9 mai 2021

Baume Chabert

Participants : Daniel, François, Jérôme

TPST :  Environ 2h30

En ce joli mois de mai où les fleurs bourgeonnent, où les abeilles butinent, où la nature se réveille et où la sève monte dans toutes les branches, voilà que trois compères spéléo à la cinquantaine bien dépassée se sont donnés rendez vous sur la route du col de Vence. Leur objectif : découvrir les  nouvelles parties que notre cher président à vie à découvert dans la grotte Chabert (157 Y2), un trou situé sur la face est du Baou des Blancs, ainsi que quatre entrées qu'il a jonctionnées au réseau de la grotte principale !

Un vrai labyrinthe cette grotte : on peut la pénétrer de tous les cotés...

Après avoir pris nos sacs, vidés du matériel spéléo sauf la combi, le casque, et les gants, mais avec la bouffe, et surtout le pinard (important), nous entamons la montée au baou. 



Arrivés trempés de sueur, nous entrons dans la grotte vers 10h par l'entrée principale la numéro 1. 


Nous allons voir d'abord la grande salle récemmen trouvée : en effet, il y a du volume (10 x 8 x 6m), et de belles concrétions, ça fait plaisir ! nous sommes à peu prés vers -20 mètres. 






A mon avis la suite évidente est dans le boyau au bout de cette salle. Jérôme y réalise avec son talent habituel un nouveau film car cette grotte est un inédit. 

Dans la progression nous rencontrons un miroir de faille intéressant, qui est un décrochement parallèle à la falaise et à une douzaine de mètres. 


Dada nous montre au passage, vue d'en bas, l'entrée n°5. Puis nous sortons par l'entrée n°4. 


A l'extérieur François avec une envie très forte de pénétrer de nouveau dans la grotte, fait un aller/retour express dans l'entrée n°5, où il voit la corde descendre dans la petite galerie vue auparavant. 


Casse- croute à l'extérieur, il est alors midi à nos montres. Après avoir récité en cœur l'angélus (ne riez pas, c'est dans les nouveaux statuts du GSV depuis la révolution de la chèvre d'Or) nous mangeons avec un petit rouge que Jérôme à "chouravé" va savoir où !


Pour la suite pas de sieste, nous rentrons de nouveau dans la grotte, mais cette fois-ci dans la partie ouest. Il est environ 13h. Après le passage de quelques étroitures peu difficiles, Dada nous montre l'entrée n°2 tout en haut d'une cheminée où monte une échelle. Ensuite nous sortons par l'entrée n°3. 


Je vous le dis : c'est un vrai gruyère cette grotte ! Al'extérieur le président nous montre l'entrée N°2 que nous avions vu avec son échelle. Il est 13h40.


Ayant du temps libre, Dada nous montre à une vingtaine de mètres la grotte-tanière (un ancien repère de blaireaux) ainsi que l'entrée n°6 qui pas encore été jonctionnée à la grotte. Quelle fourre de trous on s'est fait ! à la fin tu ne sais plus où tu en es... Mais ce trou promet, car il est de la même teneur morphologique et géologique que la Baume qui remonte, que les la grotte des trois milles patte, et que la grotte du cocon. Sacré Baou des Blancs ! Et merci à toi, Dada, pour ta pugnacité : tu as drôlement enrichi le patrimoine naturel du pays de Vence et des Baous!


François.


Le compte-rendu avec des images qui bougent :




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire