29 mai 2014

Petit tour au Lapin

Présents : Paul (GSMagnan), Flo (GSV)
TPST : 2h

Pour bien attaquer le long week-end de l’Ascension, Paul m'avait proposé d'aller faire un canyon (le vallon de la Carléva). Mais la météo instable nous entraîne à annuler la sortie... On se reporte donc sur l'aven du Lapin afin de préparer une prochaine sortie du GSMagnan. Celle-ci, sous l'élan de Christian Starck, visera à accompagner des personnes handicapées sous-terre. Christian réalise ce genre d'actions régulièrement et est bien connu des spéléos locaux. 
Lien vers le site de l'association Handicap Aventure : http://handicapaventure.edicomnet.fr/

On se retrouve à 14h30 sur Roquefort les Pins... enfin presque 15h, Paul ayant du faire un gros détour à cause de travaux. On se prépare à l'ombre, allons au Lapin alors que le ciel est couvert sur les hauteurs. Paul équipe et on file dans la cavité se mettre au frais.
Cette sortie servant de repérage, on passera du temps à évaluer les dimensions des différentes portions de la cavité. L'idéal pour ce type de repérage, c'est de prendre deux grands gaillards avec des gabarits imposants. Alors, si les deux passent à quatre pattes côte à côte, c'est qu'il ne devrait pas y avoir de soucis pour la future sortie.

On remonte vers 17h avec un orage lointain, quelques gouttes et un temps bien lourd. On esquive les averses, grignotons quelques fortifiants et prenons de l’élixir de jeunesse. Puis on se fixe le RDV pour le lendemain à l'aven Obscure, afin de retrouver et d'accompagner des amis spéléos de la Haute Saône.

Florian (PS : pour les photos, voir la sortie réalisée en avril : Lapin & Alziari)

24 mai 2014

Aven Obscure & petite balade

Présents : Flo & Yo (GSV)
TPST : 4h

Samedi en fin d'aprem, on se fait une petite virée à l'aven Obscure pour le plaisir et pour étayer la journée, avant d'aller diner et peut être camper sous terre.
On débarque vers 16h sur St Vallier, avec un soleil qui cogne dur et une irrésistible attente d'aller se mettre au frais. On se prépare plus ou moins rapidement et allons vers l'aven. Ne faisant jamais la cavité à la même saison, je galère à trouver mes repères ; on dépasse même l'entrée sans faire attention.

Je profite aussi de cette journée pour préparer l'équipement pour la semaine suivante, où je vais revenir en compagnie de mes amis spéléos de la Haute Saône. Ça me permet de me rendre compte que je suis plutôt bête parfois : je prévois les sangles mais pas les mousquetons pour les connecter aux cordes... Heureusement que j'ai du matos perso qui traîne.
J'équipe toute la descente avec un premier puits plein de sensations étranges : d'abord une araignée qui a tissé sa toile à côté du spit et qui se retrouve tractée vers le boulon que je visse ; puis, un descendeur couvert d'une substance verdâtre gluante... je sais pas ce que j'ai écrasé par inadvertance, mais c'est dégueulasse !

On atteint la grande salle vers 17h15 et entamons la visite. Certes, les photos que l'on a pris ici (par le passé) sont sympas, mais rien ne vaut de contempler ces excentriques sous tous les angles, en jouant avec les ombres et les lumières.
On fait tout le tour de la salle pendant près d'une heure et demie, en scrutant un maximum de détails, de formes et en redécouvrant toutes ces concrétions. On remarque une belle fracture dans la roche qui parait récente ; je n'arrive pas à me souvenir si elle était déjà là ou si c'est tout beau tout neuf... Puis vient le temps de la remontée pour ne pas être trop en retard au RDV du soir. Je déséquipe en laissant les nœuds en place sur la corde, ça me fera gagner un peu de temps pour la semaine suivante.


On arrive aux voitures à 19h15 : nous sommes officiellement en retard pour la sortie gustative souterraine. Après un coup de fil, nos hôtes le sont tout autant que nous, si ce n'est plus ! On en profite pour faire un détour par la grotte de Pâques et la résurgence de la Foux, pour voir un débit assez faible (en comparaison de mes précédentes venues). Les petits spéléos de Vesoul risquent de ne pas trop se tremper durant leur séjour. 
On finit la soirée à la grotte de Mons, en arrivant à 21h et des poussières, où nos hôtes nous attendent depuis seulement 5 minutes. Bon timing dans le retard ! On mangera sur place, je fais visiter la cavité aux néophytes et abandonnerons nos amis qui vont camper. Dur retour à la casa avec le sommeil qui guète à 1h du matin...

Florian

21 mai 2014

Baume des Caranques

Présents : Chris D. (ASBTP) & Flo (GSV)
TPST : 5h

On se donne RDV à 9h au parking des Caranques - Revest avec Chris pour faire une séance photo. Chris me prévenant qu'il sera en retard, je pars 10 minutes plus tard... pour arriver à l'heure. J'ai un souci de timing des fois. 

On se prépare tranquillement avec café et petit brownie, en se racontant nos dernières sorties. Certaines ont été plus marquantes : le boitier de piles du casque de Chris n'a pas apprécie le canyon de la veille, il est plein de flotte. Heureusement qu'il a un second éclairage. On attaque la marche d'approche pour arriver à la cavité à 10h30. La montée a été chaude et douloureuse, les jambes ne suivent pas aujourd'hui.

Le temps de se préparer, on entre sous terre avant 11h. Chris ne connait pas la cavité, alors je joue au guide. On fait un rapide tour jusqu'à la fin de la première grande galerie, on repère les endroits à photographier et on revient aux kits laissés en début de galerie.
On prépare les flashs, retirons le balisage pour avoir un meilleur rendu et attaquons la séance. On fait plusieurs essais, migrons petit à petit vers la méduse mais les cellules des flashs ne partent pas toujours. On fait une pause déjeuner - bière assez tardivement ; le temps file quand on s'occupe à trouver la bonne lumière, le cadrage idéal, etc.

On reprend en tentant un contre-jour dans la basse galerie concrétionnée ainsi que dans la portion suivante... mais ça foire pas mal. Les cellules sont de plus en plus capricieuses. Les photos en portrait fonctionnent, mais pas en paysage... why ? On n'en saura rien ! Même sans obstacle, les flashs partent quand ils le veulent. Ça finit par nous agacer (au bout d'un long moment tout de même) et on continue notre route vers le fond.
On laisse le matos photo après l'étroiture, la dernière portion de la cavité, bien que volumineuse, n'a pas un grand intérêt visuellement. Et les flashs ne sont certainement pas assez puissants pour avoir un rendu correct. Puis demi-tour.
En chemin, on fait encore des photos avec des modifications des plans "classiques" de la photographie souterraine (cf. photo ci-contre). Après avoir épuisé nos batteries (lampes, déclencheurs, flashs), on remet les rubalises en place, on range le matos et on file dehors pour retrouver le soleil et les petits êtres de la forêt. La descente est vraiment plus simple et moins fatigante. Faut juste éviter de se faire une cheville... Me suis déjà bloqué le genou contre un bloc...
Arrivée aux voitures vers 16h30, pile pour le gouter ! Super synchro ! On go à 17h en contemplant la belle météo et les premiers touristes...

Florian

18 mai 2014

Castéou n°4

Présents : Dada, Mathieu, Fred & Flo (GSV), Ondine & Damien (en "initiation")
TPST : 5h

Pour la sortie présidentielle de Mai, on choisit d'aller au Castéou n°4 et ainsi de montrer à notre archéo préférée le résident de la cavité. J'en profite aussi puisque je n'en connais que les photos, tout comme Damien, spéléo-grimpeur de l'Isère, ayant rejoint la Côte depuis quelques mois.

On se donne RDV à 8h30 à Vence, où nous arrivons en retard. Le covoiturage, c'est bien, mais ça fout à la bourre ! Puis, direction St Jeannet pour attaquer la marche d'approche à travers le très beau baou. Superbe météo pour gravir ce relief et croiser des grimpeurs, randonneurs et bergers. Un appel de mon frère pour m'avertir que j'ai oublié ma bouffe dans le frigo... M**** ! Je vais mourir de faim...
On accompagne le reste de la marche par toutes sortes de conversations culturelles et intellectuelles. Oui, oui, c'est vrai ! Pour une fois, on a essayé d'être civilisé ! Heureusement que Fred est resté Fred, avec ses nombreux jeux de mots toujours poilants.

Ça nous fait arriver à l'entrée de la cavité, en une bonne heure de marche agréable mais chaude. On est trempés ! Dada équipe le puits pendant que l'on se change. Rappel des manipulations pour nos deux jeunes, on se réparti les kits et on attaque le puits à 11h.
Tout se passe bien à la descente, on enchaîne sur l'étroiture que Dada a agrandi il y a presque deux ans et il nous guide sur les différentes salles du réseau. Un joli labyrinthe qui nous donne droit à voir de très belles concrétions. On relook également deux coquilles d'oiseau, apparemment des choucas, qui seraient là depuis longtemps.

Pause casse-croûte vers 12h15 dans une grande salle. Mes compères étant sympas, ils partagent leur repas avec moi. Je les remercie encore de m'avoir évité tant de souffrances. Je fais quelques photos dans cette salle pendant que le groupe parle musique (rock, punk, prog').
Puis on enchaîne sur la suite de la cavité, toujours avec ces passages labyrinthiques. On alterne passages bas et volumes "larges", concrétions classiques et cierges blancs. On approche doucement du bouquet final. 
Mathieu équipe l'échelle pour l'escalade, Dada passe devant et on se suit pour arriver vers la fin de la cavité et découvrir le squelette calcifié. 

Quelle déception et colère lorsque l'on découvre que le crâne a été volé. Ce vieil ancêtre, là depuis des milliers d'années, a été dérobé à son habitat de repos éternel pour la satisfaction d'un idiot ?!? Pour ceux ne l'ayant pas connu, comme moi, voici une photo prise par Mathieu il y a un peu plus de deux ans. Vous comprendrez certainement notre dégoût pour un tel acte.
On étudie tout de même les autres os, notamment Ondine qui reconnait aisément les différents membres du personnage. Parmi ces os, deux sont cassés nets, comme s'ils avaient été piétiné. On présume que c'est la même personne qui a volé le crâne.
On continue de balader encore un peu avant de faire demi-tour. La remontée se fait tranquillement et on arrive en bas du puits d'entrée vers 15h30. Nouveau rappel des manip' et on s'enchaîne sur la corde. Je déséquipe et on se change au soleil en parlant cinéma. On traîne un peu et entamons la marche de retour avec une super vue sur la baie de Cagnes jusqu'à Antibes. Dada nous montre rapidement l'emplacement d'une cavité où il doit aller bosser. Une parmi tant d'autres ! On arrive aux voitures vers 17h30 où nous papotons encore un peu. Puis retour à la casa, Fred ayant RDV sur Skype.

En cadeau, l'un des jeux de mots de Fred : "Marcel (le squelette calcifié) ne crânera pas."

Florian

17 mai 2014

Pompage au Béget

Présents : SophiTaupes (Eric, Sylvain, Viviane, Raphaël, Ambroise, Pierre, Olivier), CAF Martel (Momo), ASBTP (René, Britt, Chris), SCV (Pavel & petit Pavel en coup de vent), Chouca, GSV (Flo)
TPST : 10h (en comptant les pauses)

Une opération de pompage du S1 du Trou du Béget avec, à la clé, quelques tirs pour dire adieu à ce siphon et ainsi pouvoir attaquer le S2... et laisser place à 800m de galerie. 

Eric donne RDV à 8h sur place pour participer à la mise en place du camp et de l'ensemble du matériel (barnum, câbles, générateur, décharger le matos sous-terrain, etc.). On finit d'installer l'extérieur vers 9h30, avec quelques cafouillages (le lancer de clés à travers les ronces étant la meilleure réussite)
On amène le reste du matos jusqu'au S1 : pompe, éclairage, câbles, tuyaux, radio, perforateurs, etc. Une équipe installe le tout rapidement et le pompage peut débuter ; le niveau de l'eau baisse vite, même plus vite que prévu. L'eau pompée est rejetée dans une perte en aval. On installe en parallèle la ventilation (en bouchant quelques trous dans la gaine) pendant que d'autres attaquent le burinage et le perçage. Le tunnel agrandi du S1 est d'ailleurs bien large et les traces du travail déjà accompli sont bien visibles.

Les équipes tournent, on est assez nombreux, on fait des allers-retours à la surface pour se reposer.
Vers midi, pause déjeuner pour une partie d'entre nous. Dès que les premiers ont fini leur repas, on tourne avec l'équipe sous terre. Plusieurs trous sont déjà percés en début d'après-midi (les deux-tiers) ; il faut en ajouter post-siphon ainsi qu'un ou deux en aval. Tout est percé vers 15h. Eric doit faire un aller-retour pour prendre le matériel nécessaire. Un trajet qui nous a paru bien long (plus d'une heure d'attente) durant lequel on s'endormait presque sous le barnum avec cette chaleur. Des bienfaiteurs  et connaissances des SophiTaupes passent voir les travaux ; ils sont emmenés faire une balade pour voir la cavité. 

Au retour d'Eric, on part à cinq pour "le grand final". Ça nous prend pas mal de temps, mine de rien, mais on ressort vers 18h40 et laissons place au calme. Les tirs partent, les gaz arrivent vite avec la ventilation et le détecteur s'affole rapidement. Il est temps de laisser la cavité au repos et... de prendre l'apéro !!! 
On finit la soirée avec quelques boissons (non alcoolisées bien sûrs, ce ne sont que des plantes après tout) et un barbec'. Je quitte tout les spéléos restants vers 22h, ils ont encore une grosse journée demain et une bonne nuit de sommeil ne fera pas de mal. Future grosse opération dans 1 an ?

Florian

15 mai 2014

To be or not to be a fox !

Présents : Chris D. (ASBTP) & Flo (GSV)
TPST : 8h

On continue sur notre lancée au Trou du Renard ! Sortie similaire à celle de mardi dernier : RDV 8h30 à Pré du Lac, Pascal & Michel au col de l'Ecre pour des scolaires, on creuse, on coupe, on vide, on creuse, on prend l'apéro, on mange, on creuse, on tire, on creuse, ...
 
Pas une journée extrêmement variée mais pleine de surprises ! On a évacué les araignées pour ne pas se faire manger tout cru. On croise beaucoup de vie animale : scorpion, moustiques, lombric, mille pattes blanc, limace, ... C'est fréquenté par ici !
On a rencontré l'ex-proprio de la cavité : Philibière le Renard ! Enfin, on suppose que c'est un renard vu que le trou s'appelle comme ça... Après avoir appris qu'il avait l'électricité, mardi dernier, on découvre aujourd'hui que c'était un super-héros ! (ou un bandit...) Le renard masqué ! (cf photo)
 
On a rien fumé, promis juré !  
Au final, arrêt du boulot vers 17h. Nous avons avancé d'un peu plus de 4m. Le boyau se ressert et la terre devient plus humide et compacte. On a fait 2 tirs pour décrocher un coude rocheux qui menaçait de nous tomber sur la gueule un jour ou l'autre.
Un troisième spéléo serait le bienvenu pour la suite. A bon entendeur !

Florian

13 mai 2014

Retour au Renard & au Cresp

Présents : Chris D. (ASBTP) & Flo (GSV)... et plus ou moins Pascal Z. (CDS06) & Michel R. (SophiTaupes)
TPST : 6h

A la suite de notre sortie au Trou du Renard vendredi dernier, nous retournons sur zone pour vérifier si nos doutes sont fondés ou non. On prévoit donc de reprendre une partie de la topo du Cresp et de voir le rendu directement (ordinateur portable). Le but : s'appuyer sur le squelette de la topo et son orientation pour s'assurer de la possible liaison entre le Cresp et le Trou du Renard et, si la liaison semble faisable, voir la distance à parcourir.

On se retrouve donc à 8h30 à Pré du Lac avec Chris pour prendre le café matinal... Ou pas, le parking est plein, on enchaîne sur Gourdon où le bar est aussi fermé... Pas de café cette fois. On arrive au col de l'Ecre où on rencontre Pascal Z. et Michel R. qui vont encadrer deux sorties scolaires au Cresp. On profite que les jeunes ne soient pas encore arrivés pour filer au Cresp et faire la topo sans les déranger. 
Chris utilise cette séance pour m'éduquer à cette science avec le fameux Disto X et l’irremplaçable calepin. On ne prendra que les longueurs, azimut et pente. Chris débute la topo depuis le boyau colmaté qui jonctionnerait avec le Renard. Je prends le relais pour le second segment (boyau après le puits du lapin jusqu'à l'entrée de la cavité) et Chris finit à l'extérieur. On y croise juste Pascal et son groupe, bon timing. 

Puis, on met directement les infos recueillies sur l'ordi pour avoir le rendu (2nde partie de mon éducation). En effet, la topo est bel et bien juste. On n'a pourtant pas l'impression de tant tourner dans le Cresp. Il y aurait environ 33m à parcourir pour jonctionner les deux cavités. On commence par nettoyer le trou du Renard des excréments des animaux qui y ont vécu... bon sang ! Comment ils peuvent sortir des trucs de cette taille !?!?!
Pause déjeuner à 12h30 avec le soleil et toujours ce léger vent qui rafraichit. Puis on retourne au charbon, tirer des gamètes remplies de terre et de merde, en se relayant. La terre est meule, très agréable à désober. On déterre en même temps des os d'animaux (renard ?), ce qui nous pousse aux pires hypothèses : le renard aurait-il pu s'asphyxier avec ses excréments démesurés et mourir bêtement la truffe dans la merde ???
En tout cas, c'était un renard à la pointe ! On retrouve une ampoule ! Il avait certainement l'électricité et une lampe de chevet. 

Vers 15h15, on s'arrête après être arrivés au croisement des deux entrées du Renard ; on est à 7m de l'entrée principale. Chris prépare des tiges et une caméra espion (du genre utilisé par le proctologue pour... enfin bref) pour voir plus loin dans la cavité. Ca continue en se resserrant légèrement, avec un sol identique. On aura donc pas trop de mal à continuer les travaux, peut être quelques tirs en fonction de la suite. Il faudra aussi prévoir un lance-flammes pour ces araignées de 2m de large ! C'est peut-être elles qui ont mangé le renard d'ailleurs ?
Pascal et Michel nous rejoignent pour voir les travaux ; ils iront jeter un œil à l'endroit où on s'est arrêtés et semblent aussi enthousiasme que nous. On reporte rapidement la topo à l'extérieur pour visualiser la localisation du puits du Lapin et regardons quelques cavités (B6, C2, D6). Mais le temps se gatte sévèrement ! On retourne au parking où l'on a juste le temps de se changer avant que la grêle ne tombe. On y retourne jeudi.

Florian

11 mai 2014

Aven de la Trompe

Présents : Pascal (CAF Martel), Flo & Yo (GSV)
TPST : 6h

Pascal m'ayant contacté pour faire des photos à l'aven de la Trompe, on s'est bloqués ce dimanche pour y faire crépiter les flashs ! J'avais juste peur que ces derniers ne soient pas assez puissants pour le volume du dernier puits... surtout que j'ai un matos d'amateur, sans possibilité de faire de réglage. Donc, ça passe ou ça casse ! J'emprunte un déclencheur à Chris D. pour essayer de me libérer les mains.

Yoann ayant eu une soirée la veille, on décide de ne pas partir trop tôt. D'abord prévu à 9h à Vallauris, on décolle finalement avec une demi-heure de retard. Pascal me prévient qu'il a un désistement de son côté et que l'on ne sera que trois. Je me dis que j'ai bien fait d'emprunter du matos à Chris...
On débarque sur la zone vers 10h30 où on laisse la voiture à quelques centaines de mètres vu l'état de la route. On retrouve Pascal qui nous attend tranquillement depuis... longtemps je pense. Il nous offre des viennoiseries et on commence à papoter tout en préparant le matos. On se dirige ensuite vers la cavité et on continue de faire les pipelettes en s'habillant... Presque midi ? Autant grignoter un peu.

On pénètre dans l'aven de la Trompe vers 12h15, Pascal ouvre la marche et je la ferme (la marche !). On se retrouve en bas du P30 pour débuter la séance photo. Je place les flashs et mes esclaves : l'un au dernier fractio avec un flash dans son emballage "string" (en référence à une part non négligeable de spéléotes), l'autre en bas de la corde et on balance la lumière pendant une vingtaine de minutes. Puis on remballe tout pour aller vers le second puits. En chemin, Pascal me montre une draperie à photographier et on tente une photo de spéléo engagé dans le boyau désobstrué... mais ça ne rend pas. Le conduit est trop petit pour avoir un bon rendu. Encore quelques essais et on se relaie dans le P60.
Pas évident de tenir le trépied à l'horizontal et de balancer un flash tout en donnant des ordres... Le résultat ne me satisfait pas énormément mais je n'ai pas un super matos en même temps. Et le puits n'étant pas très large et non rectiligne, c'est difficile d'avoir quelque chose d'homogène.  

En chemin, Pascal change la plaquette de la dernière dév' et on arrive en bas du puits vers 14h45 où on prend l'apéro ! Y a pas d'heure ! On se remet ensuite en route pour attaquer le volumineux puits Armageddon. Un quatrième spéléo aurait été bien pour tenir un éclairage supplémentaire... voir même deux. L'idéal serait même d'avoir une perche pour centrer la photo au milieu du puits... mais j'en demande peut être trop. On se relaie aux différents fractio pour faire plusieurs tentatives tout en descendant, en évitant de balancer des caillasses sur les copains d'en bas. Ils ont mes flashs quand même, faut pas déconner avec le matos !

On touche le fond du puits à 16h30 et on fait encore quelques bêtises avant de remonter. J'essaie de faire des photos depuis le bas du puits mais l'un des flashs a pris la flotte et ne se déclenche plus... Tant pis, on arrête pour aujourd'hui. Pascal file en tête pour pouvoir continuer et réarranger l'escalade de la tête du puits de la Girafe. Il estime être remonté sur plus de 20m et doit vérifier des départs. J'en profite pour tout ranger et sécher au mieux le matos photo. On repasse l'étroiture (ou plutôt la turbine) où Yoann paume sa poignée. On finit dehors vers 18h30 où on regarde rapidement les photos et on continue encore à papoter... au point que l'on parte du plateau à 20h.

Peut être qu'une autre séance serait à faire, avec du meilleur matos et plus nombreux. En tout cas, cavité verticale toujours aussi sympa et qui, on l'espère, n'a pas délivré tous ses secrets.

Florian