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1 sept. 2022

Désobstruction septembre 2022 (15 sorties)

Sur la Colle sur Loup (3 sorties) :

-Secteur des rives du Loup : Grotte des Barres : avancée sur 10m dans le passage de gauche et toujours ce satané courant d’air.

Sur Roquefort les Pins (9 sorties)

-Secteur du Clos (2 sorties) : Aven des plumes : désob du dernier passage au terminus petite bulle mais pas de suite. Cavité terminée : Prof -7m et Dev 66m.

-Secteur des Rives du Loup (1) : Trou de la Balle (trouvé par Pierre) ouverture de la boucle dans la salle d’entrée ; désob de la cheminée dans la boucle ; grotte des Bouffées : désob du passage au sortir du méandre, avancée sur 2m jusqu’à la lucarne d’où vient le courant d’air.

-Secteur Mardaric-Péguière (5) : désob et nettoyage dans le réseau sous Péguière.

-Secteur Camouyer (1) : aven des Biquettes

Sur Courmes (1) :

Barre de Courmettes-Le Défend : prospection sans rien trouver (et oui, parfois même les meilleurs rentrent bredouilles).

Sur Cipières (2): Résurgence du Rai : désob du puits d’entrée et extérieur, montage du gabarit de la pompe puis plongée de Fabrice.

SORTIES CLUB: (ces sorties ne sont pas comptabilisées dans le nombre de sorties ‘désob’) :

Aven des Gleirettes (Andon, visite club pour photos) ; Aven du Degoutaire (Exercice Secours, Nicolas et Mathieu, Gréolières) ; Aven Sauvage (visite club) ; Aven des 2 Rochers (Roquefort, équipement et visite avec François).

Pour le Club, 

Christophe

1 juil. 2022

Désobstruction Juillet 2022 (18 sorties)

 Sur la Colle sur Loup (3 sorties):

-Secteur des rives du Loup : Grotte des Barres : avancée sur 8.5m dans le passage de gauche. Grotte de la Mandibule : avancée sur 3m dans l’ouverture à gauche.

Sur Roquefort les Pins (8 sorties):

-Secteur du Clos (2 sorties) : Aven des plumes : désob sur 2 départs au terminus mais pas de suite évidente. Désob à la base du ressaut d’entrée, dans le méandre à droite.

-Secteur des Rives du Loup (3 sorties) : Trou de la Balle (trouvé par Pierre) ; désob dans le passage vers la sortie inférieure ; grotte des Bouffées : ouverture du passage à 4m, avancés sur 16m environs et 2 suites à ouvrir.

-Secteur Mardaric-Péguière (3) : grotte Double : ouverture du départ au pied de la barre au bord de la route à droite en descendant vers la carrière de la Roque. Cavité qui remonte en petit conduit. Développement de 55m environs.

Sur Villeneuve Loubet (4 sorties) :

Grotte du Mardaric (161B) : Désob dans le réseau actif : avancée sur 26m dans une sorte de boyau-laminoir pas large colmaté d’argile. Quand Dada est fatigué (car il se fatigue à sortir en ramping-marche-arrière les paquets d’argile mis en boule), il va creuser dans le réseau fossile qui est moins ventilé, moins humide mais tout aussi étroit…

Grotte du Nœud de Racines : suite de la désob de la cavité située 30m plus en amont du Mardaric.

Sur Cipières (1): Résurgence du Rai : mise en place du matériel qui doit servir à la désob en vue de la plongée de l’été/automne.

Sur Gourdon (2): le Craignos : galerie de la Source, arrêt provisoire de la désob. 

SORTIES CLUB: (ces sorties ne sont pas comptabilisées dans le nombre de sorties ‘désob’) : Grotte de Mons (Var, avec François), Aven de la Glacière (Caille, Club), Piagga Bella (Mathieu, Nicolas) et Penthotal (SSF06) au Marguareis.

Pour le Club, 

Christophe

12 juin 2022

De la première aux Gleirettes

Participants : Alexis, Antoine, Christophe, Liam et Loïc (Martel), Daniel (GSV)
TPST : 8h15

Le rendez-vous était à 8h45 à Canaux. Il est 10h30 quand le premier spéléo descend dans le trou.

Antoine et Loïc finissent de calibrer la dernière partie du P16 et finalisent l'équipement avec la pose d'une corde permanente. Christophe et Alexis rééquipent les deux derniers puits menant au fond qui n'est plus qu'une fracture encombrée de blocs. 

En remontant, Dada repère un petit départ en haut du dernier puits, au niveau de l'amarrage naturel du début de main courante. En enlevant le casque pour regarder avec la torche, il aperçoit ce qui semblerait être une salle, avec une chauve-souris qui, visiblement, l'invite à aller voir. Il attend donc Antoine, qui vapote dans le conduit, et ressent un léger courant d'air. 

Il est midi et nous retournons dans la grande salle pour casser la croûte. Nous parlons de cette découverte à Christophe qui, après s'être sustenté, remonte jusqu'à la baïonnette du P16 pour récupérer le matériel de désob. En l'attendant, Alexis, Antoine et Liam font une petite remontée sur le côté pour atteindre une grosse lucarne à 3 mètres. Elle donne après quelques mètres sur un petit puits remontant qui mène à une autre belle lucarne d'où l'on contemple la salle depuis une hauteur de 6 mètres. Christophe et Antoine redescendent jusqu'au départ du dernier puits pour élargir le passage. 

Avec Loïc, nous prospectons quelques départs sur le pourtour de la salle. Nous en descendons un sur quelques mètres, puis après un peu de reptation, nous arrivons au pied d'un petit balcon suivi d'une autre grosse lucarne. Au retour, Alexis met une corde pour redescendre de la grosse lucarne en plafond.

Christophe vient nous chercher car après avoir élargi le passage en haut du dernier puits ils ont trouvé une petite salle suivie d'une galerie et de deux autre salles dont la dernière fait huit mètres par trois avec une cheminée en plafond. A voir. Au bas de la salle, Antoine élargit le départ d'un puits d'une dizaine de mètres avec un palier vers moins cinq. Au bas du puits, Alexis descend une suite en méandre sur environ 7 mètres, suite très étroite. Au palier, un conduit assez boueux nous mène à une grande salle en forme de "L". Deux départs au sol pourraient donner des suites au bout du "L". Une petite escalade amène sur un balcon d'où part un petit méandre remontant sur 9 mètres. Deux lucarnes, une à droite et une à gauche, donnent sur des suites sur environ 5 mètres. 

Christophe fait la topo de ce réseau. Son développement est d'environ 140 mètres, la profondeur est incertaine. Les cordes des deux puits sont, à force, devenues très boueuses et la remontée se fait avec le doigt sous la gâchette. Nous sortons entre 18h et 18h45. Je suis chez moi vers 20h30.

Daniel





1 juin 2022

Désobstruction Juin 2022 (19 sorties)

 

Sur la Colle sur Loup (3 sorties)

-Secteur des rives du Loup : désob dans les Grottes des Barres, de la Mandibule et de la Grotte Double (les 3 principales cavités vues jusqu’à présent).

Sur Roquefort les Pins (6 sorties)

-Secteur du Clos (4 sorties) : 2 sorties à l’Aven des Plumes, désob et prise de mesures pour la topo (P :7.7m et dev 55m ; ne pas se leurrer, on est allongé tout le long !!). 2 autres sorties à la grotte du Tramway : calibrage du laminoir à droite et d’une étroiture.

-Secteur des Rives du Loup (2 sorties) : Trou de la Balle (trouvé par Pierre) et grotte des Bouffées.

Sur Villeneuve Loubet (4 sorties) :

Grotte du Mardaric (161B) : suite de la désob du boyau dans le réseau supérieur ainsi que dans le réseau actif.

Grotte du Nœud de Racines : suite de la désob.

Sur Gourdon (5) : Craignos : galerie de la source.

Sur Andon (1) : Aven des Gleirettes (3Z), calibrage du P16. Remontée au bas de la grande salle, descente du puits terminus. Trouvé une suite avant le dernier puit. 1ère sur environ 140m (topo Christophe). Plusieurs suites à ouvrir.

SORTIES CLUB: (ces sorties ne sont pas comptabilisées dans le nombre de sorties ‘désob’) : Avens Alziari et du Lapin (Roquefort), Grotte de Paques (Saint Cézaire).

Pour le Club, 

Christophe

ps: après une longue pause, remise en ligne des CR désob. Non pas que Dada soit resté chez lui, loin de la, c'est plutôt un manque de temps de la part du rédacteur...

22 mai 2022

Reculade à l'aven Yvan

Participants : Daniel, Jérôme
Participants pro-statiques : Bernard, François
TPST : 3h30

Cela faisait un moment que le GSV n'avait pas mis les pieds au fond de l'aven Yvan à Saint-Cézaire, en gros depuis les festivités du COVID. Le dernier à y avoir bossé est l'ami Pierre qui, à grands coups de pailles, avait atteint la profondeur approximative de moins 90 mètres. Le Président a donc proposé, lors de la dernière réunion, d'y faire un tour car à la cote moins 40, une lucarne en hauteur laissait présager une suite éventuelle. En plus la cavité est déjà équipée, ce qui n'est pas pour déplaire au Grand Homme qui devient un peu feignant en vieillissant...

En ce dimanche grisounet, la (très) vieille garde du club est au rendez-vous de 9h30 sur le parking des Baragnes. De soixante à quatre-vingts ans, toutes les décennies décaties sont représentées et, malgré quelques douleurs diverses et variées, notre doyen Bernard a tenu à être de l'aventure. François, particulièrement en forme, se demande s'il ne serait pas plus rentable de vendre le GSV à Orpéa pour en faire un Ehpad souterrain. Ce à quoi un Dada tout courroucé rétorque que la misérable subvention de la mairie de Vence et les faméliques cotisations des rares membres valent mille fois mieux que les millions de la multinationale des vieux. On a des valeurs ou on n'en a pas.

Trois quarts d'heure plus tard, Daniel s'enfile dans le puits d'entrée dont la particularité est qu'à la cote moins quatre il se transforme sur un petit mètre cinquante en puits-chatière. Rien de comparable avec celui de la Glacière et encore moins avec celui des Gleirettes, néanmoins le Président réussit à nous le décrire comme une épopée infernale baignée de sang et de larmes. Ça ne loupe pas, le Bernard qui était moyennement tiède nous fait un blocage. Pourtant je n'avais pas souvenir d'une quelconque pénibilité lors du passage en remontée de ce petit rétrécissement, ayant déjà fait le trou quatre ou cinq fois. Avec force cajoleries, compliments et paroles rassurantes, j'explique au pauvre Bernard que ce vieux psychopathe de Dada perdait la boule et voyait le mal partout. En fait, le mini-puits chatière se passe tranquilou avec de petites amplitudes de poignée et de pédale car la place manque, mais sans aucune fatigue ni risque de coincement. Il faut juste prendre son temps. Persuadé d'avoir rasséréné notre bon Bernard, je m'introduis dans le trou et franchis au ralenti le passage "critique" en lui montrant que ça ne posera aucun problème à la remontée. Dix mètres plus bas, je stationne un moment pour attendre le Vénérable. J'entends palabrer à la surface mais toujours pas de mouvement de corde qui indiquerait une descente. J'appelle. Rien. La Vieillasse a renoncé et Don Francesco, en toute charité chrétienne, a décidé de l'accompagner dans sa retraite. 

Je rejoins donc Dada à la cote moins 40 pour lui annoncer la nouvelle. Le Grand Homme rouscaille un chouïa mais se met vite à l'ouvrage : il a quelques broches à planter pour atteindre une lucarne placée une poignée de mètres en hauteur. Il m'explique qu'avec un peu de chance, elle donnera sur un réseau de puits parallèles ou, qu'avec un peu de mouise, elle bouclera sur le P20 au sommet duquel nous nous tenons. Je le laisse en tête à tête avec son perforateur Bosch tout neuf et je descend tranquillement jusqu'à l'ancien "anus de mouette", vers moins 80. Rappelons qu'après des mois d'effort, l'orifice rectiforme de quelques centimètres avait été transformé en un beau petit conduit permettant de rejoindre confortablement un ressaut de cinq mètres. En bas, on trouve une petite salle avec une lucarne bien élargie par Dada, laquelle lucarne donne sur un dernier volume où, lors de ma précédente visite, la suite se résumait en une microscopique faille très légèrement ventilée. C'était sans compter sur la ténacité et la force de Pierre, surnommé l' "Attila des cavernes" qui, en quelques séances rajouta cinq bon mètres de boyau pour buter sur du rien. Je confirme : le beau travail de calibrage de notre ami s'arrête sur un interstice calcifié qui présente le double inconvénient d'être en permanence arrosé et de ne pas souffler ni aspirer des masses. L'eau n'étant pas la meilleure amie du perfo, et les perspectives de suite n'étant pas très réjouissantes, il est clair que cette cote de plus ou moins 90 mètres signe la profondeur provisoirement définitive de l'aven Yvan.

Du coup je commence à remonter vers le chantier présidentiel car l'heure du casse-croûte doit avoir sonné depuis longtemps. En arrivant sur place j'ouïs la sentence tant redoutée :"Ça boucle, putain de bordel de merde !". Effectivement, après la pose de quatre broches, Daniel a pu se glisser dans la lucarne et déboucher sur un puits qui, une fois encordé, l'a conduit dans le P20 principal. Le Président est un peu déçu, mais au final pas mécontent de son turbin dominical. Il déséquipe son petit bazar et nous décidons de passer à table (diable, il est plus de midi trente !). Pour atteindre le lieu des agapes, une plateforme située deux mètres en contrebas, j'utilise ma poignée Grivel toute neuve qui peut se transformer instantanément en descendeur. Je confirme : ça marche. Alors oui la corde était un peu grosse et bien humide, ce qui n'a pas facilité le coulissement, mais en pesant sur le système, on arrive a descendre cahin-caha. 

Nous pique-niquons rapidement en bavant sur les deux vestiges qui se sont barrés comme des rats, puis nous attaquons la remontée, votre serviteur en premier. Bien entendu, le fameux puits-chatière se passe les doigts dans le nez, avec de petits gestes et en visant le bon côté de l'étroiture. En débouchant à la surface, je bute avec étonnement sur l'ami Bernard, tout guilleret. "Ben, qu'est-ce que tu fiches là ?". "Ben, on vous a attendu" me renvoie l'intermittent charentais. Il apparait ainsi que les deux compères, loin de nous abandonner à notre triste sort, ont tué le temps en se livrant à des activités diverses et variées, plus ou moins contre nature, et au sujet desquelles le Président et moi-même n'avons rien voulu savoir. A propos de Daniel, il est 13h45 quand il s'extirpe du trou et si je compte bien, les deux vieux garnements ont eu près de trois heures et demie pour faire leurs cochoncetés...

Jérôme

2 janv. 2022

Le déséquipement de l’an neuf...Embut du Debram

Participants : Dada, Nicolas
TPST : 3h58

Ce 02 janvier 2022, après avoir retrouvé Dada au parking, nous nous préparons et se mettons en chemin tranquillement pour la 1ère sortie de l’année. Nous sommes sur le plateau calcaire de Roquefort les Pins là où se trouve l’évier spéléo-géologique du coin. (Se référer aux articles de Jérôme (8 mai 2017) de Mathieu (23 juillet 2017) et celui de Christophe (12 octobre 2021).

10h20 entrés sous terre, bien équipés pour aller déséquiper.

Dada en profite pour me faire visiter et me donne des explications sur les différents conduits. Incroyable tout le travail de désobstruction réalisé durant ces dernières longues années. Bravo à tous les désobeurs passés par là, pour qu’aujourd’hui on puisse s’y promener tout en gardant la gadoue pour se faire une belle peau.

Arrivés en haut du puits remontant, Dada commence à déséquiper. C’est le but de la sortie.

Pendant ce temps je redescends pour tenter quelques photos à la seule lumière de ma lampe frontale. Là, il y a du charbon. Il proviendrait de la surface.


Puis on se retrouve et nous faisons un peu de ménage (comme enlever des bouteilles vides ou autres déchets).

Dans la grande salle de la RemonDada, on s’installe pour déjeuner, au pied du grand puits remontant.


On laisse la 1ere partie (18m) qui est encore équipée car nos kits sont pleins. Il faudra prévoir de revenir finir...





Départ à 13h25 de la grande salle et sortie à la surface à 14h18.

Nicolas