24 mai 2020

Le Petit Nicolas

Participants : Daniel, Mathieu et François
TPST : 2h15

Après avoir passé 84 jours sans pouvoir aller sous terre, François a pu enfin assouvir un violent désir d’obscurité, d’étroitures, d’humidité, qui le tenaillait au point de ne plus tenir en place ! et pour cause, il était au RDV de la route du col de Vence (départ de la piste montant au plan des Noves) depuis 20mn ! Quand est-ce qu’ils arrivent les autres ? 

Enfin à 9 h pile, Dada et Mathieu arrivent au lieu de RDV. Eh oui, nous n’étions que trois ! mais c’est quoi ce club !! c’est le confinement qui vous bloquent ? Sous terre il n’y a pas de virus, et nous n’avons plus besoin d’« Attestation de déplacement dérogatoire », alors les absents vous n’avez plus d’excuses !

Enfin revenons à notre sortie du jour. Après avoir préparé nos sacs nous voila partis pour aller faire l’aven du petit Nicolas, que je ne connaissais pas. Après une demi-heure de grimpette et de sueur ( et nous ne sommes que le 24 mai, je m’imagine l’ambiance en juillet et août !!! maman quelle horreur ! 

Certes le petit Nicolas n’est pas un grand trou, mais il a de jolies concrétions, quelques ressauts, deux puits de 7m, pour arriver vers -23m. D’accord c’est pas les Ténèbres ou les Baoudillouns ou le Calernaüm, mais qu’importe,  l’important n’est-il pas de toujours garder le contact avec le monde souterrain , avec les copains et amis du club ? Bref, tout simplement « pour le plaisir » de gouter aux joies de la vie, et de la découverte du monde souterrain !

Après 2h 15 de visite de la cavité et un petit casse-croute « sous le signe de la sobriété », mais oui, on est devenus sérieux au club, surtout quand les absents ont une excuse « abracadabrantesque », MPJ !!! (Non ne lui jetez pas la pierre, c’est une boutade « pour le plaisir » !) nous sommes sortis à 12h30. 

A l’extérieur, en descendant vers le plan des Noves, Dada nous montre les vestiges de murs dignes de temples Incas ! Il nous montre aussi quelques entrées de trous du secteur, tels l’aven du Hachoir et l’aven du Pierrier qui ne dépassent pas tout deux une dizaine de mètres. 

Puis nous redescendons sous un beau soleil et en croisant du monde qui montait (là, je me suis dit : le déconfinement est tout de même une bonne chose, mais pas d’euphorie, restons prudent, car ce Virus c’est vraiment une s….). Nous rejoignons les voitures, où toutes les places étaient prises, et pour cause, tout le monde va en montagne, puisqu’on ne peut même plus faire bronzette sur la plage. 

Mais c’est quoi ce monde ! vivement qu’on trouve un vaccin, pour être enfin pleinement libre…

François.

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