15 janv. 2017

Traversée grotte 157-R1 – grotte du cocon

Participants : Andréa, Estelle, Stevens, Yannick, Elvis, Franck, Christian, Daniel, François, Mathieu, Jérôme
TPST : 3h45

Affluence record et température glaciale en ce dimanche 15 janvier pour inaugurer la traversée désormais possible entre la grotte 157-R1 et la grotte du cocon. Ces deux cavités, trouvailles récentes du GSV, ont été jonctionnées par le président Dada et ses sbires Fred et Christophe à l’été 2016. Moult travaux de calibrage ont permis de rendre le réseau praticable au péquin moyen et il n’en manque pas (de péquins moyens) au sein de la fine équipe qui va s’engouffrer dans le R1 pour ressortir par le cocon. On notera la présence des novices Stevens et Yannick ainsi que le grand retour de l’ami Elvis. Pour respecter la parité généralement constatée en spéléo, Estelle et Andréa tiendront le rôle des greluches de service.

Il caille donc vigoureusement lorsque nous attaquons vers 10h15 la grimpette au Baou sous un ciel limpide. 


Le froid ambiant incite les troupes à s’équiper rapidement et à 11h15 le premier explorateur s’introduit dans l’étroite chatière qui marque l’accès au 157-R1.


Ce trou, qui tient plus du terrier de blaireau que du tunnel de métro, se caractérise par des plafonds bas et un sol poussiéreux qui obligent à ramper ou quatrepatter sur plusieurs dizaines de mètres.


Cela fait naturellement couiner les filles qui ont mal aux genoux, tiquer l’impassible Stevens qui attend avec impatience le déjeuner sous terre, et grogner l’ours Yannick qui, comme son surnom l’indique, nous vient des Pyrénées (quoiqu’un ours qui grogne dans une tanière, ça ne choque plus personne...).


Nous passerons sous silence les facéties scatologiques et les nombreuses insanités proférées par l’ami Cricri et son compère Elvis.



Le Président Dada emmène une équipe réduite de la télévision vençoise filmer le dernier secteur découvert par le GSV dans la grotte du Cocon. Cette bonbonnière richement ornée de fistuleuses où il faut se mouvoir avec précaution nous dévoile surtout une splendide colonne de 2 m de haut pour un diamètre de 30 mm qui ne demande qu’à être brisée par des spéléologues maladroits ou inconséquents.


A midi tapantes (mieux réglé qu’une montre suisse, un ventre de spéléologue du GSV...) le onze Vençois se retrouve dans la Salle des Escargots pour déjeuner. Mathieu, qui s’est improvisé chaperon, a déjà généreusement servi l’apéritif à ses deux protégées.

Parmi les victimes colatérales des agapes on déplore deux galettes des rois et six cadavres de bouteilles.


Il faut noter qu’aucune fève n’a été tirée ce qui laisse à penser qu’au plus quatre radins en ont avalé une pour ne pas avoir à payer la prochaine galette (et qu'un en a avalé au plus quatre, la vérité se situant entre les deux cas extrêmes). Le repas s’achève par un petit genepy artisanal de derrière les fagots amené par le camarade Stevens.

Repu et particulièrement gai, le groupe s’ébranle vers la sortie. L’ami Franck, qui s’est pris d’une passion subite pour la fameuse “carotte poilue” (une stalactite orange hérissée de petites excroissances blanches découverte par le Président) nous fait une petite présentation devant une stalagmite velue. Nous ne le détrompons pas car personne n’est en état de retrouver l’emplacement de la vraie “carotte” poilue.

A 15h00, le dernier blaireau s’est extrait de la grotte du cocon par un passage aussi étroit que celui du 157-R1.


Le ciel est toujours bleu, la température est un peu remontée et les conditions sont réunies pour une dernière tournée de cidre afin d’accompagner la dégustation du panettone gardé en réserve par le toujours prévoyant Franck.


Vers 16h00, il n’y a définitivement plus aucune excuse pour ne pas redescendre. Un premier groupe atteint les voitures vers 16h30 et il faudra patienter presque une demie-heure pour voir arriver le second groupe qui a dû aider l’ours Yannick à retrouver son smartphone égaré lors d’une grimpette acrobatique à la sortie du cocon (ah, ces touristes...).
 
En me pesant le soir, je me suis aperçu que j’avais pris 1 kg malgré 1h20 de randonnée bien raide et 3h45 de reptations souterraines diverses et variées. Quel est le sombre crétin qui a dit que l’exercice faisait maigrir ?

Jérôme

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