19 mars 2017

Aven du Petit Agneau

Participants : Bernard, Daniel, Jérôme
TPST : 2h

Tout le monde s’étant plus ou moins débiné pour cette sortie dominicale, le Président propose donc aux deux clampins restant et disponibles une visite “light” ne nécessitant pas de se trimballer à trois des kits de cordes biens remplis : ce sera l’aven du Petit Agneau. La cavité découverte et explorée par A. Gomez offre 50 mètres de descente au travers de trois puits superbement concrétionnés ce qui sera parfait pour notre trio. Rendez-vous est donné à 9h45 à Saint-Vallier.

Le Président Dada s’engouffre dans l’orifice à 10h30, suivi de Bernard puis de votre serviteur. Le puits d’entrée (25 m) se caractérise par un accès étroit mais tout à fait praticable qui nécessite quelques contorsions, surtout à la remontée. Bernard s’en émeut dès l’entrée, ce qui a pour effet de lui déclencher une poussée d’hémorroïdes à titre préventif. La descente s’effectue en flânant car la décoration des puits est réellement magnifique : méduses, draperies, minarets, tapis d’aragonites, n’en jetez plus... Le Président, pragmatique, fait remarquer qu’il n’est pas plus mal que cet aven à l’accès rébarbatif reste à l’écart des hordes de spéléos départementaux, donc parfaitement préservé.

Le temps que j’atteigne la base du troisième puits, Dada s’enfile dans la dernière partie du trou, plutôt glaiseuse, à la fois pour le plaisir de se salir et surtout pour se conforter dans l’idée que jamais il n’ira gratter au fond de ce boyau infâme et impénétrable. La remontée s’effectue sans encombres au rythme de l’ami Bernard qui passe la tête dehors vers midi et quart, le Président finissant de déséquiper à 12h30. Finalement notre vénérable doyen aura franchi haut la main la fameuse tête de puits de sortie, avec juste ce qu’il faut de ahanements et de déhanchements (c’est qu’il est resté souple pour son âge...). 

Vers 13h, une fois changés, nous pique-niquons sous un soleil voilé avec vin et café. Bernard nous propose aimablement de délicieux kiwis de son jardin, ce qui fera dire au Président, d’humeur badine : “Bernard, tes kiwis sont à peine moins fripés que tes roubignolles...”. Il aura ainsi le mot de la fin, la troupe levant le camp aux alentours de 14h.

Jérôme

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