6 sept. 2015

Relevé de capteurs à Saint Marcel (Ardèche)

Présents : CDS 07 + Nico (ASBTP) + Florian
TPST (pour mon équipe) < 5h

Nico m'avait proposé de me joindre à une sortie du CDS07 organisée par Judi dont le but était d'aller récupérer 3 capteurs dans le réseau de St Marcel.
En parallèle de cela, de la photo était envisagée et refuser aurait été un crime !

Après la traversée des Anciens la veille, je pris une chambre d'hôtel pour me reposer quelques heures et être "frais" pour l'Ardèche. A 8h30, je retrouve les spéléos sur le parking de la cavité. On est moins nombreux que prévu et Judi forme les équipes.
Pour moi, ça sera le réseau II avec la sonde en bas du P80. Une autre équipe ira à Despeysse et la dernière à Solvay. Petite équipe ayant un impératif horaire, je dois abandonner l'idée de faire de la photo... sniff (j'y retournerai un jour pour faire que ça).

On se prépare et pénétrons dans la cavité vers 9h15. Progression aisée au départ (les parties que je connaissais) puis on passe par une lucarne en bas de la salle de la Cathédrale. A partir de là, ça sera plus petit et ça me permet de découvrir que St Marcel, ce n'est pas seulement du "Wooaaaahhh ! C'est grand ! C'est beau ! C'est sec !" 

Rythme de progression rapide : Alain, de la MJC Aubagne, ayant des problèmes d’arthrose, ne peut se maintenir éternellement en ramping et 4 pattes... il m'impose donc un rythme effréné !!! J'ai du perdre autant d'eau qu'une citerne de pompier !

Au bout d'1h30, dont 1h de passages bas et autres originalités (le pont du péage par exemple : un pont en chaîne installé pou éviter de se tremper et se noyer, dont l'accès est payant), on atteint une belle galerie que l'on traverse en 2 - 2. Au bout, le Trou Normand (ou chatière Courbis)... et cela marqua la fin de ma progression.
La fatigue cumulée de la semaine, le peu de repos, la traversée de la veille et la chaleur du trajet ont fait qu'après 3 tentatives, j'ai abandonné... Le stress m'avait bien trop envahi à ce moment là.
Le reste de l'équipe est passé et a continué l'objectif, me laissant un peu d'eau et mon matos. J'en profite donc pour revoir toute la galerie que l'on avait traversé pour en découvrir toutes les merveilles : des os de chauves-souris calcifiés, des concrétions fabuleuses, un dôme de cathédrale tout simplement splendide (les architectes n'ont décidément rien inventer !)...

Comme m'a dit Alain en m'abandonnant  : "C'est dommage que tu n'aies pas pris le matos photo finalement, tu aurais eu de quoi te faire plaisir ici !"  

Après 1h à tourner, le froid s'installe et mon rythme cardiaque et respiratoire est presque stable (quand je dis que j'ai stressé sur la chatière, c'est pas pour déconner... aïe !). C'est parti pour faire le sushi avec la couverture de survie ! Planqué dans un gours asséché, j'attends patiemment pendant une bonne heure.
Puis le bruit des copains vient me tirer de ma somnolence et je vais leur prendre le matos à la chatière. Objectif atteint, la sonde est dans le kit !

Casse-croûte, rangement de tout mon bordel (me suis un peu étalé comme on dit) et on redécolle. Rythme plus léger au retour. Ça parait plus court.
A 14h10, on a atteint la trappe d'entrée. On laisse le matos CDS et la sonde planqués et on va se changer aux voitures. 

Ça n'aura pas été la sortie du siècle pour moi... mais ça m'a permis de me rappeler que l'on a tous nos limites et qu'il faut savoir renoncer des fois !

(... pas de photos... sniff ) 

Florian

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