8 août 2014

Aven du Cataphot

Présents : Chris (ASBTP) & Flo (GSV)
TPST : 5h

Petite sortie en tête à tête pour aller explorer l'aven du Cataphot, que j'avais raté lors de la sortie club de mars dernier (article et photos : ici). Je retrouve Chris à Pré du Lac pour 8h30 ; comme d'habitude, covoiturage pour limiter notre impact sur l'environnement. Je me rends compte que je n'ai pas tellement mis le nez sous terre cet été... la remontée du P78 va-t-elle être difficile ?

On arrive sur site vers 9h20, après avoir tourné pour retrouver le bon emplacement. Sans GPS, c'est pas évident ; heureusement que l'on a la carte des Préalpes. On commence par vérifier l'emplacement de la cavité et la mémoire de Chris rend bien service (quand elle fonctionne... puisqu'il a oublié le GPS et de mouiller les cordes). Une fois trouvée, on retourne à la voiture se préparer un café. Avec cette chaleur et l'éveil incomplet, une envie de farniente nous envahit... on traîne, on traîne... On se motive tant bien que mal et on s'habille pour faire comme les vrais spéléos : descendre des puits !

Chris en profite pour m'offrir une pédale ! Il en avait marre de me voir me trimballer avec ma sangle de camion... elle en aura pourtant fait rire beaucoup (RIP pédale). Il me prête également un de ses pantins, accessoire dit essentiel mais dont je n'ai jamais eu l'occasion d'utiliser (enfin, jamais bien)
Toutes ces émotions nous amènent au bord du Cataphot, que nous pénétrons à 10h45. J'équipe les trois premiers petits puits, avec leurs fameux mono-points, tout en purgeant le parcours. Puis Chris me rejoint au départ du P78 pour équiper la suite. Un gros bloc est sur le côté du palier : prêt pour calculer le temps de chute ? Quelle douce mélodie d'un bloc qui s'éclate en mille morceaux, on dirait une pluie fine... 
Je ne sais pas pourquoi, mais j'étais en stress devant le P78 (pas assez dormi ? mal réveillé ? le manque de spéléo ?). Chris s'élance en tête, sur une grosse corde qui ressemble plus à un câble en fait. Je le rejoins à mi-puits, où il installe une belle vire confortable mais athlétique. La descente se finit tranquillement. Nous sommes accueillis par un squelette de mouton et des dizaines de petits insectes se délectant de ce bon vieux méchoui !

Il est midi, nous prenons le goûter. Oui oui, le goûter. On a volontairement laissé les sandwichs à la voiture, se disant que la balade serait rapide. Au menu : pizza et barre chocolat. Puis, nous prenons la direction du réseau de la Boucle... que l'on pourrait surnommer le réseau de la Boue. Après ces 96 mètres de puits, ça devient gras et bas. On se faufile vers le fond, j'abandonne mon baudard sur une étroiture, pensant le garder propre jusqu'à la sortie (ahah, erreur de débutant). On arrive au fond en tâtant un peu le chemin. Je suis les indices de Dada pour apercevoir la piste ouverte par les Garagaï. Mais c'est bien étroit, comme il me l'avait annoncé. On a déjà bien crapahuté et on se décourage sur cet accès.
Demi-tour et on visite les autres passages. Remontée sur corde pour atteindre une belle salle. On cherche un peu la fameuse boucle à réaliser mais on bute... on n'insiste pas et on retourne à la base des puits. On visite le réseau de l'Espérance et Chris se demande si l'escalade a été réalisée dans ce puits remontant. Nous irons peut-être la faire dans un futur proche.

Mais pour l'heure, la remontée des puits nous attend, ainsi que le sandwich. Je passe en tête et essaie le pantin : ça m'a changé la vie ! Quel bonheur d'utiliser cet outil. Chris déséquipe le P78 et je prends la suite. On passe la tête dehors vers 16h. Quelques nuages sont là mais la chaleur tape bien. Place au casse-croûte et au repos.

Florian

5 août 2014

Vallon de Clapoure & Gros Riou

Présents : Flo (GSV) + Manu, Seb, Arnaud & Cyril
TPEC : 1h30 & 2h30

Regardez le casque rouge ;-)
Pour la première sortie d'août, c'est un canyon qui m'est proposé, par Manu. Je retrouve pour l'occasion deux de ses amis que l'on avait accompagné à la Maglia et un troisième, débutant mais pas étranger à la verticale. Tant mieux ! En plus, le beau temps est bel et bien présent.

Covoiturage et RDV à 8h15 pour louer le matos à nos trois compagnons... devant un magasin fermé jusqu'à 9h... Soucis d'organisation ? On se reporte sur un autre établissement et filons vers Roquestéron. La chaleur pointe déjà le bout de son nez à notre arrivée au parking aval, aux côtés de deux épaves (des canyoneurs n'ayant jamais fini le parcours ?). On se change et laissons la voiture pour la navette retour. 
On part vers l'amont et... demi-tour, Manu ne trouve pas son portable. Il n'est pas dans l'autre voiture non plus, bon tant pis, on file... ah non, encore un demi-tour : "J'ai verrouillé la voiture ?"

On arrive finalement à l'amont. On enkite le matos, direction le vallon de Clapoure (l'un des affluents du Riou). Petit canyon avec quatre rappels, pour se mettre en jambe avant le Gros Riou. Une demi-heure de marche d'approche pour arriver en sueur et apprécier l'eau. Pas besoin du haut de la combi, l'Estéron est souvent agréable. Rappel des règles de progression et de franchissement d'obstacle ; arrivée à la première cascade et descente... rapide... pour Manu, Seb et moi. Arnaud et Cyril assurent leurs appuis au maximum, le temps de se mettre dans le bain. 
Le petit débit actuel fait que l'on est, à aucun moment, en immersion. L'eau arrive difficilement aux épaules, rien ne se saute du coup... Progression fluide mais lente, nos pingouins prenant leurs marques et testant différentes techniques de descente (la manipulation du 8 n'a plus aucun secret pour eux).

Retour à la voiture pour 12h30 où on passe à table, sous un soleil battant, accompagné d'un vent agréable. On ne perd pas trop de temps pour enchaîner sur le Gros Riou, juste à côté. J'enkite la corde de 70m et on file. Petite marche, finissant par un tunnel creusé dans la roche (courte ambiance spéléo) et début du canyon par le rappel de 10m depuis le pont.

On retrouve le petit débit du Riou dans une partie encaissée très haute, esthétique et arrivons rapidement au grand rappel (C27). Le passage par la "chatière" (sans déconner, ça une chatière ? faudrait qu'ils viennent en spéléo les mecs) rafraîchit bien la nuque et ça glisse tout seul jusqu'à la vasque... sous les yeux émerveillés de touristes. S'ensuit des passages entre blocs et des petits rappels. Le panneau de fin du canyon Conseil Général est déjà là, ça fait bien court ! Surtout que la suite est aussi intéressante : après un peu de marche, on ré-attaque les obstacles en alternant les rappels, sauts et toboggans. On croise énormément de petites grenouilles (juste sorties de leurs conditions de têtard) dans les multiples vasques.
On finit le canyon vers 15h30 et faisons la marche retour. Il est temps de constater que le soleil a bien tapé : bronzage à la con avec les bretelles... Canyon à refaire avec un débit plus élevé !

Florian

30 juil. 2014

Vallon de Cramassouri

Présents : Alex (GSMagnan), Flo (GSV) + Nina, Adam, Sabrina, Julie, Marie Laure, Julien & Bruno
TPEC : 3h

Après la sortie de lundi dernier à l'Alziary, je retrouve une partie du groupe et quatre de leurs amis en vacances pour les emmener en canyon (initiation pour une partie d'entre eux). Nina & Dhann leur ayant fait la surprise de l'activité à découvrir, en laissant le soin à Alex de s'organiser et de choisir le canyon. Ayant d'abord pensé à la Barbaira, Alex se reporte sur le fameux Cramassouri pour son aspect moins sportif ; nos initiés n'étant pas de grands aventuriers selon les dires de leurs amis.

Je retrouve tout le monde à St Isidore pour 9h et prenons la direction de la boulangerie. On s'accorde déjà une bonne pause détente, malgré un vent frais (on ne se croirait pas en juillet...). Second stop pour louer le matos ; comme dit le jeune Adam : "on s'arrête toutes les 10 minutes en fait"... il n'a pas tort.
On atteint le parking amont du vallon des aviateurs (autre nom de Cramassouri) vers 11h, après avoir perdu l'une des voitures à un croisement... Nous nous préparons sous un beau soleil (quelle différence de température avec la vallée du Var !), enkitons le matériel et la bouffe pour entamer la marche d'approche. Pas de navette pour nous, le débit de la Tinée (à traverser pour rejoindre le parking aval) nous ayant freiné.
A la descente, on remarque que Bruno n'est pas à l'aise avec le caractère vertical de la marche... il a le vertige ? Mince... le vertige en canyon, ça n'aide pas... Julien, quant à lui, avance avec plus d'aisance mais il n'aime pas particulièrement l'eau et ne nage pas très bien. J'ai l'impression qu'Alex avait besoin d'une bouée de sauvetage dans les vasques... (j'ai une belle tête de bouée !).

Arrivée au bord de l'eau, on prend notre déjeuner avec les pieds au frais. Puis place à la chaleur avec l'enfilement des néoprènes. Deux groupes passent devant nous en attendant et nous attaquons le parcours aux alentours de midi et des poussières.
Au premier toboggan, petit soucis : "Où est ton casque Bruno ?"
"Il s'est décroché." En effet, nous voyons le casque couler au fond de la vasque... On passe une dizaine de minutes à chercher le casque avec Alex. La turbidité de l'eau nous empêche de le voir ; le courant l'ayant porté vers le fond. Alex finit par le récupérer ! On reprend tranquillement le rythme et nous nous dirigeons vers les premiers sauts.

Sur chaque obstacle, Alex me désigne "fusible" : le premier qui saute ! Ça nous permet d'encadrer efficacement l'équipe : lui en haut, moi en bas. Le vertige des deux garçons (les vieux ; Adam ayant parfaitement géré l'affaire) les freine inévitablement au moment de faire face à l'obstacle. Pour les petits sauts (2 à 3m), ils surmonteront leur peur (chapeau !). Pour les sauts plus hauts, Alex les mouflera et les fera descendre à la corde. Cela ralentit forcement la progression mais au moins, tout le monde va bien et fait face à ses difficultés.
On avance dans ce très beau canyon encaissé, très esthétique et ludique. Au bout de 2h30, on atteint les deux derniers sauts/rappels : le 1er de 8m, le second de 4m. Pour le premier, trois options : le saut (de 8 ou 11m), le toboggan ou le rappel. Le fusible saute de 8m pour "rassurer" le reste du groupe, deux suivent et d'autres se positionnent... mais la peur les bloque. Toboggan pour les uns, rappel pour les autres. Alex finit par un triple saut carpé depuis le promontoire de 11m ! La dernière cascade de 4m ne se saute pas... mon cul a bien tapé...

La marche retour sera également compliquée avec deux petites hypoglycémies. Repos et barres céréales ; le gâteau nous attend à la voiture ! Courage !

Florian

28 juil. 2014

Séance d'artiste à l'Alziary

Présents : Alex (GSMagnan), Flo (GSV) + Dhann, Nina & Sabrina
TPST : 3h

Alex m'avait proposé de l'accompagner lui et son ami Dhann pour une séance photo à l'aven Alziary ; Dhann n'étant pas, à l'origine, un proche de la spéléo mais plutôt un artiste aux multiples facettes. Pour les curieux, voici le lien vers sont site : D-pina et celui vers sa page Facebook.

Pour l'occasion, l'aven Alziary semblait correspondre à son projet, mais Alex ne connaissait pas son emplacement et m'a donc pris en otage (sous la contrainte, la torture et le supplice) pour les guider et donner un coup de main pour l'encadrement.
SVF* oblige, le petit groupe de niçois passe me chercher à 9h et on file vers Valbonne faire un arrêt ravitaillement (café, déjeuner en terrasse). Nous flemmardons jusqu'à 10h et prenons la direction de Roquefort les Pins. On prend le matos de progression, de photographie, le costume et le maquillage jusqu'à la cavité. Je retrouve facilement le chemin d'accès, malgré la végétation luxuriante. Alex et moi équipons le puits d'entrée pour permettre un mouflage efficace et des changements de sens (montée/descente). Pendant ce temps, Dhann, Nina & Sabrina se préparent (maquillage, perruque, premiers éléments du costume).
*Sans Véhicule Fixe

Alex & Dhann rentrent en premier sous terre pour préparer le matériel photo et la mise en scène. Je finis d'équiper Sabrina, le modèle pour la séance, et la fait descendre à son tour. Dhann termine de l'habiller en bas du puits. Les rayons de soleil viennent s'aligner dans le puits d'entrée pour les photographies.
On débute la séance après midi.
Le baudrier n'est pas des plus confortables pour prendre les positions désirées pour le shooting. Plusieurs essais sont réalisés, dont un test avec le baudrier retourné (pour avoir l'attache dans le dos) mais qui n'a pas du tout été concluant... On alterne la montée et la descente pour ajouter des éléments au costume, pendant que le portable d'Alex s’excite toutes les 10 minutes ! Mais qui le harcèle donc à ce point ?

Pose déjeuné à 13h30 : les trois compères restent en bas et le duo de papoteur en haut (avec une bière). Alex profite pour glisser et se taper le tibia... c'est pas parce qu'il y a un beau balancier qu'il faut faire une évac' !
La météo se couvre petit à petit et la lumière n'éclaire plus le puits d'entrée. Le shooting continue jusqu'à 15h ; puis rangement des habits, tractions pour remonter le modèle et déséquipement du puits. On se pose quelques minutes pour grignoter et boire. La poche à pipi d'Alex nous permet de nous rafraichir ; il faut juste en comprendre le fonctionnement...
Retour aux voitures, pause à Valbonne dans le vieux village où l'on s'hydrate (de l'eau et des céréales) et on regarde les aperçus des clichés sur l'appareil photo. La taille de l'écran ne permet pas de vérifier les détails convenablement, mais quelques uns doivent être réussis ! Je vous invite à consulter les pages internet de Dhann pour voir le résultat... dès qu'il les aura publiées ! 

Florian

26 juil. 2014

Ruisseau de Planfaé

Présents : Chris & Mél (ASBTP), Tony & Nath' (SophiTaupes), Flo (GSV)
TPEC : 2h15

On voulait faire la Bendola en intégrale durant le week end, mais vu la météo pluvieuse/orageuse de cet été, on annule... On va quand même se mettre à l'eau et choisissons le ruisseau de Planfaé, qui ne craint pas trop en cas de crue.

Je passe chercher Chris et Mél à 9h15 et direction Contes pour retrouver Tony et Nath'. A peine on démarre, Chris reçoit un SMS pour nous signaler leur retard... Ils décollent seulement de chez eux... On va avoir du temps à tuer, mais au moins, il fait beau (pour le moment).
Dès qu'ils nous rejoignent, on file en direction de Coaraze et du col St Roch pour entamer le canyon. Les nuages commencent à arriver mais ça n'a pas fait peur aux canyoneurs. Le parking aval est plein.
Vu l'heure, on mange directement avant de se préparer.

On attaque la marche d'approche avant midi. Toujours cette météo mitigée, avec quelques éclaircies. On arrive assez rapidement au cours d'eau ; on s'habille et faisons trempette à 12h35. Le kit que Chris me prête est idéalement adapté pour l'évacuation de l'eau : les coutures se font la malle ! J'ai peur que le bidon ne passe au travers durant la descente...
On avance rapidement et passons les premiers obstacles sans corde. On croise un groupe avec guide, en pause repas ; on ne se fait pas prier, on trace devant eux. Arrivée à la partie encaissée du canyon, esthétique, avec un passage sous arche très beau. L'eau est malheureusement trouble et ça nous met le doute sur certains obstacles. On sortira trois fois la corde jusqu'à la fin du canyon : par nécessité ou pour vérifier un saut.
On croise trois jeunes qui remontent le cours d'eau, pas équipés, pieds nus... la jeunesse et ses chevilles cassées, quel plaisir !

L'enchaînement est tellement fluide que l'on atteint le panneau de sortie en 1h10 de descente... Nath' propose de prolonger en faisant l'aval. Il y aura plus de marche, mais ça nous permet de passer une autre heure dans l'eau, avec la météo stable.
Après avoir passé le pont et une petite marche, on retrouve quelques obstacles équipés avec un goujon, plaquette et maillon... c'est beau la rouille et l'usure sur les amarrages. On les descend et saute sans mal. Nath' ne se souvient plus exactement du chemin de sortie ; on guette la moindre sente en rive gauche. On croise une superbe couleuvre de 6m de long... enfin 3m... 1m en gros, qui nous examine avant de s'échapper (Tony fait peur, même aux animaux !).

Dernière pause au soleil avant d'attaque la marche retour. Un bon dénivelé brute à travers le bois, une demi-heure de trotte et on rejoint la voiture. On grignote, se change et allons chercher la navette pour tous se retrouver ensuite autour d'un repas arrosé... On a finalement pris l'averse une fois sec !

Florian

21 juil. 2014

Le grand méchant loup et les 3 petits cochons à la Mescla

Présents : Florian (GSV) & ses trois petits cochons : Damien, Ondine & Laura
TPST : 5h30

Après une via ferrata samedi dernier, on voulait aller manipuler de la corde à La Turbie (apprendre ou réviser les techniques aux débutants), mais la météo prévue étant bien moche, on se dirige vers la grotte de la Mescla, ce qui "précipite" l'initiation de Laura. On retrouve nos deux autres fidèles comparses : Damien l'Isérois et Ondine la fana de flotte sous terre.

On décolle tardivement de la maison, histoire de se reposer d'un long week-end éreintant. L'exploration de cette cavité n'étant pas spécifiquement complexe, rien ne sert de se presser. On monte tranquillement jusqu'à la cavité, sous un soleil radieux ; le Var a un bon débit et sa couleur ne peut que rappeler les nombreux orages de l'arrière et haut pays. Des travaux de sécurisation ont lieu au dessus du tunnel précédent l'entrée de la cavité ; on se gare en contrebas pour ne pas avoir de soucis. On s'habille doucement, le temps d'équiper tout le monde, de prendre un coup de chaud et d'enkiter les vivres. 

On entre dans la cavité un peu avant midi pour quitter cette chaleur estivale et retrouver la douce ambiance de cette grotte. La porte de la cavité n'a pas été fermé par nos prédécesseurs... On commence par aller au siphon ; je m'attendais à y voir plus d'eau que ça. Le mouvement d'eau d'habitude apparent ne sera pas des nôtres. Petit détour pour aller voir les autres points d'eau à proximité. Damien nous pose des énigmes : selon la réponse, on mangera ou pas... Enjeu trop important, je m'éclipse et vais manger tout seul... Fin de la sortie !
Retour dans la 1ère salle, repas serein et séance photo à la "mode jeun's". On attaque ensuite le réseau supérieur ; le nouvel équipement est plus adapté à l'escalade et nous permet d'avancer assez simplement, en assurant régulièrement les prises de Laura (en basket, autant essayer qu'elle ne glisse pas... tout de suite).

On progresse en franchissant les différents obstacles, glissons sur un toboggan et esquivons le peu d'eau qu'il y a. Le siphon Spada est également très bas, la vasque suivante a le même niveau que d'habitude (je ne l'ai jamais vu bouger) et on arrive à l'échelle. Une fois franchie, je me réjouis de faire trempette au lac suspendu, à quelques mètres. Surprise : c'est une belle voute mouillante aujourd'hui ! Il n'y a que 5cm pour passer la tête ; on fait bien trempette en effet ! Je préfère ne pas tremper complètement mes invités, surtout pour le peu de parcours restant. 
Demi-tour et direction "le coin de l'étroiture". J'en profite pour leur faire utiliser la poignée en assurance à la descente, surtout pour Laura et ses chaussures anti-adhérence. J'entends Ondine pester contre la sienne... des difficultés à la faire coulisser. Damien lui file la sienne pour simplifier (en fait, la mienne) mais ça n'a pas l'air d'aller mieux. Elle préfère sauter et s'accrocher en paroi comme un vampire en fuite.
On arrive à l'étroiture, j'ai pris l'habitude de faire passer les initiés par là, mais ça reste totalement optionnel. Je passe en tête pour essayer de rassurer Laura, un peu stressée, et quand mon baudrier m'empêche d'avancer, je sens que ça ne va pas suivre derrière ! Damien arrive tout de même à la motiver et on passe les quatre par là. En fait, vu le gabarit du reste du groupe, je suis le seul à avoir bloqué... Retour sur nos pas et on attaque la descente pour retourner au point de départ. C'est l'heure de ressortir le grand démon d'Ondine.... La poignée !!!

On finit la visite par le traditionnel bain, en sortant par la résurgence. L'eau a une bonne température, toujours ce goût salé (confirmé par Ondine). On revoit la lumière du jour vers 17h30, quelques petites gouttes tombent encore, mais le gros de l'orage a du passer sans que l'on s'en rende compte. Le Var est toujours aussi trouble et agité. Pendant que l'on se change à la voiture, des blocs se décrochent sur l'autre versant du cours d'eau ; bien content de pas être à côté ! On file quand la pluie reprend, direction le supermarché pour une soirée bouffe - Miyazaki !

Florian

20 juil. 2014

Vallon de Basséra

Présents : Paul, Alex, Anne Lise, Magalie (GSMagnan), Anaïs & Laura (ASBTP), Flo (GSV)
TPEC : 2h

Avec une météo capricieuse, pourquoi rester enfermés alors que l'on pourrait risquer d'aller se prendre un orage en canyon ? Le choix est vite fait pour nous ! Je rejoins Paul et la bande sur Nice pour 8h30. Alex & Magalie arrivent en même temps que moi, puis Laura. Pas de trace du petit trinôme restant... café ? On traîne dans le McDo, puis dehors... on tarde à décoller. On pensait d'abord aller au Griou, mais vu la météo, on tente un canyon moins engagé : la Basséra, également sur Sospel.
On prend la route en passant par Menton. Il y a encore les traces des éboulements de début d'année... "Je suis sur la réserve d'essence. C'est encore loin Sospel ?" : efficacité matinale ! Et plutôt que de s'arrêter à Menton, on tente, au culot, de trouver une station en route ou sur Sospel. Sur place, c'est la fête : marché provençal, personnes costumées, petit orchestre, voitures en double file... et une station essence (so lucky !). Petit arrêt pour prendre à manger, on esquive une averse et filons enfin vers le départ du canyon. 11h sonne quand on attaque la marche d'approche et mon ventre fait déjà des drôles de bruit... J'aurais du prendre des beignets de fleur de courgette faits maison ou des Torta Barozzi (juste pour vous allécher !).
La marche ombragée ne présente pas trop de difficultés : ça grimpe de manière discontinue, il fait chaud, Paul se trompe de chemin (ne rejetons pas la faute sur une pauvre petite âme sans défense), ça papote de tout et de rien, et notamment du blog (GSV) où on me demande ce que j'y mets. Outre des bêtises et des photos, des anecdotes sympathiques dont celle "offerte" gracieusement par Magalie :
"Le baudrier me fait mal dans le dos. Là où le lavabo tapait hier." Alex, nous saluons ton geste !

On arrive au départ à midi et attaquons le repas. Le cadre est sympathique, deux petites gouttes percent au travers des arbres, le filet d'eau régulier à nos pieds nous tendant les bras. On se prépare à faire trempette et entamons le canyon par un toboggan. Dans le doute, Paul l'équipe et nous laisse filer en premier. Il y a du fond et ça passe en se laissant glisser. Ça sera la seule fois de la journée où l'on sortira la corde. Donc, pas besoin de baudard pour cette fois.
Il y a pas mal de marche et de petites vasques ; les obstacles sont relativement rares ; on ajoute des sauts dès que possible pour pimenter la descente. Pas vraiment d'anecdotes croustillantes le temps de progresser : un groupe de tête (Anaïs & Laura) qui semblerait nous fuir, les amoureux de la nature (qui ramassent des libellules et les mettent dans un bidon...), les psychotiques (apparemment, j'ai trois personnalités... nous n'étions pas au courant), les nageurs recherchant désespérément l'eau et de la profondeur, les "lanceurs de kit dans la gueule", les insectes dévorés par les araignées, les arbres plantés dans les vasques, les canyoneurs plantés sur les arbres plantés dans les vasques... 
Tout cela nous fait arriver à la fin du canyon vers 14h20, avec un joli dernier saut. La courte marche de retour est appréciable et on retrouve le goût de la liberté. Quel sera le prochain canyon ?
Florian

12 juil. 2014

Rio della Barbaira

Présents : Paul (GSMagnan), Flo (GSV) + Julia & Morgan
TPEC : 3h20

On continue la saison de canyon sur une initiation de la famille de Paul. Enfin, de sa cousine et son compagnon. Des déboires ayant empêché les autres de venir. Pour l'occasion, on profite de la réouverture du canyon de la Barbaira, en Italie, réputé pour sa beauté et son côté très ludique.

Je rejoins Paul à 7h30 sur Nice et on file chercher nos deux américains (et oui, c'est une sortie internationale !!!). La cousine de Paul parle français, mais pas son compagnon : la traduction instantanée fonctionne à merveille. On part pour l'Italie et coupons par la montagne pour éviter Vintimille. La météo est variable et des orages sont annoncés pour le début d'après midi. On ne va pas traîner !
On prépare les kits et les 4€ par personne... redevance d'accès ! Ces italiens alors... La marche d'approche est agréable ; on voit plusieurs glissements ou effondrements, dont celui qui avait entraîné la fermeture du canyon (impressionnant par sa taille !). Valait mieux ne pas être dans l'eau à ce moment.

En arrivant, on croise un 1er groupe de canyoneurs. On se prépare et on attaque le canyon par le traditionnel saut du pont de 8m. Pas impressionnant de côté, ni d'en bas, ni lorsque l'on passe dessus, mais c'est autre chose quand on se met debout au bord. Pour bien résumer la situation, autant citer nos deux initiés avant le saut : "No matter what happen, I love you Morgan." (pour les non anglophones : "Quoiqu'il arrive, je t'aime Johnny"). Et c'est parti sous les yeux amusés d'un autre groupe ! Eux, moins amusés, ayant vu un serpent dans l'eau...

On progresse tranquillement dans ce cours d'eau d'une limpidité impressionnante et aux superbes couleurs. On alterne la marche aquatique, les toboggans et ponctuons le tout de sauts optionnels. Paul équipe les rappels et apprend à ses proches l'utilisation du 8. La descente est fluide et un groupe ne tarde pas à nous rattraper (celui au serpent) ; on les laisse passer devant pendant que l'on continue à sauter partout où c'est possible.

Au bout d'une grosse heure, on arrive dans les parties plus encaissées où les parois sont tapissées de petites cascades et végétations luxuriantes. Le soleil s'y faufilant, on a l'occasion d'admirer un paysage sorti tout droit de cartes postales. Nos deux initiés profitent pour se laisser porter et rêver...

Malgré les différents obstacles, on arrive vers la longue marche de fin. On se pose vers 12h45 pour manger. Et cette fois, tous les bidons sont étanches ! L'un d'eux ne le restera peut être pas (explication plus loin). On ré-attaque le canyon en tombant une partie du matos maintenant inutile. On arrive au dernier saut où des jeunes cherchent le courage de faire le grand pas. Paul, en parfait gentleman, aide les demoiselles en détresse ! On profite encore un peu de la dernière vasque et rangeons le matos. La météo commence à tourner...
Retour à la voiture, on se met au sec et démarrons lorsque quelque chose bloque sous la bagnole... un bidon s'y est glissé dessous et on ne peut pas dire qu'il ait une bonne tronche maintenant (il semblait un peu cubique... moi qui les ai toujours vu arrondi). Retour tranquille jusqu'à Nice, pas de pluie. Ca tombera plus tard...

Florian