29 juin 2014

Grotte de Pâques

Présents : Dada, Mathieu, Bernard, Fred, Flo (GSV) + Ondine, Damien, Angela, Alexandra
TPST : 5h30

Suite à sa sortie avec le Spéléo Club de Vesoul, sur cette même cavité le mois précédent, Fred voulait y retourner pour l'explorer en entière, ou du moins essayer. L'ayant seulement fait jusqu'à la Descente aux Enfers en exercice SSF, ça me tentait d'y aller en visite. Pour l'occasion, et vu le profil horizontal de la cavité, on propose à nos "néophytes" non fédérés de se joindre à nous.

On se retrouve donc à 8h40 chez moi pour covoiturer puis direction la cavité où l'on a RDV à 9h30 pour y retrouver Dada, Bernard & Mathieu. Sur place, seul Mathieu est en retard et le parking est semi-plein ; on fait quelques manœuvres dignes d'un ballet artistique alors que des grimpeurs arrivent à leur tour. Pendant que l'on se prépare, quelques gouttes tombent ; des orages étant prévus dans la mi-journée, on espère qu'ils n'arriveront pas plus tôt. 
On entre dans la cavité vers 10h30 avec l'objectif d'aller jusqu'aux gours de Tony (à minima) et adapter le parcours selon le temps de progression et la fatigue. En chemin, Fred essaie de repérer les passages qu'il avait emprunté le mois dernier : ses descriptions ne nous parlaient pas du tout alors on voulait vérifier avec lui. A l'aller, il n'a pas le déclic attendu et ne reconnait pas le chemin "classique" que nous prenons d'habitude. 

On avance tranquillement jusqu'à la salle de Minuit et continuons sur la galerie de l'Oiseau. Arrivés devant les escalades, Alex ne se sent pas de les faire à cause du vertige dont elle est victime ! On ne la force pas ; Angela reste avec elle et nous allons juste faire l'aller retour aux gours de Tony pour que Fred puisse prendre un autre repère dans cette cavité. On part lui et moi en tête en version rapidos pour ne pas laisser les filles attendre une plombe les pieds mouillés. En débouchant dans la galerie, Fred a un déclic : "On est passé là la dernière fois ! Mais pas par ce chemin !" ... Hein ? Y a un autre chemin qui fait arriver exactement au même endroit ? Trop complexe cette cavité !
On file aux gours et faisons demi-tour ; Fred s'était arrêtés 50m avant lors de sa dernière visite (c'est bête). On croise le groupe et retournons retrouver nos deux demoiselles en détresse !

Quand on arrive, elle s'amuse à sculpter des personnages avec le sable... Elles se portent très bien apparemment. Midi approchant, on passe au casse-croûte lorsque Dada, Ondine et Damien nous rejoignent. Mathieu et Bernard ont passé les gours, dans la douleur et le déchirement sensuel dont ils font preuves.
On redémarre lorsque ceux-ci nous ont rejoint et ont mangé, direction la galerie de la Cascade que je ne connais pas. Les superbes gours à débordement laissent place à de belles coulées de calcite, et malheureusement, Alex s'arrête cette fois aussi devant les escalades (au niveau des barreaux fixes). Elle manque pas mal de parcours aujourd'hui.
Un 1er groupe fait l'aller-retour jusqu'à l'ancien siphon et revient tenir compagnie à Alex. Puis nous allons voir à notre tour ce siphon désamorcé que l'on décide de franchir, Fred, Angela, Ondine et moi.

Me rappelant de la distance à parcourir sur la topo, je me dis que ça doit valoir le coup de se tremper. Et en effet, quelles belles galeries s'offrent à nous ! On explore les différents départs, observons les sculptures spéléo-lithiques d'un artiste, prenons des passages serrés (où je ne passe pas), s'amusons à glisser sur l'argile et finissons notre parcours sur des travaux de désob' entamés il y a fort longtemps apparemment. Au retour, on tente des petites variantes et finissons de nouveau dans l'eau de l'ex-siphon.
Pendant ce temps, l'autre groupe est retourné à la salle de Minuit et a exploré le chemin vers le siphon de la Foux. On se retrouve tous dans la salle précédemment citée et entamons notre retour à la surface.
En chemin, Fred retrouve l'une des variantes qu'il avait emprunté le mois dernier et qui passerait par la salle du Chaos. On la tentera une prochaine fois. Un gâteau et de la bière nous attendent dehors !
Nous sortons vers 16h, sous le soleil. De petites flaques sont présentes, il semblerait qu'il n'ait pas tant plu. On fait un tour à la résurgence de la Foux pour montrer le lac/siphon et laver le matos. Dada et Fred partent explorer une partie sèche du réseau avec étroitures et crapahute ! Place au rafraichissement et à la bronzette !

Florian

28 juin 2014

Aven des Ténèbres

Présents : Tony, Nath, Michel, Raphaël, Laurence & Leslie (SophiTaupes), Flo (GSV)
TPST : 7h30


Tony & Nath m'avaient proposé de les accompagner à l'aven des Ténèbres (objectif d'origine : le fond, puis revu au P39 - Puits Berthier du réseau -405), pour une de leur sortie club où ils étaient peu nombreux au départ. Ne connaissant la cavité que de réputation, j'ai accepté volontiers de me joindre à eux, en adaptant ma durée de visite, vu la sortie visite/initiation à la grotte de Pâques le lendemain.

Je rejoins donc le premier binôme des Taupes, formé de Tony & Nath, à 8h30 à l'Audibergue pour les aider à équiper. Ils ont prévu trois kits correspondant à toute la zone de puits jusqu'au camp de -280m.
Le second groupe des Taupes (Michel, Raphaël, Laurence & Leslie) nous rejoindra plus tard dans la matinée, avec le dernier kit de corde de manière à avoir une progression fluide.
On prépare le matos et on file vers la cavité, GPS en main. On fait le trajet accompagné d'un gros chien (du genre qui porterait bien des kits de corde...) et on arrive à la cavité en sueur. On se change au soleil et prenons eau et bouffe pour la journée. On entre dans la cavité vers 10h, Tony équipant le 1er kit. On rend hommage à Berthier (spéléo décédé dans l'aven il y a plus de 40 ans) via sa plaque commémorative.

Rapide P30 avec les échelles en fixe de l'époque. Tony nous installe une dév sportive en tête du P76 ; ce dernier mouille un peu (le puits bien sûr)... mais un peu pendant 76m, ça suffit à être trempés une fois en bas. Je prends le 2nd kit à l'équipement et merdouille (mauvais choix d'itinéraire), on perd un peu de temps du coup. Un mal de crâne me prenant, je laisse la suite à Nath (il restait le P55 avec un fractio, manquait pas grand chose en fait).
En attaquant le méandre, on entend Tony parler à Raphaël. Il nous a rattrapé, seul, de manière à nous amener le dernier kit de corde. Lorsqu'il a quitté son groupe, ils attaquaient les premiers puits. Pour nous, la descente continue et Nath finit d'équiper le dernier kit avec le petit ressaut puis le P47. Moi qui n'aime pas les pleins gaz, bah bizarrement, ça ne m'a pas tant fait flipper... Manquerait plus que je me mette à aimer ça !

On arrive au camp après avoir hésité sur le passage en bas du P47. On enchaîne en direction du P39 à proximité où Tony voulait faire des photos (notamment pour la cascade). Quand je le vois descendre avec le rideau de flotte qui l'entoure, ça ne me tente pas du tout d'être trempé... J'attends donc les trois taupes à la tête du puits. Ils font rapidement l'aller-retour et sont forcément trempés de la tête aux pieds.
Retour au camp pour manger, à 14h45, et toujours aucun signe du trinôme. On se dit qu'ils ont dû s'arrêter en route pour économiser leurs forces à la remontée. A la fin du repas, on les entend enfin ! Tony & Nath resteront quelques minutes avec eux pendant qu'ils mangent à leur tour, Raphaël et moi attaquons la remontée. Pour le fun, j'utilise l'échelle sur le départ du P47 (à l'ancienne). Je me dis qu'ils étaient bien courageux les gars de l'époque !


J'attends à la tête du P55 pour savoir si je dois prendre un kit, mais Nath' n'en a toujours pas et m'autorise à continuer la remontée jusqu'à l'air libre avec Raphaël. On progresse donc tranquillement, le P76 mouille toujours autant, je m'amuse encore avec les échelles pour varier les efforts. J'ai retenté d'utiliser le pantin de Fred, mais ce fut un échec. La corde n'arrêtait pas de sortir et ça m'a vite gonflé ; comme d'hab', tout à la pédale.
On sort vers 17h15 - 17h30 de la cavité avec un temps alternant nuages et soleil. Je profite pour contrôler ce qui n'allait pas sur le bloqueur de pied en le comparant avec celui de Raphaël...Ah ouais, je l'ai mis au mauvais pied...

On pense que les autres suivront rapidement derrière nous... mais ce ne fut pas le cas. Nath' débarque avec le 1er kit de corde 1h15 après nous, suivie une demi-heure après par Tony avec le 2nd kit. Ils nous expliquent qu'ils ont attendu une bonne heure à la tête du P55 pour recevoir les kits à remonter.

Ayant RDV le soir, on rentre au parking avec Tony & Nath', en laissant Raphaël en comité de soutien pour nos trois derniers spéléos.
Le lendemain, Tony m'informe que le groupe est sorti entre 22h30 & 23h30, épuisé. Il semblerait qu'à la remontée, il avait embarqué la corde du P76 avec son kit ; lorsqu'il a libéré la corde, celle-ci est passée derrière le nœud de l'amarrage et n'a pas touché le bas du puits. Le groupe a donc du redoublé de patience et d'inventivité pendant 2h pour attraper la corde suspendu à 8m au dessus du sol (heureusement que les échelles de l'époque sont encore en bas du puits !). Il faut toujours vérifier l'équipement après son passage (positionnement de la corde, des mousquetons, etc.).

Florian

22 juin 2014

Riou de Pierrefeu

Présents : Paul (GSMagnan), Chris & Mél (ASBTP), Flo (GSV) + Laetitia & Corentin (filleul de Chris)
TPEC : 3h

Suite à l'annulation d'une via ferrata à cause des orages prévus, je me greffe à la sortie canyon que Chris & Paul m'avaient proposé. Chris emmène son filleul de 10 ans en canyon ! Ils ont choisi le riou de Pierrefeu pour cela, ludique et pas trop difficile.

On se retrouve à 8h15 au parking de la scierie de Castagniers. Enfin, au parking de la boulangerie... ça explique pourquoi je ne les trouvais pas. On se répartie le matos et montons à deux voitures au village de Pierrefeu. Au parking aval, on laisse une voiture pour faire la navette de retour et chargeons l'autre avec le matos de canyon, la bouffe et nos petits culs en maillot de bain !
On attaque la marche d'approche tranquillement : un quart d'heure en pente descendante. On s'habille les pieds dans l'eau vers 10h ; une eau très agréable, Paul et moi ne mettons pas le haut de la néoprène. Une fois tout le monde prêt, on protège les bières ! Deux techniques sont à l'essai : placer les bouteilles dans un bidon étanche en les protégeant avec des chaussettes et du karimat ; placer les bouteilles dans les manches du haut de la néoprène ! Dans la seconde option, vaut mieux pas que ça casse... enfin, dans les deux cas faut pas que ça casse !!!

A 10h30, on arrive devant la grande cascade du parcours : 25m que Paul équipe en double pour permettre à Chris de descendre en parallèle de Coco (surnom de Corentin). Le petiot s'en sort nickel et on reprend la progression avec une succession de sauts, toboggans, de la marche et autres obstacles. On croise des têtards en pagaille, des crapauds, une couleuvre et autres insectes.
Dans la seconde partie encaissée du canyon, quelques autres rappels s'offrent à nous (dont une C11) et des sauts qu'il faut bien amortir. Il n'y a pas toujours suffisamment de fond et il faut viser, mais ça passe. Coco profite pour refaire les sauts plusieurs fois dès qu'il en a l'occasion. Et ce n'est pas le seul ! C'est tellement agréable dans une eau "chaude" et couleur turquoise !
On finit la descente du canyon en débarquant dans le lit de l'Estéron. L'eau y est meilleure et le courant nous porte jusqu'à la rive où l'on va manger en mode lézard. 
On décollera de la rivière vers 15h après avoir bien fait les feignants ; 15 minutes de marche de retour et on se met tout beau, tout propre. Des "touristes-feignasses" du 06 en voiture, dont la perspicacité exemplaire m'a bluffé, nous demandent s'il y a une rivière dans le coin (les néoprènes ont du leur faire penser qu'on était des canyoneurs) accessible en voiture... Z'ont été déçus les pauvres...

Résultat du test "Protect And Save the Beer !" : TOUTES les bières sont indemnes et n'ont même pas moussé à l'ouverture ! C'est fabuleux ! Par contre, j'ai flingué la godasse de Paul (qui était déjà trouée, rapiécée, déchiquetée)... bref, je l'ai achevé. Et un bidon a encore pris la flotte, forcement celui avec le pain ! Et un super bronzage avec les bretelles de la néoprène...

Florian

20 juin 2014

Suite des investigations au Cresp - Renard

Présents : Chris (ASBTP), Paul (GSMagnan), Flo (GSV)
TPST : 6h

Après une pause d'un mois, on retourne à trois pour continuer de désobstruer le boyau entre l'aven du Cresp et le Trou du Renard. Une longue pause pour se remettre de nos émotions... enfin, surtout pour aller faire des canyons et des visites de cavités ! Et il faut être au moins trois pour pouvoir bosser confortablement ; donc, le temps de trouver la troisième victime...
On se retrouve à 8h30 à Pré du Lac, comme d'hab' : café, terrasse, soleil, papotage et on décolle vers le col de l'Ecre. En route, on fait un détour par la doline du Garagalh que je ne connais pas. Elle semble idéale pour s'entraîner : plusieurs points, possibilité de faire un plein gaz, ombragé, ... Par contre, un mec est venu jeter ses détritus de chantier en bordure de la doline ; gaffe à pas s'en prendre dans la gueule !
On repart et à proximité de la piste des parapentistes : travaux ! Ils refont la route ! On atteint enfin le col de l'Ecre à 15h... enfin 9h30, on se prépare et on file à l'aven du Cresp. On bosse de l'autre côté du boyau cette fois ! Avec deux perfos et la quantité suffisante de pailles pour faire des tours de magie extraordinaires !

A l'équipement du puits, Chris en profite pour me montrer comment tresser de la dynema sur la corde, sans mousqueton intermédiaire. Pas si compliqué et ça travaille bien. Le reste de la matinée nous permet de dégager quelques dizaines de centimètres au fond et de dégager une étroiture sur le chemin. Rythme tranquille jusqu'à 12h30 où l'on ressort manger au soleil.
On ré-attaque à 13h15 sur un rythme plus soutenu ! Ça sent encore le gaz au bas du méandre, mais rien au niveau du chantier. Le trou aspire suffisamment pour que l'on ne s'asphyxie pas. On continue d'aménager et de faire 8 tirs... La roche au fond n'est vraiment pas terrible, quelques tirs foirent ou un résultat très peu convaincant.

Chris ayant une séance au kiné, on ne ressort pas trop tard. On pointe le nez dehors à 16h sous un brouillard haut, épais, dissimulant le soleil. Nous filons nous changer et Paul nous offre de la bière belge (qui tape !) pendant que l'on assiste à un défilé de kéké à grosse cylindrés...  A suivre.

Florian

17 juin 2014

Aven des Chardons Bleus

Présents : Chris & Clem (ASBTP), Flo (GSV)
TPST : 5h

Un petit tour à cet aven pour les trois pingouins spéléologiques que nous sommes. La veille, on prend la fiche d'équipement la plus récente que l'on trouve (celle de Pascal lors d'une sortie EDS de 2005) et le GPS pour arriver facilement à l'entrée.

Le matin, on se retrouve à Pré du Lac pour 9h30 et on prend le café. On décolle vers 10h et prenons la direction de Caussols, sous le soleil. Chris se souvient de la route pour aller à l'aven, qu'il n'a pas visité depuis 10 ans. On se prépare tranquillement et remplissons le kit d'eau/nourriture ; les deux autres kits de matos étant déjà prêts.
On marche une dizaine de minutes pour arriver à la cavité, le GPS ayant bien servi. On laisse le repas dehors pour attirer les loups. Chris prend la première section d'équipement ; Clem étant fatigué, il ne souhaite pas équipé aujourd'hui. Dès le début, Chris modifie l'équipement par rapport à la fiche que l'on a... et ce sera ainsi tout le long de notre descente ! En résumé, si l'on avait respecté la fiche à la lettre, on aurait eu des frottements importants sur toutes les cordes.

La relecture complète de l'équipement fait que nous progressons doucement. A force de tout revoir, on n'arrive plus à se localiser dans la cavité : à quel puits sommes-nous ? Ça ne correspond à rien...
A mi-parcours, on remarque qu'une limace s'était tapée l'incruste dans le kit d'équipement. Elle se la joue "L'évadé d'Alcatraz" et on la dépose sur le côté.

Je prends le second segment de l'équipement et je continue dans la même lancée que Chris : on tricote, on exploite un maximum d'amarrages naturels et surtout, on peste !!!
Lorsque j'arrive à la tête du dernier puits, je regarde le kit : une corde et deux plaquettes... okay, c'est mort ! On fait donc demi-tour et je commence le déséquipement sur ce puits large et un peu concrétionné. Au moins, celui-ci est confortable et plein gaz ! Chris prendra le relais plus tard, lorsque mon kit pèsera lourd (je crois que je me suis enflé...). Clem reste en tête de marche avec le kit allégé en eau. 
On sort aux alentours de 16h et on passe à table, sous un temps couvert et deux petites gouttes. On avait pensé enchaîner sur l'aven Suzanne, mais vu l'heure et les cordes emmêlées (on a pas défait les nœuds), on se résigne et allons nous changer aux voitures. 

Florian

15 juin 2014

Handicap Aventure - Aven du Lapin

Présents : GSMagnan, SCV, Garagalh, GSV + membres de l'association
TPST : 6h

Christian Starck et son assoc' Handicap Aventure accompagne aujourd'hui deux personnes handicapées sous terre : Béa & Dominique. Paul m'ayant proposé de venir donner un coup de main, je me joins à eux à 8h pour préparer l'équipement de la cavité.

Christian nous donne rapidement le matériel et les indications pour mettre en place les cordes dans l'aven du Lapin. Pendant que Paul, Alex et moi équiperons la cavité, d'autres spéléos et membres de l'association préparent l'extérieur (bâches pour d'éventuelles pluies, périmètre de sécurité, etc.).
Paul se charge du puits d'entrée avec la mise en place de main courantes, de la corde de progression et de la corde de tractage via un répartiteur et une poulie (comme à l'exercice SSF de la veille).

Arrivés à l'étroiture, la barquette coince sur les côtés. Il semblerait que l'on ne l'ait pas suffisamment agrandi la dernière fois... Alex et moi équipons les cordes de sécurité dans la grande salle en exploitant au maximum les amarrages naturels et en ajoutant deux spits.
Cependant, on ne choisit pas le bon chemin. Lorsque Christian vient contrôler, lui et Alex modifient complètement le passage des cordes pour progresser de l'autre côté de la salle. Les chaises roulantes ne passent d'ailleurs pas l'étroiture...
Une fois tout validé, Christian débute l'opération et c'est Béa (grande habituée) qui se lance en première, suivie de Dominique. On sera 10 spéléos à encadrer la partie souterraine de l'aventure.

On passera presque 4h pour faire l'aller-retour, en prenant des temps de pause confortables et en s'assurant du bien de nos deux athlètes, dont la bonne humeur est contagieuse ! Christian raccourcira cependant le trajet à cause de la présence de CO2. Pas de prise de risque inutile, on fait demi-tour à temps. On s'arrêtera au point bas de la grande salle, les traces de CO2 débouchant en amont de notre position.
La remontée se fait tranquillement et on est tous dehors pour 15h, avec quelques gouttes de pluie et un apéro pour nous remercier. L'année prochaine, les 25 ans de l'association... que vont-ils préparer ?

Lien vers le site de l'association Handicap Aventure : http://handicapaventure.edicomnet.fr/

Florian (désolé, eu le temps de prendre qu'une seule photo...)

14 juin 2014

Aven du Dégouttaire - Exercice Evacuation Civière

Présents : SSF 06 (10 spéléos, en vrac : Chris, Mél, Pascal A., Paul, Tony, Nath', Loïc, Virginie, Christian, Flo)
TPST : 9h d'exercice (dont 6h sous terre) 

Pour ce 2nd exercice SSF06 de l'année, la météo n'est toujours pas des nôtres... Heureusement, on n'a pas eu le gros déluge annoncé. On se retrouve à 8h45 sur Gréolières pour prendre un petit café et attendre les retardataires... et les désistements non justifiés. Pour le moment, grand soleil en terrasse. On décolle en direction de l'aven du Dégouttaire pour s'exercer aux manip' d'évacuation verticale.

Le temps de se préparer, papoter, montrer les manip' aux néophytes, enkiter le matos nécessaire, former les équipes, trouver une lumière qui fonctionne pour Loïc (casque et frontale de secours HS) ... on entre sous terre vers 10h30-45. Pascal part en tête pour équiper les cordes de progression. On compose trois ateliers : le premier sur le P23, le second et le troisième sur les deux P10 s'enchaînant. En reprenant les amarrages de l'année précédente (même exercice à date similaire), on améliore le tout afin d'éviter des frottements et perfectionner le tout. On ajoute donc une déviation largable dans le dernier P10 et une autre dans le P23 ; ajout de spits en tête des deux derniers ateliers. Paul plante également un spit dans le P10 pour une déviation sur la corde de progression (frottement important).

Une fois tout mis en place, on tourne sur les manip' et on teste les ateliers ; puis on remonte manger vers 13h30, sous un ciel couvert et ponctué d'orages "lointains". Pascal installe la bâche pour avoir un abri en cas de pluie et après manger, Chris nous montre l'installation d'un palan et les différents équipements que l'on peut utiliser dans ce cas de figure. Il nous expose également les règles à respecter et des conseils : nombre de personnes pouvant tracter selon le matériel, mise en place d'un renvoi, efficacité des poulies... Puis entraînement aux manip' avant de démonter l'atelier extérieur et d'aller secourir la civière !

On retourne sous terre après 15h où l'on peaufine encore légèrement l'équipement. Chacun se positionne à son poste, on place la victime (forcément la plus "jeune" - Virginie) et on débute l'évacuation. Durant toute l'après-midi, l'orage gronde et se réverbère dans les puits. C'est pas que ça stress ou impressionne, mais ça reste un embut quand même... Des petites erreurs se glissent durant l'opération (surtout une : j'ai fais un cabestan au lieu d'un demi sur la dév' largable... ça n'a pas largué grand chose du coup) mais le tout reste fluide. La civière arrivant en tête d'atelier du P23, on la redescend avec la victime à bord. Ca nous permet de manipuler la civière vers le bas, fait plus rare mais tout aussi utile selon le profil de la cavité. Puis, on enchaîne sur une seconde évacuation en inter-changeant nos postes. Celle-ci est forcement plus rapide, les ateliers étant rodés et efficaces. On a juste une petite difficulté au moment de tracter la civière sur le P23, le contrepoids (Nath') étant aussi légère que la civière + victime (si ce n'est plus). J'ai pu tester le rôle de régulateur et le bloqueur de pied aurait été bien utile pour aider à décoller la civière.
La civière ressort à 18h, on déséquipe les ateliers et le matériel de progression. On essuie une petite pluie, rangeons le matos et nous changeons. On espère avoir une meilleure météo pour le futur entraînement de septembre...

Florian

9 juin 2014

Baume Robert

Présents : Christian Verduci & Fred (GSV)
TPST : 6h20 

http://www.gamekult.com/forum/attachment.php?attachmentid=619723&d=1335491197Arrivé sur place à 8h30, on entre dans la cavité à 9h. On galère à descendre les bouts d'échelle qui bloquent dès l'entrée... et ce n'est que le début ! (1st game over) 
Le mousqueton du câble du puits s'ouvre pendant que les seaux et le kit descendent (2nd game over). Rien de cassé heureusement...
Dans le réseau, test des pompes, vérification des éclairages et on met l'échelle en place pour faciliter l'accès au réseau fossile (en quittant la rivière).
Sortis à 15h20, après avoir perdu beaucoup de temps sur des petites manip'...

Fred