7 nov. 2021

Essais de torches à LEDs au Khéops-Kephren

Participants : Nicolas, François, Daniel et Mathieu
TPST : 5h

Au GSV, nous aimons les expérimentations. Certaines permettent d'identifier les choses à ne pas faire. Par exemple, Jérôme a réussi à prouver qu'une moto peut être dangereuse même à l'arrêt et qu'il faut donc tout le temps s'en méfier. Plus rarement, il arrive (par accident) de tomber sur des expériences heureuses à partager et à reproduire. Le GSV s'est entre autres illustré dans le domaine de l'oenologie souterraine, s'il est encore besoin de le rappeler. Pour ce qui est de l'image souterraine, nous avons beaucoup expérimenté, mais malheureusement les résultats sont restés quelque peu mitigés.

Cette fois-ci, nous allons récidiver avec des essais de torches à LEDs. Il s'agit d'un model récent avec un Indice de Rendu des Couleurs (IRC) supérieur à 96. La température de couleur est réglable. La coque est en métal. La batterie est intégrée (4500mAh). L'encombrement est celui d'un smartphone. Et surtout, je me suis laissé séduire par le diffuseur en silicone qui est livré avec (on en reparlera). Pour cet essai, j'en ai pris trois.

Pendant qu'on y était, j'ai aussi pris une valise de protection pile à la taille de mon réflex, ce qui permet de se contenter d'un gros kit à la place du sac de portage. Il fallait au moins ça, car le pauvre vieux n'était plus sorti en spéléo depuis 2017. Je lui avais préféré un appareil qui tient dans la poche.

Il ne restait plus qu'à identifier une cavité relativement facile qui se prête bien à l'exercice. Mon choix s'est porté sur le Khéops-Kephren, un grand classique de l'initiation.

Comme d'habitude, les sorties photo font fuir tout le monde sauf les photographes et seuls Nicolas et Daniel ont bien voulu se sacrifier pour m'accompagner. On se retrouve à 9h30 au Col de l'Ecre et on commence à partir.

Nous ne sommes pas encore sortis du parking qu'une voiture connue nous fonce dessus. Nous avons la surprise de voir François se joindre à nous. En fait, il avait pensé qu'on emmènerait un model féminin pour les photos, mais malgré sa déception, on ne le laissera pas repartir.

La séance photo commence par la galerie du Kephren. Les torches sont équipées de leurs magnifiques diffuseurs en silicone. J'ai tout de suite la sensation que l'éclairage est un peu faiblard comme ça, mais je persiste à mener l'expérimentation jusqu'au bout. Ce sera l'occasion d'en faire une deuxième sans diffuseur.

Le capteur plein format va se retrouver à la limite de ce qu'il peut faire, mais tant pis.





A la fin de la première série, comme prévu la moitié des batteries est déjà bouffé. On ne pourra plus utiliser que la moitié de la puissance. Ca tombe mal, il restait justement la grande salle du Kephren.

On essaie quand-même en rajoutant un éclairage de casque suisse. Mais bon, il ne faut pas rêver. Bouchez-vous les oreilles, il va y avoir du bruit sur les photos...



J'aurais pu arrêter là et laisser le kit au pied du puit d'entrée pour aller faire la visite du Khéops, mais Daniel a insisté pour que je fasse quelques prises dans la galerie du Minaret avec le fond de batterie qu'il me reste. Et en même temps, ça permet aussi d'apprécier le passage d'étroitures avec un kit photo.





Eh bien, comme d'habitude le Président a toujours raison (enfin presque toujours). Les diffuseurs trouvent leur utilité avec un éclairage très rapproché. Ce qui vient brillamment d'être démontré par l'absurde par votre serviteur.

Cela dit, il va bien-sûr falloir prévoir d'autres séances d'essais : macro avec diffuseur, galerie sans diffuseur, couplage avec des flashs, un peu de video...

La suite au prochain épisode !

Mathieu

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