30 nov. 2014

La photographie souterraine en lumière continue

Comme il parait que Florian cherche encore le compte-rendu de la sortie au Beaulieu le dimanche 16 novembre dernier, et que celle-ci avait un but bien précis, nous allons donc aborder le sujet ici : la photographie souterraine en lumière continue.



Le terme peut paraitre un peu pompeux, mais il s'agit somme-toute de quelque chose d'assez simple : comment faire des photos sous terre sans flash ?
Et comme il ne s'agit pas non-plus ne se trimbaler des projecteurs et des batteries, nous allons parler plus particulièrement de la photo souterraine en lumière continue disponible.

Pour la séance du 16 novembre dernier, comme nous n'étions que deux, je me suis permis de tricher un peu, j'ai pris deux casques, un trépied et un déclencheur radio. Et cela suffit pour réaliser la photo ci-dessus. L'éclairage principal est assuré par une Scurion placée sur la gauche et les deux personnages s'éclairent mutuellement. A 3200 iso et avec un diaphragme de 11, il faut 4 secondes de pose.

Mais pourquoi s'embêter avec la lumière si peu disponible pour faire des photos que l'on ferait beaucoup plus facilement avec des flashs ? La question est pertinente et mérite d'être posée. La lumière disponible va trouver tout son intérêt pour montrer ce qu'un flash ne peut pas rendre : l'ambiance spéléo.



Cette photo a été prise uniquement avec l'éclairage du casque de Dada.

C'est donc l'occasion de dire tout le mal que je pense du phare de vélo que lui a vendu Jérôme. Outre le fait qu'il s'arrête sans prévenir toujours au moment où il ne faut pas (c'est le problème de Dada), celui-ci a un faisceau beaucoup trop focalisé et surtout a une qualité de lumière blanche relativement médiocre.

Aller Dada, coupe ton éclairage !

C'est quand-même mieux, comme ça non ? Juste avec une Scurion derrière et une Duo sur la droite qui éclaire le personnage.

Comme vous l'aurez compris, pour avoir un éclairage correct, le prix reste encore malheureusement un peu dissuasif.

L'avantage certain de la lumière continue se retrouve par contre dans la facilité de cadrage. Une fois l'appareil sur le trépied, on peut travailler avec l'écran plutôt qu'avec le viseur, ce qui permet d'avoir une idée relativement correcte du résultat.


Bien-sûr, il est indispensable de prendre les photos en RAW et de régler la température de couleur à la main.

Le sujet mérite d'être creusé.

Mathieu

P.S Merci à Dada qui a su rester de marbre pendant ces longues poses !

3 commentaires:

  1. Bravo MatSim. Tu es le digne padawan de Dada, à quand verrons nous tes photos dans le calendrier Spéléo.
    Nicolas Duron

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  2. Très sympa ! Ça change des articles "CR d'explo" ! et c'est pas plus mal !!!
    J'en redemande =)
    Florian

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  3. Ca manque de greluche...

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