6 avr. 2021

Désobstruction Avril 2021 (21 sorties)

SUR VENCE : 4 sorties (Dada).

-Baume Chabert (157 Y2, Est du Baou des Blancs) : ouverture d’une 5e sortie supérieure. Calibrage du passage, aménagement de la descente dans la grande salle terminale et début du désob de la suite en plafond à droite. Ensuite, calibrage de la diaclase à gauche de l’entrée donnant sur une 6e entrée (qui ne sera pas ouverte car trop de travail).

SUR ROQUEFORT LES PINS : 6 sorties (Dada).

-Aven des Prunes (4x ; 105K4) : désob du terminus ; aven du Pibou Haut (4x, 105W1) : visite, calibrage et rééquipement de l’entrée. Nid

-Aven du -Aven du Pibou Haut (2x) : ouverture de la lucarne en bas du puits d’entrée, cheminée et suite en boyau.

-Aven du Chapeau Chinois (x3) : désob de la suite en plafond. Sur palier à -10, petite galerie sur 4m, suite en méandre donnant sur un puits à ouvrir.

SUR GOURDON/PONT DU LOUP : 6 sorties.

- Craignos (1x, 68M5) : calibrage de blocs après -12m. Maçonnage.

- Naseaux (2x, Chouca, Dada, Jérôme, Loris, Guillaume): montage du tuyau de 40 pour pompage du S1et protection des câbles électriques, pose des barreaux, montage du pont sur la 2e sur-verse pour le passage de la brouette à moteur.

-Aménagement du laboratoire en dessous de la source permanente (3x).

SUR TOURRETTES : 1 sortie.

-Prospection et visite de la Grotte Obscure (148P).

SUR BIOT : 3 sorties à la grotte de la Bégude (89A), voir les CR de Pierre ci-dessous (interclub).

Présents à la 1ere séance le 4 avril, Pierre (GSV) et Romain (Garagalh & Martel) ; à la 2eme séance le 11 avril, Lucas (SophiTaupes), Pierre et Romain; et à la séance du 18 avril, Romain et Pierre. 

Pour ces trois séances, un TPST de 5h environ.

La grotte de la Bégude a l'avantage de se trouver dans les 10km autour des lieux de résidence de Pierre et Romain, de se trouver à proximité de la route et d'avoir de beaux volumes. Plusieurs chantiers ont déjà été entrepris dans cette cavité par nos amis des SophiTaupes (a- une galerie en conduite forcée entièrement comblée de glaise qu'il faudrait continuer de creuser; b- un boyau fortement incliné menant au point bas à -19m qui débouche sur ce qui ressemble à un début de boyau siphonnant). Et l'Yvan, c'est un trou top secret (tellement secret qu'on le partage ici...).

Je laisse Pierre parler:

Séance du 4 avril: "On commence par une visite en règle de tout les recoins de la grotte.

Après avoir inspecté les différents terminus nous choisissons d'attaquer un départ de méandre en pente douce s'ouvrant au sol de la galerie principale. Ce modeste départ semble avoir était boudé par nos prédécesseur. La suite est visible en contre-bas mais y'a quand même du boulot.

On joue joyeusement du piochon et de la massette/burin avant de déployer l'artillerie. Une fois nos 7T cramés notre départ modeste est maintenant bien ouvert et rempli de bloc. Les gaz des tirs s’évacuent en un rien de temps et pour cause un très léger courant d'air se fait sentir au départ et à l’intérieur du méandre.

On peut dire que l'on a trouvé là de quoi bien s'occuper en attendant la fin des restrictions."

Ci dessous des photos de la séance (crédit: Pierre Dellugat)

 




Séance du 11 avril: "On rajoute un motivé à l'équipe précédente et le trio nouvellement formé prend la direction de la grotte de la Bégude pour gratter notre méandre 'des morts de faim'. 

Tout se met en place rapidement pour se caler sur un bon rythme : perfo/T/déblayage.

Lucas veille au grain en effectuant quelques mesures avec son détecteur de CO. Romain nous quitte aux alentours de 13h. Après quelques T deux blocs énormes se décrochent de la paroi pour se coincer en travers du méandre... Rien à faire ça ne bouge pas... P*****.

Lucas envoie un dernier coup de déblayage puis quitte le trou également. Pierre tente de briser un des blocs tombés en travers du méandre mais perd la P...E dans le trou...  

P*****. 

Il se console en effectuant 2T de confort supplémentaires avant de mettre les voiles à son tour.

14T effectués, une P...E perdue et du bloc en veux-tu en voilà. 

Y'a encore un peu de travail et la suite ne s'annonce pas terrible. Mais vu le boulot déjà effectué on ira quand même poser les bottes au fond.

On ne sait jamais sur un malentendu..."

Ci-dessous des photos de la séance (crédit: Lucas Schaeffer).

 





Séance du 18 avril:

"On attaque le méandre avec un déblayage en règle des blocs de la séance précédente que Pierre a gentiment laissés en travers. Un petit T pour se débarrasser d'un bloc énorme puis Romain part pour une grosse session de déblayage. En 20 minutes il évacue toute la petite merde accumulée et tassée au sol. 
 
Le méandre change de gueule. On a enfin de l'espace pour basculer tête en avant. Pierre prend le relai pour sortir quelques gros blocs coincés au fond pendant que Romain accueille notre premier groupe de visiteurs du dimanche.

-Waou mais vous creusez avec quoi ?
-Massette et burin madame, comme le veut la tradition...

On attend gentiment une plombe que tout ce beau monde quitte la grotte et Romain peut enfin effectuer son tout premier T et faire honneur à Sainte Barbe.
On gratte, on déblaie en vitesse et voilà qu'un deuxième groupe arrive, on décide d'en profiter pour casser la croute.On fait la petite visite, on papote, promotion de notre belle spéléo : Cavités accessibles, Clubs, JNS etc...

Une fois seuls, 2T supplémentaires, quelques coups de burin virils et BOUM à nous la première !!!!

Romain s'engouffre tête la première mais le constat est sans appel : "il n'y a rien du tout".
Pierre se jette à son tour et effectivement après 4m de méandre artificiel nous avons le bonheur de déboucher dans une bulle de péniblement 1m de diamètre d'où part un boyau de 30cm de diamètre qui part très certainement alimenter en eau le point bas de la cavité.

On sera au moins allés au bout."
 
Maintenant, faudrait penser à virer tous ces bloc du passage car si la cavité est facile d'accès et visitée,il ne faudrait pas qu'on se retrouve avec un visiteur qui se torde la cheville et s'en prenne à nous! Montez un petit muret à l'intérieur, non? ça fera parler les archéos dans 20000 ans...

Ci-dessous des photos de la séance (crédit: Pierre Dellugat)
 
Le départ 



-SUR SAINT-CEZAIRE : 1 sortie à l'aven Yvan (voir CR de Pierre ci-dessous le 25 avril)

Antoine du CAF-Martel, Dada et Pierre du GS Vence; TPST: 2h30:
 
Aujourd'hui on part en finir avec le boyau 5 étoiles et enfin descendre le ressaut terminal. Descente tranquille sans trainer. Arrivés en bas, on passe à l'attaque! 2T au plafond puis 1T dans le bombé de calcite du ressaut et PAN le passage est ouvert! 
 
Pierre réalise que le boyau 5 étoiles repose en fait sur un plancher stalagmitique. Antoine passe "pieds en avant" et envoie directement 1T dans l'épaisseur du plancher. BOUM! on obtient un passage ultra confort en désescalade tranquille. Tout le monde se retrouve "en bas" et il faut se rendre à l'évidence : depuis l'arrivée au cul de mouette, la 1ère se paye cher au fond de l'Yvan.

En effet la suite est un méandre aussi étroit que les étroitures précédentes, avec en bonus une arrivée d'eau pile-poil sur le perfo venant d'une cheminé sus-jacente : GENIAL. Pierre essaye d'attaquer le départ du méandre, sans succès : ça transperce dans tous les sens et le perfo commence à prendre la flotte... P*****

Sur la déception de Pierre tout le monde décide de remonter pour le consoler avec un petit repérage de trou conne dans le secteur, peinards sous le soleil.

Affaire à suivre avec de quoi protéger le perfo de la flotte donc.

Crédit Photos Pierre
 
 
2 pieds devant dans la 1ere

la suite...

 

5 avr. 2021

Aven du Haut-Pibou et aven des Trépassés n°2

Participants : Daniel et Jérôme
Contemplatif : François
TPST : 1h51

Limités par ce maudit rayon de 10 kms pour aller faire de l’exercice, les restes du GSV ont décidé de consacrer ce 5 avril, lundi de Pâques, à la visite de deux cavités sur Roquefort les Pins : l’aven du Haut-Pibou (105-T1) et l’aven des Trépassés n°2 (105-N2), tout proche. Convoqué à 10 heures chemin des Terres-Blanches, le trio est ponctuel. M’étant aperçu que j’avais oublié ma combinaison, je plante là mes deux camarades et fais un aller-retour at home pour la récupérer. Vingt minutes plus tard, je retrouve les deux vestiges à moitié habillés et râlant après le fait que j’avais mis un temps fou pour revenir. La vieillesse est un naufrage et le coronavirus est son récif…

Il est onze heures moins le quart lorsque nous débouchons à l’aplomb du Haut-Pibou dont Daniel nous a vanté la vaste salle au plafond bien décoré. Le Grand Homme installe de façon très fédérale une corde de 4 mètres pour descendre le puits d’entrée et pousse le détail jusqu’à y ajouter une mini-échelle pour nous faciliter l'extraction. Il nous a prévenu : « la sortie risque d’être un peu compliquée ». En effet l’entrée est plutôt étroite, et les psychopathes qui ont jadis planté les amarrages n’ont rien trouvé de mieux que de coller les spits de manière à ce que la corde en tension coince le malheureux spéléologue au moment d’entrer et surtout de sortir du puits.

 

Le Président s’enfile dans le trou et arrive à s’enfoncer avec force contorsions. 

 

J’essaye à mon tour : je n’arrive même pas à passer le bide. Je veux bien avoir légèrement forci lors des derniers confinements, mais quand même… François, plus fluet tente le coup et renonce aussi, bloqué par cette maudite corde mal placée. Nous informons le Président qu’il fera la visite tout seul. Trente minutes plus tard (il n’en faut normalement pas plus pour explorer la cavité), et sans nouvelle de Dada, nous commençons à nous demander si le CO² présent dans le dernier puits de 15 mètres (que nous n’avions de toute façon pas prévu d'explorer) n’aurait pas eu la peau du vénérable spéléologue. Il faut attendre dix minutes de plus pour le voir émerger en forçant comme un malade. Essoufflé mais tout excité, le boss du GSV nous raconte l’étroit laminoir de vingt centimètres de haut au fond de la grande salle, désobstrué récemment, et qui débouche visiblement sur du vide. Il décide donc que sous quinzaine il agrandira l’orifice d’entrée pour que tout le monde puisse descendre et qu’il fera un sort aux vingt centimètres d’étroiture afin de s’autoriser un peu de première.

Midi sonne dans le lointain quand nous décidons d’aller casser la graine à l’entrée de l’aven des Trépassés n°2, à quelques dizaines de mètres du Haut-Pibou. Une demi-bouteille de bordeaux rouge n’y survivra pas. Il est très exactement 13h04 quand le Président s’introduit dans le 105-N2. 

 

Enfin une entrée confortable ! Elle donne sur un petit palier surplombant un joli P18. L’aven ayant tendance à parpiner, le Président nous recommande de laisser de la distance entre chaque clampin pour éviter de se prendre un caillou sur la tête.

Le premier puits, spacieux, permet d’admirer en descente une belle méduse festonnée de concrétions. La couleur rouge argile domine mais l’ensemble est agréable à regarder. Arrivé en bas, je crie « libre » à l’attention de François. 

 

Lequel nous répond de loin : « Je descends pas ». Allons bon. Dada et moi décidons de dévaler le puits terminal de 8 mètres : tant que François est capable de crier, c’est qu’il n’agonise pas…

 

Ce dernier puits est aveugle. Des concrétions à sa base laissent penser qu’il se remplit d’eau à chaque gros orage et que celle-ci s’évacue lentement pas percolation à travers le fond. Nous avons descendu 30 mètres au total.

 

Quatorze heures quinze s’affichent à la montre présidentielle lorsque nous ressortons. François nous attend, rose comme un poupon (au moins il n’a pas eu de malaise) et nous explique pourquoi il ne nous a pas rejoint : au bas du premier ressaut, là où démarre sous forme de deux petits fractionnements la descente du P18, le révérend François a réussi le tour de force de s’entortiller les testicules dans la corde. On savait qu’il est parfois casse-couilles mais jamais au grand jamais nous ne lui aurions souhaité cela. Du coup il a sué comme un phoque pour se dépatouiller de la scabreuse situation et il y a laissé les dernières forces qu’il n’avait pas consommées en n’entrant pas dans le Haut-Pibou.

Désespéré, il était même prêt à abandonner la spéléo, tant il se trouvait misérablement inapte à descendre désormais dans le moindre trou. Nous avons donc du, Dada et moi, le consoler avec force câlins et paroles d’encouragement. En cette époque aussi étrange que troublée, le GSV ne peut vraiment plus se permettre de perdre ses plus vieux vaillants adhérents...

Jérôme

31 mars 2021

Désobstruction Mars 2021 (22 sorties)

 SUR VENCE : 12 sorties (Dada).

-Baume Chabert (157 Y2, Est du Baou des Blancs, *5) : ouverture d’une 4e sortie ; ouverture d’un passage à gauche après -13m : petite salle de 5x2,5x2m puis grande salle (10x5mx8m de haut ; calcifiée et boueuse)..

-Aven de la vertèbre (Colle Bertrand, *5) : désob (suite). Suite désob des départs trouvés au-dessus.

-Baou des Blancs, Vence, *2) :157E : désob trémie haute dans le nouveau réseau puis deséquipement de la cheminée; 157N: revu boyau : désob terminée; 3 Mille Pattes : ouverture de l’étroiture dans la galerie de Fred : 1ere sur 2,5m mais pas de suite visible.

SUR ROQUEFORT LES PINS : 4 sorties (Dada).

-Aven du Nid d’escargots (secteur Nord de Camptracier, *2) : suite trop étroite, désob terminée.

-Aven du Rocher Pointu (secteur du Castellas, *2) : suite de la désob du passage remontant à -13m. Désob de la trémie dans le 105O3.

SUR GOURDON/PONT DU LOUP : 6 sorties (interclub).

- Craignos (68M5) : montage de la pompe dans la salle de la dune en attendant de la mettre en place quand il y aura moins d’eau. Béton sur la passerelle à l’entrée de la cavité ; maçonnage des blocs et IPN avant -12m (pour renforcer un peu l’ensemble). Fixation de câbles en paroi de la salle du 1er Mars.

- Branlante : câblage et Naseaux : chemin d’accès remis en état.

-SORTIES CLUB (sans forcément de CR, non comptabilisées dans le nombre de sorties du titre, en solo ou binôme si un/des noms est/sont spécifié(s)) :

- Formations Secours (SSF, cf. CR sur le site du SSF06, Mathieu et Pierre, *3). Grotte des archéologues et Aven du Dolmen (Tourrettes, Dada, *1).

Pour le club,

Christophe

28 févr. 2021

Désobstruction Février 2021 (15 sorties)

 SUR VENCE : 8 sorties (Dada).

-Baume Chabert (157 Y2, Est du Baou des Blancs, *3) : désob du terminus à -13m dans la galerie Ouest. Désob dans la salle Est à -2m. Ouverture d’une cheminée : 1ere sur 15m ; une autre suite en cheminée à voir. D2sob d’un passage vers une 4e sortie.

-Aven de la vertèbre (Colle Bertrand, *4) : désob pour trouver la suite : le trou aspire le matin et souffle l’après-midi. Désob de 2 autres départs au-dessus de cette cavité.

-Grotte de l’aigle (157N, Baou des Blancs, Vence, *1) : désob.

SUR ROQUEFORT LES PINS : 4 sorties (Dada).

-Aven du Nid d’escargots (secteur Nord de Camptracier, *1) : désob du terminus dans le méandre à gauche.

-Aven du chapeau chinois (secteur Nord de Camptracier, *1) : désob du départ en hauteur dans le puit parallèle : petite 1ere sur 5m, suite en méandre à élargir.

-Aven du Rocher Pointu (secteur du Castellas, *2) : désob du passage remontant à -13m. Désob de 3 départs situés sous le 105O3.

SUR GOURDON/PONT DU LOUP : 4 sorties (interclub).

- Craignos (68M5) : fixation de câbles électriques dans la salle du 1er Mars.

- Naseaux : monté les tourets de câbles Pose de fixations. Pose de câbles électriques des Naseaux vers la Branlante Fugeret n°1. Fixation de câbles électriques définitifs.

SUR SAINT-CEZAIRE : 1 sortie (Dada, Pierre).

-Aven Yvan : désob du terminus (Pierre et Dada)

-SORTIES CLUB (sans forcément de CR, non comptabilisées dans le nombre de sorties du titre, en solo ou binôme si un/des noms est/sont spécifié(s)) :

- Grotte de la Chèvre d’Or (Roquefort, Francois, Jérome et Mathieu, tournage film, cf CR dans le blog).

Pour le club,

Christophe

14 févr. 2021

Révolution de couleur à la Chèvre d'Or

Participants : François, Jérôme et Mathieu
TPST : 1h30

Jérôme m'a promis de l'inédit et d'amener ses torches chinoises à diodes électroluminescentes. Je me suis senti obligé de venir. Je prends juste un petit appareil pour faire quelques essais pour une première fois. Sachant bien-sûr que si ça en vaut la peine, je ne manquerais pas revenir avec ce qu'il faut.

Pour ce que est de l'inédit, c'est la première sortie organisée par ce garçon après bientôt vingt-neuf ans de spéléologie. On n'y croyait plus, je suis agréablement surpris. Il marque immédiatement son style en donnant un horaire compatible avec la grasse matinée, ce qui est une vraie révolution.

Je retrouve donc François et Jérôme à 10h précises à Roquefort-les-Pins. Nous discutons une dizaine de minutes avant de se demander si on attend encore quelqu'un. Je me risque à faire remarquer qu'il manque quelqu'un pour laver les cordes et accessoirement les apporter, un président quoi.

Tout le monde est d'accord pour reconnaitre qu'il se passe quelque chose de pas normal. Il aurait dû être là depuis 9h50. Jérôme finit par nous avouer qu'il ne viendra pas car il a décidé de se retirer de la vie spéléologique. Cela semble tellement improbable qu'il va nous falloir des explications supplémentaires.

- "Il est fâché à mort..."
- "Ce n'est pas la première fois, ce n'est pas une raison !"
- "Cette fois, c'est différent..."
- "C'est impossible, il a dû aller dans un autre trou !"
- "C'est de ma faute..."
- "Mais pourquoi ?"
- "J'ai oublié de le rappeler !"

Comme il n'y aura bien-sûr aucun moyen de faire revenir l'ex-président sur sa décision, en sa qualité de doyen en l'absence de Bernard, François convoque immédiatement une assemblée générale extraordinaire à la Grotte de la Chèvre d'Or pour procéder à de nouvelles élections.




Le temps d'aller sur place, de s'habiller, de faire deux trois photos de l'entrée, nous passons directement au vote car il va être temps de manger. Sont élus par acclamation :

- Trésorier : Jérôme, car il falloir passer à l'informatique et redresser les finances du club.
- Président : Pierre, car c'est le seul qui ait des compétences en désobstruction et qu'il a eu la mauvaise idée de ne pas venir.
- Secrétaire : Ondine, car c'est une jeune femme qui ne sert à rien et qu'elle remplacera avantageusement Bernard dans ce rôle. Et un vieux mâle blanc de moins !

Une fois les formalités expédiées, nous passons aux choses sérieuses. Installés confortablement au soleil, Jérôme procède au débouchage d'un vin d'Anjou, ce qui est une vraie révolution dans les habitudes du club. C'est un choix pour lequel les jeunes femmes ont une faiblesse. En reniant les vins qui les font fuir, la parité est à porté de main.

La première sortie du nouveau GSV est modeste, mais cela ne doit pas nous empêcher de faire une belle séance de pris de vues. Jérôme a amené sa caméra et ses éclairages que j'ai insisté pour porter jusque là. Je ne connais pas la grotte, ce sera donc bien un inédit. Je suis agréablement surpris par les beaux volumes et la facilité d'accès. Ca me donne des idées pour la suite. Je suis bien décidé à revenir avec ce qu'il faut et qui il faut. En attendant, je fais mes quelques essais avec le petit appareil. Il faudra que j'achète quelques torches en plus. Jérôme a réussi à me convaincre d'acheter chinois.



















La journée a été une belle réussite. Je ne m'attendais pas du tout à cela.  Le premier tentative de Jérôme a été un coup de maître. Le nouveau GSV est né. Vive la Révolution !

Mathieu



Le compte-rendu avec des images qui bougent :