20 juil. 2014

Vallon de Basséra

Présents : Paul, Alex, Anne Lise, Magalie (GSMagnan), Anaïs & Laura (ASBTP), Flo (GSV)
TPEC : 2h

Avec une météo capricieuse, pourquoi rester enfermés alors que l'on pourrait risquer d'aller se prendre un orage en canyon ? Le choix est vite fait pour nous ! Je rejoins Paul et la bande sur Nice pour 8h30. Alex & Magalie arrivent en même temps que moi, puis Laura. Pas de trace du petit trinôme restant... café ? On traîne dans le McDo, puis dehors... on tarde à décoller. On pensait d'abord aller au Griou, mais vu la météo, on tente un canyon moins engagé : la Basséra, également sur Sospel.
On prend la route en passant par Menton. Il y a encore les traces des éboulements de début d'année... "Je suis sur la réserve d'essence. C'est encore loin Sospel ?" : efficacité matinale ! Et plutôt que de s'arrêter à Menton, on tente, au culot, de trouver une station en route ou sur Sospel. Sur place, c'est la fête : marché provençal, personnes costumées, petit orchestre, voitures en double file... et une station essence (so lucky !). Petit arrêt pour prendre à manger, on esquive une averse et filons enfin vers le départ du canyon. 11h sonne quand on attaque la marche d'approche et mon ventre fait déjà des drôles de bruit... J'aurais du prendre des beignets de fleur de courgette faits maison ou des Torta Barozzi (juste pour vous allécher !).
La marche ombragée ne présente pas trop de difficultés : ça grimpe de manière discontinue, il fait chaud, Paul se trompe de chemin (ne rejetons pas la faute sur une pauvre petite âme sans défense), ça papote de tout et de rien, et notamment du blog (GSV) où on me demande ce que j'y mets. Outre des bêtises et des photos, des anecdotes sympathiques dont celle "offerte" gracieusement par Magalie :
"Le baudrier me fait mal dans le dos. Là où le lavabo tapait hier." Alex, nous saluons ton geste !

On arrive au départ à midi et attaquons le repas. Le cadre est sympathique, deux petites gouttes percent au travers des arbres, le filet d'eau régulier à nos pieds nous tendant les bras. On se prépare à faire trempette et entamons le canyon par un toboggan. Dans le doute, Paul l'équipe et nous laisse filer en premier. Il y a du fond et ça passe en se laissant glisser. Ça sera la seule fois de la journée où l'on sortira la corde. Donc, pas besoin de baudard pour cette fois.
Il y a pas mal de marche et de petites vasques ; les obstacles sont relativement rares ; on ajoute des sauts dès que possible pour pimenter la descente. Pas vraiment d'anecdotes croustillantes le temps de progresser : un groupe de tête (Anaïs & Laura) qui semblerait nous fuir, les amoureux de la nature (qui ramassent des libellules et les mettent dans un bidon...), les psychotiques (apparemment, j'ai trois personnalités... nous n'étions pas au courant), les nageurs recherchant désespérément l'eau et de la profondeur, les "lanceurs de kit dans la gueule", les insectes dévorés par les araignées, les arbres plantés dans les vasques, les canyoneurs plantés sur les arbres plantés dans les vasques... 
Tout cela nous fait arriver à la fin du canyon vers 14h20, avec un joli dernier saut. La courte marche de retour est appréciable et on retrouve le goût de la liberté. Quel sera le prochain canyon ?
Florian

12 juil. 2014

Rio della Barbaira

Présents : Paul (GSMagnan), Flo (GSV) + Julia & Morgan
TPEC : 3h20

On continue la saison de canyon sur une initiation de la famille de Paul. Enfin, de sa cousine et son compagnon. Des déboires ayant empêché les autres de venir. Pour l'occasion, on profite de la réouverture du canyon de la Barbaira, en Italie, réputé pour sa beauté et son côté très ludique.

Je rejoins Paul à 7h30 sur Nice et on file chercher nos deux américains (et oui, c'est une sortie internationale !!!). La cousine de Paul parle français, mais pas son compagnon : la traduction instantanée fonctionne à merveille. On part pour l'Italie et coupons par la montagne pour éviter Vintimille. La météo est variable et des orages sont annoncés pour le début d'après midi. On ne va pas traîner !
On prépare les kits et les 4€ par personne... redevance d'accès ! Ces italiens alors... La marche d'approche est agréable ; on voit plusieurs glissements ou effondrements, dont celui qui avait entraîné la fermeture du canyon (impressionnant par sa taille !). Valait mieux ne pas être dans l'eau à ce moment.

En arrivant, on croise un 1er groupe de canyoneurs. On se prépare et on attaque le canyon par le traditionnel saut du pont de 8m. Pas impressionnant de côté, ni d'en bas, ni lorsque l'on passe dessus, mais c'est autre chose quand on se met debout au bord. Pour bien résumer la situation, autant citer nos deux initiés avant le saut : "No matter what happen, I love you Morgan." (pour les non anglophones : "Quoiqu'il arrive, je t'aime Johnny"). Et c'est parti sous les yeux amusés d'un autre groupe ! Eux, moins amusés, ayant vu un serpent dans l'eau...

On progresse tranquillement dans ce cours d'eau d'une limpidité impressionnante et aux superbes couleurs. On alterne la marche aquatique, les toboggans et ponctuons le tout de sauts optionnels. Paul équipe les rappels et apprend à ses proches l'utilisation du 8. La descente est fluide et un groupe ne tarde pas à nous rattraper (celui au serpent) ; on les laisse passer devant pendant que l'on continue à sauter partout où c'est possible.

Au bout d'une grosse heure, on arrive dans les parties plus encaissées où les parois sont tapissées de petites cascades et végétations luxuriantes. Le soleil s'y faufilant, on a l'occasion d'admirer un paysage sorti tout droit de cartes postales. Nos deux initiés profitent pour se laisser porter et rêver...

Malgré les différents obstacles, on arrive vers la longue marche de fin. On se pose vers 12h45 pour manger. Et cette fois, tous les bidons sont étanches ! L'un d'eux ne le restera peut être pas (explication plus loin). On ré-attaque le canyon en tombant une partie du matos maintenant inutile. On arrive au dernier saut où des jeunes cherchent le courage de faire le grand pas. Paul, en parfait gentleman, aide les demoiselles en détresse ! On profite encore un peu de la dernière vasque et rangeons le matos. La météo commence à tourner...
Retour à la voiture, on se met au sec et démarrons lorsque quelque chose bloque sous la bagnole... un bidon s'y est glissé dessous et on ne peut pas dire qu'il ait une bonne tronche maintenant (il semblait un peu cubique... moi qui les ai toujours vu arrondi). Retour tranquille jusqu'à Nice, pas de pluie. Ca tombera plus tard...

Florian

10 juil. 2014

Les retraités et les Trois Mille Pattes

Présents : Dada, Bernard & François (GSV)
TPST : 6h15

Cierge Blanc (Photo : Mathieu 02/02/2014)
Une sortie entre trois retraités (dont un nouveau : Dada !), une découverte pour deux d'entre eux, accompagnée par le découvreur et noble travailleur - acharné. Place au CR / commentaires de François : 
 
"La visite des trois milles pattes s’est très bien passée. C’est une très belle cavité, et je pense la plus belle du secteur vençois. Il n'y manque seulement quelques verticales qui viendraient agrémenter la visite, et peut être un petit actif ! Mais enfin ne soyons pas trop exigeant, elle vaut vraiment le coup d’œil, d’autant plus que nous avons vu toutes les parties de la grotte : du fond à -47m (au bas de la salle du théâtre) à la sortie supérieure, obstruée. 
 
Dada nous à emmener voir les réseaux supérieurs, avec les différents départs, ainsi que là où il compte continuer à travailler ; avec, aussi, le chevauchement du Bajocien sur le Bathonien dans la salle allant vers la sortie supérieure. Quelques photos seraient à faire ! 
 
On est entrés à 9 h30 et sommes sortis à 15 h 45.
Bernard était un peu fatigué, mais ravi de la visite tout comme moi. A mon avis, la cavité doit continuer, car elle possède un fort pendage, un bon calcaire karstifiable, et se dirige apparemment vers la Lubianne, où se trouvent quelques sources !!"
 
François

6 juil. 2014

Vallon de la Maglia (intégrale)

Présents : Paul (GSMagnan), Flo (GSV) + Manu, Angel' & 4 de leurs amis (Fred, Seb, Anne-Sophie & Arnaud)
TPEC : 5h

Pour ce début du mois de Juillet, on entame avec le vallon de la Maglia. Et vu la sortie de la veille, ça fera du bien de se mettre au frais et de laver le matos. Certes, on a fait Morghé - Maglia le mois précédent, mais on avait pas trop envie de faire un canyon à deux alors que l'on pouvait retrouver les très amicaux Manu & Angel' avec leurs amis.

Je retrouve Paul sur Nice à 7h30... et du retard (la nuit a été courte pour tout le monde !) et on doit refaire un détour chez lui (3ième oubli de matos pour Paul ce matin). Je sens que le café va faire un bien fou ! On file direct à Breil sur Roya pour retrouver le reste de la troupe. Le saint café est avalé d'une traite pendant que les néophytes louent leur matos. Puis, direction le parking aval pour la navette ; détour vers un pote de Paul (moniteur de canyon) pour avoir quelques infos sur la Maglia (débit, obstacles, nombre de groupes encadrés par des guides...).

On entre finalement dans l'eau à 10h15, sous un temps couvert. On aura peu de soleil dans la journée. On progresse tranquillement jusqu'aux premiers obstacles : toboggans, petits rappels & sauts. Manu, Angel' & Paul encadrent les quatre novices pendant je ferme la marche (avec 3h de sommeil, on ne m'a pas donné de responsabilités... valait peut être mieux pour eux !).
On s'arrête assez tôt pour manger (11h30) afin de laisser passer les groupes avec guides qui nous collent aux basques ! Et là, encore une fois, un bidon a pris la flotte ! Et encore une fois, c'est celui avec la bouffe !!! On partage les repas restants puis retournons à la flotte. 

On n'avance pas vite avec les groupes de devant. Chaque obstacle signifiant une attente plus ou moins longue... On finit par atteindre le point de jonction avec Morghé vers 13h et allons à la grotte, où nous empruntons l'itinéraire en plafond. Le débit est un peu plus faible que le mois dernier mais ça pousse encore bien.
Pour la seule fois de la descente, je passe en premier pour réceptionner tout le monde... je me suis mis là où c'était le moins confortable de tout le parcours en fait (sous l'eau, à l'ombre, emporté par le courant... je réfléchis pas quand je suis fatigué...). Et on finit tant bien que mal la descente du canyon avec ce beau cadre où les novices sont de plus en plus à l'aise ! On peut même évaluer la hauteur des sauts en fonction des cris, c'est génial !

On sort du cours de la Maglia vers 15h20-30 et nous faisons la marche de retour. Au parking, c'est l'heure de se féliciter avec des pains au chocolat aplatis par 5h de canyon. Mais ça reste délicieux ! Manquait juste les bières cette fois (à bon entendeur ! héhé).

Florian

5 juil. 2014

Ini-Cresp !

Présents : Paul, Perrine (GSMagnan), Flo (GSV) + Sandrine, Manu, Angel' & Anne Lyse (initiés)
TPST : 3h

La classique initiation au Cresp !!! C'est du côté de Paul que ça se passe cette fois, et en famille... ou pas... celle-ci a annulé la veille. Il reste toute de même des personnes à emmener (heureusement). Vu que Paul m'avait accompagné lors de ma précédente sortie d'initiation (en avril), à mon tour de me joindre à lui. Je n'ai trouvé personne à emmener de mon côté... à croire que j'ai épuisé mon "stock d'amis à initier".

On se retrouve tardivement à Pré du Lac (11h15) vu que des participants bossaient jusqu'à 10h. On monte tranquillement au Col de l'Ecre où on mangera avant d'entrer sous terre. Parmi les par les jeunes : des néophytes (ayant fait une sortie à la Mescla et des manip') et des nouveau-nés (initiation pure et dure).
On mange rapidos et commençons à habiller les jeunes ; Paul équipant la cavité (puits d'entrée + P25). Je fais un aller-retour à la voiture pensant y avoir oublié l'appareil photo... caché sous mon sac à la cavité en fait... On finit d'équiper les jeunes avec les derniers réglages et oublis, puis démo de la manipulation de la corde à la descente. Paul les assure en boucle pour leur première descente, Perrine les réceptionnant en bas.

Perrine et Sandrine filent en tête voir le puits suivant et nous les rejoignons rapidement. Paul se place au fractio et on continue à faire descendre tout le monde (Perrine dans la galerie ; moi en tête de puits). Tout le monde arrive entier, certains stressés, d'autres complètement à l'aise !
On visite tout le réseau inférieur puis allons en direction du puits du Lapin. On fait l'aller retour dans la galerie voisine avec la salle des colonnettes et sa petite étroiture. Puis retour au puits d'entrée en passant par le boyau. Perrine ira déséquipée la corde du P25 pendant que les autres attaquant la remontée sur corde. Plus facile pour certains que pour d'autres, normal pour une première fois.

On sort vers 16h sous le soleil, où tout le monde semble satisfait de cette escapade. On a secouru un lézard bloqué en bas du P10 au passage, il semblait un peu chamboulé. En tout cas, on est certains d'en revoir quelques uns sous terre ! Mais pour l'heure, bière ! & demain, canyon avec une partie de l’équipe !

Florian

29 juin 2014

Grotte de Pâques

Présents : Dada, Mathieu, Bernard, Fred, Flo (GSV) + Ondine, Damien, Angela, Alexandra
TPST : 5h30

Suite à sa sortie avec le Spéléo Club de Vesoul, sur cette même cavité le mois précédent, Fred voulait y retourner pour l'explorer en entière, ou du moins essayer. L'ayant seulement fait jusqu'à la Descente aux Enfers en exercice SSF, ça me tentait d'y aller en visite. Pour l'occasion, et vu le profil horizontal de la cavité, on propose à nos "néophytes" non fédérés de se joindre à nous.

On se retrouve donc à 8h40 chez moi pour covoiturer puis direction la cavité où l'on a RDV à 9h30 pour y retrouver Dada, Bernard & Mathieu. Sur place, seul Mathieu est en retard et le parking est semi-plein ; on fait quelques manœuvres dignes d'un ballet artistique alors que des grimpeurs arrivent à leur tour. Pendant que l'on se prépare, quelques gouttes tombent ; des orages étant prévus dans la mi-journée, on espère qu'ils n'arriveront pas plus tôt. 
On entre dans la cavité vers 10h30 avec l'objectif d'aller jusqu'aux gours de Tony (à minima) et adapter le parcours selon le temps de progression et la fatigue. En chemin, Fred essaie de repérer les passages qu'il avait emprunté le mois dernier : ses descriptions ne nous parlaient pas du tout alors on voulait vérifier avec lui. A l'aller, il n'a pas le déclic attendu et ne reconnait pas le chemin "classique" que nous prenons d'habitude. 

On avance tranquillement jusqu'à la salle de Minuit et continuons sur la galerie de l'Oiseau. Arrivés devant les escalades, Alex ne se sent pas de les faire à cause du vertige dont elle est victime ! On ne la force pas ; Angela reste avec elle et nous allons juste faire l'aller retour aux gours de Tony pour que Fred puisse prendre un autre repère dans cette cavité. On part lui et moi en tête en version rapidos pour ne pas laisser les filles attendre une plombe les pieds mouillés. En débouchant dans la galerie, Fred a un déclic : "On est passé là la dernière fois ! Mais pas par ce chemin !" ... Hein ? Y a un autre chemin qui fait arriver exactement au même endroit ? Trop complexe cette cavité !
On file aux gours et faisons demi-tour ; Fred s'était arrêtés 50m avant lors de sa dernière visite (c'est bête). On croise le groupe et retournons retrouver nos deux demoiselles en détresse !

Quand on arrive, elle s'amuse à sculpter des personnages avec le sable... Elles se portent très bien apparemment. Midi approchant, on passe au casse-croûte lorsque Dada, Ondine et Damien nous rejoignent. Mathieu et Bernard ont passé les gours, dans la douleur et le déchirement sensuel dont ils font preuves.
On redémarre lorsque ceux-ci nous ont rejoint et ont mangé, direction la galerie de la Cascade que je ne connais pas. Les superbes gours à débordement laissent place à de belles coulées de calcite, et malheureusement, Alex s'arrête cette fois aussi devant les escalades (au niveau des barreaux fixes). Elle manque pas mal de parcours aujourd'hui.
Un 1er groupe fait l'aller-retour jusqu'à l'ancien siphon et revient tenir compagnie à Alex. Puis nous allons voir à notre tour ce siphon désamorcé que l'on décide de franchir, Fred, Angela, Ondine et moi.

Me rappelant de la distance à parcourir sur la topo, je me dis que ça doit valoir le coup de se tremper. Et en effet, quelles belles galeries s'offrent à nous ! On explore les différents départs, observons les sculptures spéléo-lithiques d'un artiste, prenons des passages serrés (où je ne passe pas), s'amusons à glisser sur l'argile et finissons notre parcours sur des travaux de désob' entamés il y a fort longtemps apparemment. Au retour, on tente des petites variantes et finissons de nouveau dans l'eau de l'ex-siphon.
Pendant ce temps, l'autre groupe est retourné à la salle de Minuit et a exploré le chemin vers le siphon de la Foux. On se retrouve tous dans la salle précédemment citée et entamons notre retour à la surface.
En chemin, Fred retrouve l'une des variantes qu'il avait emprunté le mois dernier et qui passerait par la salle du Chaos. On la tentera une prochaine fois. Un gâteau et de la bière nous attendent dehors !
Nous sortons vers 16h, sous le soleil. De petites flaques sont présentes, il semblerait qu'il n'ait pas tant plu. On fait un tour à la résurgence de la Foux pour montrer le lac/siphon et laver le matos. Dada et Fred partent explorer une partie sèche du réseau avec étroitures et crapahute ! Place au rafraichissement et à la bronzette !

Florian

28 juin 2014

Aven des Ténèbres

Présents : Tony, Nath, Michel, Raphaël, Laurence & Leslie (SophiTaupes), Flo (GSV)
TPST : 7h30


Tony & Nath m'avaient proposé de les accompagner à l'aven des Ténèbres (objectif d'origine : le fond, puis revu au P39 - Puits Berthier du réseau -405), pour une de leur sortie club où ils étaient peu nombreux au départ. Ne connaissant la cavité que de réputation, j'ai accepté volontiers de me joindre à eux, en adaptant ma durée de visite, vu la sortie visite/initiation à la grotte de Pâques le lendemain.

Je rejoins donc le premier binôme des Taupes, formé de Tony & Nath, à 8h30 à l'Audibergue pour les aider à équiper. Ils ont prévu trois kits correspondant à toute la zone de puits jusqu'au camp de -280m.
Le second groupe des Taupes (Michel, Raphaël, Laurence & Leslie) nous rejoindra plus tard dans la matinée, avec le dernier kit de corde de manière à avoir une progression fluide.
On prépare le matos et on file vers la cavité, GPS en main. On fait le trajet accompagné d'un gros chien (du genre qui porterait bien des kits de corde...) et on arrive à la cavité en sueur. On se change au soleil et prenons eau et bouffe pour la journée. On entre dans la cavité vers 10h, Tony équipant le 1er kit. On rend hommage à Berthier (spéléo décédé dans l'aven il y a plus de 40 ans) via sa plaque commémorative.

Rapide P30 avec les échelles en fixe de l'époque. Tony nous installe une dév sportive en tête du P76 ; ce dernier mouille un peu (le puits bien sûr)... mais un peu pendant 76m, ça suffit à être trempés une fois en bas. Je prends le 2nd kit à l'équipement et merdouille (mauvais choix d'itinéraire), on perd un peu de temps du coup. Un mal de crâne me prenant, je laisse la suite à Nath (il restait le P55 avec un fractio, manquait pas grand chose en fait).
En attaquant le méandre, on entend Tony parler à Raphaël. Il nous a rattrapé, seul, de manière à nous amener le dernier kit de corde. Lorsqu'il a quitté son groupe, ils attaquaient les premiers puits. Pour nous, la descente continue et Nath finit d'équiper le dernier kit avec le petit ressaut puis le P47. Moi qui n'aime pas les pleins gaz, bah bizarrement, ça ne m'a pas tant fait flipper... Manquerait plus que je me mette à aimer ça !

On arrive au camp après avoir hésité sur le passage en bas du P47. On enchaîne en direction du P39 à proximité où Tony voulait faire des photos (notamment pour la cascade). Quand je le vois descendre avec le rideau de flotte qui l'entoure, ça ne me tente pas du tout d'être trempé... J'attends donc les trois taupes à la tête du puits. Ils font rapidement l'aller-retour et sont forcément trempés de la tête aux pieds.
Retour au camp pour manger, à 14h45, et toujours aucun signe du trinôme. On se dit qu'ils ont dû s'arrêter en route pour économiser leurs forces à la remontée. A la fin du repas, on les entend enfin ! Tony & Nath resteront quelques minutes avec eux pendant qu'ils mangent à leur tour, Raphaël et moi attaquons la remontée. Pour le fun, j'utilise l'échelle sur le départ du P47 (à l'ancienne). Je me dis qu'ils étaient bien courageux les gars de l'époque !


J'attends à la tête du P55 pour savoir si je dois prendre un kit, mais Nath' n'en a toujours pas et m'autorise à continuer la remontée jusqu'à l'air libre avec Raphaël. On progresse donc tranquillement, le P76 mouille toujours autant, je m'amuse encore avec les échelles pour varier les efforts. J'ai retenté d'utiliser le pantin de Fred, mais ce fut un échec. La corde n'arrêtait pas de sortir et ça m'a vite gonflé ; comme d'hab', tout à la pédale.
On sort vers 17h15 - 17h30 de la cavité avec un temps alternant nuages et soleil. Je profite pour contrôler ce qui n'allait pas sur le bloqueur de pied en le comparant avec celui de Raphaël...Ah ouais, je l'ai mis au mauvais pied...

On pense que les autres suivront rapidement derrière nous... mais ce ne fut pas le cas. Nath' débarque avec le 1er kit de corde 1h15 après nous, suivie une demi-heure après par Tony avec le 2nd kit. Ils nous expliquent qu'ils ont attendu une bonne heure à la tête du P55 pour recevoir les kits à remonter.

Ayant RDV le soir, on rentre au parking avec Tony & Nath', en laissant Raphaël en comité de soutien pour nos trois derniers spéléos.
Le lendemain, Tony m'informe que le groupe est sorti entre 22h30 & 23h30, épuisé. Il semblerait qu'à la remontée, il avait embarqué la corde du P76 avec son kit ; lorsqu'il a libéré la corde, celle-ci est passée derrière le nœud de l'amarrage et n'a pas touché le bas du puits. Le groupe a donc du redoublé de patience et d'inventivité pendant 2h pour attraper la corde suspendu à 8m au dessus du sol (heureusement que les échelles de l'époque sont encore en bas du puits !). Il faut toujours vérifier l'équipement après son passage (positionnement de la corde, des mousquetons, etc.).

Florian

22 juin 2014

Riou de Pierrefeu

Présents : Paul (GSMagnan), Chris & Mél (ASBTP), Flo (GSV) + Laetitia & Corentin (filleul de Chris)
TPEC : 3h

Suite à l'annulation d'une via ferrata à cause des orages prévus, je me greffe à la sortie canyon que Chris & Paul m'avaient proposé. Chris emmène son filleul de 10 ans en canyon ! Ils ont choisi le riou de Pierrefeu pour cela, ludique et pas trop difficile.

On se retrouve à 8h15 au parking de la scierie de Castagniers. Enfin, au parking de la boulangerie... ça explique pourquoi je ne les trouvais pas. On se répartie le matos et montons à deux voitures au village de Pierrefeu. Au parking aval, on laisse une voiture pour faire la navette de retour et chargeons l'autre avec le matos de canyon, la bouffe et nos petits culs en maillot de bain !
On attaque la marche d'approche tranquillement : un quart d'heure en pente descendante. On s'habille les pieds dans l'eau vers 10h ; une eau très agréable, Paul et moi ne mettons pas le haut de la néoprène. Une fois tout le monde prêt, on protège les bières ! Deux techniques sont à l'essai : placer les bouteilles dans un bidon étanche en les protégeant avec des chaussettes et du karimat ; placer les bouteilles dans les manches du haut de la néoprène ! Dans la seconde option, vaut mieux pas que ça casse... enfin, dans les deux cas faut pas que ça casse !!!

A 10h30, on arrive devant la grande cascade du parcours : 25m que Paul équipe en double pour permettre à Chris de descendre en parallèle de Coco (surnom de Corentin). Le petiot s'en sort nickel et on reprend la progression avec une succession de sauts, toboggans, de la marche et autres obstacles. On croise des têtards en pagaille, des crapauds, une couleuvre et autres insectes.
Dans la seconde partie encaissée du canyon, quelques autres rappels s'offrent à nous (dont une C11) et des sauts qu'il faut bien amortir. Il n'y a pas toujours suffisamment de fond et il faut viser, mais ça passe. Coco profite pour refaire les sauts plusieurs fois dès qu'il en a l'occasion. Et ce n'est pas le seul ! C'est tellement agréable dans une eau "chaude" et couleur turquoise !
On finit la descente du canyon en débarquant dans le lit de l'Estéron. L'eau y est meilleure et le courant nous porte jusqu'à la rive où l'on va manger en mode lézard. 
On décollera de la rivière vers 15h après avoir bien fait les feignants ; 15 minutes de marche de retour et on se met tout beau, tout propre. Des "touristes-feignasses" du 06 en voiture, dont la perspicacité exemplaire m'a bluffé, nous demandent s'il y a une rivière dans le coin (les néoprènes ont du leur faire penser qu'on était des canyoneurs) accessible en voiture... Z'ont été déçus les pauvres...

Résultat du test "Protect And Save the Beer !" : TOUTES les bières sont indemnes et n'ont même pas moussé à l'ouverture ! C'est fabuleux ! Par contre, j'ai flingué la godasse de Paul (qui était déjà trouée, rapiécée, déchiquetée)... bref, je l'ai achevé. Et un bidon a encore pris la flotte, forcement celui avec le pain ! Et un super bronzage avec les bretelles de la néoprène...

Florian