Hélène répondent présents. Raph & Lolotte viendront se joindre au week end en se décidant 24h à l'avance ; la compagne de Para sera également en surface. Mise à part Paul & Anne-Lise, personne d'autre du 06 ! 
On se regroupe vendredi soir au refuge du Breuil à Pont en Royans pour partager repas, alcools et histoires. Le dodo à 1h du matin ne piquera pas trop la journée du lendemain !
 
Samedi 15 Août - Grotte de Gournier (CR mixé d'Hélène & Florian)
Participants : Para, Hélène, Florian (CSTroglos), Anne-Lise et Paul (GSMagnan)
Base arrière : Valérie (ASNE), Laurence, Raphaël (CSTroglos)

TPST : environ 3h30 pour Hélène & Para ; environ 5h30 pour Paul, Anne-Lise & Florian

"6h30 samedi matin, le réveil sonne pour moi à Lyon. Je résiste à l'envie de réveiller les autres qui sont au refuge du Breuil à Pont en Royan, et à 7h10 je suis en route. 8h39, je les trouve au petit dej, j'ai 21 min d'avance, j'en profite pour un 2° tour.

La météo est incertaine pour la nuit qui vient, mais OK pour la journée. Contents d'avoir de la chance avec Gournier ce coup-ci, on est partis vers 9h. Il y a déjà un groupe sur le parking (avec un pro), et un autre qui arrive derrière nous. Gonflage patient du bateau par Para, qui doit laisser tomber le gonfleur à pied percé et sortir son gonfleur à pneu électrique.

Sur le lac, tout va bien, chacun se débrouille tout seul pour ramer (et éviter de se mouiller). Para équipe la vire et on entame la galerie fossile. Les gars donnent un rythme d'enfer à la troupe, pas le temps d'admirer, de toutes façons ça doit être mieux plus loin.

Au bout d'une heure au moins, la malédiction de Gournier nous rattrape : tout à coup, dans je ne sais quel mouvement, je sens d'un coup mon dos qui me fait mal, toute la ceinture lombaire en feu. J'ai du mal à me tenir droite. Paul me prend le kit presque de force en me disant que 5kg de plus sur ses 120kg ça ne fera pas de différence. Vu comme ça... j'accepte. Je repars tant bien que mal en faisant attention. On double le groupe devant nous en discutant un peu. Arrivée à l'accès 1 que Para a du mal à reconnaitre. Je leur dit que je ne pourrais pas aller dans la rivière mais que je les accompagne à l'accès 2. En fait, je fini par faire 50 m de plus et abandonner. J'ai vraiment trop mal, ça ne sert à rien. Il est environ 12h.

Para décide de rentrer avec moi (merci!), rappelle les autres, répartit les kits et les pique-niques, et on repart doucement en marche arrière. 2 ou 3 petites pauses, toujours aussi difficile de repartir après chacune, et des explications données aux 2 groupes menés par des pros intrigués.
Histoire de se faire plaisir, petit tour du lac en bateau chacun son tour, pour aller voir le joli siphon. Je m'empêtre dans la cordelette d'attache du bateau, qui est passée sous l'autre bateau, et j'essaie de laisser un truc plus propre pour les suivants.
A 14h, Para et moi on est sur une estrade en bois à 30 m de l'entrée, en train de pique niquer. Retour à Pont en Royans vers 15h30, où on trouve l'équipe de base arrière à flaner dans les rues en sortant du resto et de l'office du tourisme. Papottage au gite en buvant une tisane (merci Raphaël). Puis chacun part de son coté : Para pour retourner chercher les autres à Gournier, Raph, Lolotte et Valérie vont visiter la fontaine pétrifiante, et moi je prends la route tôt vers Lyon en espérant ne pas trop souffrir en voiture. Une pause de 40 min de sieste sur la banquette arrière, et je suis contente de trouver des anti-inflammatoires dans ma boite à pharmacie."
 
- Hélène
 
Ajout de Florian : concernant Gournier... c'est sec ! Mon Dieu ce que c'est sec !!! Les gours sont vides dès le départ ! Ca perd énormément en charme !

Après notre séparation avec Hélène et Para, on revoit nos objectifs. Ayant pensé au S1 (minimum) lors de l’organisation, on se fixe maintenant un  objectif horaire "court" pour pouvoir retrouver le reste du groupe dehors ou au gîte sans les faire trop attendre. On poursuit jusqu'à l'accès 2 avec Anne-Lise & Paul. Avant d'attaquer la rivière, on casse la croûte et enfilons nos combis néoprènes. On a déjà descendu beaucoup d'eau (le réseau fossile donne soif !!!) et comptons 3 bouteilles restantes pour la progression dans la rivière et le retour, ça devrait le faire !

Premiers pas dans la rivière, premier constat qui donne écho à ce que l'on voit depuis l'entrée de la grotte : le niveau est bas ! Bien bas ! Des copains m'avaient dit de faire gaffe par rapport aux récentes pluies sur le Vercors mais dans le réseau, il n'en est rien !
Autre chose dont on m'avait parlé, la beauté de ce canyon ! Bon sang... on en prend plein la tronche ! Au point qu'Anne-Lise se tape une baignade anticipée de la tête aux pieds en glissant sur les barreaux d'une des vire ! Sur le moment, on l'a senti complètement ailleurs avec le froid soudain de l'eau ; on l'a hisse avec Paul et la laissons reprendre ses esprits.
Petit bilan température : est-ce que ça va ? On continue ? Oui ? C'est parti !

On recroise le 1er groupe avec guide qui font demi-tour et demandons conseil sur le temps horaire pour aller jusqu'à la grande barrière. On se rend compte à ce moment que notre arrêt sera vers la C12 et que l'on ne verra pas la grande barrière ni le S1 ou la Salle Chevalier. C'est pas grave, c'est déjà tellement beau ici !!!

Stop à la C12 à 14h30, heure de demi-tour fixé, petites barres céréales et on repart. Le retour est plus simple, on saute les petites cascades (au nombre de 3), dont une devant les yeux de 2 guides et nombreux touristes. On fait les malins, mais pas trop non plus, p*****, c'est froid !
Retour aux kits de l'accès 2, on tombe le haut de la néoprène et on trace jusqu'à la sortie. Le bateau est là, on met les kits dedans et on finit à la nage devant les touristes venus admirer Gournier (et un peu surpris de ces boulets qui ont un bateau et qui nagent à côté).

Marche de retour "discrète" avec le bateau gonflé dans les bras (j'adore le regard des gens quand on passe comme ça) et arrivée au parking où il n'y a personne... On n'a pas de portable... beh non... on attend... petit café ? Yeah ! On a ... 40cl d'eau...  On l'a bien savouré lui !
Une demi-heure d'attente et Para notre saint sauveur arrive. Plus qu'à tout embarquer, demander des news d'Hélène et retour au gîte. Une bonne douche chaude, plat de pâtes et dodo tôt pour tous. Le lendemain, ça sera les Ecouges II.

- Florian

Dimanche 16 Août - Canyon des Ecouges II
Présents : Anne-Lise, Paul (GSMagnan), Para, Florian
TPEC < 2h

Après notre sortie à Gournier, on souhaite clôturer le week end par un canyon pas trop long ; Paul & Anne-Lise ont la route de retour à faire vers Nice.
Para nous propose ainsi le fameux Ecouges, partie II, version express ! On part de Pont en Royans sous un temps légèrement couvert pendant que les exposants du marché des créateurs s'installent. Valérie, Lolotte & Raph iront y faire un tour et visiteront la grotte de Choranche.

En arrivant au parking du canyon, ça flotte légèrement. On va voir le débit et la grande cascade ; magnifique falaise fendue en deux, avec les hauteurs dans le brouillard qui donne une impression de hauteur infinie. On retourne se changer au parking où Para dispense ses conseils canyon à des touristes belges (flamands), que Paul leur traduit (en anglais), dans l'espoir d'avoir une p'tite bière en remerciement.

On attaque donc le canyon après la grande cascade pour enchaîner quelques rappels ; ça glisse pas mal dans le coin ! La descente est fluide et le duo Paul/Para équipent à tour de rôle. L'eau est assez froide mais on y survit.
Les quelques sauts et toboggans sont fort agréables, surtout grâce à l'esthétique du canyon ! Vers la fin du parcours, un drôle de bruit interpelle Para... Un claquement irrégulier alors que l'on essuie la pluie depuis une 20aine de minutes... On pense à des poches d'air qui se vident subitement mais on ne prend pas le temps de s'attarder. On ne sait pas les chutes d'eau qui peuvent tomber en amont.
Dernier rappel plus "impressionnant" qu'il ne devrait l'être de prime abord : passer dans la cascade pour se faire projeter ? C'est pas rassurant ça !

Marche de retour dans une bonne pente mais avec un échappatoire bien tracé. A la voiture, on essuie la plus forte averse (forcement !). Retour au gîte où l'on attendra les Baccos et Valérie pendant plus d'1h ! Et impossible de les joindre tant qu'ils sont dans Choranche.
Tant pis, on casse la croûte devant le refuge : caillette, pain frais, saint Félicien ! Miam !

Rangement des affaires, ptite douche pour moi et on se sépare, ravis de ce week end bien trop court et "mouvementé".
 
Florian

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