6 août 2017

Aven de La Glacière

articipants : Audrey, Daniel, Mathieu et François
TPST : 5h50

Toujours sous la contrainte de fortes chaleurs régnant sur la côte, nous décidons de terminer notre trilogie spéléologique en montagne dans un endroit où nous pourrons nous mettre au frais. Ont répondu présent pour cette sortie : Audrey toujours gentille et charmante, le président Dada, notre secrétaire expert en informatique Mathieu, et moi-même qui écrit l’article.

Le rendez-vous a été donné à 10h au parc de La Moulière dans le massif de l’Audibergue, qui est un massif karstique très riche en cavités. La troisième partie de notre trilogie après le Beaulieu 28 Y et les Primevères 28 T, est le fameux Aven de La Glacière 28 D, aux nombreuses étroitures.


Prenant la route de Saint Vallier pour rejoindre les autres (Audrey, Dada, et Mathieu) qui viennent de Vence, j’essuie un bon orage de Cabris jusqu’au col Ferrier au dessus de Saint Vallier, tandis que les autres le prennent du coté de Gréolières. Cela fait énormément de bien quand on pense qu’il n’a pas plu depuis au moins trois semaines !



Arrivés sur place nous nous équipons et nous nous apprêtons à descendre nous mettre au frais. Dada part devant équiper la cavité, il est alors 10h35. Je ne me souviens pas que ce trou était aussi étroit ! Les méandres sont beaux et biens sculptés par l’érosion mais sont assez physiques et quelques peu engagés, mais sans danger toutefois malgré leurs exiguïté !



Mathieu suit Dada et guide notre chère Audrey, qui n’a pas l’air d’apprécier l’étroiture au départ du puits chatière à -35, mais avec beaucoup de courage et rassurée par la présence de Mathieu devant et moi derrière, elle s’élance ! Un peu plus bas, la voila sur le pont de câble qui coupe à -15m le puits de 25m suivant, avec 10m de vide sous les pieds, on croirait voir les équilibristes du cirque Pinder ! suivant les bons conseils de Mathieu elle se retrouve de l’autre coté du puits. Même pas peur ! elle est bien cette petite.




Ayant rejoint Dada, nous continuons la progression vers la galerie des lacs et nous nous arrêtons casser la croûte à -85m tout au bout des lacs encore pleins d’eau alors que dehors tout est sec, merveilleuse nature, tu nous étonneras toujours !


Le froid commençant à se faire sentir (il fait quand même 8° dans la cavité) nous décidons de nous réchauffer en  allant dans la galerie au dessus des lacs qui se dirige vers le trou de la sécu 28 L2 qui a jonctionné avec la Glacière par le puits Fighiéra de 39m. Arrêt en bas de ce puits. Nous commençons la remontée avec une petite anxiété pour Audrey à l’idée de re-franchir certaines parties exiguës, mais avec notre aide, et beaucoup de patience et d’attention à ce que l’on fait, tout se passe bien, aussi bien pour elle que pour nous. Mais il faut quand-même reconnaître que ces étroitures aussi bien verticales qu’horizontales sont très stressantes, malgré notre expérience spéléologique. Mais c’est une réaction tout à fait normale, car c’est lorsque l’on a plus peur et après un relâchement qu’un accident peut arriver !




Après quelques sueurs froides le puits chatière redouté est enfin franchi, ainsi que les méandres étroits menant vers la sortie mais avec quand-même une bonne dose d’efforts, et de contorsions, et de fatigue ! Nous sortons échelonnés de 16h 10 pour Mathieu, à 16h 25 pour Dada qui déséquipe.


Voila une belle sortie spéléo, mais à ne pas conseiller à un néophyte vu sa difficulté.

François.

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