28 juin 2015

Entrainement SSF06

Présents : Loïc, Renaud, Christian (GSV), Elsa, Pascal, Paul, Pierre, Olivier, Michel, Daniel (GSV), et Mathieu (GSV)

Christian ayant brillamment réussi à me convaincre, j'ai donc répondu présent à mon premier entrainement SSF. Nous nous rendons donc tous les deux au rendez-vous à Saint Vallier à 9h. Daniel est déjà sur place après une soirée à Saint Cézaire. Tout le monde arrive petit à petit et nous rejoint sur la terrasse du café.

L'idée de départ était d'aller à l'Aven de Vallens pour éviter toutes les routes fermées à cause du triathlon. Mais comme on est un peu plus nombreux que prévu et vu qu'on aurait pu monter qu'un seul exercice, on décide d'aller quand-même à Caussols en passant par dernière. Sur la route, on se retrouve à suivre le dossard 7 et le dossard 2.

On arrive à la doline d'entrainement vers 11h. Pendant que les plus expérimentés équipent, Renaud nous explique l'utilisation de la civière. Il sert en même temps de victime et le premier essai n'est pas très concluant : "bassin déplacé !". Au deuxième essai, on glisse la civière dessous le blessé, c'est déjà mieux.

On voit aussi l'installation d'un répartiteur avant le repas.

Pour ne pas déroger à la réputation du GSV, Christian et moi-même avons chacun apporté une bouteille, mais sans nous concerter. On ouvre celle de Christian. La deuxième ne trouvera pas preneur.

Après le repas, Daniel se porte volontaire pour jouer le rôle de la victime.Il a sans-doute voulu savoir si il a eu raison de remonter par ses propres moyens lorsqu'il aurait fallu qu'il remonte en civière.

On se sépare en deux groupes pour monter les ateliers. Je parts donc dans le groupe de Pascal, avec Elsa, Paul et Pierre. L'autre groupe est prêt avant nous et commence à s'occuper du cas de Daniel. De notre côté, nous faisons les exercices sans civière. Je fais d'abord le poids à remonter puis le contre-poids. Au milieu, il y a une déviation humaine, et en haut un chef d'équipe au niveau du régulateur pour contrôler la vitesse. Pour faire contre-poids, la seule compétence requise est de savoir faire une inversion. La plupart des spéléos peuvent jouer ce rôle dans une équipe de secours.

Notre sortie de puits est réalisée avec un palan. Nous voyons donc son installation. Et nous apprenons comment réaliser la traction sans se fatiguer et sans provoquer des a coups. Il faut utiliser la poignée et se servir de son poids.

Finalement, on nous laisse quand-même Daniel pour une remontée de civière.

Faute de temps, je réussi à échapper à un tour dans la civière. Nous devons encore voir l'installation d'une tyrolienne. En secours, celle-ci doit être débrayable des deux côtés. On voit donc les cas du nœud italien, du descendeur stop et du descendeur simple.

La journée se termine par quelques minutes de bilan près des voitures. On évoque aussi le prochain exercice sous terre en septembre, peut-être au Calernaum. Rendez-vous est pris.

Mathieu

25 juin 2015

Bilan des mois d'Avril et Mai 2015

En Avril 2015, il y eu 18 sorties club :

Secteur de Vence :

  • Désobstruction à la Source à Léo, 157 U8 : 2
  • Carrières de la Sine, Grotte Chiapello : 4
  • Désobstruction au Plan des Noves (157 V3) :1

Secteur de Roquefort :

  • Désobstruction à l'Embut du Debram, 105 F1 :4

Secteur de Caussols :

  • Secteur Castel du Loup, pointage avec B. Hof : 1
  • Aven Cresp, encadrement collège avec P. Zaoui : 1

Secteur de Gourdon :

  • Aven Ricounaum, film (Daniel, Mathieu, Jérôme, Alain Staebler) : 1

Secteur de Caille :

  • Aven des Primevères, pré-équipement jusqu'à -80 pour le congrès (Daniel, François) : 1

Secteur de Tourrettes sur Loup :

  • Prospection falaises Haut du Loup: 1


En Mai 2015, il y eu 19 sorties club :

Secteur de Vence :

  • Désobstruction à la Source à Léo, 157 U8 :3
  • Carrières de la Sine (Grotte Chiapello, Fracture en ouverture, Aven en ouverture) : 6

Secteur de Saint Cézaire :

  • Prospection, secteur du Bois d'Amon : 1

Secteur de Saint Vallier :

  • Aven de l'Air Chaud : 1
  • Aven Abel : 1
  • Aven KKG: 1
  • Congrès national : 6 journées d'organisation 

Gard:

  • Le Trou Souffleur de Salindre : 1

Ardèche:

  • Réplique de la Grotte Chauvet : 1

Var:

  • Mine de Vallaury (Plan de la Tour) : 1


Daniel

13 juin 2015

Grotte de Saint Marcel (Ardèche)

Participants : Manu, Florian, Caribou, Laetitia, Katia et Jérémy (CSTroglos)
TPST : 5 h

Départ du local des Troglo vers 8h. Caribou Laetitia, Katia et moi-même allons chercher la clé de l'entré naturelle à Bourg St Andeol, puis direction la grotte ! Flo et Manu, qui évite pourtant ce détour, arriveront 15 minutes après nous (Trop de sortie avec Raph ?). Le chemin descendant vers le camping n'est pas encore fermé par la chaine (quelqu'un se rappelle quand ils l'installent ?), donc on se gare à 150 m du trou. Le temps de faire sa fête à une baguette et de s'équiper, et on se réfugie dans la grotte et ses 15 ° décidément très agréables. Il doit être pas loin de 11h environ.

Après la première étroiture (1m de haut par 4 de large, étroit dans le coin !), on se retrouve dans une longue (et graaande) conduite forcée, très rectiligne. On croisera le reste d'un wagon sur 4 m de rail. Le temps de le dépasser et de se retourner, on trouvera Manu et Flo en train de faire les couillons dessus.
On arrive ensuite à l'échelle de 12 m où l'on découvre qu'une crinoline a été installée ! Sécurisant mais galère pour le kit. Pas pratique non plus pour envoyer la corde permettant d'assurer ce qui veulent l'être.
La conduite forcée continue, avec des grosses concrétions poussant ponctuellement ça et là le long de l'autoroute. Euh, du chemin.

Après un lavage de botte en règle, on arrive dans la cathédrale et donc la zone touristique. On y croise un initiateur (je crois) qui fait faire un tour à un groupe de spéléo. Il me semble qu'il attendait pour le réceptionner au bout de la tiro installée dans la salle (câble acier pour ceux qui serait tenté à l'occasion !), mais je n'ai pas entendu tout ce qu'il disait car le spectacle son et lumière de la salle s'est déclenché pour un groupe de touriste. C'est beau, et ça fait un de ces vacarmes ! Oui, parce qu'ils ont choisi la BO d'un tremblement de terre et mis le son à fond, ambiance garantie ! 

On remonte la partie touristique pour démarrer le réseau 1, la aussi très ouvert, avec de magnifique coup de gouge en parois et la encore, ponctuellement, des groupes de concrétions au fur et à mesure de l'avance. A noter qu'au début du réseau 1, on tombera sur le trésor de Saint Marcel ! Sang froid et une grande maitrise de soi-même ont été nécessaire pour se résoudre à ne pas l'emporter. Je n'en dirais pas plus pour le pas provoquer d'émeute à Saint Marcel.
Toutes ces émotions nous ont donné faim ! Pause Pique-nique. A table, on parlera corruption, sexe, argent, état, de cliffhanger, de vie détruite...
On continue un peu dans le réseau 1 puis on fait demi-tour pour le réseau Raoul. Flo tentera de faire un peu de photo.

On repasse dans la partie touristique (Frotte tes bottes !), on passe devant les gours où l'on est bien déçu de ne pas y retrouver de groupe de touriste pour profiter du son et lumière et on attaque Raoul avec un main courante qu'aura installé Caribou. Et là, beaucoup plus de concrétionnement ! On crapahute un peu, et juste avant d'arriver au P20 qui permet de retourner à la cathédrale, on tourne à droite, on avance entre 100 et 200 m pour passer une petite lucarne et tomber dans une magnifique petite salle remplie de concrétionnement ! Petite pause avant de faire demi-tour.
On éteindra les lampes pour profiter du goutte à goutte des infiltrations. Florian en profite pour tenter des attouchements envers ma personne, ça se terminera en bataille de flaque d'eau.

Retour au P20, on utilise la main courante mise en place par le groupe précédent : Elle fait passer sur la vire pour contourner le puits et descendre à l'opposée de celle-ci. Le puits est équipé en double, Après que Manu soit descendu, je descends en amoureux (enfin en parallèle quoi) de Katia qui sera longée à moi. On prend notre temps pour descendre, c'est le premier rappel de Katia sous terre !

On termine la boucle en retournant à la cathédrale, on fera la partie touristique pieds nus pour ne pas salir ! On repart vers l'entrée naturelle, Caribou installe un rappel pour esquiver l'échelle que Katia descendra seule cette fois ! Elle déclarera à l'arrivé "J'aime bien les rappel !". Sans doute parce qu'elle a pas encore eu à les remonter. Les deux zigotos du groupe restés un peu en arrière pour faire de la photo nous rejoindrons après que nous nous soyons changés aux voitures pour nous rendre les clés. Il est approximativement 16h00 !

La Cariboumobile repart sur Lyon, Flo et Manu resterons dans la région !


Jérémy

10 juin 2015

Aven de Despeysse (Ardèche)

Participants : Raph, Marty, Jens, Manu, Florian, Phil' + Lolotte en surface (CSTroglos)
TPST : de 8h à 11h10

En ce glorieux 1er samedi de juin, une sortie débutant avait été demandée par Nico pour leur reprise avec Johanna. Raph avait proposé le Vercors avec Gours Fumant, mais les orages nous poussent à changer de plan. L'Ain est également soumis à cette tempétueuse météo... l'Ardèche semble être notre salvatrice !
Raph propose ainsi de faire l'aven Rochas le samedi et à voir le dimanche (sachant que certains feront l'aller retour le samedi sur Lyon).

Au samedi matin, après un lent réveil de mes compagnons de sommeil, un petit déj en terrasse et des surprises pas toujours classes, nous voilà partis vers l'Ardèche à... 9h passé.

1ère aire d'autoroute, 1er arrêt pour Raph pour faire le plein. On continue en tête avec Manu et nous nous arrêtons sur la dernière aire avant la sortie de Montélimar Sud pour prendre un café et attendre Raph, Lolotte & Marty.
Grosse pause avant de rejoindre Bourg St Andéol où l'on retrouve Phil & Jens. Puis direction le supermarché pour faire le stock de vivre et surtout d'eau !!! (quelle chaleur !). Enfin, on prend la direction de Rochas !!! Malgré le GPS, on fait des petits détours/erreurs d'itinéraire mais arrivons tout même sur place... il est presque 13h !!!
Toutes ces pauses et détours nous ont grandement retardé et... on repart !!! Le parking en bord de route (un peu bondé) ne plait pas à Raph qui va devoir laisser la voiture et Lolotte avec plein de matériel (trop visible). On se reporte sur l'aven de Despeysse et plusieurs minutes plus tard (après 2 erreurs d'itinéraire à cause d'un GPS qui s'auto-formate), on est au pied de la trappe, en sueur et affamés !
A table sous les arbres, on ouvre une Bourganel au miel de châtaignier (huuummmmm ! que c'est bon !!!) et dégustons sandwichs, chips, cailloux.
On se motive pour aller se mettre au frais (parce qu'on en peut franchement plus de ce cagnard !) et laissons un beau ciel derrière nous et Lolotte sous un abris de fortune. Marty part en tête pour équiper le 1er ressaut et le 1er puits. Je le rejoins en bas de ce dernier et j'enchaîne sur l'équipement. L'un de nos gros soucis ce jour là, c'est que les kits étaient préparés pour une autre cavité ! Et avec la chaleur, on a privilégié d'aller se mettre au frais plutôt que de tout ré-enkiter.

On alterne à l'équipement avec Marty mais nous tombons vite d'accord sur autre chose : on n'aime pas l'équipement de la cavité !!! Pour la traversée, je suis d'accord que l'équipement est bon. Mais pour du fixe, 80% des spits sont foireux (pas de vis morts). Donc, utilisation au maximum d'AN mais on avait pas 50 sangles/dyneemas non plus... On essaie tout de même d'avancer rapidement. On ne peut par contre esquiver des passages de nœuds (raboutage de corde oblige vu les longueurs dispos).Je finis le dernier kit de cordes et, sur le dernier puits avec la lucarne, je fais tomber ma poignée/pédale en bas... Je vous passe le soutien moral que j'ai eu droit de la part de Manu & Marty !
Je descends et au niveau du petit bassin de mi puits (3-4m sous la lucarne), y a rien ! Et j'avais pas entendu de *plouf* ! Donc, c'est plus bas mais aucun amarrage naturel ou artif' n'est là (et ça frotterait beaucoup trop). Tant pis, machard et je remonte équiper la lucarne et la suite de la cavité. Derrière la lucarne, par contre, je vois qu'il y a possibilité de descendre. Je file en bas et retrouve bien calmement mon matos ! Chouette ! Ça fera ça de moins à acheter !

On continue sur la main courante jusqu'à la fin de la corde. Petite pause avant d'attaquer les cordes en place ; Raph nous demande si on en a besoin d'une autre. Dans le doute, je lui dis oui, pensant qu'il en avait une en rab'. Il fait demi-tour et disparait... on continue sur l'équipement en fixe pendant plusieurs mètres, on se pose pour boire et grignoter mais toujours pas de Raph. Marty fait demi-tour, Manu l'attend au spot et je continue d'avancer avec Jens. On atteint la salle blanche puis la galerie N12 (ça devient très joli !) et préférons attendre les autres à l'embranchement.
Une petit 1/2 heure plus tard, Manu et Marty arrivent, sans corde. En fait, Raph voulait tout rééquiper pour rallonger les longueurs et essayer de récupérer la dernière corde. Il avait commencé en demandant à Marty de finir de reprendre le précédent équipement, mais il ne se sentait pas de le faire (ne l'ayant jamais fait et craignant de faire une bêtise) ; Raph ayant fait demi-tour pour remonter avec Phil, ne se sentant plus de continuer.
Pour nous, ça sera petite séance photo et rapide tour des galeries (celle de gauche finissant sur un puits remontant équipé ; celle de droite... ça continuait). Et ma lampe rend l'âme à ce moment là, après avoir déconnée sur 2 sorties et à la descente...
Mais vu l'heure, on a fait demi-tour : 21h !  ... le temps pour Marty d'enfiler ses chaussettes (eh oui, il faisait tellement chaud que Marty était bien nu dans ses bottes et à poil sous la combi !!!) et de nous faire partager cette bonne odeur de fromage américain !

Je déséquipe tout le long ; Marty m'avouant : "Je n'aime pas déséquiper". D'ailleurs la remontée, avec l'équipement modifiée, n'a pas forcement plu à tout le monde. Par exemple : le passage de nœud directement après un pendule (avec double pêcheur double pour le raboutage) a bien fait plaisir à Manu !
Sinon, remontée ponctuée de grosses pauses et temps morts (je n'ai pas trop su pourquoi en fait) ; mais quand ça arrive à minuit, que l'on a mangé 1 barre céréale en 8h et que l'on a dormi 3h la nuit précédente... bah ça fout un sacré coup de barre !!!
Sur l'avant dernier puits, Marty casse sa pédale ! Ca fait un bruit !!! On a cru qu'un amarrage avait lâché ! Heureusement, c'est arrivé en tête de puits. Pour le dernier puits, je lui passe ma pédale et finirai au pantin. En bas de ce dernier, Lolotte nous accueille avec soulagement et encouragement : "y a des nouilles chaudes qui vous attendent !" (je ne sais pas si elles parlaient de Raph et Manu ou de bouffe en fait...)

Et nous voilà dehors... à 1h40 !!! Les bières nous attendent au bord de la trappe (bière de trappiste ? ahah... je me fais rire), avec le repas chaud et un petit vent. Lolotte nous dit que l'orage a bien tapé en début de nuit à proximité, et que le ciel était vraiment bien éclairé ! Mais vu l'heure, la fatigue et le trajet, on préfère rester dormir : 3 dans une tente 2 places avec juste un ptit matelas et une couverture ; c'était caliente !

Florian

2 juin 2015

Déséquipement Primevères-Ollivier

Présents : Daniel et François
TPST : deux fois 3h

Avec Dada, nous montons à la Moulière en vue de sortir toutes les cordes et amarrages de la traversée Primevères/Ollivier, qui avait été équipée pour les visites du congrès FFS à St Vallier. Nous entrons aux Primevères à 10h 15. Dans les parties de la jonction, Dada descend au fractio à -9 du puits de 23m ( -103 jonction Ollivier), tandis que je l’attend en haut du puits. Nous sortons à 13h 15. Nous remontons deux kit bien pleins.

On mange dehors avec les mouches et les moustiques pour compagnie !

On redescend à 14h se mettre au frais dans l’Ollivier. Rebelote, on déséquipe depuis le haut du puits de 14m à -104, et on remonte deux kits  assez lourds.  Quelques remarques sont échangées sur la qualité de l’équipement côté Ollivier, qui n’était pas au top, mais on ne citera personne !
Il resterait quelques passages à recalibrer dans les nouvelles parties du trou, car avec un kit lourd c’est pas évident de sortir de certains passages avec ce poids aux fesses !
Puis nous ressortons à 17h.

François

31 mai 2015

Alerte au KKG

Présents : Fred, Rémy, Daniel et Mathieu
TPST : entre 6h30 et 12h

Pour ce dimanche 31 Mai, nous avions décidé de profiter du dernier jour d'ouverture du KKG à l'occasion du congrès, pour programmer une visite.

Daniel est passé me chercher à 8h30 et nous avons retrouvé Rémy sur le parking. A Saint-Vallier, Fred nous attend sur le parking du Petit Renard. Nous partons avec deux voitures jusqu'à l'entrée du trou.

Nous attaquons la descente à 9h45 et à 11h55 nous sommes arrivés à la rivière où nous nous arrêtons pour manger. Après le repas nous remontons l'amont jusqu'au siphon. La rivière est magnifique avec sa roche taillée comme de la dentelle. Peu avant le siphon, on trouve des dunes de sable.

De retour à l'embranchement de la sortie, je commence la remontée avec Rémy pendant que Daniel et Fred vont faire un petit bout de l'aval pour nous laisser un peu d'avance.

Arrivé en haut des puits, je m'installe pour casser la croute en attendant Rémy. Quelques minutes plus tard, j'entends gueuler dans les puits sans arriver à comprendre ce qui se dit. Finalement, Rémy réussi à me dire que Daniel a perdu Fred dans le méandre.

Il semblerait donc que nous avons un problème...

... qui n'a strictement aucune explication logique !

On a donc un Fred perdu, un Daniel qui commence à paniquer et un Rémy à la ramasse au milieu des puits qui n'est clairement pas en état de redescendre.

Sur de telles situations, on peut essayer de coller artificiellement des raisonnements après coup, mais à la vérité les décisions sont prises totalement à l’instinct. On peut discuter longuement des différentes options qu'il aurait été le plus judicieux de prendre. Sur le moment les questions sont nombreuses et les différentes hypothèses encore plus.

Pour ma part, la première décision s'est imposée immédiatement. Elle est basée sur un principe simple : ne pas rajouter d'autres conneries à la première. Une évaluation rapide de mes réserves physiques m'indique clairement que je n'aurai pas les moyens de refaire les efforts de la journée une deuxième fois. Il me reste au maximum deux heures de réserves avant de me mettre dans le rouge.

Je pose donc à Rémy la question fatidique :
- J'appelle les secours ???

Après un temps de réflexion :
- Oui, appelle les secours !!!

Je ramasse donc mes affaires et je mets le turbo pour ressortir.

A la sortie, je me précipite sur la pierre en dessous de laquelle Dada a caché ses clefs de voiture, et là : RIEN. Je soulève tous les cailloux à proximité et toujours RIEN. Le temps tourne, il semblerait que j’aie un deuxième problème...

La vitre côté conducteur est entre-ouverte. J'essaie de crocheter la poignée intérieure avec une branche d'arbre... sans succès. J'envisage de casser la vitre, mais après réflexion je préfère éviter de me blesser stupidement.

Le temps tourne...

J'opte donc pour les techniques de communication à l'ancienne : LA MARCHE A PIED !

Le temps tourne...

Arrivé à la route de Cabris, j'arrête un automobiliste pour lui demander son portable. Il restera avec moi jusqu'à l'arrivée de la voiture de reconnaissance des pompiers.

Nous sommes de retour à l'entrée du trou vers 19h. Personne n'est encore ressorti. Je reste sur place avec l'un des pompiers et l'autre repart à la route pour servir de guide aux secours.

A 19h45, Rémy ressort après avoir épuisé son acéto, et malheureusement sans nouvelle de Fred et Daniel.

Les secours arrivent progressivement, ainsi que les gendarmes. J'ai le plaisir et le réconfort de retrouver des visages connus.

Deux pompiers du Groupement d'Intervention en Milieu Périlleux descendent dans le trou pour essayer d'aller au contact de la victime. L'un deux, Jean-Michel, est une vieille connaissance qui prend sa licence au club et que je n'avais pas vu depuis 13 ou 14 ans.

A la tombée de la nuit (vers 21h), l'équipe SSF chargée d'installer les transmissions est prête à descendre quand Jean-Michel ressort, immédiatement suivi de Daniel qui a fait la course avec lui. Mais ce n'est qu'une fois dehors qu'ils se reconnaissent en s'exclamant : "C'ETAIT TOI !!!".

Fred a donc été retrouvé et est en train de remonter accompagné par le second pompier. Nous pouvons donc nous consacrer au second problème de la journée : où sont bien passées les clefs de la voiture de Daniel ?

Daniel soulève un des cailloux que j'avais moi-même soulevé il y a quelques heures. Il soulève encore un petit cailloux. La stupéfaction se lit sur son visage. Il se met à creuser à travers les petits cailloux. Et finalement arrive à mettre la main sur la clef.

Bref, je n'avais vraiment aucune chance de la trouver...

Maintenant que l'on peut enfin se changer, Daniel nous raconte le fin mot de l'histoire. Pour ceux qui en douteraient encore, il est tout-à-fait possible de se perdre dans un méandre et cela a été prouvé aujourd'hui. Le passage se trouvant sur le haut, il suffit de descendre dans le bas, de trouver un passage impraticable qui repart sous le côté dont on est venu, et on finit par arriver dans une galerie qui n'en finit plus...

Après avoir fait des aller-retours de plus en plus longs entre l'aval et l'amont, Daniel avait fini par s'installer au niveau de la sortie. A moitié somnolant, il commence à entendre des voix et se demande si il n'est pas en train de rêver. Pour en avoir le cœur net, il part à la recherche des voix et pas très loin du côté de l'amont, il trouve un Fred qui s'est installé pour se restaurer et qui est en grande conversation avec son kit.

Et maintenant pour ceux qui ne sauraient supporter la description d'une colère présidentielle, passez tout de suite au paragraphe suivant ! Il s'est approché de lui et son côté mère poule prenant le dessus, il l'a pris dans ses bras pour lui faire des bisous...

Ils avaient tout juste commencé la remontée des puits quand ils ont été rejoints par les deux pompiers. Laissant Fred à l'un des pompiers, Daniel profite de la remontée pour évacuer la tension nerveuse qu'il n'a pas passée sur Fred.

Fred remontera à son rythme et ressortira après 22h.

Une fois tout rangé, on retrouve tout le monde au PC sur la piste de la Tire pour casser enfin la croute. Le retour à la maison ne se fera qu'à 0h20.

Le mot de la fin sera bien-sûr pour remercier tous ceux qui se sont mobilisés ce soir-là. Nous avons eu de la chance de retrouver Fred sain et sauf, et encore en état de remonter. Tout le monde a été soulagé par cette issue favorable. Mais parce que tout ne se fini pas toujours par le meilleur des cas, il était important qu'ils soient là.

Mathieu
 

Golet aux Loups (Ain)

Présent : Florian, Cédric (CSTroglos), Rolland (et ses 3 acolytes) [Dédicace à Roland du GSMagnan et aux amis du sud]
TPST : 9h10
Temps de route : 2 min
Marche d'approche : 15 secondes

Avec Florian, nous avions des objectifs différents : manger de l'équipement, bouffer du kit, dépasser les -200m (il y en avait marre des -198m) et se faire une belle sortie.
Après avoir prospecté sur les gouffres sympas, nous nous somme d'abord arrêtés sur le gouffre de la Rasse (et ses -500m max) mais faute d'info supplémentaire sur l'équipement et l'accès, nous cherchons une autre cavité.
Notre dévolu s'est jeté sur le Golet aux loups cavité atteignant -280m au plus profond.

Nous prenons le matos (cordes, mouskifs, kits ...) en vrac jeudi au local et nous enkitons vendredi soir chez Florian.
Après avoir lu le CR des derniers Troglos a y être allés et leur TPST de 9h à 5, nous décidons de dormir sur place le soir.

Je retrouve donc Florian samedi soir au niveau du periph' et c'est parti...
Une fois la bonne route trouvée, nous passons à côté du trou et continuons sur 500m pour trouver un coin correct pour planter la tente, ce que nous tardons pas à faire.
Il est 22h quand nous pouvons enfin prendre notre repas : spaghetti sauce tomate basilic, une bonne bière. Après avoir tenté de converser avec une chouette, il est l'heure de se coucher.

Le lever se fait aux aurores, à 6h30. Petit déjeuner, pliage du matériel, et nous arrivons au bord du trou à 7h50.
On s'habille, et c'est parti. On équipera en alternance en fonction des kits que l'on a.
On progresse bien, chacun vérifiant l'équipement de l'autre. Les puits s'enchaînent et le méandre se passe bien.

Arrivé au bas du superbe P 32, nous décidons de poser la dernière corde sur le P9 afin d'aller voir les grandes galeries.
Celles-ci présentent un volume hors normes, un charme particulier et un très joli plafond. Nous mangerons à la base du P32.

À la remontée chacun déséquipe le travail de l'autre à la descente. Rolland qui avait été facile à la descente devient lourd à la remontée. Le méandre nous prendra autant de temps à passer que la remontée des puits. L'un progressait de quelques mètres récupérait les kits, l'autre rejoignait, etc. Nous sortons à 17h30.

Le temps de se changer de manger un coup et nous rentrons sur Lyon. Un petit arrêt sur l'aire de Raph et nous voilà dans les bouchons de l'entrée de Lyon.
Passage au local pour poser le matos que l'on lavera mercredi et nous rentrons chez nous.

Au final, une très jolie sortie, de beaux puits, de belles fistuleuses dans le P18.

Cédric

24 mai 2015

Aven de l'Air Chaud

Présents : Fred et Mathieu
TPST : 7h45

Fred ayant été un peu frustré de pas avoir pas pu aller jusqu'au bout de la rivière avec Daniel et Jérôme, le 8 Mai dernier, il m'a proposé de faire la visite de l'Air Chaud à l'occasion du congrès. Ma dernière et seule visite remontant à 10 ans en arrière, j'approuve sans hésiter la proposition.

Nous nous retrouvons à 9h15 au Col du Pilon et partons avec sa voiture jusqu'au petit parking. Un coup de téléphone de Florian nous apprend qu'il vient juste d'émerger et qu'au mieux il nous rejoindra dans la cavité. Sur place un groupe du Martel nous rejoint.

Nous les laissons passer devant et nous rentrons dans la cavité à 10h20. Fred a pris son appareil photo et nous descendons tranquillement au rythme des séances de pose.

Nous nous arrêtons vers 12h45 au bord de la rivière pour manger juste avant le premier endroit où il faut se mouiller. Après le repas, nous allons jusqu'à la Trémie des Frileux. Et devant la tête de l'étroiture en hauteur et dans le sens de la montée, nous faisons les frileux aussi.

Le retour se fait toujours au rythme des photos. A la salle du Pirate, nous croisons deux autres groupes mais toujours pas de trace de Florian.

Nous sortons du trou à 18h05 et nous abandonnons l'idée d'aller faire un tour au congrès.

Mathieu