17 janv. 2015

Grotte des Forges (Jura)

Participants : Raph, Marty, Soizic, Florian (CSTroglos)
TPST : 1h30 

Florian, Marty, Soizic et Moi partons bon pied bon œil pour en découdre avec la grotte des Forges bien active dans cette période, avec assez peu de retard c'est donc qu'il va se passer quelque chose...  

Serait-ce cette poule marchant sur la neige de notre petite route campagnarde, un aire de cowboy américain prête à sortir son six coups, marchant face à une petite saxo complètement dépourvu de bravoure, n'en croyant pas ses phares ? On croirait entendre ses étriers à ses pattes. Peut-être qu'elle vient d'avoir la tv, ou est-ce un cowboy réincarné ?

En arrivant, lorsqu'on aperçoit la furie de la résurgence déchainée, je pars dans un rire incontrôlable de mes nerfs qui ne veulent pas assumer un instinct de survie bien compréhensible... Lulu nous a bien dit hier matin qu'on pouvait y aller sans crainte  !...   Mais le "trouillomètre" est en pleine activité quand même ! Avant de nous changer, nous allons voir, moi et Florian, si l'entrée reste un peu envisageable... C'est impressionnant, mais (hélas) pas impossible...

On s'équipe de nos néoprènes plus ou moins ajustées à nos tailles avec des superpositions d'épaisseur pour remplir les manques de tentions sur des combis beaucoup trop larges et trop courtes, pour le pauvre Marty qui a bien failli y laisser sa si jeune virilité un peu plus loin dans la rivière...   


Le décor est chaotique... IL y a des ruisseaux aux allures torrentiels un peu dans tout les coins, comme si la montagne n'était plus qu'une grosse éponge que les Forges n'arriverait plus à évacuer...
Le sol est moue et tout détrempé, difficile de s'équiper sans se salir. Et ça sera un vrai cauchemars au retour parce que j'ai complètement oublié de prendre des bâches ... Et on va pratiquement se vautrer dans la boue en se débattant pour sortir des néoprènes...

Bon revenons à la rivière soputerraine ! 
Nous marchons prudemment penché sous une voute mouillante contre un courant intraitable ! Et nous apercevons déjà la deuxième voute mouillante de malade ! Grand cri nerveux du petit Marty : '' Potain !  C'est quoi ce bodel, Houai !''


Et dire qu'il reste les siphons à passer en apnée !!!

Le bruit de l'eau en furie se calme. Mais nos cries de froideurs retentissent de tout côtés ! Ma ''braguette'' fait rentrer le fluide glaciale, ce soir Lolote pourra ''dormir sur ses deux oreilles'' ! Le problème c'est que j'ai prêté mes autres néo à Marty, ''mêmes causes mêmes effets'' !!! Pour le froid seulement, bien sûr ! Le courant nous empêche totalement de nager !  Il faut s'agripper aux parois pour une progression ridicule. Soizic se laisse tirer par mon kit, même que je n'avance plus avant de voir que Florian est accroché aux pieds de ma filleule !

Arrivée au siphon. Le piège mortel est heureusement bien visible, le tout petit fil d’Ariane part complètement à droite, alors que tout droit semble vraiment le vrai passage le plus évident ! Je tente de regarder le plus loin possible en faisant des vagues, et je pars un peu tout droit pour me placer dans une poche d'air pas trop loin du départ, Soizic me rejoins visiblement à court de souffle mais la tête froide voir gelée aussi ! Marty suit dans une position de lèche plafond, poursuivit par un Floriantorpille qui serait allé exploser une paroi lointaine si je ne l'avait pas arrêté !!!

Cette même manœuvre sera refaite plusieurs fois avant d'arriver de l'autre coté du "siphon" en question, du reste la cordelette est bien frêle en vue de son pouvoir vital, je demanderai à Lulu si je peux la remplacer par deux plaquettes et une bonne dyneema toute neuve pendant l'été prochain... La progression continue avec l’apparition de remous un peu inquiétant, suivit de beaucoup de mousse de crue accrochée sous beaucoup de plafonds.
Le fond ne doit plus être très loin, mais il se fait tard, Lolote est sans doute très inquiète, parce qu'elle n'avait plus très envie de nous voir rentrer là dedans !  Elle voulait déclencher les secours deux heures après notre entrée, elle a évidement eu le temps de rappeler Lulu pour lui demander de venir nous sauver, il il lui a répondu qu'on connaissait bien Raphaël, et que j'étais encore très bien dans mes temps !

Donc la sagesse, était de prendre le chemin du retour en laissant cette inquiétante mousse au plafond. Au moins, c'est super facile de se laisser porter par les combinaisons bien flottantes poussé par un courant encore plus violant que l'allée nous avait laissé supposer... C'est là que notre petit Marty laissa court à son imagination parfois un peu déroutante, en effet couché sur le dos, la tète en premier, le courant l'emportant tel un cadavre dans "Sanctum", mais Les Forges ne resistèrent pas à l'envie de le conduire vers un plafond de plus en plus bas...  et le temps de comprendre l'arnaque, il se retrouva dans une fâcheuse position la tête poussée sous l'eau avec obligation de revenir vers le milieu pour respirer de nouveau.

Finalement, nous étions bien dehors presque à l'heure, c'est juste que nos doigts gelés ne risquaient pas de nous laisser atteindre un quelconque tel dans un bidon, il m'était même impossible de satisfaire un besoin pourtant bien naturel par faute de dextérité pour attraper l’intéressé !

Raphaël

11 janv. 2015

Gouffre de la Rochance - Réseau de la Falconette (Ain)

Présents : Hélène, Aurélien, Flo (CSTroglos)
TPST : 6h

RDV à 8h30 avec Hélène & Aurélien... mes 2 zombies ! La première a dormi trois heures et est revenu vendredi des States, l'autre a la crève ! Bravo la jeunesse !
On décolle une petite heure après et allons dans l'Ain, retrouver Para et son épouse pour être guidés jusqu'au trou (merci Para, c'était sympa !). On se change sous leurs yeux sans regrets et partons sur le chemin... on descend longuement jusqu'à ce que Para se doute que quelque chose cloche. A force de papoter, on a raté le bon chemin ! C'est parti pour le demi-tour et la recherche de la cavité ! Au moins, on était bien chaud !

Aurélien décèle la cavité et son entrée maçonnée où l'on pénétrons après midi. On abandonne Para ainsi que l'idée d'être au sec... le puits d'entrée arrose ! (saperlipopette !) 
Aurélien équipe les 2 premiers puits puis je prend la suite. En arrivant après le P18, où un câble électrique pend, des tirs récents nous offre la joie de faire de la désob !!! Voir toute la paroi gauche et la voute fracturée ne m'ont clairement pas mis en confiance et j'ai préféré bloquer Hélène & Aurélien plutôt que de tenter de s'en manger une dans la tronche. On a passé une bonne demi-heure à purger, on a mangé, j'ai re-purgé rapidos et on a pu progresser de... 5 mètres !
De nouveau un tir récent à un mètre de la tête du P20. Para nous avait que le puits parapinait, mais là.... trop risqué !!! PURGEEEEUUUUHHHHH !!! 

Quand on a enfin fini de stabiliser le bordel, je passe la tête derrière un bombé pour voir les amarrages ; je touche la poupée de corde en place et... me mange un bloc dans la gueule ! Ça m'a carrément calmé sur le moment... J'ai laissé Hélène équiper et attendu qu'elle soit planquée pour descendre, Aurélien fermant la marche. C'est vrai, arriver à la tête de la grande galerie et s'arrêter là... ça aurait été trop dommage.
On débouche au plafond d'une très belles salle aux nombreux départs. Après visite du petit château fort, on prend la direction de la galerie de la Punition que l'on suit sur une certaine distance. Conduit très esthétique d'un noir profond ! J'avais jamais vu une roche si sombre ! Superbe !

Mais vu l'heure, il faut faire demi-tour. Dommage, on a à peine toucher du doigt cet immense réseau. Mais il faut savoir être raisonnable et on a préféré la sécurité à la précipitation aujourd'hui. A la remontée, on déséquipe à tour de rôle et ressortons trempés à cause du puits d'entrée. Retour sous les dernières lueurs de soleil et on se change tranquillou à la voiture.
Ah oui, j'ai oublié de préciser que j'avais oublié mon legging de spéléo. Je suis descendu sous terre avec mon vieux pantalon de rando et ai fait le trajet de retour enroulé dans une couverture de survie ! So Sexy !!!

Florian

Aven des Chardons Bleus

Présents: Daniel, Jérôme, Mathieu et François
TPST: entre 5 et 6 h

Rendez vous à 10 h au col de l’Ecre, où nous récupérons Jérôme au passage, car il ne connait pas le trou. Nous retrouvons François sur la route du Bois Béranger. Nous avons hâte de rentrer sous terre, car il souffle un vent à décorner les c… !
Mathieu descend le premier vers 10 h30 pour équiper le trou ( Dada ayant un doigt récalcitrant) ! Nous arrivons au sommet du dernier puits de 29m vers 13 h, où nous cassons la croute. Puis tout le monde descend au fond à -143.
N’ayant rien d’autre à faire que de la visite, nous remontons vers 13 h30. Dada et Jérôme partent devant, Mathieu déséquipe, et François tire un kit bien lourd.
Finalement nous sortons, échelonnés de 16 h pour Dada à 17 h pour Mathieu.
Retour aux véhicules, où nous nous déséquipons rapidement, car le froid commence à descendre, ainsi que la nuit.

François

4 janv. 2015

Grotte de Jujurieux (Ain)

Avant toute chose... Bonne année 2015 à tous !
Avec l'accord de Dada, je peux poursuivre à publier des CR sur le blog du GSVence bien que ma vie m'ait emmené dans le Rhône. Vous avez été plusieurs à me demander de continuer de vous faire partager mes sorties et notre grand gourou Dada y a répondu favorablement, encore merci à lui (même s'il n'a pas internet) ! J'espère que cela vous donnera l'envie de bouger en dehors des frontières de la région spéléo Q et de venir m'embêter de temps en temps !

Voici donc le CR de la première sortie de l'année. Bonne lecture et à très vite (où que ça soit, autour d'une bière) !

Présents : Raph', Marty, Florian (CSTroglos)
TPST > 8h

RDV au local à 8h pour préparer le matos. Raph' attend des news de Bruno, qui se désistera à cause de la maladie. On met tout en vrac dans les kits et partons en direction de Jujurieux. Sur Lyon, météo agréable ; dans l'Ain, ça se gatte ! Les cours d'eau sont bien chargés, notamment celui à côté du parking de la cavité. Raph' émet l'idée d'une crue qui remplirait le vallon... toujours la solution du coffre de toit à transformer en barque !

On se change tranquillou pendant que Raph fait son habituel tour des environs ; on enkite le matos et allons vers l'entrée des Buisses. On passe sous terre aux alentours de 10h15 : moi en tête, suivi de deux rescapés des fêtes de fin d'année ! Autant Raph est excusé de par son âge avancé, autant Marty devrait péter la forme avec ses 15 ans !
On progresse tranquillement, shuntons le premier P6 en remontant par le toboggan le surplombant.
On progresse tranquillement jusqu'à la Grande salle où l'on s'accorde une petite pause pour s'hydrater. On ré-attaque en direction de la salle des Piles d'assiette où l'on va perdre... beaucoup de temps à l'équipement ! Les petits puits faisables en oppo' ne sont pas si évident que ça (surtout le 2nd tronçon) où je n'arrive pas à passer pour aller fixer la main courante. Raph' n'y arrive pas non plus et décide de descendre le puits pour le remonter en escalade plus loin.

On continue et passons les deux salles jusqu'à arriver au puits de la Vire, débutant par une plaque funéraire. L'équipement y est simple avec les amarrages en place (pitons ou anneaux) et nous permet de nous trouver un coin sympa, relativement plat et sec pour casser la croûte, à 13h passé. Pause photo après la bouffe et on repart.

Descente d'un P11 où j'ai eu l'idée de lâcher brusquement le kit longé entre les jambes... ça fait mal... et les deux cocos ne montrent aucune compassion vu les rires ! Deux passages en bas, un étroit en direction de l'Igloo, et l'autre plus large vers la salle des Suisses. Plusieurs moyens d'accéder à cette salle : Marty fait le chemin étroit sans corde et j'escalade pour arriver en surplomb de sa position. Depuis notre balcon, Raph donne des indications à Marty pour qu'il aille voir la suite. Une fois que notre américain préféré nous valide avoir trouvé la suite, on le poursuit !

On attérit dans la salle de la Vierge et on gravit la Cascade pour voir les belles parties de la cavité : c'est propre et blanc, bien concrétionné et esthétique ! On aurait du directement venir ici pour les photos ! Surtout que les flashs... ben... ils ont plus la patate... et on a laissé les batteries dans les kits y a quelques temps... Bon, les photos c'est râpé, mais on aura bien crapahuter !

Au retour, je déséquipe les conneries que j'ai fait à l'aller et l'oppo' déjà emmerdante nous donne de nouveau du fil à retordre... On ne fera pas la même erreur la prochaine fois !!! Progression tranquille avec mes deux compères se forçant de ne pas régurgiter leurs repas des fêtes. On passe la tête dehors vers 18h sans pluie et sans eau. On se change rapidos pendant que l'on se fait gronder par Lolotte au téléphone pour avoir mis trop de temps à ressortir (elle a pas tort, 8h pour ce parcours, c'est beaucoup). Pas de pause sur l'autoroute pour cette fois, mais un bon Panettone durant le trajet !

Florian

27 déc. 2014

P'tit tour inter-fest au Calernaüm !

Présents : Paul (GSMagnan), Christian & Flo (GSvence)
TPST : environ 4h

Un retour de 4 jours sur la Côte d'Azur pour les fêtes et une sortie souterraine organisée ! (pour changer d'habitude). Pour le coup, on est pas nombreux... à croire que tout le monde passe les fêtes en famille ! (c'est n'importe quoi !)
Fred (GSV) était d'abord présent mais a du annuler à cause du travail... on ne sera que trois à aller se peler le cul sur Calern : maudite météo ! Ca m'apprendra à dire que ce n'est pas un temps hivernal...

On se retrouve tous pour un café à 7h30... 40 pour moi, à Pré du Lac, avant de covoiturer vers la boulangerie de Caussols pour les sandwichs et un autre café. La route est blanche, la neige tombe doucement, la température n'est pas élevée... on a des difficultés à se motiver ce matin... On finit par monter au parking de Calern où nous sommes accueillis par l'une des particularités du plateau : le vent ! Ca pèle ! Même à Lyon il fait meilleur... Changement rapide... euh non, très lent. Paul perd un pouce à cause du froid, Christian perd son ***** en le sortant pour pisser, et moi, j'ai du perdre une occasion de me taire ! (vais me faire tirer les oreilles encore)

L'entrée dans la cavité est plus qu'appréciable ! De la chaleur ! Super !!! Paul souhaitait ouvrir la marche, mais sa frontale de secours a décidé de descendre le puits d'entrée avant lui ! Deutschland Qualitat : elle fonctionne encore malgré la hauteur ! Je suis Paul et Christian clôture la marche en faisant quelques plans vidéos avec sa caméra embarquée dans les premiers puits. La batterie ne tient pas longtemps, faute d'un mode veille inactif ?
On progresse tranquillement en appréciant que les puits ne mouillent pas autant que fin novembre. Paul tente un autre équipement dans le P80 : enlever le dernier mono-point, remplacer le précédent par 2 spits et ajouter une dév' sur le dernier tronçon. Mais ça frotte :( Je remets l'installation d'origine en place et on se fait une grosse pause apéro vers 11h20 : café, thé, cacahuète, anecdotes, pipi à l'odeur... forte !

Paul ayant des douleurs au dos, Christian anticipant la remontée, mes contraintes horaires et la météo dehors nous poussent à ne pas visiter les réseaux. Ça nous fait une sortie digestive post-Noël, ou sortie de "papy" pour Christian qui n'a rien fait depuis le barnum SSF du Fourchu, fin septembre. D'ailleurs, ça se ressent à la remontée ! Et en bonne langue de pute que je suis, j'ai pas arrêté de charrier notre pauvre sexagénaire !
On sort vers 14h30, sous un vent de fou furieux ! Des pointes à 220km/h, facilement ! Heureusement que Paul est un pilier et que l'on a pu se longer à lui, sinon, on s'envolait jusqu'en Italie ! Mais la marche avec le vent en pleine poire, avec les flocons gelés qui viennent percer les yeux et les loups qui guettent le premier qui va mourir... c'est pas top !!!
On croise quand même un randonneur (un autre fou ? Oo) mais qui nous rattrapera 5 minutes après. Quelques vieux passent aussi en voiture sur le parking, sortent la tête et re-rentrent dans la voiture, demi-tour & salut !

On redescend manger à la boulangerie de Caussols, au chaud. Leurs sandwichs sont trop bons ! Le Calern remplit bien l'estomac ! Retour tranquillou sur Pré du Lac, la route ne dérape pas et les écureuils portent la polaire.

Florian

21 déc. 2014

WE dans le Doubs avec le spéléo club de V'soul

Je pique les CR des copains pour une fois, pas le temps avec les fêtes ! Les photos arriveront bientôt ! (j'espère...)

Gouffre des Ages, à Loray, samedi 20 décembre 2014
Participants : Florian – Nanard
TPST : 2 H30


Gouffre impressionnant par ses dimensions. Après avoir récupéré la clé à la mairie de Loray, nous partons pour cette cavité au milieu d’un lotissement en bordure de forêt. Merci à Jean-Luc d’avoir prévu une pince pour ouvrir le verrou.

Après plusieurs hésitations pour localiser le bon point d’amarrage (en fait, ce n’est pas les arbres qui manquent, mais lequel choisir ??), Florian équipe et descend le P38 magnifique, suivi par moi-même. Après être descendu jusqu’au point d’eau à – 76 m, nous prenons le temps de faire quelques photos. De nombreux vestiges hétéroclites au fond permettent de faires quelques photos cocasses.

Gouffre des Ravières, samedi 20 décembre 2014
Participants : Florian – Nanard
TPST : 2 H30


Après un casse-croûte bien au chaud dans la voiture (c’est vrai que dehors ça sent l’hiver, à Orchamps-Vennes), nous nous dirigeons vers le « tumulus » au milieu des champs, qui localise l’entrée du gouffre. Bel édifice très particulier qui recouvre toute l’entrée du gouffre. Une lucarne nous permet d’accéder au P 18 qui donne dans la première salle, constituée d’un énorme éboulis. Après avoir fait le tour, nous recherchons l’entrée de la salle N°2. Salle imposante par ses dimensions et par la dimension des blocs qui jonchent le sol. Nos flashs ne suffiront pas à redonner la vraie dimension à cet espace assez sombre et dont une partie laisse apparaître des marnes.

Nanard


Les Cavottes, dimanche 21 décembre 2014
Participants : Jean Luc, Florian, Pauline, Nicolas, Bernard, Jean Marc, Véro, Didier, Bertrand
TPST : 5 h 30 


Journée initiation aux Cavottes. On fait des petits sauts de puces pour réunir, les équipements, les gens et covoiturer. A 10 h 30, on est tous prêts. C’est parti. On passe la diaclase à gauche pour « savoir » ce que c’est que de se sentir à l’étroit.

J’équipe le faux pas et le puits du bout qui permet d’éviter l’étroiture de droite. Plus loin Jean-Marc équipe la grande vire. Et moi le P7 avec les gentils ressauts. Chacun choisi sa route en fonction de son envie de sensation, plus ou moins de hauteur.

Jean Luc et Jean Marc sont extra pour l’encadrement, on apprend des trucs, des histoires, des anecdotes et on avance tranquillement. Didier qui craignait bcp la sensation d’enfermement est ravi et apprécie la balade. On déjeune à  la salle à manger avant de poursuivre dans un paysage dunaire. Un petit ruisseau coule au fond. Very joly. Bernard et JL font de la photo tandis que Florian J-Marc et moi , on part faire le P20, une bien belle cannelure brillante et une petite salle d’argile au fond avec quelques sculptures.

On remonte, on reste quelques minutes tout feu éteint et on prend le chemin du retour. Je perds l’usage de ma lampe, plus de batterie en remontant le petit puits à ressaut. Les copains m’éclairent le temps de trouver ma frontale de secours et de la caler sur mon nez… On rentre par la tyrolienne tout le monde adore ça (pas moi) c’est la récompense avant la sortie bien fraîche.

Véro

30 nov. 2014

La photographie souterraine en lumière continue

Comme il parait que Florian cherche encore le compte-rendu de la sortie au Beaulieu le dimanche 16 novembre dernier, et que celle-ci avait un but bien précis, nous allons donc aborder le sujet ici : la photographie souterraine en lumière continue.



Le terme peut paraitre un peu pompeux, mais il s'agit somme-toute de quelque chose d'assez simple : comment faire des photos sous terre sans flash ?
Et comme il ne s'agit pas non-plus ne se trimbaler des projecteurs et des batteries, nous allons parler plus particulièrement de la photo souterraine en lumière continue disponible.

Pour la séance du 16 novembre dernier, comme nous n'étions que deux, je me suis permis de tricher un peu, j'ai pris deux casques, un trépied et un déclencheur radio. Et cela suffit pour réaliser la photo ci-dessus. L'éclairage principal est assuré par une Scurion placée sur la gauche et les deux personnages s'éclairent mutuellement. A 3200 iso et avec un diaphragme de 11, il faut 4 secondes de pose.

Mais pourquoi s'embêter avec la lumière si peu disponible pour faire des photos que l'on ferait beaucoup plus facilement avec des flashs ? La question est pertinente et mérite d'être posée. La lumière disponible va trouver tout son intérêt pour montrer ce qu'un flash ne peut pas rendre : l'ambiance spéléo.



Cette photo a été prise uniquement avec l'éclairage du casque de Dada.

C'est donc l'occasion de dire tout le mal que je pense du phare de vélo que lui a vendu Jérôme. Outre le fait qu'il s'arrête sans prévenir toujours au moment où il ne faut pas (c'est le problème de Dada), celui-ci a un faisceau beaucoup trop focalisé et surtout a une qualité de lumière blanche relativement médiocre.

Aller Dada, coupe ton éclairage !

C'est quand-même mieux, comme ça non ? Juste avec une Scurion derrière et une Duo sur la droite qui éclaire le personnage.

Comme vous l'aurez compris, pour avoir un éclairage correct, le prix reste encore malheureusement un peu dissuasif.

L'avantage certain de la lumière continue se retrouve par contre dans la facilité de cadrage. Une fois l'appareil sur le trépied, on peut travailler avec l'écran plutôt qu'avec le viseur, ce qui permet d'avoir une idée relativement correcte du résultat.


Bien-sûr, il est indispensable de prendre les photos en RAW et de régler la température de couleur à la main.

Le sujet mérite d'être creusé.

Mathieu

P.S Merci à Dada qui a su rester de marbre pendant ces longues poses !

29 nov. 2014

Boule en biais & ses supporters au Calernaüm

Présents : Nico, Perrine, Paul (GSMagnan), Flo, Yo & Dada (GSV)
TPST : 10h (en moyenne)

Pour ma dernière sortie dans les Alpes Maritimes pour 2014, on s'est bloqués le samedi 29, un mois à l'avance, pour aller au Calernaüm. Finalement moins nombreux que prévu, on se retrouve à 8h15 à Caussols pour un café et établir l'objectif of the day : le réseau I jusqu'à... ce que qu'on ait plus de cordes ou plus le temps (sortie au plus tard minuit, mais 22h arrangeait bien tout le monde aussi).
On se change au parking de Calern avec un vent typique de ce plateau. Direction la cavité où on entre avant 10h, Dada en tête, suivi de Paul, du binôme infernal des Magnan et du binôme des jeunes pipes en bois.

Vu les pluies des 15 derniers jours, on s'attend à chopper de la flotte dans les puits et à se tremper. Pourtant, ceux-ci n'arrosent pas beaucoup et c'est tant mieux ! Je me remémore ma dernière venue dans la cavité pendant que Yoann en chie avec son gros kit (il a pris le plus volumineux avec 2 bidons et 6 bouteilles de flotte, le courage insouciant des jeunes...).
On touche le bas de la zone des puits vers 11h avec un petit écart entre le 1er et le dernier spéléo... Les Magnan en profitent pour élever le niveau des discussions. On apprend ainsi que parmi nous, nous avons Boule en Biais (dû à une asymétrie sportive) !  
On attaque le réseau I en décidant de se poser manger à la salle des Magots. Le volume du parcours et ce plafond caractéristique (marquant la séparation des deux plateaux) me charment toujours autant. On avance tranquillement en suivant le guide Dada. 

Pause miam miam vers midi tapé à la salle des Magots. On profite du break pour faire le point sur nos objectifs. Plutôt que d'aller au plus loin, on transforme notre objectif "distance" en mission "profondeur" ! En allant au bas du toboggan boueux, on atteindra les -420m, ce qui représente un record de profondeur pour cinq spéléos de l'équipe ! Y a que le vieux Dada, du haut de ses 40 ans de vie troglodyte, qui ne battra pas de record aujourd'hui...
Reprise de l'effort avant de se peler le cul pour arriver sur un passage incliné un peu chiant : ça glisse, y a pas des masses de prises et les kits nous emmer*****, enfin comme d'habitude. Nico se coince la couille entre deux blocs et se retrouve à la merci de ses compagnons. Complètement bloqué, maintenu par un mousquif attaché au baudard, entre la vie et la mort, il attend une âme charitable pour le libérer. On rigolait un peu trop de son malheur pour pouvoir agir, jusqu'à ce que son binôme de toujours ne vienne lui trafiquer le paquet !

On quitte peu à peu les volumes pour se faire chier dans du moins large et du plus sale. Enfin, c'était jusqu'à arriver au toboggan "boueux"... on dirait que des gnomes maléfiques sont venus entassés leurs excréments ! Le bruit de ventouse que Paul nous offre à ce moment là donne une irrésistible envie de faire demi-tour ! On se motive tout de même tous pour atteindre notre objectif, les pieds dans l'eau et s'arrêter devant la corde remontante pour les Mounta Cala. On se félicite tous d'avoir battu notre record et... mince ! Paul, t'es bien black d'un coup. T'as des origines sénégalaises dissimulées ?

Sur la remontée, Perrine s'explose le nez avec sa frontale de secours. J'ai raté ça, mais vu les rires en bas du puits, ça devait être un sacré moment ! Je clôture rapidement ce CR parce que... la sortie a déjà était effectuée il y a 8 jours et je ne l'ai toujours pas finalisé !!! Dada fila vite à la surface, suivi de Yoann et moi. Quand on sort vers 20h, la pluie et le vent nous refroidissent gravement et on préfère filer aux voitures, dans le brouillard, pour éviter de geler. Le trinôme restant sortira une demi-heure après nous et se gèlera tout autant que nous ! Pas de repas commun finalement, chacun veut aller sous la douche et surtout se mettre au chaud !!!
Le fin fond du Calernaüm nous attendra encore quelques temps...

Florian