22 juil. 2018

Jonction Primevères-Ollivier

Participants : Jérémy, Pierre, Bernard, Daniel, Mathieu et François
TPST : 4h

Cette sortie du 22 juillet avait pour cadre le massif de l’Audibergue, et plus particulièrement l’aven des Primevères. Malgré la difficulté du trou, liée surtout à ses nombreuses étroitures, c’est tout de même une cavité intéressante à voir, même si certains la traite de TALC. Si les personnes visées ont une telle opinion des Primevères, elles peuvent toujours aller faire les grottes de Saint Cézaire, qui sont beaucoup plus adaptées à leur niveau ! Je plaisante, MPJ.

Nous nous retrouvons donc vers 10h au bord de la route prés de l’Ollivier, ont répondu présent : Dada, Mathieu, Bernard, Pierre, Jérémy (le neveu de François) pour qui nous avions programmé cette sortie, et moi même. Dada comme d’habitude part devant pour équiper le trou. Il est alors 10h45. Pierre qui ne le connaît pas le suit à la trace, quelques instants après Bernard le suit, puis François et Mathieu encadrent Jérémy qui malgré sa passion des sports extrêmes n’a jamais fait de la spéléo sur corde. Mathieu lui montre la manipulation du matériel spéléo, qui est un peu différente du canyoning. 

S’attendant à une cavité un peu grande, quelle ne fut pas sa surprise dés le départ du premier puits de 12 m ! mais c’est pas large… Et nous de lui dire : Mais ça c’est rien, ça a été agrandit ! il changea de couleur, mais continua ! Il me confia un peu plus bas ne pas aimer les étroitures, et se sentait mal à l’aise (un peu de clostro) et pour cause, les sports aériens avec du volume lui conviennent mieux, puisque en plus du canyoning il saute en parachute et pratique l’escalade.
 
C’est vrai que la spéléo c’est spécial ! mais qu’est ce que c’est beau la dessous !!
 
Nous enchaînons les puits, malgré les grognements de Bernard qui lui non plus n’aime pas les étroitures, mais lui n’est pas clostro, et a déjà un certain âge. Chapeau Bernard ! 

Arrivés à -80 à la jonction avec les nouvelles parties menant vers l’Ollivier, Jérémy décide d’arrêter là les émotions, et décide de remonter ! Et pourtant dans les puits il n’avait aucun problème, sauf qu’il commençait à avoir sérieusement froid. C’est vrai que les cavités de la Moulière sont à 8° voir 9° C, et en plus il avait un simple tricot et un pantalon, et n’avait pas de gants ! sa situation se comprend tout à fait.
 
Après un rapide casse-croûte entrecoupé de castagnettes, Jérémy remonta avec Mathieu. Dada et Pierre quant à eux descendent à -126 dans l’Ollivier et arrivent dans la galerie avant le laminoir. Bernard qui lui  aussi s’était arrêté à -80 décide de remonter. Nous comptons casser la croûte  dans la salle des graviers à -56. Ainsi arrivons nous à l’étroiture verticale de -64 après le puits de 12m. Elle est courte mais assez costaud quand même. Je passe avec mon kit perso et le pantin très utile dans les passages de ce type, et j’attends Bernard, qui se coince dans la fameuse étroiture et s’épuise, au point de m’appeler à l’aide car il n’y arrivait pas seul . Il m’a fallu donc le  tirer avec ma pédale de pied, ne riez pas ! il était angoissé, puis avec ma poignée je l’ai tiré sans arrières pensées mon petit Jérôme, j’aurais fait pareil pour toi !

Après un temps de récupération, Bernard continue la montée, tandis que j’attends au fameux ressaut vertical la venue de Pierre. Après une demi heure d’attente il arrive et me passe le kit que je donne à Mathieu qui lui était redescendu après avoir ramener Jérémy à la sortie. Pierre continua la montée, et je sors avec Dada, il était alors 14h45. Au dehors le tonnerre grondait pas loin. Nous nous changeons vite et nous repartons.

Avec ces péripéties on est resté sur notre faim. La visite plut à Pierre, Bernard fera le choix de cavités à sa taille, Jérémy est intéressé surtout par le vertical et l’aérien. Mathieu et Dada, aucun problème pour eux, ils sont au top.

François.

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