Retrouvailles pour 10h, sur un parking à St Vallier de Thiey pour une session de triathlon façon spéléo (corde, photo, gastronomie). Contre toute attente, il semblerait que les détours sont plus rapides que les routes habituelles fermées ce jour à l’occasion de l’Ironman de Nice. C’est donc en avance que notre joyeuse équipe se met en route vers l’Aven du Petit Agneau.
Une fois les spéléos équipés, c’est au tour du trou d’être équipé. Ce travail est confié à Dada. Une fois le 1er puit opérationnel, nous nous laissons tomber un par un du chemin sur la corde, afin de rejoindre le merveilleux monde souterrain.
En attendant que Dada équipe la suite, notre spécialiste photo Mathieu se met au boulot : éclairage d’appoint, jeux de lumière et les prises de vue sont au programme. Jérôme est pris comme spéléo de référence pour la session de shooting à -25m. Je prends également quelques photos à ce palier (heureusement que l’époque des pellicules est révolue).
Cette cavité est très photogénique, les concrétions sont superbes, beaucoup d’aragonites à tous les paliers. Je ne me lasse pas de ce paradis sous terrestre. Sauf que la photo demande du temps et de la concentration. Dada remonte de la profondeur car il est déjà midi. Et on ne rigole pas avec le repas au GSV, c’est même une organisation rodée par des années de tests et surtout d’expériences et qui continue à se bonifier.
Nous nous attablons donc sur ce palier. La bouteille de vin est débouchée et les verres sont distribués. L’ambiance conviviale et champêtre est aussi propice aux débats sur les aménagements souterrains ainsi que sur la belle littérature (avec des images pour la décoration). Le repas se termine par le café.
Après une petite digestion, nous repartons faire une séance photographique, et ensuite descendons jusqu’au deuxième ressaut à -40m. En passant à -28m, nous observons un beau minaret et enfin atteignons le dernier puit à -53m. Un nouveau shooting photo. Le fond du sol étant boueux (argileux pour les puristes), il nous faut trouver un compromis entre se salir sans dégrader la propreté des concrétions. Dada et Jérôme servent de lampadaires pour Mathieu tandis que je me retrouve à prendre la pose.
La séance « clac clac » terminée, nous décidons de regagner la surface et la chaleur de cette fin d’été. Il se trouve que la communication est difficile entre la surface et le palier - 25m. Des propositions d’investissement pour un vuvuzela sont suggérées. En attendant les repères visuels sont toujours opérationnels. Une fois la pluie de feuilles arrêtée on peut logiquement penser que la corde est libre.
Une fois notre triathlon terminé et la surface regagnée, nous rencontrons deux cyclistes toutes étonnées par notre accoutrement sportif. Après quelques explications, nous refermons l’entrée de la cavité et repartons à nos occupations dans le monde civilisé.
Merci beaucoup Dada, Jérôme, Mathieu et au GSV pour votre accueil.
Nicolas
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