20 juil. 2014

Vallon de Basséra

Présents : Paul, Alex, Anne Lise, Magalie (GSMagnan), Anaïs & Laura (ASBTP), Flo (GSV)
TPEC : 2h

Avec une météo capricieuse, pourquoi rester enfermés alors que l'on pourrait risquer d'aller se prendre un orage en canyon ? Le choix est vite fait pour nous ! Je rejoins Paul et la bande sur Nice pour 8h30. Alex & Magalie arrivent en même temps que moi, puis Laura. Pas de trace du petit trinôme restant... café ? On traîne dans le McDo, puis dehors... on tarde à décoller. On pensait d'abord aller au Griou, mais vu la météo, on tente un canyon moins engagé : la Basséra, également sur Sospel.
On prend la route en passant par Menton. Il y a encore les traces des éboulements de début d'année... "Je suis sur la réserve d'essence. C'est encore loin Sospel ?" : efficacité matinale ! Et plutôt que de s'arrêter à Menton, on tente, au culot, de trouver une station en route ou sur Sospel. Sur place, c'est la fête : marché provençal, personnes costumées, petit orchestre, voitures en double file... et une station essence (so lucky !). Petit arrêt pour prendre à manger, on esquive une averse et filons enfin vers le départ du canyon. 11h sonne quand on attaque la marche d'approche et mon ventre fait déjà des drôles de bruit... J'aurais du prendre des beignets de fleur de courgette faits maison ou des Torta Barozzi (juste pour vous allécher !).
La marche ombragée ne présente pas trop de difficultés : ça grimpe de manière discontinue, il fait chaud, Paul se trompe de chemin (ne rejetons pas la faute sur une pauvre petite âme sans défense), ça papote de tout et de rien, et notamment du blog (GSV) où on me demande ce que j'y mets. Outre des bêtises et des photos, des anecdotes sympathiques dont celle "offerte" gracieusement par Magalie :
"Le baudrier me fait mal dans le dos. Là où le lavabo tapait hier." Alex, nous saluons ton geste !

On arrive au départ à midi et attaquons le repas. Le cadre est sympathique, deux petites gouttes percent au travers des arbres, le filet d'eau régulier à nos pieds nous tendant les bras. On se prépare à faire trempette et entamons le canyon par un toboggan. Dans le doute, Paul l'équipe et nous laisse filer en premier. Il y a du fond et ça passe en se laissant glisser. Ça sera la seule fois de la journée où l'on sortira la corde. Donc, pas besoin de baudard pour cette fois.
Il y a pas mal de marche et de petites vasques ; les obstacles sont relativement rares ; on ajoute des sauts dès que possible pour pimenter la descente. Pas vraiment d'anecdotes croustillantes le temps de progresser : un groupe de tête (Anaïs & Laura) qui semblerait nous fuir, les amoureux de la nature (qui ramassent des libellules et les mettent dans un bidon...), les psychotiques (apparemment, j'ai trois personnalités... nous n'étions pas au courant), les nageurs recherchant désespérément l'eau et de la profondeur, les "lanceurs de kit dans la gueule", les insectes dévorés par les araignées, les arbres plantés dans les vasques, les canyoneurs plantés sur les arbres plantés dans les vasques... 
Tout cela nous fait arriver à la fin du canyon vers 14h20, avec un joli dernier saut. La courte marche de retour est appréciable et on retrouve le goût de la liberté. Quel sera le prochain canyon ?
Florian

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