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28 juin 2015

Entrainement SSF06

Présents : Loïc, Renaud, Christian (GSV), Elsa, Pascal, Paul, Pierre, Olivier, Michel, Daniel (GSV), et Mathieu (GSV)

Christian ayant brillamment réussi à me convaincre, j'ai donc répondu présent à mon premier entrainement SSF. Nous nous rendons donc tous les deux au rendez-vous à Saint Vallier à 9h. Daniel est déjà sur place après une soirée à Saint Cézaire. Tout le monde arrive petit à petit et nous rejoint sur la terrasse du café.

L'idée de départ était d'aller à l'Aven de Vallens pour éviter toutes les routes fermées à cause du triathlon. Mais comme on est un peu plus nombreux que prévu et vu qu'on aurait pu monter qu'un seul exercice, on décide d'aller quand-même à Caussols en passant par dernière. Sur la route, on se retrouve à suivre le dossard 7 et le dossard 2.

On arrive à la doline d'entrainement vers 11h. Pendant que les plus expérimentés équipent, Renaud nous explique l'utilisation de la civière. Il sert en même temps de victime et le premier essai n'est pas très concluant : "bassin déplacé !". Au deuxième essai, on glisse la civière dessous le blessé, c'est déjà mieux.

On voit aussi l'installation d'un répartiteur avant le repas.

Pour ne pas déroger à la réputation du GSV, Christian et moi-même avons chacun apporté une bouteille, mais sans nous concerter. On ouvre celle de Christian. La deuxième ne trouvera pas preneur.

Après le repas, Daniel se porte volontaire pour jouer le rôle de la victime.Il a sans-doute voulu savoir si il a eu raison de remonter par ses propres moyens lorsqu'il aurait fallu qu'il remonte en civière.

On se sépare en deux groupes pour monter les ateliers. Je parts donc dans le groupe de Pascal, avec Elsa, Paul et Pierre. L'autre groupe est prêt avant nous et commence à s'occuper du cas de Daniel. De notre côté, nous faisons les exercices sans civière. Je fais d'abord le poids à remonter puis le contre-poids. Au milieu, il y a une déviation humaine, et en haut un chef d'équipe au niveau du régulateur pour contrôler la vitesse. Pour faire contre-poids, la seule compétence requise est de savoir faire une inversion. La plupart des spéléos peuvent jouer ce rôle dans une équipe de secours.

Notre sortie de puits est réalisée avec un palan. Nous voyons donc son installation. Et nous apprenons comment réaliser la traction sans se fatiguer et sans provoquer des a coups. Il faut utiliser la poignée et se servir de son poids.

Finalement, on nous laisse quand-même Daniel pour une remontée de civière.

Faute de temps, je réussi à échapper à un tour dans la civière. Nous devons encore voir l'installation d'une tyrolienne. En secours, celle-ci doit être débrayable des deux côtés. On voit donc les cas du nœud italien, du descendeur stop et du descendeur simple.

La journée se termine par quelques minutes de bilan près des voitures. On évoque aussi le prochain exercice sous terre en septembre, peut-être au Calernaum. Rendez-vous est pris.

Mathieu

31 mai 2015

Alerte au KKG

Présents : Fred, Rémy, Daniel et Mathieu
TPST : entre 6h30 et 12h

Pour ce dimanche 31 Mai, nous avions décidé de profiter du dernier jour d'ouverture du KKG à l'occasion du congrès, pour programmer une visite.

Daniel est passé me chercher à 8h30 et nous avons retrouvé Rémy sur le parking. A Saint-Vallier, Fred nous attend sur le parking du Petit Renard. Nous partons avec deux voitures jusqu'à l'entrée du trou.

Nous attaquons la descente à 9h45 et à 11h55 nous sommes arrivés à la rivière où nous nous arrêtons pour manger. Après le repas nous remontons l'amont jusqu'au siphon. La rivière est magnifique avec sa roche taillée comme de la dentelle. Peu avant le siphon, on trouve des dunes de sable.

De retour à l'embranchement de la sortie, je commence la remontée avec Rémy pendant que Daniel et Fred vont faire un petit bout de l'aval pour nous laisser un peu d'avance.

Arrivé en haut des puits, je m'installe pour casser la croute en attendant Rémy. Quelques minutes plus tard, j'entends gueuler dans les puits sans arriver à comprendre ce qui se dit. Finalement, Rémy réussi à me dire que Daniel a perdu Fred dans le méandre.

Il semblerait donc que nous avons un problème...

... qui n'a strictement aucune explication logique !

On a donc un Fred perdu, un Daniel qui commence à paniquer et un Rémy à la ramasse au milieu des puits qui n'est clairement pas en état de redescendre.

Sur de telles situations, on peut essayer de coller artificiellement des raisonnements après coup, mais à la vérité les décisions sont prises totalement à l’instinct. On peut discuter longuement des différentes options qu'il aurait été le plus judicieux de prendre. Sur le moment les questions sont nombreuses et les différentes hypothèses encore plus.

Pour ma part, la première décision s'est imposée immédiatement. Elle est basée sur un principe simple : ne pas rajouter d'autres conneries à la première. Une évaluation rapide de mes réserves physiques m'indique clairement que je n'aurai pas les moyens de refaire les efforts de la journée une deuxième fois. Il me reste au maximum deux heures de réserves avant de me mettre dans le rouge.

Je pose donc à Rémy la question fatidique :
- J'appelle les secours ???

Après un temps de réflexion :
- Oui, appelle les secours !!!

Je ramasse donc mes affaires et je mets le turbo pour ressortir.

A la sortie, je me précipite sur la pierre en dessous de laquelle Dada a caché ses clefs de voiture, et là : RIEN. Je soulève tous les cailloux à proximité et toujours RIEN. Le temps tourne, il semblerait que j’aie un deuxième problème...

La vitre côté conducteur est entre-ouverte. J'essaie de crocheter la poignée intérieure avec une branche d'arbre... sans succès. J'envisage de casser la vitre, mais après réflexion je préfère éviter de me blesser stupidement.

Le temps tourne...

J'opte donc pour les techniques de communication à l'ancienne : LA MARCHE A PIED !

Le temps tourne...

Arrivé à la route de Cabris, j'arrête un automobiliste pour lui demander son portable. Il restera avec moi jusqu'à l'arrivée de la voiture de reconnaissance des pompiers.

Nous sommes de retour à l'entrée du trou vers 19h. Personne n'est encore ressorti. Je reste sur place avec l'un des pompiers et l'autre repart à la route pour servir de guide aux secours.

A 19h45, Rémy ressort après avoir épuisé son acéto, et malheureusement sans nouvelle de Fred et Daniel.

Les secours arrivent progressivement, ainsi que les gendarmes. J'ai le plaisir et le réconfort de retrouver des visages connus.

Deux pompiers du Groupement d'Intervention en Milieu Périlleux descendent dans le trou pour essayer d'aller au contact de la victime. L'un deux, Jean-Michel, est une vieille connaissance qui prend sa licence au club et que je n'avais pas vu depuis 13 ou 14 ans.

A la tombée de la nuit (vers 21h), l'équipe SSF chargée d'installer les transmissions est prête à descendre quand Jean-Michel ressort, immédiatement suivi de Daniel qui a fait la course avec lui. Mais ce n'est qu'une fois dehors qu'ils se reconnaissent en s'exclamant : "C'ETAIT TOI !!!".

Fred a donc été retrouvé et est en train de remonter accompagné par le second pompier. Nous pouvons donc nous consacrer au second problème de la journée : où sont bien passées les clefs de la voiture de Daniel ?

Daniel soulève un des cailloux que j'avais moi-même soulevé il y a quelques heures. Il soulève encore un petit cailloux. La stupéfaction se lit sur son visage. Il se met à creuser à travers les petits cailloux. Et finalement arrive à mettre la main sur la clef.

Bref, je n'avais vraiment aucune chance de la trouver...

Maintenant que l'on peut enfin se changer, Daniel nous raconte le fin mot de l'histoire. Pour ceux qui en douteraient encore, il est tout-à-fait possible de se perdre dans un méandre et cela a été prouvé aujourd'hui. Le passage se trouvant sur le haut, il suffit de descendre dans le bas, de trouver un passage impraticable qui repart sous le côté dont on est venu, et on finit par arriver dans une galerie qui n'en finit plus...

Après avoir fait des aller-retours de plus en plus longs entre l'aval et l'amont, Daniel avait fini par s'installer au niveau de la sortie. A moitié somnolant, il commence à entendre des voix et se demande si il n'est pas en train de rêver. Pour en avoir le cœur net, il part à la recherche des voix et pas très loin du côté de l'amont, il trouve un Fred qui s'est installé pour se restaurer et qui est en grande conversation avec son kit.

Et maintenant pour ceux qui ne sauraient supporter la description d'une colère présidentielle, passez tout de suite au paragraphe suivant ! Il s'est approché de lui et son côté mère poule prenant le dessus, il l'a pris dans ses bras pour lui faire des bisous...

Ils avaient tout juste commencé la remontée des puits quand ils ont été rejoints par les deux pompiers. Laissant Fred à l'un des pompiers, Daniel profite de la remontée pour évacuer la tension nerveuse qu'il n'a pas passée sur Fred.

Fred remontera à son rythme et ressortira après 22h.

Une fois tout rangé, on retrouve tout le monde au PC sur la piste de la Tire pour casser enfin la croute. Le retour à la maison ne se fera qu'à 0h20.

Le mot de la fin sera bien-sûr pour remercier tous ceux qui se sont mobilisés ce soir-là. Nous avons eu de la chance de retrouver Fred sain et sauf, et encore en état de remonter. Tout le monde a été soulagé par cette issue favorable. Mais parce que tout ne se fini pas toujours par le meilleur des cas, il était important qu'ils soient là.

Mathieu
 

27 sept. 2014

Barnum annuel du SSF06... au Fourcul !!!

Présents : SSF06, SSF83 et le GRIMP
TPST : presque 10h

En cette joyeuse fin de Septembre, nous nous embarquons dans une galère sans nom pour évacuer une pseudo victime à l'aval du Fourchu. Le repérage réalisé avec Renaud m'avait pourtant laissé entendre qu'on allait en chier... Super ! A l'attaque !

Le barnum au petit matin (Photo : Fred B. - SophiTaupe)
Je retrouve les fêtards de la veille au PC, pour 7h45, heure d'arrivée demandée par notre CT. L'inertie du matin, le temps que tout le monde émerge et se présente à "l'accueil", les CT's constituent les équipes et nous font un topo de la situation (cavité, répartition des ateliers et des équipes d'ASV et d'évacuation, temps de progression, radio pour l'équipe téléphone et les équipiers engagés qui les utiliseront, etc.). L'exercice débute vers 9h avec les premiers à partir : l'équipe transmission en surface et l'ASV composée de nos responsables du SSF06 et des membres du GRIMP (dont un médecin).

Pour les équipes d'évac', nouveau brief plus complet et préparation du matériel. Je suis engagé dans la première équipe d'évacuation avec Chris D. (notre chef), Paul, Mél, Nath, Jean Luc et Bélingo. Notre secteur : la Grande Fendasse jusqu'à la base des puits. On ne fera pas partir la civière de plus loin vu que celle-ci ne passerait certainement pas à vide. Nous entrons sous terre vers 10h après un transport cheveux aux vents ! 
On se répartie les kits à la descente jusqu'à ce que ma bouteille se tape un vol plané dans le 2nd puits... une bouteille de moins pour la journée, chiottes... A la base du même puits, on dépasse l'équipe téléphone. Il semblerait que Michel n'ait pas fini de partager ses connaissances avec Perrine ! Arrivée à l'ex siphon, ce dernier n'a pas bougé depuis le repérage et ça refroidit les papattes quand on le traverse. Certains crient plus que d'autres !

L'équipe arrive ainsi dans la Grande Fendasse et notre chef établit le plan des opérations : plusieurs binômes ou trinômes vont installer les divers ateliers de la tyrolienne. Avec un seul perfo et deux tamponnoirs, tout le monde n'est pas occupé... surtout quand l'un des tamponnoirs casse sous les coups d'une grande brute (au grand cœur) et finit au fond de la faille...
La mise en place des ateliers traîne un peu, surtout à cause d'une reprise entre deux points où le répartiteur ne veut pas répartir ! Quand le clou du spectacle ne veut pas faire son boulot, ça n'aide pas... Et la victime arrive déjà vers nous ?!? Où est le téléphone d'ailleurs ? Ils étaient partis changer la ligne et on ne les a pas revu... 

On prend tous un bon repas avant d'attaquer l'évacuation (je n'ai plus les heures en tête... mais il devait être 13h30 bien tapé). Chacun se positionne, se relaie, manipule pendant que la civière progresse à bonne allure.
On déséquipe une partie des ateliers pour en équiper un autre, plus loin, installé par Jean-Luc en prévoyance. La victime semble à l'aise, décontractée, sauf quand on lui montre la paroi d'un peu trop prés !
On arrive à la voute tant attendue ! La civière passe au sec sur nos jambes, puis sur nos dos ou, pour Bélingo, sur la tête pendant qu'il se noie ! Ça a bien fait rire tout le monde !

On rejoint l'équipe d'évac II à la base des puits qui finit d'installer ses ateliers. On se pose quelques minutes jusqu'à ce que la civière puisse décoller. Une partie de notre équipe remonte (obligation familiale ou fatigue) tandis que l'autre va déséquiper ses ateliers et le téléphone. Avant d'attaquer les puits, on s'octroie une pause café et rigolade grâce à Bélingo ! Puis, on rattrape une petite partie de l'évac II qui nous file un coup de main avec les kits à sortir. Je ne sais plus quel micmac nous avons fait, mais on s'est bien mélangés et on a pu tout sortir facilement (cordes de progression, ateliers, téléphone). On sort en dernier vers 19h30, une demi-heure après la civière selon les copains. Place aux affaires sèches, à la grande bouffe et au trajet cheveux au vent... trempés !

Merci à tous pour l'orga, l'énorme repas, la logistique et la bonne ambiance ! Je m'en retourne en Rhône Alpes...


Le CR du SSF06 : ici.

Florian

14 juin 2014

Aven du Dégouttaire - Exercice Evacuation Civière

Présents : SSF 06 (10 spéléos, en vrac : Chris, Mél, Pascal A., Paul, Tony, Nath', Loïc, Virginie, Christian, Flo)
TPST : 9h d'exercice (dont 6h sous terre) 

Pour ce 2nd exercice SSF06 de l'année, la météo n'est toujours pas des nôtres... Heureusement, on n'a pas eu le gros déluge annoncé. On se retrouve à 8h45 sur Gréolières pour prendre un petit café et attendre les retardataires... et les désistements non justifiés. Pour le moment, grand soleil en terrasse. On décolle en direction de l'aven du Dégouttaire pour s'exercer aux manip' d'évacuation verticale.

Le temps de se préparer, papoter, montrer les manip' aux néophytes, enkiter le matos nécessaire, former les équipes, trouver une lumière qui fonctionne pour Loïc (casque et frontale de secours HS) ... on entre sous terre vers 10h30-45. Pascal part en tête pour équiper les cordes de progression. On compose trois ateliers : le premier sur le P23, le second et le troisième sur les deux P10 s'enchaînant. En reprenant les amarrages de l'année précédente (même exercice à date similaire), on améliore le tout afin d'éviter des frottements et perfectionner le tout. On ajoute donc une déviation largable dans le dernier P10 et une autre dans le P23 ; ajout de spits en tête des deux derniers ateliers. Paul plante également un spit dans le P10 pour une déviation sur la corde de progression (frottement important).

Une fois tout mis en place, on tourne sur les manip' et on teste les ateliers ; puis on remonte manger vers 13h30, sous un ciel couvert et ponctué d'orages "lointains". Pascal installe la bâche pour avoir un abri en cas de pluie et après manger, Chris nous montre l'installation d'un palan et les différents équipements que l'on peut utiliser dans ce cas de figure. Il nous expose également les règles à respecter et des conseils : nombre de personnes pouvant tracter selon le matériel, mise en place d'un renvoi, efficacité des poulies... Puis entraînement aux manip' avant de démonter l'atelier extérieur et d'aller secourir la civière !

On retourne sous terre après 15h où l'on peaufine encore légèrement l'équipement. Chacun se positionne à son poste, on place la victime (forcément la plus "jeune" - Virginie) et on débute l'évacuation. Durant toute l'après-midi, l'orage gronde et se réverbère dans les puits. C'est pas que ça stress ou impressionne, mais ça reste un embut quand même... Des petites erreurs se glissent durant l'opération (surtout une : j'ai fais un cabestan au lieu d'un demi sur la dév' largable... ça n'a pas largué grand chose du coup) mais le tout reste fluide. La civière arrivant en tête d'atelier du P23, on la redescend avec la victime à bord. Ca nous permet de manipuler la civière vers le bas, fait plus rare mais tout aussi utile selon le profil de la cavité. Puis, on enchaîne sur une seconde évacuation en inter-changeant nos postes. Celle-ci est forcement plus rapide, les ateliers étant rodés et efficaces. On a juste une petite difficulté au moment de tracter la civière sur le P23, le contrepoids (Nath') étant aussi légère que la civière + victime (si ce n'est plus). J'ai pu tester le rôle de régulateur et le bloqueur de pied aurait été bien utile pour aider à décoller la civière.
La civière ressort à 18h, on déséquipe les ateliers et le matériel de progression. On essuie une petite pluie, rangeons le matos et nous changeons. On espère avoir une meilleure météo pour le futur entraînement de septembre...

Florian

22 mars 2014

Aven du Cresp - Exercice Evacuation Civière

Présents : SSF 06 (20 spéléos, en vrac : Chris, Mél, Renaud, Audrey, Pascal, Elsa, Nico, Dgé, Paul, Alex, Perrine, Tony, Nathalie, Sylvain, Sophie, Julien, Olivier, Jean, Christian, Flo)
TPST : 7h 

Faute de pluie, l'entraînement originalement prévu aux carrières de La Turbie est reporté à l'aven du Cresp. L'objectif de la journée n'est pas de faire une évacuation traditionnelle depuis le fond de la cavité, mais plutôt d'apprendre (pour certains) et de réviser les techniques d’évacuation (pour les autres) dans les puits. On retrouvera ainsi au planning : palan, contre-poids, frein de charge.

On se retrouve donc à 8h30 au col de l'Ecre pour préparer le matos, former les équipes et commencer à sortir les parapluies et k-way. On essaie de ne pas trop traîner vu le nombre de participants et de manip' à voir.
La première équipe ouvre la voie pendant que l'on installe une bâche au dessus de l'entrée et que d'autres préparent l'atelier extérieur (palan). Christophe, le leader & big boss of the day, profite pour rappeler plusieurs règles en secours et expliquer la mise en place d'un palan.

La seconde équipe enchaîne dans la cavité tandis que la troisième et dernière équipe (la meilleure, donc la mienne) s'entraînera sur le premier puits et le palan. On tourne à tour de rôle de manière à ce que chacun manipule et installe les ateliers, et aussi pour se mettre à l'abri ; Chris ou Paul chapeautant nos faits et gestes. Puis on évacue une victime une première fois, une seconde, une troisième... bref, cinq victimes (dont une deux fois). 


On propose une évac' complète depuis la base des puits, mais il semblerait que les deux premières équipes n'aient pas eu le temps de tourner aux ateliers. Il faut avouer que l'on a mis les bouchées doubles pour ne pas se refroidir sous la pluie. On descend donc tous ensemble en direction de la grande galerie pour manger au sec et au chaud, vers 12h30-13h.

Après le repas, près de la moitié des équipiers restent dans la galerie pour descendre la civière (logique, une victime, on l'éloigne de la sortie !) et ainsi s'entraîner au portage. On débute donc avec un frein de charge et une progression fluide. On échange régulièrement le rôle de chef d'équipe pour s'exercer à guider et à donner des ordres. On s'arrêtera au ressaut équipé d'une échelle après avoir fait la chenille sous la civière.
Demi-tour et on remonte jusqu'à la base du puits débouchant dans la grande galerie. Notre victime est d'un calme remarquable ! A partir de là, on enchaîne l'évacuation complète de la civière dans les puits. La victime sort rapidement de la cavité pour aller se mouiller.

On finit par déséquiper l'ensemble des ateliers, avec un puits d'entrée qui arrose pas mal. Retour aux voitures où on se met au sec. Chris nous donne une fiche récapitulative de la journée et on se sépare. RDV en juin pour un nouvel exercice d'évac' verticale.

Florian

18 janv. 2014

Journée Formation Gestion de Sauvetage

Présents : SSF06 + SSF83
TPST (Temps Passé Sur Table) : 8h30

Une journée formation nous a été proposée par Renaud afin d'exposer et d'illustrer le rôle du gestionnaire lors d'un spéléo secours. Le programme proposé étant un condensé de la formation de quatre jours, réalisé au sein du SSF national lors de stages. Nous avons donc abordé :
  • Les grandes lignes de l'organisation des secours (plan, convention, acteurs)
  • Le rôle du gestionnaire en opération et hors opération
  • La mise en place d'un PC
  • Les outils opérationnels de la gestion de sauvetage (main courante, diagramme, planning, alerte, fiche mission, fiche bilan ASV, ...)
  • Simulation d'opération
  • Savoir communiquer via radio
  • Savoir mettre en œuvre la partie surface des transmissions (TPS, SPL, Radio).
Cette journée instructive a notamment permis de se rendre compte du travail effectué en surface, de l'organisation et de la rigueur nécessaires pour tenir ce poste, ainsi que les difficultés rencontrées. La simulation d'opération, après la galette des rois offerte par le Martel, n'a pas été si facile, surtout quand son binôme est totalement largué ! Chacun sa spécialité en même temps. 
 
Merci à Renaud pour cette sensibilisation, à Bernard pour les explications sur les transmissions, et au CAF de Nice de nous avoir accueilli en ce pluvieux samedi.
 
Florian

3 nov. 2013

Journée technique ASV - Aven Kéops

Présents : SSF 06 + SAMU 06 (20 participants au total, dont Christian et Florian du GSV)
TPST : 5h (+4h dehors)

RDV à 8h30 sur le parking de l'Embut de Caussols pour cette journée technique sur la thématique ASV. Les objectifs :
  • mise en sécurité de la victime ;
  • monter un point chaud ;
  • faire un bilan correct et savoir le transmettre ;
  • savoir aider les médecins ;
  • petit topo sur la médicalisation et les attentes du médecin dans ce type de situation (SAMU) ;
  • poser et connaitre les moyens de transmission.
N'ayant pas participés à la précédente journée ASV, nous suivons le briefing en extérieur avec attention (rappels et explications du déroulement de la journée, de l'ASV et de la transmission par TPS Nicola, formation des équipes). Nous décollons ensuite pour l'Aven du Kéops, qui va accueillir de belles victimes toutes fraîches !

Arrivés à la cavité, on s'équipe et allons au contact de la victime. Pascal (chef d'équipe) établit le bilan primaire pendant que Perrine et moi (Florian) installons le Nicola. Trois médecins du SAMU 06 se joindrons à nous pour découvrir notre activité et nous dispenser de précieux conseils tout au long de la journée.


Transmission du bilan par radio, montage du point chaud et on déplace la victime (avec du retard sur le planning).
Dernier sorti pour la pause déjeuner (vers 14h) et débriefing rapide.
 

Redescente avec l'objectif de faire un exercice complet ; on mixe les équipes pour tenter une jonction avec la victime, sa prise en charge et son évacuation.

Nous nous arrêterons après la mise en place de la victime dans le point chaud à cause du manque de temps (la civière aura au moins eu le plaisir d'aller faire un tour sous terre).

Remontée longue (plus de 15 personnes avec 2 cordes, heureusement que ce n'est pas un P100) ; on en profite pour se détacher un petit groupe et aller visiter le fond du Kéops.

Première approche de l'ASV et des transmissions très intéressante et bénéfique. Forcement, quelques lacunes apparentes qui méritent que l'on retravaille tout ça. A méditer pour le GSV : création d'un bidon "Secours" à emporter à chaque sortie ? (de quoi monter un point chaud)

Florian

21 sept. 2013

Exercice secours – Barnum Grotte de Pâques

Arrivée sur place vendredi soir vers 20h, présentation au PC puis installation des tentes et préparation du matériel. On nous demande de nous présenter samedi à 8h au PC pour former l’équipe 4 – Evac 2, constituée de 6 membres.

Départ le samedi matin vers 9h30 (report de l’heure de départ) ; entrée dans la cavité à 10h20 avec l’ordre de mission de relayer l’équipe 3 – Evac 1 et de vérifier / compléter le balisage en chemin.

Après le passage des gours de Tony, la chef d’équipe (Doumdoum) renvoi vers l’extérieur 2 membres ayant épuisé trop de leurs ressources (physiques et mentales ?). L’équipe de soutien nous rejoint et intègre notre équipe.

Arrivée au contact de l’équipe 3 – Evac 1 vers 12h30, à la salle des Troglodytes. Repas et pause rapides, nous mettons en place l’atelier et reprenons l’évacuation vers 13h. Avancée plus ou moins difficile (1 victime dans la civière et 1 membre sur l’atelier font que nous sommes 5 à pouvoir brancarder). Lorsque l’équipe 5 nous rejoint, la cadence de brancardage augmente rapidement et permet une évacuation rapide.

A proximité des gours de Tony, l’équipe 6 arrive à notre contact. Ceux-ci nous relayent et continuent l’évacuation avec l’équipe 5. Pour notre part, nous attaquons la remontée ; nous croisons l’équipe 7 à la fin de la galerie de l’Oiseau. Sortie de la cavité vers 18h30. Petit rafraichissement au PCA, changement et nous remontons au PC.

Pour ce qui est des points positifs / négatifs / à améliorer, mon peu d’expérience en secours (2nd exercice seulement) me laisse peu de recul. Cependant, le plus gros problème, au niveau de notre équipe, est l’abandon de deux équipiers en cours de route, qui a compliqué le brancardage par la suite. Faudrait-il revoir l’organisation des équipes ?

Par ailleurs, notre chef d’équipe a été très efficace et objective sur les équipements et obstacles. Quelques soucis avec les téléphones qui ont été réglés par la suite.

L’organisation et la communication générale de l’exercice ont été fluides. Et le plat de pâtes : un vrai régal ! Très satisfait, un exercice instructif, plusieurs contacts noués.

Florian