30 avr. 2023

Initiations à la Baume des Caranques

Participants : Aline, Bernard, Daniel, François, Jérôme, Nicolas, Océane, Philippe, Yannick
TPST : 3h00

En cette fin avril où la pluie de printemps nous fait défaut et se fait languir, la fine équipe du Groupe Spéléo de Vence a programmé une sortie initiation à la Baume des Caranques dans les Gorges du Loup. Avec la venue de quatre nouveaux en cette journée, la moyenne d'âge du club a brutalement chuté, ce qui fait plaisir à voir ! En effet deux charmantes jeunes filles, Aline et Océane, et deux gaillards dans la force de l'âge, Philippe et Yannick, nous ont rappelés nos jeunes années spéléologiques ! P... que c'est bon !! Ca fait plaisir ! la porte est grande ouverte au sang neuf ! 

Après cet intermède de pure nostalgie, revenons à nos moutons. Il est 9h30 quand tout le monde est là, enfin presque ! Il manque juste le trio mixte composé d'Aline, d'Océane et de Jérôme un peu à la bourre ! Il est dix heures lorsque, après nous être chargés des casques, des combis, de la bouffe et des quilles de rouge, nous attaquons la montée vers la Baume dans la brume, mais toujours en l'absence de pluie ! A l'issue de 35 à 40 mn de montée haletante dans la sueur (p... quelles est dure cette grimpette) nous arrivons ! Nous nous équipons sous le porche d'entrée et nous voilà dans le vif du sujet.

                                       

                                        

Nous nous introduisons dans la baume alors que ma montre indique 11 heures tapantes. Nos quatre nouveaux apprécient la beauté des concrétions. 

                                        

                                        

Il est vrai que cette cavité est l'une des plus belles du département. Je profite de la progression pour donner aux deux jeunes filles intéressées, quelques explications géologiques et karstiques sous l'autorité universitaire de notre ami Nicolas, étudiant en géologie. Quelle stupéfaction pour nos initié(e)s dans la salle de la méduse ! Les photographes avec leurs portables se régalent ! la star de la journée s'appelle la Grande Méduse, mais ce n'est quand même pas le radeau de Géricault ! En fait, c'est une superbe concrétion tombant du plafond. Oh ! Dame nature, quelles sont belles tes œuvres !!!

                                        

                                                    

Mais oui ! le festival n'est pas seulement à Cannes. Laissant les sacs de bouffe dans la Grande Galerie, nous continuons vers le fond de la cavité, et après quelques escalades nous arrivons dans la salle des Agoraphobes à prés de 200 mètres de l'entré

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 Nous nous arrêtons au sommet de l'infâme P37 dont le départ aérien et les ignobles étroitures boueuses permettent aux masochistes de rejoindre la grotte du Revest et la grotte du Feu. Nous stoppons là, pour une initiation c'est un bon début. 

                                          

Les estomacs de certains nous rappelant à l'ordre, nous retournons vers la salle de la Méduse pour casser la croûte.     

                                            

                                            

Après un pique-nique tout simple agrémenté de Pineau des Charentes de notre doyen Bernard, de quelques verres de rouge et d'une communication pharmaceutique du même Bernard et de son acolyte Jérôme sur les propriétés apaisantes du Baume des Caranques, nous retournons vers la civilisation. Arrivés sous le porche d'entrée, quelle agréable surprise : il pleut abondamment au dehors ! les prières de notre amis Jérôme ont été exaucées ! Merci Jérôme, heureusement que tu es là ! Mais à la redescente la joie n'y ést plus, ça glisse pas mal, on est trempés, les gamelles s'enchaînent, vivement qu'on se mette à l'abri ! Mais enfin, François, il faudrait savoir : il faut de l'eau, oui ou non ? Mais oui bien sûr, la question ne se pose pas ! Au final, journée trés agréable pour tous, avec d'amusantes péripéties, un aspect sportif, et quelques bonnes rigolades, mais toujours dans la convivialité et le respect mutuel.

                                            

                                            

 A renouveler, ce que je souhaite avec plaisir.


François.


16 avr. 2023

Retour aux trois mille-pattes

Participants : Daniel, François, Jérôme
TPST : 3h00

Sur proposition du Président Dada, il fut décidé de faire, ce dimanche, un saut à la grotte des trois mille-pattes. Pour François et moi, cela faisait près de neuf ans que nous n'avions plus posé la botte dans ce vaste réseau labyrinthique qui se développe aujourd'hui sur plus de 1500 mètres et s'étage sur 45 mètres au coeur du Baou des Blancs. Découverte et explorée depuis 2013 par Daniel et ses sbires du GSV, la grotte des trois mille-pattes est toujours la plus grande cavité de la commune de Vence. Bien que topographiée et visitée dans ses moindres recoins, elle recelait pour le Grand Homme un dernier mystère à éclaircir, en l'occurrence une éventuelle continuation tout en haut d'une coulée de calcite située à 30 mètres de l'entrée. Problème : un rocher mal placé empêchait d'accéder à la suite et nécessitait de fait un peu de manutention pyrotechnique, d'où le but de cette sortie dominicale.

Rendez-vous fut donc fixé à 9 heures au départ du sentier bien raide menant au trou. Temps sec et température printanière : des conditions idéales pour que les trois phtisiques que nous sommes puissent gravir les 145 mètres de dénivelé sans cracher trop de morceaux de poumons. Trente-cinq minutes plus tard nous sommes à l'entrée de la grotte, même pas essoufflés. Tout en bavant sur les absents qui ont toujours tort (Bernard qui a filé sur son île comme un rat, Mathieu qui est allé réapprendre à utiliser un téléphone filaire au Calernaum avec le SSF, Pierre qui est allé chercher de l'eau dans un ruisseau à sec,etc.) nous nous équipons tranquillement et entrons dans la cavité vers 10h15.


De belles toiles d'araignée bien poussiéreuses laissent à penser que personne ne s'est aventuré là-dedans depuis lulure. Après une trentaine de mètres de reptation et de quatre-pattage nous débouchons dans la première salle du réseau (finement baptisée "salle n°1"). Nous y déjeunerons. Daniel nous invite à le suivre dans l'ascension d'une grande coulée de calcite qui mène à la zone des travaux. Dès que François entend le mot "coulée" il ne peut s'empêcher de nous narrer ses tribulations fécales du matin, à savoir trois chiasses carabinées (appelées aussi "coulées vertes" du côté de Nice). Ladite coulée, équipée d'une corde, est aussi glissante que les diarrhées du séminariste et aussi pentue que le gosier présidentiel, bref tout est prévu pour que l'on se casse la figure à la première occasion.

Coulée du matin, chagrin...

Fort heureusement, Daniel nous avait bricolé des harnais de fortune avec de vieilles poignées usées pour sécuriser l'ascension et surtout la descente. Et oui, les trois-mille pattes est une cavité dépourvue de puits nécessitant baudriers et quincaillerie, donc on y va généralement les mains dans les poches...

Arrivés devant le bloc à faire péter, François et moi écoutons le Président imaginer une suite faite de grandes galeries et de belles salles bien décorées qui porteraient le développement du réseau à plus de 3000 mètres. En attendant nous ne voyons qu'un gros morceau de roche obstruer un boyau pas plus large que dix anus de mouettes (l' "anus de mouette" est une unité de mesure fréquemment utilisée par le GSV pour évaluer le diamètre des orifices microscopiques à élargir d'urgence).

"La suite c'est par là"


"mais avant il faut dégager cette merde..."

Le Président ne nous voulant pas dans ses pattes pendant qu'il officie, il nous envoie donc visiter la salle n°2 et la salle du Carrefour en nous expliquant avec force détails l'itinéraire pour y arriver. Rappelons que la grotte des trois mille-pattes est un labyrinthe géant dont la topographie a demandé dix jours de mesures avec un Disto perfectionné et trois mois de modélisation informatique pour, au final, ressembler à une grosse pelote de fils parfaitement inutilisable comme plan d'orientation. François et moi nous regardons d'un air dubitatif, ayant autant le sens de l'orientation l'un que l'autre, et n'ayant strictement rien compris aux explications présidentielles. Nous redescendons donc précautionneusement la coulée de calcite et partons à la recherche de la salle n°2. Par chance, et comme son nom l'indique, elle fait suite à la salle n°1 et n'est donc pas trop difficile à trouver. Nous y découvrons de belles méduses et des gours encore pleins malgré la sècheresse.




Nous retournons sans difficultés à la salle n°1 et nous mettons à la recherche de la salle du Carrefour. Comme aucun de nous n'a rien compris aux directives présidentielles nous faisons appel à nos mémoires défaillantes pour tenter de reconstituer un semblant d'itinéraire qui nous évitera de nous perdre et de passer des heures à tenter de retrouver notre chemin. C'est donc la boule au ventre que nous empruntons une lucarne artificiellement élargie (aucun mérite, Daniel nous l'avait montrée). Au-delà, nous débouchons dans une petite salle d'où partent plusieurs diverticules et où j'aperçois surtout une corde à noeuds. "Dada nous avait bien parlé d'une main-courante pour désescalader un ressaut de 4 mètres, non ?" je demande à François qui me retourne un regard de merlan frit genre "tu es sûr ?"."Une corde à  noeuds c'est comme une main-courante, non ? Et puis cette corde à noeud elle descend dans un trou qui doit bien faire quatre mètres..." insistè-je auprès de mon compagnon de galère. "Attends-moi là je vais voir". Hardiment, j'empoigne la corde à noeuds et me retrouve trois mètres plus bas face à quatre boyaux tous aussi appétissants les uns que les autres. J'en essaye un, puis deux et comme ils ont l'air de ne déboucher sur rien, je remonte fissa avant de me faire piéger. Je dis à François "Tu sais quoi, on va attendre qu'il ait fini ses petites affaires, on bouffe et après on ira à la salle du Carrefour avec lui." 

Nous patientons donc dans la salle n°1 pendant trente bonnes minutes avant de voir arriver un Dada plutôt déçu : son bloc une fois dégagé lui a permis de progresser sur une poignée de mètres jusqu'à buter sur un minuscule orifice peu engageant. Nous fêtons donc la fin officielle de l'exploration de la grotte des trois mille-pattes avec une demi-bouteille de bordeaux, nous déjeunons, et sous les quolibets de Daniel, nous le suivons tête basse vers la salle du Carrefour à laquelle la corde à noeuds ne nous aurait jamais mené de toutes façons. Nous y croisons l'inévitable rhinolophe de permanence et de belles concrétions colorées qui font le charme de toutes les grandes salles du réseau des trois mille-pattes.



Nous nous extirpons du trou vers 13h15, en nous remémorant la sortie de 2013 qui nous avait mené aux confins du réseau fraîchement découvert, dans la joie et la bonne humeur.



Jérôme

1 avr. 2023

Désobstruction Avril 2023 (17 sorties)

Vence (4 sorties):

Secteur du Baou des Blancs (x2):

-Grotte des 3 Mille Pattes, Réseau de la Grande Coulée (x1): désob du dernier passage à ouvrir, 5m rajoutés. Développement final: 1512m.

-Baume Chabert (157Y2, x1): revu le terminus dans la Grande Salle à droite: trop étroit, terminé. Désob passage à gauche après le gours: avancé sur 2,5m, pas de suite visible, terminé. Désob depart ventilé au sol, à gauche de l’entrée: entrevu petite suite.

Secteur Colle Bertrand (x2):

-Grotte de l’ammonite (x1): désob fracture terminale, trop étroit, terminé.

-Aven du beau sapin (Colle Bertrand, x1): désob point bas à -2,3m, courant d’air.

Roquefort (11 sorties):

-Réseau sous Péguière (Mardaric x4): descente dans la faille sur 22m en tout à -11m, Désob vers l’aval.

-Aven du Chevrier et aven Berraud (Camouyer, x1):

-Réseau de la souche (Rives du Loup, x2): désob terminus, avancé sur 2m, entrevu suite encore étroite, débob de 2 départs à 6m de l’entrée n°3.

-Revu une grotte trouvée par Pierre M (dev 5,5m). Revu un départ qq mètres plus loin, désob avancé sur 3,5m, entrevu suite sur 5m.

-Grotte des bouffées (Rives du Loup x4): désob du terminus d’où vient le courant d’air. Désob d’un depart 9m à droite aussi avec courant d’air donc junction probable à venir.

Gourdon (x1):

-Naseaux: vidange du S1, probleme de connexion électrique.

La Colle (x1):

Grotte des Barres: désob et prise de mesures en vue de topo à refaire (dev provisoire 50,5m).

Sorties club:

-Gourdon: Baume des Caranques pour initiation et film; le Garagai (Film Amandine Schejbal).

-Gréolières (Pierre, x1): aven 70R1.

-Cipières: Sortie SSF, entrainement au Calernaum pour transmission.

-Saint Cézaire (x2): la foux de Paques et grotte de Mons (dans les 2 cavités, films Amandine Schejbal).

Pour le Club,

Christophe

26 mars 2023

Mi-Carême au Lapin

 Participants : Bernard, Daniel, François, Jérôme, Mathieu
TPST : 3h00

Bien que la mi-Carême soit tombée le 16 mars cette année, notre théologien émérite Don Francesco nous avait proposé de la fêter sous terre le dimanche 26, ce qui n'avait pas manqué d'étonner les mécréants que nous sommes. Il nous rassura en attestant qu'il bénéficiait en cela d'une dérogation papale et que, surtout, il n'était pas libre le dimanche 19. Va donc pour une mi-Carême franchement décalée vers Pâques, ce qui donna l'idée à notre photographe Mathieu d'aller finir de tester ses flashes chinois dans le P25 de l'aven du Lapin (Pâques, lapin, vous saisissez le lien ?).

Rendez-vous fut donc pris sur place en ce dimanche venteux et à 10 heures tapantes, tout le monde répondait présent. Comme d'habitude, Bernard, Mathieu et François furent les plus longs à s'équiper, notamment parce que notre doyen polémiste avait entrepris notre séminariste déviant (comme l'eau) au sujet de la sodomie en période de Carême. François fut catégorique : c'est niet. La Doctrine est implacable : même pas un doigt, sauf prescription médicale de toucher rectal pratiqué par un médecin conventionné. Ces palabres nous ayant sérieusement retardé, Daniel partit devant pour équiper le puits d'entrée en double. 

A 11 heures, le dernier disciple s'était enfilé dans le trou, à l'entrée duquel Mathieu avait accroché l'un de ses trois flashes de compétition. 


Niaquoué Technology


Notre photographe de l'extrême ayant besoin d'un sujet suffisamment en forme pour monter et descendre le long du P25 au gré de ses fantaisies de cadrage, je fus désigné d'office, les trois autres vestiges ayant été jugés bons pour la réforme. L'heure du repas approchant dangereusement, le Président nous enjoignit aimablement de nous bouger le fion.

Las, les dieux de la technologie chinoise en décidèrent autrement et le deuxième flash que je portai autour du cou attendit que je sois remonté à mi-puits pour ne plus se déclencher. Cela provoqua l'ire de Mathieu que j'entendis feuilleter avec rage, 12 mètres plus bas, la notice traduite du mandarin en cantonais (c'est ça quand on achète à bas prix sur Aliexpress...). Ne parvenant pas à réarmer la machine à distance il me demanda donc de redescendre (au prix d'une conversion sur corde du plus bel effet) non sans m'avoir prié d'aller ôter le diffuseur du flash à l'entrée du puits "qui lui mangeait de la puissance". On ne peut rien refuser au Robert Doisneau des profondeurs ! 

Lorsque je fus rendu en bas, il réussit à reparamétrer son engin et me voilà donc parti pour une nouvelle ascension ponctuée par les grommellements présidentiels et les gargouillis intestinaux des deux fossiles au bord de l'inanition. Quelques clichés plus tard, rebelote : le bijou de technologie de l'Empire du Milieu se mit en carafe, avec sur l'afficheur LED, un gros message d'erreur. Commençant à m'ankyloser méchamment, pendu au milieu de nulle part, je criai à Mathieu de chercher dans la notice comment réinitialiser son flash à l'état d'usine et d'en profiter pour casser la graine avant que je remonte poser dans les airs. J'entendais d'ailleurs les trois Stooges en contrebas commencer à déballer leur bouffe en suisse. Une fois redescendu, cela ne m'empêcha pas de déboucher une bonne bouteille de bordeaux baptisé "Entre parenthèses", parenthèse que mon dos, mes fesses et mes testicules apprécièrent tout particulièrement.

Vin de messe à la mi-Carême

Puis vint le temps de regrimper sur mon perchoir en nous étant assurés que la quincaillerie niaquoué fonctionnait correctement. Mathieu ayant aussi prévu de faire des clichés dans la deuxième salle joliment décorée de l'aven, Daniel lui demanda s'il comptait passer la nuit à me photographier dans le puits parce que ça commençait à bien faire de poireauter en espérant que ses merdes chinoises fonctionnent et qu'il n'avait pas que ça à faire et que scrogneugneu patin-couffin. Sous la pression présidentielle, notre David Hamilton cavernicole se dépêcha donc de me shooter (sans incidents techniques cette fois) puis me demanda d'aller décrocher le flash en haut du puits pour le descendre en vue des clichés dans la deuxième salle. Ce qui fut fait en un temps record, la conversion sur corde n'ayant plus de secrets pour votre serviteur. Du coup, libéré de ma mission de modèle acrobate, je remontai une troisième et dernière fois le P25 pour sortir, laissant les trois autres zouaves entre les griffes expertes de Mathieu. Quelle ne fut donc ma surprise de voir surgir derrière moi, par ordre d'apparition à l'image, un Bernard transpirant, un Daniel ahanant et un François suffocant.

Partage et abstinence à la mi-Carême

Souffrance et expiation à la mi-Carême

En fait, un peu à l'image des black blocs face à la réforme des retraites macroniste, les trois mannequins en puissance s'étaient rebellés, renvoyant ainsi les prises de vue dans la deuxième salle aux calendes grecques.

Lorsque notre Mathieu dépité franchit bon dernier l'ouverture vers 14 heures, il jura mais un peu tard, qu'il apprendrait désormais par coeur les notices de toutes les cochonneries high-tech qu'il lui arriverait d'acheter dans le futur.

Repentance à la mi-Carême

Au final, cette sortie me permit de grimper 75 mètres de corde mine de rien, ce qui ne m'était plus arrivé depuis l'avant-Covid, tant la diminution de profondeur des trous visités actuellement par le GSV est inversement proportionnelle à l'accroissement de l'âge des participants...

Jérôme



Vieux Lapin :





1 mars 2023

Désobstruction Mars 2023 (25 sorties)

Roquefort (15 sorties):

Réseau sous Péguière (Mardaric, x3): descente dans la faille sur 11m, arrêt sur R4 dans élargissement. Désobstruction terminus partie horizontale au-dessus.

Grotte de la chèvre d’or (Pierre, x1).

Aven du Chevrier (Camouyer, x4): désob de 2 passages à droite en bas du R3 et dans le méandre à gauche.

Réseau de la souche (Rives du Loup, x5): désob du terminus, avancé sur 10m puis carrefour avec pigeonnier ; calibrage de passages vers 2e et 3e entrées.

Pont de Pierre, la carrière (x1): prospection dans le secteur gauche (au Sud), trouvé 4 départs.

Grotte 105R (Gorges du Loup, x1) : visite, désob du terminus, 1ere sur 8m dans petit conduit.

Gourdon (5 sorties):

-Naseaux (x2): pose d’un tuyau de 75 50m après le S1, montage du tableau électrique.

-Craignos (x3): montage du mur, montage nouvelle pompe dans la salle de la Dune, dégagement du câble en extérieur et bloc dans galerie d’entrée enlevé.

Gréolières (Pierre, x2):  

-La Bouisse: 1ere sur 270 à 300m.

Cipières (Nicolas avec le Martel, x1): 

-La Baume.

Le Rouret (Chateauneuf, x2) 

-Recherche du 40B trouvé, puis visite dans la foulée. Recherche du 40C et 40D pas trouvés. Prospection, vu quelques petits départs. Recherche du 112D pas trouvé, semble avoir été rebouché, pointé à côté d’une piste. Prospection dans le section, rien trouvé.

Sorties club (Roquefort, x2):

-105N2 pour photos et film.

-Aven du Lapin (Roquefort).

Pour le Club,

Christophe

26 févr. 2023

Aven du Haut-Pibou

Participants : Bernard, Jérôme, Nicolas, Daniel, Mathieu et François
TPST : 3h50

Lors de la dernière réunion que nous avons eue le 22 février, Mathieu nous a proposé d'aller faire une séance photo dans la grande salle de l'aven du Haut-Pibou 105 T1 à Roquefort les Pins, pour y essayer les nouveaux flashs qu'il a reçus, et par la même occasion d'aller faire un tour dans l'aven 105 N2 tout proche qui a un beau puits de 18m, et 32m de profondeur.

Nous sommes à peu près tous à l'heure vers 9h30 au début de la piste du Debram, soit : Mathieu, Jérôme, Dada, Nicolas, Bernard, et moi-même. Dada part devant équiper le Haut Pibou, et nous le suivons ensuite en priant le ciel qu'il ne pleuve pas à la sortie ! Nous entrons dans le trou entre 10h25 et 10h35 pour moi le dernier.








Après plus d'une heure de poses photo mannequin, tout comme les starlettes au festival de Cannes, nos estomacs nous rappelant à l'ordre, nous envisageons sérieusement de nous mettre à table.

François nous fait remarquer que nous sommes en période de Carême depuis mercredi 22, et qu'il serait bien de jeûner partiellement pour nous laver un peu de nos égarements de langage trop souvent assez peu ponctuels chez certains ! Au passage, NPJ voulant quelques détails d'ordre technique sur le Carême, a été choqué d'apprendre que le Carême consistait principalement dans le jeûne, le partage, et l'abstinence pendant 40 jours ! Mais sur le troisième point pas question d'en parler !!! Quant aux autres il ont acquiescé non sans quelques réticences ! Finalement après ce temps de réflexion théologique, nous cassons la croûte et fêtons par la même occasion les 21 ans de Nicolas, avec un bon gâteau de sa confection.

Ensuite Dada descend le puits de 10m au NE de la salle, tandis que que Nicolas et François fouillent le boyaux boueux du fond nord de la salle, et en ressortent dans un état lamentable, mais ça semble continuer tout au bout ! Dada fait une petite escalade dans le plafond Ouest de la grande salle où un départ de galerie est visible, mais c'est trop exposé, et il faudrait équiper l'escalade plus sûrement.

Nous sortons enfin entre 13h50 et 14h15, et désagréable surprise il pleut abondamment au dehors ! Nos prières n'ont pas été exaucées, et comme disaient nos lointains ancêtres gaulois, le ciel nous est tombé sur la tête ! Le coupable était - il au sein du groupe ? si tel était le cas, elle a lavé le coupable, et nous avec ?

Nous partons rapidement et pas question de faire le 105 N2, on verra ça la prochaine fois !

En cette journée arrosée, nous avons bien démarré ce temps de carême, avec une heure et demi immobiles pour les photos, un bain de boue pour d'autres, et une sortie bien arrosée pour tous. Je pense que le ciel tiendra compte de ces épreuves.

François.

(Photos de Mathieu)

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Bonus :



5 févr. 2023

Et si nous allions chercher un petit renard à mobylette ?

Participants : Daniel, François, Jérôme, Mathieu et Nicolas
TPST : 5h

Cela fait 2 ans que je voulais y aller dans ce coin de Saint Vallier de Thiey, mais cela n’a pu se faire car je me suis retrouvé absent à chaque sortie programmée sur ce lieu. Mais ce dimanche c’était ok, alors merci les copains !

La journée commence à 9h30 où l’on se retrouve sur le parking de l’école (pour spéléos du dimanche).

Dada part en avance pour équiper le puit d’entrée.


Je pars en second avec le 2ème kit de corde. Je ne tarde pas à le rattraper alors qu’il joue à l’acrobate au niveau du palier. D’un point de vue historique, cet endroit possède un vieux spit foiré, un trou où était fixé un spit depuis arraché et un dernier spit valide pour compléter les deux amarrages règlementaires. L’embouteillage commence à se former.

La fiche d’équipement indique un fractio que le club n’utilisait jamais car il n’a pu être identifié qu’à la remontée lors de la dernière sortie. Cette fois-ci, notre président a décidé de l’utiliser. Une conversion et quelques acrobaties plus tard, nous pouvons reprendre la descente. Sauf que voilà, le dernier fractio à équiper présente un spit défaillant. Quelques grognements plus tard, le puit d’entrée est finalement équipé en entier. La consigne est la suivante : « Le spit tient sans tenir, privilégiez le second amarrage (en naturel) et descendre molo-molo ». Je finis par atterrir au fond du puit sans trop de problèmes.



Mathieu me suis tandis que Jérôme commence à descendre. François reste dehors le temps que le trafic se fluidifie. Je pars avec Dada équiper le second puit tout en repérant un réseau parallèle au réseau principal. Tout se rejoint et notre passage présente l’avantage de ne pas être trop humide. Dada est parti pour le dernier puit et n’entendant pas de mouvements derrière moi, je remonte jusque la lucarne séparant la base du puit d’entrée du reste du réseau. Mathieu et Jérôme discutent puis j’entends du bruit de remontée dans le puit d’entrée. Nous apprendrons plus tard que le saint esprit a cessé de retenir le spit foireux lors du passage de Jérôme. Celui-ci décide alors de remonter pour en informer François qui décide de rester à la surface tout en partageant le regard dubitatif de Jérôme sur la qualité des amarrages.




Mathieu remonte également pour reprendre un peu de matos pour remplacer le spit manquant par du « nat » afin de permettre aux spéléos du fond de pouvoir remonter sereinement après une petite visite des lieux ainsi que des concrétions.




Il nous rejoint au fond pour le repas. Repas qu’il a failli perdre lorsque que la sangle de son kit s’est cassée. Sous terre, nous mangerons donc à trois. Je fais quelques photos des concrétions pendant que Dada remonte. Je le suis en second puisque c’est Mathieu qui déséquipera.

De retour au puit d’entrée (ou issue de secours), je remarque que la corde s’est tonchée au niveau d’une concrétion à la forme peut arrangeante. Tout le monde arrive à regagner la surface sous les encouragements de François pendant que Jérôme s’active à nous préparer une boisson plus élaborée que de l’eau des cavernes.



Ces derniers n’ont pas chômés et se sont baladés dans le lapiaz pendant que nous déjeunions sous terre. Les avens jumeaux ainsi qu’un semblant de départ colmaté ont été trouvés. Nous avons eu droit à une petite visite guidée de ces découvertes avant de regagner nos mobylettes à 4 roues (ou pas).

Bilan de la journée. Le GSV sera resté fidèle à ses habitudes et aura cassé son spit dans le puit d’entrée (comme lors des 3 dernières sorties) mais également une sangle de kit ainsi qu’une corde qui sera à couper. La seule tradition non respectée sera celle de la pluie aujourd’hui absente puisqu’en sortant du trou seuls les nuages et la brume étaient au rendez-vous.

Nicolas (récit et photos)

1 févr. 2023

Désobstruction Février 2023 (17 sorties)

Roquefort (12 sorties):

Réseau sous Péguière (Mardaric, x1): descente dans la faille.

Grotte de la chèvre d’or (Pierre, x1): essai topo.

Aven des trépassés (105N2, x1): équipement.

Aven du Chevrier (Camouyer) x9: ouverture du puits R3, petite salle (6x2x3) avec plusieurs départs à ouvrir.

Gourdon (4 sorties):

-Naseaux (x3): pose armoire électrique, mise en route pompe S1, pose broches, support cables et tuyaux. Amené la pompe destinée au S2 en place avec les câbles.

-Craignos (x1): sortie avec Laure : galerie de la source, connections en haut de la salle de la Dune pour nouvelle pompe.

Gréolières (Pierre, 1 sortie): aven 70R1

Sorties club:

-Haut-Pibou (105T1, Roquefort).

-Aven du Petit Renard (Saint Vallier).