Présents : Daniel, Jérôme, Mathieu et Pierre.
TPST : 3h30
TPST : 3h30
Pour ce dimanche, Dada a proposé au GSV la visite officiel de son dernier bébé souterrain, dont l’exploration est toujours en cours. C’est en 2013 que Dada trouve un petit trou le long d’une barre rocheuse du Baou des blancs à Vence et met le trou en attente pendant 5 ans. En 2018, Dada décide de retourner voir ce que pouvait donner cette petite baume avec courant d’air, et il ne sera pas déçu puisqu’à ce jour la cavité présente 303m de développements et quatre entrées.
L’effectif pour cette visite filmographique est quelque peu restreint. Seulement 4 personnes.
Nous nous regroupons tous dans la Jérômobile, pour rejoindre le bas du Baou. Après avoir bien poncé son carrosse sur le bombé de la chaussé, Jérôme constate que son sac et bien trop lourd à son goût malgré l’absence de toute la quincaillerie dévolue à la progression verticale, et « cerise sur le pompon » le cameraman officiel du GSV se fracassera le crâne sur le panneau de signalisation du sentier quelques minutes plus tard. C’est donc à moitié sonné que l’homme commence les 45 minutes de marche d’approche de la cavité : « décidément la journée commence bien ».
Tout au long de notre périple nous pourrons constater que la cavité est très bien décorée. Nous commençons par visiter les parties basses du trou. Les fortes pluies récentes se font sentir, de nombreux goutte-à-goutte sont présents, notamment dans l’une des salles inférieures où je sers de contrejour pour immortaliser une coulée de flotte allongé derrière une stalagmite. Le temps que Mathieu capture la chose avec son appareil me voilà le dos trempé et le visage aspergé d’eau avec la mauvaise impression de m'être fait pisser dessus. Je passe une première étroiture avec Mathieu pour observer quelques concrétions puis nous continuons le chemin menant au fond du trou.
Plusieurs passages bas et/ou étroits demandant une certaine agilité nous font rêver des performances de gymnastes des pays de l’EST telles que Nadia Comaneci, mais la réalité vient nous gifler le visage quand vient le moment de passer la dernière étroiture pour nous faire regretter nos régimes alimentaires beurrés et nos échines rigides. Cette magnifique étroiture de première menant au fond du fond du trou me fera mugir tel un bœuf, bien loin de la grâce de la gymnaste sus nommée. C’est en constatant l’étroitesse de l’étroiture que notre toujours pertinent Jérôme se demande si notre président ne se Mellotiserais pas avec le temps. Pour les novices, M. Christian Mellot imminent spéléo du département est connu pour ses très nombreuses trouvailles souterraines avec un certain gout pour les passages étroits. Une fois l’étroiture passée dans les deux sens, force est de constater qu’au final ces passages peu agréables participent aux charmes de notre activité favorite (tant que ça passe). Une fois les parties boueuses du fond vues, il est temps de retourner à la grande salle afin de manger au pied du champignon géant. Le trio présidentiel valide la cavité en sirotant une bonne bouteille de rouge, puis évitera la torpeur alcoolique à grand coup de café.
Dada finit de nous faire le grand tour en nous faisant passer par toutes les entrées de la cavité. Sortie par l’entrée historique avec son goutte-à-goutte en milieu de boyau terreux, nous allons jeter un œil à la petite grotte C9 non loin de là, puis rentrons à nouveau dans la baume qui remonte par l’entrée haute avec son boyau bas de plafond. Daniel part ensuite faire trois tirs de calibrage pendant que Jérôme et Mathieu remarquent que nous venons de réaliser une triple pénétration. Entendant ses troupes divaguer dangereusement le président décide d’effectuer son premier tir sans sommation manquant de peu de nous rendre complètement sourds. Une fois les déblais des tirs évacués, et avoir constaté la mine satisfaite de notre président, tout le monde regagne la lumière du jour et nous rentrons tranquillement en direction de Vence après cette bonne petite sortie.
Pierre
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