1 juin 2018

Désobstruction Juin 2018 (13 sorties)



SUR VENCE (Baou des Blancs, Dada): 4 sorties.

-Réseau R1-Cocon : suite de la désob de 2 passages dans salle du Niveau 2.
-Trois Mille Pattes : Galerie de Fred, désob du passage après le point 10.19 ; jonction avec 10.3 et 5.37. Ouverture d’un passage vers petite galerie (Dvt: 20m et une suite à ouvrir).
-Grotte du parking : désob d’un passage.
-La Foux Peymia : prospection.

SUR GOURDON: 9 sorties (Dada & co).

-Craignos (68 M5) : suite de la désob avec Choucas et son équipe.

SORTIES CLUB (en vrac,  sans forcément de CR et non comptées dans le titre !):

Grotte de l’aigle (Baou des Blancs/Vence, Pierre), Aven Nrelac (Calern, Ondine et Florian), Aven Abel (Saint Vallier, club), Aven Vigneron (Caille, club), Carrière Romaine (la Turbie, club).

Pour le club,
Christophe

20 mai 2018

Aven Zorro

Participants : Ondine, Daniel, Jérôme et Mathieu
TPST : 5h

Notre ami Mathieu, en mal de spéléologie depuis quelques semaines, ponts du mois de mai et RTT tardifs oblige, nous propose une sortie dominicale à l'Aven Zorro. Ce trou, découvert par A. Gomez et exploré de fond en comble par le GSV pendant près d'une décennie, est entré il y a deux ans au répertoire des cavités départementales et offre désormais au spéléologue dilettante 130 mètres de dénivelés. La promenade ne présente pas de difficultés particulières et permet de descendre une demi-douzaine de puits architecturaux non concrétionnés mais agréables à regarder. Ondine, le Président et votre serviteur ont répondu présent à l'invitation et le rendez-vous est fixé à 9h45 sur place quelque part entre Caussols et Canaux. Le temps est beau mais l'humeur du Président risque de devenir orageuse vu que je n'ai pas amené de bouteille de pinard. Je ne pense pas que mon thermos de café chaud suffise à le dérider...






C'est donc une sortie non alcoolisée qui s'annonce lorsqu'à 10h30 Dada commence à équiper le trou. Auparavant, il aura fallu déblayer tout un tas de branchages et de bois mort jetés sur l'entrée de l'aven par des bûcherons amateurs et visiblement éméchés. Pour coller au plus près aux consignes de « fémixité » (quel horrible barbarisme...) prônées par la FFS, il est décidé qu' Ondine portera l'un des deux kits de corde. Elle part donc en deuxième position derrière le Président tandis que Mathieu et moi fermons la marche. Faute de moyens, le GSV a utilisé dans le Zorro des broches en fer à béton de 12 mm pour ancrer les amarrages. Ce n'est pas très fédéral mais, quoi qu'on en dise, c'est tout aussi solide que les spits achetés à prix d'or par des clubs plus aisés : au GSV, pas de bling-bling, mais du rustique et du costaud... La descente s'effectue au rythme de sénateur du Président (est-ce moi ou bien équipe-t-il de plus en plus lentement ?) et l'on se retrouve à 12h30 au bas du dernier puits pour le casse-croûte. Dada ne fait pas de commentaire sur l'absence de vin au menu mais n'en pense pas moins. Ondine, pour sa part, nous annonce qu'elle a pris un kilo et qu'elle compte bien grossir encore pour se constituer une couche de graisse isolante d'ici cet été. En effet, notre frileuse camarade souhaite participer au camp annuel dans le massif du Marguareis, rassemblement qui nécessite d'aller se peler le jonc dans des gouffres glacials à 2° le jour et grelotter la nuit dans de sordides sacs de couchage Décathlon. Mathieu lui fait remarquer que, compte tenu de sa taille de guêpe et de son métabolisme, elle n'est pas prête de devenir aussi grasse que votre serviteur, et ce en l'espace de quelques semaines. Quel enfoiré ce Mathieu...




Le Président retrouve un semblant de sourire grâce au caoua brûlant que je lui sers et nous invite à parcourir les derniers décamètres de galeries conduisant au boyau terminal. C'est gras à souhait mais moins crado que le bout du bout dans lequel Dada, Mathieu et moi rampâmes jadis et qui transforme tout spéléo normalement constitué en statue de boue. Nous nous mettons à trois pour retenir la fougueuse Ondine qui, au fil des sorties, résiste de plus en plus difficilement à l'appel de la gadoue. Dada lui explique qu'il faut remonter en étant le moins sale possible pour éviter de pourrir les cordes et par là-même faciliter l'ascension des derniers équipiers. Entendant cela, je file comme un rat et après m'être décrotté sommairement, j'attaque la remontée sur des cordes clean. Après moi le déluge ! Je sors du trou vers 15h00, suivi par Ondine et Mathieu. Ce dernier, d'humeur espiègle, nous annonce qu'il va procéder à une coloration de la cavité en pissant dans une faille à quelques encablures de l'aven, faille qu'il sait communiquer avec le dernier ressaut précédant la sortie. Il espère bien, selon ses calculs, que son urine atteindra le Président au moment où il passera devant l'écoulement. Je lui fais remarquer que cette facétie urologique ajoutée à l'abstinence alcoolique risque d'être la goutte de pisse qui fera déborder le vase présidentiel. Fort heureusement, Mathieu urina ou trop tôt ou trop tard et le coup rata. Tout au plus Dada constata en passant la tête hors du trou : « Vous avez pas remarqué comme une odeur de pisse à l'entrée du méandre ? ». Il était alors 15h30 et cet aphorisme présidentiel marqua solennellement la fin de la sortie.

Jérôme
(Avec les photos de Mathieu)


13 mai 2018

Aven Cresp

Participants : Dada, Bernard, Jérôme, Pierre, et François
TPST : 3h

Dada m’a appelé dans la semaine car un nouveau se prénommant Pierre est arrivé au club lors de la réunion du 9 mai, et il voudrait l’amener faire le Cresp en initiation. Étant libre, j’ai accepté tout de suite. Nous nous retrouvons à 10h au col de l’Êcre. Étaient présents : Dada, Bernard, Jérôme, Pierre, et moi. Le temps était maussade, mais pas inquiétant comme il allait le devenir à notre sortie…!

Dada va équiper en double le puits d’entrée, il était alors 11h35. Après le traditionnel apprentissage de la manipulation du matériel en extérieur, aussi bien pour la descente que pour la remontée (chose que Pierre a très vite assimilée) nous descendons avant Dada, lui laissant le plaisir  de descendre en parallèle avec Pierre.

N’ayant pas trop attendu, nous descendons tous dans la grande galerie à -45 où nous cassons la croûte, arrosé d’un bon petit vin rouge que Bernard a apporté. Et c’est vrai qu’il était bon, puisqu’au grand étonnement des copains du club j’en ai pris une fois au casse-croûte et une autre au retour du fond à la remontée ! Jérôme en était tout retourné ! le bouche à bouche n’était pas loin, mais je ne l’aurais pas fait, si c’était une fille du club, avec plaisir, mais MPJ pas question !!  

Nous avons fait les champs enlisés, où personne n’a voulu passer sauf Pierre qui est aller voir et sans les bottes !! tandis que d’autres somnolaient ou baillaient aux corneilles. Mais c’est quoi ce club devait se dire Pierre ! Il est bien ce garçon, on va le garder.

Nous descendons au fond de -75, et lui montrons l’installation du CERGA. Nous remontons et visitons aussi la salle des Colonnettes, puis direction la sortie. Arrivés dans le boyaux donnant sur le puits d’entrée, quelle a été notre surprise de constater qu’il pleuvait bien fort dans le puits de 12m !! Effectivement dehors c’était l’orage, mais pas une pluie fine, plutôt une  grosse averse ! Certains n’étant pas tranquille et pour cause, en imaginant être dans un réseau actif, qu’est ce que cela aurait été !

Mais après un Pater et deux Ave que tout le monde a repris après moi, (même MPJ ce mécréant a participé), nous sommes sortis sous la douche dans le puits, sous la douche pour revenir aux voitures, et sous la douche pour ce changer au parking de l’Êcre !!! Jérôme et Bernard ont jurés de ne plus faire de spéléo si le temps était incertain, préférant le roller sur la prom' ! Mais je les ai rassurés , car quelqu’un veillait sur nous...

Nous nous retrouvons au parking. Il était dans le brouillard comme au Margua et en plein hiver, mais c’est quoi ce temps ! A nos montres il était 14h30. Aussi tout le monde se changea vite, et me laissaient seul comme un chien !!!

Mis à part le temps qui nous a joué un mauvais tour, la sortie à plu à Pierre et il sera parmi nous pour la prochaine, du moins je le pense. Quant aux autres efféminés qu’ils revoient Rambo I et cette sortie pluvieuse leur paraîtra de la gnognote !!

François.

1 mai 2018

Désobstruction Mai 2018 (9 sorties)



SUR VENCE (Baou des Blancs, Dada): 3 sorties.

-Grotte sous l’étoile : suite de la désob de cette petite cavité située 40m après les TMP.

SUR TOURRETTES (Georges du Loup, rive gauche ; Dada seul & Dada + Chris): 3 sorties.

-Gorges du Loup : Grotte du site d’Escalade, suite de la désob et pointage.

SUR ROQUEFORT les PINS: 1 sortie.

-Gorges du Loup : résurgence inconnue en RD retrouvée (depuis RG), prise de photos et pointage GPS.

SUR PONT DU LOUP: 2 sorties (Dada & co).

-Craignos (68 M5) : suite de la désob avec Choucas et son équipe.

SUR ST CEZAIRE: 1 sortie (Dada & Christophe).

-Aven Yvan : grosse désob en duo de la grosse entrée; protection de cette dernière avec des troncs et grosses branches pour éviter qu'un chien ou une personne ne tombe dedans. Certains membres du GSV -parmi les moins recommandables- sont descendus courant Mars 2019 et c'est du beau!

SORTIES CLUB (en vrac et sans forcément de CR et non comptées dans le titre !):

Aven Zorro et Cresp (Caussols, Club), Nrelac (Calern, Ondine), Mescla (Malaussene, Ondine), Avens Nouveau/Rochas/des 9 Gorges (Ardèche, Ondine).

Pour le club,
Christophe

22 avr. 2018

Aven Léo

Participants : Ondine, Daniel, Mathieu et François
TPST : 4h55

En ce très beau dimanche ensoleillé, nous avons décidé de ne pas profiter du beau temps, et de nous mettre au frais et dans la boue de l’aven Léo à St Cézaire que Dada a décidé de déséquiper du fond jusqu’à -30. Dans cette tâche ingrate pour certains, mais nécessaire pour d’autres, nous sommes quatre, certains considérant mieux de se prélasser au soleil plutôt que se foutre minable dans un trou de m…, à cela je répond : « d’aller faire du roller sur la prom se serait plus cool, mais faut savoir ce qu’on veut dans la vie !! ». Tant pis pour les efféminés, aussi sommes-nous (Ondine, Mathieu, Dada et moi) sur place pour 10 h.


Dada comme d’habitude part le premier, il est alors 10h50, et pourtant nous avons le temps, mais il est comme ça notre cher "prezzi", une fois équipé il faut qu’il rentre dans le trou ! les préliminaires ne l’intéressent pas, il lui faut donner tout de suite, petit coquin ! On gardera ça pour nous, on ne dira rien !

Les puits de l’aven Léo sont de toute beauté, aux départs quelque peu aériens mais bien équipés. Par contre le fond à partir de -100 quelle horreur ! quelle boue ! quel dommage que ça s’arrête ainsi, car effectivement cela dissuade d’aller y travailler pour pouvoir passer. NPJ dirait : « mais il faut être maso pour bosser la dedans », à moins qu’un courant d’air de fous vous y attire. Pourtant le collecteur du fond de l’Air Chaud de -287 passe sous nos pieds à quelques 70 m plus bas ! Et file droit sur les siphons de la grotte de Pâques !





En descendant Mathieu et moi faisons des photos pour immortaliser cette sortie, lui dans l’artiste de l’art photographique et moi dans la starlette qui prend la pose. Pourquoi riez-vous, on peut bien rêver de temps en temps !
Dada et Ondine vont au fin fond du trou du !!! où Dada s’arrête au fractio du dernier p7, et enlève la corde. Quant à Ondine, très courageuse (elle est bien cette petite, on la garde), elle nous rejoint en riant de se voir en tas de boue, pour casser la croûte avec nous à -100.




Après ce repas tout simple, nous entamons la remontée. Alors les kit commencent à être bourrés jusqu’à la garde. Mathieu en sait quelque chose puisqu’il part du bas du P22, avec pendu entre les jambes un kit bien lourd ! Ondine et  moi suivons avec quelques fou-rires, car dans un passage étroit où je portais un kit à bout de bras, elle me dit calmement « je t’aime ! », j’en étais tout retourné, mais aussitôt elle me repris en  me disant « je t’aide », maudite boue dans mes oreilles, j’avais mal compris ! fou-rire garantie après cet intermède !

La remontée se poursuit avec les kit qui se remplissent, ondine a voulu en  prendre un, elle a compris ce qu’il en était, mais elle ne l’a pas lâché jusqu’à la sortie, la classe !





Nous sortons tous l'un derrière l’autre de 14h 15 pour Mathieu à 14h 45 pour Dada. Ensuite Dada nous montre un trou à une cinquantaine de mètres à l’est du Léo, qu’Alain Gomes a trouvé : entrée sympa, et surtout derrière les pierres jetées tombent sur au moins 25 à 30 m !! ça c’est intéressant, si Alain nous le prête !
Sur le chemin du retour Ondine s’est fait un plaisir de cueillir des asperges , moi de l’aider, et Dada de râler parce qu’il avait chaud. Au final une sortie bien agréable, exit la boue du fond.


François.
(Avec les photos de Mathieu)

15 avr. 2018

Aven Obscure au féminin

Participants-Es : Audrey, Bernard, Daniel et Mathieu
Absents-Es : Ondine, Jérôme et François
TPST : Le temps de faire deux trois photos et de manger

Sortie "Descendre sous terre au féminin"

Suivant les instructions du ministère le petit doigt sur la couture du pantalon, et dans le cadre de son plan de féminisation, le GSV organise ce dimanche 15 Avril une sortie de spéléologie axé principalement sur la pratique féminine. Les hommes qui souhaitent participer sont les bienvenus.

La cavité choisie est un petit bijou pour plaire aux dames : l'Aven Obscure. Elle présente un concrétionnement unique dans la région. Elle est restée secrète pendant très longtemps, mais maintenant que tout le monde la connaît, chacun est très inquiet pour sa préservation.

Hélas le sujet est malheureusement encore très clivant. Ondine et Jérôme ont sèchement décliné l'invitation pour marquer leur désapprobation et François nous a sorti une de ces meilleures excuses pour ne pas venir.

Heureusement la présence féminine sera assuré par Audrey qui ne se formalise pas pour si peu. Elle est contente de pouvoir sortir un peu avant d'attaquer les examens. Aucune propagande ne saurait gâcher son plaisir. Il y a aussi Bernard qui a répondu présent. Cela réconforte un peu les deux pauvres organisateurs, Daniel et Mathieu, qui voyaient arriver l'annulation de la sortie à grands pas...

Nous nous retrouvons tous au cimetière de Saint Vallier ce dimanche matin. De façon quasi miraculeuse, il ne pleut pas. Après le déluge de la semaine, personne n'y aurait crû. La sortie "Descendre sous terre au féminin" aura bien lieu.

Contre toute attente, Bernard a pour une fois pris le sujet au sujet au sérieux. Il s'est équipé d'un smartphone spécialement pour l'occasion. Malgré son grand âge, il a parfaitement remarqué que c'est devenu l'accessoire indispensable du savoir-vivre au féminin. Mais celui-ci doit néanmoins  confesser son inexpérience. Audrey s'empresse alors de venir à secours pour lui expliquer les rudiments de l'engin.  Cinq minutes plus tard, on aurait dit deux collégiennes inséparables.


Il faut cependant se décider à s'équiper pour aller faire la visite. Bernard est le premier prêt, tant il est excité par le sujet de la sortie. Il arbore fièrement le sac de dame qu'il a récupéré dans les poubelles et compte bien s'en servir pour descendre son repas sous terre. Aussi, comme la bouteille de 33 cl qu'il a remplie avec du pinard ne rentre pas dedans, il me la refile sans me demander mon avis, comme toute dame qui se respecte. Devant déjà porter les affaires d'Audrey en plus des miennes, ça ne fera effectivement pas une grosse différence...


Pour retrouver la cavité, Daniel décide d'expérimenter l'orientation au féminin. Il file à fond la caisse sur le premier chemin qu'il croise et je dois le rappeler avant qu'on ne le perde définitivement dans la forêt. Il nous avait habitués à avoir le flair d'un chien de race, il ferait mieux d'arrêter les expérimentations.

Il aurait aussi dû se douter que pour pratiquer l'orientation au féminin, il faut être une femme. Audrey décide lui en faire la démonstration. Elle va nous conduire bien qu'elle ne connaisse pas la cavité. Telle une belle jument sûre de son cavalier, elle avance confiante sur le chemin qui serpente à travers les bois. Dans une complicité parfaite, elle bifurque à droite et stoppe quelques mètres plus loin. Elle peut alors fièrement déclarer : "le trou est là !". Tout le monde est stupéfait.

Pour l'équipement au féminin, on repassera. J'ai beau dire à Audrey que cette année, il faut absolument qu'elle apprenne, elle n'a pas l'air d'être très convaincue. Mais comme elle est plutôt sage et obéissante, je garde encore un tout petit peu d'espoir.







C'est donc Daniel qui équipe, suivi de Bernard, puis d'Audrey et de votre serviteur. Quand j'arrive dans la salle, tout le monde a déjà tout vu, ce qui m'étonne beaucoup. Il reste cependant une bonne demi heure avant le repas, que je compte bien mettre à profit pour faire quelques photos. Comme à son habitude, Audrey essaie de négocier  pour la forme avant de se plier à ma volonté.








Une fois la séance terminée, je me rends compte subitement que j'ai complètement oublié d'aborder la photographie souterraine au féminin. C'est assez bête de ma part, je dois le reconnaître. J'essaie de sonder discrètement Audrey sur le sujet pour savoir si ça aurait éventuellement une petite chance de l'intéresser. Elle me répond qu'elle n'a pas les moyens de s'acheter un appareil. A première vue, ce n'était pas la réponse à la question, mais en logique féminine, ça veut dire qu'elle en a très très envie. Ça me rappelle qu'une fois je l'avais laissée jouer avec mon gros appareil et que ça lui avait beaucoup plu. Il faudra renouveler l'expérience et oser l'inversion des rôles.

Le repas est assez sage. Personne ne s'amuse à sortir la moindre grossièreté en présence de chastes oreilles. Le terrorisme intellectuel au féminin semble régner en maître. MPJ, "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé"...

Pour terminer ce repas monacal, j'offre à Audrey la rituelle tablette de chocolat blanc. Celle-ci retrouve alors son naturel enjoué en envoyant sur moi un torrent furieux de reproches : "Je suis grosse !", "Je suis moche !", "En spéléo, on ne fait que bouffer !", "C'est de ta faute !!!!!!!!!", avant de conclure ce débordement d'affection au féminin par : "Juste un carré, je viendrais en spéléo rien que pour ça !!!!!", visiblement réjouie, puis me rend la tablette pour que je la fasse passer aux autres.

Bon public, je suis définitivement sous le charme. Il est totalement superflu de lui dire qu'elle est très bien comme ça, car il suffit de lui laisser le dernier mot pour qu'elle le comprenne.

Bernard, qui n'est ni grosse ni moche, ne fait pas de manières. Il nous avoue sa préférence et sa faiblesse pour le chocolat blanc, comme toute petite fille qui se respecte. Il est tout-à-fait partant pour faire des sorties féminines plus souvent. Deux carrés plus tard, il est fin prêt à attaquer la remontée. Audrey le suit une fois la corde libérée, puis votre serviteur et enfin Dada qui déséquipe.

Nous sommes dehors relativement de bonne heure. Daniel veut en profiter pour aller à la recherche du Tintin. Hélas pour lui, il n'aura pas non-plus le flair de Milou. Heureusement, on ne l'a pas définitivement perdu pour autant, il est toujours capable de revenir vers nous dans un temps acceptable.

En résumé, les échanges de cette sortie d'étude ont montré que la spéléologie est parfaitement compatible avec la féminité moyennant quelques petits ajustements et un minimum de présence masculine. Nous pouvons donc préconiser de passer à la féminisation et rajeunissement massifs du GSV.

Mathieu

8 avr. 2018

Aven du Petit Renard à Mobylette

Participants : Audrey, Jérôme, Daniel, Mathieu et François
TPST : 5h15

En ce premier dimanche d’avril après Pâques, nous décidons après quelques concertations, soit de faire une sortie d’initiation, soit de faire une sortie un peu plus technique. Faute de gens courageux à initier nous prîmes la seconde option. Nous  nous retrouvons ainsi sur le plateau de Saint Vallier pour faire l’Aven du Petit Renard à Mobylette. En cette belle journée un peu venteuse nous sommes cinq à répondre présent à l’appel.

Honneur aux dames, Audrey la plus jeune et la plus sympa, et je pèse mes mots !!  puis par ordre institutionnel : Dada le "prézi", Mathieu le secrétaire, Jérôme le gai luron (spécialisé pour la remontée des troupes et autres situations..), puis enfin François chargé de rédiger le compte rendu et de surveiller les écarts de langage de certains, mais pas à l’abri quant à lui de quelques écarts, mais sous contrôle par crainte de représailles !

Si nous n’avons pas la quantité dans l’effectif, nous avons la qualité ! Ben oui, mes très chers, il n’y a pas de mal  à se faire du bien. Je retourne avec plaisir faire ce trou car cela faisait 13 années que je ne l’avais plus visité, mon Dieu comme le temps passe vite !

Dada ayant digéré le manque d’effectif de la précédente sortie au Cappuccino, s’empressa de partir devant équiper le trou. Nous nous enfilons dans le trou (sans arrières pensées MPJ) je ferme la marche et entre, il est alors 11h.



Nous attendons beaucoup de temps aux départ des différents puits, car soit Dada a perdu la main, soit les amarrages sont foireux et il faudrait bien au cours d’une de ces sorties, rééquiper convenablement les différents trous que nous avons visités, certains seraient même conseillés surtout quand on est court sur patte et j’en sait quelque chose !! Donc nous comprenons bien le temps passé par le "prézi" pour équiper et lui pardonnons, car il n’a pas perdu la main, loin de nous cette pensée.

Le grands puits de 68m est très beau, surtout la partie plein vide de 52m. Mais effectivement comme nous l’avons constaté, il manquait un amarrage vers -35, que nous n’avons pas vu à l’aller mais que Dada a retrouvé à la remontée et situé dans un creux de la paroi très propice aux frottements ! mais qui est allé équiper ici comme cela, c’est vraiment en dépits du bon sens, il y avait excusez moi du peu, 33m en dessous ! Mais avec beaucoup d’attention et nous écartant de la paroi nous sommes tous en bas.




Le trou est un peu arrosé et après une série d’étroitures dans les deux dimensions nous arrivons au pallier du dernier puits de 25m où nous cassons la croûte, avec d’une mini bouteille de vin de notre cher J… Et oui les temps sont durs, ne riez pas, c’est un copain du club ! Pour  se faire pardonner J… nous sort de derrière les fagots un divin élixir de quelques 69°, on a eu chaud d’un coup, mais cela ne s'est pas trop ressenti dans la remontée, ouuuuuf !







Jérôme est parti devant, suivi d’Audrey qui est montée comme une flèche, et n’en revenait  pas une fois dehors, elle a fait des progrès cette petite. Je suivis ensuite, puis Dada, qui laissa le soin à Mathieu de déséquiper. Mathieu sortit en dernier, il était alors 15h45.

Dehors nous fûmes accueillis par un vent violent à décorner les c … on se changea vite, et chacun repartit avec des sensations et des images à renouveler. C’est quand qu’on y retourne !

François.
(Avec les photos de Mathieu)

1 avr. 2018

Désobstruction Avril 2018 (11 sorties)


SUR VENCE (Baou des Blancs, Dada): 3 sorties.

-157 E ( ?)

SUR TOURRETTES: 5 sorties (Courmettes & Georges du Loup, rive gauche ; Dada):

-Sous le Pic de Courmettes : pointage de diverses cavités. Désob à l’aven Faille (+topo), à la grotte des sceaux (sans nom) et à la grotte du Surplomb.
-Dans les gorges du Loup : prospection entre le vallon de Pescaressa et les falaises du 148G. Visite du 148E. Trouvé 2 grottes. Dans la Grotte du site d’Escalade, développement de 9m, avec suite à ouvrir…

SUR ROQUEFORT les PINS: 1 sortie.

-Gorges du Loup : prospection depuis la résurgence du Lauron en remontant vers l’amant du Loup. Cavité 157R repérée. Topo petites grottes vers le site d’escalade mais en rive droite.

SUR PONT DU LOUP: 1 sortie (Dada & co).

-Visite des sources et du barrage avec Choucas. Vu grande faille intéressante dans la descente par les échelles.

SORTIES CLUB (en vrac et sans forcément de CR et non comptées dans le titre !):

Col de Cavillore (Gourdon), Aven du Petit Renard et aven Obscur (St Vallier), aven Léo (St Cézaire, déséquipement), Aven Tagada (Siou Blanc, Var, Ondine), Coume-Ouarnede/Félix Trombe Henne Morte, PDG, Penne Blanque (Hte Garonne, Ondine).

Pour le club,
Christophe